Alors ça, c’était un peu ironique. J’amenais la charmante docteur Collins chez moi pour soigner son genou blessé. Rose n’avait pas dit non. Nous étions redevable à cette jeune femme qui semblait dans tous ses états. Elle avait sans aucun doute eu peur durant la vague qui avait pris tout un chacun en voyant les ossements dans la capsule. Super journée vraiment. J’avais perdu Lexie de vue, mais je savais que ma fille allait parfaitement bien. Je lui enverrai un message texte par prudence juste pour m’assurer qu’elle était bien rentré avec son ami. Kassoulet était envahissant comme jamais avec Sandra sur la banquette arrière de notre gros camion 4x4. Il approchait sa grosse truffe d’elle et la reniflait sans arrêt avant de lui lécher la joue.

- KASSOULET!

Il reculait avec sa tronche d’innocent alors que je regardais par le rétroviseur. Petite canaille chasseur d’écureuil. Notre maison se dessinait ensuite entre les arbres alors que je me stationnais dans la grande allée. J’allais ouvrir la porte à mon chien en premier. Il allait directement se rouler dans l’herbe avant de renifler partout pour soulager, par la suite, ses petits besoin. J’allais ensuite ouvrir à Sandra et je lui tendais mon bras.

- Fais attention c’est haut.

En effet, la camion était à la hauteur de ma carrure. Hors de question que je me promène dans une vulgaire smart qui me faisait en fait penser à un suppositoire pour les dix roues. Je sifflais mon chien et nous rentrions finalement dans la maison. J’amenais Sandra dans notre salon pour l’installer confortablement. Mon immense piano était à sa place avec le couvert fermé. Je n’avais pas encore joué aujourd’hui.

- Bon, je vais chercher ce qu’il faut et un peu de glace.

Mon petit pansement de fortune ne valait pas grand-chose dans les faits. Je montais dans la grande salle de bain à l’étage et je prenais ce qu’il fallait. Je redescendais ensuite pour m’installer face à Sandra en prenant un petit banc. Sans aucun doute que Rose allait nous faire des petits rafraîchissements et une collation. Elle aimait tellement la cuisine ma belle femme d’amour. Je retirais le pansement de fortune et je commençais à nettoyer.

- Ça va piquer un peu… Drôle de fête tu ne trouves pas Sandra

Kassoulet montait alors sur le canapé et posait sa grosse tête sur les cuisses de la jeune femme. Il fermait les yeux en poussant un immense soupir. Il n’avait jamais vraiment fait ça avec un inconnu auparavant.

- Tu as gagné le coeur de notre voleur de dinde et chasseur d’écureuil national. C’est la première fois que je le vois faire ça avec une personne qui n’est pas de la famille.

Et pourtant … Elle faisait partie entière de cette dernière…
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Kassandra avait eu la peur de sa vie. Non pas à cause de la découverte des ossements, qui n’étaient ni plus ni moins qu’une partie du corps, la seule qui restait après la mort, chose qui ne l’effrayait absolument pas, mais à cause de la présence de Sydney et Mlle Parker qui, clairement, étaient à la recherche des caméléons. Si l’une des deux l’avait vue, Kassie savait qu’elle aurait eu bien du mal à s’échapper, et elle se serait vue retourner dans ces sous-sols lugubres à être exploitée sans revoir la lumière du jour, sans revoir Asher, et perdant tout espoir d’un jour retrouver sa famille. Le mouvement de foule l’avait violemment bousculée alors qu’elle était en état de choc, et la caméléone s’était retrouvée par terre, le genou profondément écorché. Mais elle n’avait pas senti la douleur tout de suite, non, car c’était peur qui prédominait à ce moment-là. Heureusement, les parents de Lexie l’avaient trouvée et Aaron avait gentiment proposé de la soigner. Il avait mis un petit pansement sur sa blessure et avait proposé, certaine en voyant la pâleur de la camarade de sa fille, de l’emmener chez eux pour mieux la soigner. Installée à l’arrière du pick up, après avoir balbutié quelques remerciements, Kassie reprenait ses esprits tandis que le gros chien lui léchait le visage, ce qui la fit rire. Il se fit réprimander par le chef de famille, et docilement, le dénommé Kassoulet – quel drôle de nom ! - se recula un peu pour laisser l’interne respirer. Retrouvant le sourire, Kassie caressa l’animal fort sorciable.

- Il est vraiment gentil.

Qu’elle se trouvait idiote ! Ils ne tardèrent pas à arriver – à la vérité, celle qui se faisait appeler Sandra n’avait aucune idée de combien de temps ils avaient roulé – et Aaron l’aida à descendre.

- Merci beaucoup monsieur Watson. Merci madame Watson, ajouta-t-elle, car elle aussi après tout avait donné son accord pour qu’elle vienne quelques instants chez eux.

Kassandra se sentait stupide, elle était médecin, étudiait la chirurgie mais c’était le père de son amie, qu’elle avait elle-même traité, qui s’occupait de sa blessure.

- C’est vraiment très gentil, je suis désolée…

La brunette resta assise où on le lui avait dit, attendant sagement le retour de Mr Watson, et regardant avec curiosité autour d’elle. L’intérieur de la maison était très joli. Lexie avait de la chance d’avoir des parents aussi gentil. D’avoir des parents, déjà.
Alors qu’Aaron revenait pour s’occuper d’elle, Kassoulet était venu la rejoindre sur le canapé, ce qui fit sourire Kassandra qui, de nouveau, glissa ses doigts dans son pelage.

- Il est très doux et très gentil, pour une brute tueuse d’écureuil, dit-elle en souriant.

Elle esquissa une grimace alors que le père de Lexie, après avoir retiré le petit pansement, désinfecta la plaie. Elle avait l’habitude, elle s ‘était souvent blessée lors de simulations au Centre, surtout plus jeune.

- Je ne sais comment vous remercier pour votre gentillesse, Mr Watson. Oui, c’était étrange… Pourquoi les gens ont-ils paniqué ainsi ? Juste pour quelques os ? Le plus triste dans l’histoire, c’est qu’une personne est morte, et peut-être que sa famille la cherche depuis longtemps, ajouta-t-elle avec tristesse et compassion.

Sa famille à elle, la cherchait-elle ou la croyait-elle morte depuis plus de vingt ans ?
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Voir mon chien agir ainsi avec Kassandra me perturbait un peu. Pourquoi était-il aussi affectueux et démonstratif tout à coup? Il n’était comme cela qu’avec notre Lexie et encore, il adorait lui jouer des tours. Je caressais la tête du monstre en lui secouant les oreilles.

- Bon chien Kassoulet. Bordel que tu perds ton poil. Tu vas repartir avec des souvenirs j’en ai bien peur Sandra.

J’éclatais de rire avant de terminer de poser le pansement sur le petit bobo. Cela me ramenait à l’époque où Kassandra se blessait aux genoux pour diverses raisons. Je me figeais un peu avant de sourire à Rose qui avait apporter un plateau et qui allait revenir avec des cafés. Je reconnaissais cette odeur entre mille. Kassoulet relevait la tête et s’avançait un peu pour s’approcher du plateau que Rose déplaçait en le grondant. Kassoulet poussa un soupir intense avant de faire des yeux piteux à Sandra et ensuite en regardant le plateau et ainsi de suite à de multiples reprises.

- Comme si on ne te nourrissait jamais espèce de ventre sur pattes.

Je ramenais mon attention sur la jeune femme en prenant un morceau de sandwich j’étais mort de faim en vrai. Nous n’étions pas resté longtemps à cette fameuse fête de quartier heureusement pour moi! J’avais horreur de ce genre d’événement. Je répondais après Rose sur le commentaire concernant les ossements.

- Les gens ont eu peur. Il faut croire que nous ne sommes pas tous fait de la même charpente. J’espère qu’ils trouveront l’identité de la personne à qui appartient les os. Une famille ne devrait jamais rester dans l’incertitude concernant un proche disparu … Nous en savons quelque chose malheureusement.

Je fermais la trousse complètement et je me levais pour aller regarder à l’extérieur. Il commençait à pleuvoir lentement et j’avais le regard perdu dans mes pensées. Je me voyais encore déposer Kassandra à l’école ce matin là avant de voir le vide en allant la chercher. Mon Dieu … Ce sentiment horrible de me sentir impuissant au plus au point. Je me retournais vers Sandra avec le sourire cependant. J’avais toujours ma belle Lexie une chance. Je n’aurais pas survécu à une seconde disparition.

- Tu veux un autocollant sur ton pansement? Lexie et Kassandra adoraient quand je le faisais.  
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Kassandra se sentait mieux à présent, un sentiment de sécurité l’envahissait tel un plaid chaleureux entourant ses épaules en cas de froid hivernal. Pourtant, ces gens, les parents de Lexie, elle ne les connaissait que peu, mais elle se sentait bien en leur présence. La douceur de Mme Watson, et la gentillesse de Mr Watson, étaient comme un cocon. La brunette sourit à Rose qui proposait thé ou café.

- La même chose que vous, répondit-elle en souriant.

Kassie n’était pas difficile et elle ne voulait surtout pas donner du travail supplémentaire à sa si gentille hôtesse. Aaron, lui, s’amusa de ce que son chien perdait comme poil et avisa sa « patiente » qu’elle repartirait avec des souvenirs, ce qui la fit rire aussi.

- Ce n’est pas grave, j’aime beaucoup les animaux.

Le pansement était posé. La caméléone avait du mal à se souvenir quand on l’avait soignée avec autant d’attention. Il lui était arrivé de se blesser au Centre, mais les soins avaient été vite expédié et sans aucune tendresse ni compassion. Lexie avait de la chance d’avoir des parents aussi adorables que pouvaient l’être les Watson.
Rose était revenue avec de quoi grignoter, leur disant de se servir. Kassie prit un morceau de carotte, écoutant les propos d’Aaron. Il était vrai que ce devait être terrible pour les proches de cette personne décédée d’être restés si longtemps dans l’incertitude. Car vu la décomposition, le décès ne datait pas d’hier. C’était bien triste. Aaron avait l’air de dire qu’il connaissait ce sentiment, et compatissante, Kassie ne voulut pas remuer le couteau dans la plaie en laissant sa curiosité prendre le dessus. Elle se contenta d’un regard plein de compassion et d’un petit hochement de tête. Puis, il lui proposa un autocollant sur son pansement, ce qui la fit sourire. En personne extrêmement rationnelle, elle ne voyait pas l’utilisé, mais si Lexie adorait ça, ce devait être bien, alors elle hocha la tête avec un grand sourire.

- Si vous en avez, oui d’accord !

Rose était revenue parmi eux avec les boissons chaudes.

- Merci de vous donner tant de mal, madame Watson, c’est vraiment très gentil.

De toute façon, « Sandra » n’allait pas s’attarder, elle ne voulait pas s’imposer et Asher devait sans doute être inquiet. Mais ce petit aparté lui avait fait le plus grand bien, c’était certain. Elle réfléchissait déjà à un moyen de remercier cette adorable famille pour sa bonté à son égard. Elle demanderait des idées à Asher, il avait plus l’habitude qu’elle… Ou à Lexie, elle serait la mieux placée pour savoir ce qui ferait plaisir à ses parents.
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Le nez dans les préparatifs pour les boissons chaudes et le casse-croute et avec la réponse sur la préférence de notre invitée malchanceuse, j'écoutais distraitement les propos de mon mari. Je ne pouvais contenir un petit rire en entendant le commentaire instinctif en arrivant à leur côté pour leur laisser le plateau fourni. Évidemment notre estomac sur patte portant le nom de Kassoulet ne pouvait s'empêcher de reluquer avidement les petits encas que j'avais préparés et je m'empressai de le disputer un tout petit peu. Ce goinfre pouvait bien porter le nom de  Puis, je repartis vers la cuisine en entendant la bouilloire sifflée... l'eau était prête!

Je déposai le café dans les trois tasses avant de remuer soigneusement. Je préparai la tasse de ma tendre moitié à sa convenance. Avant de préparer la mienne, je questionnais la charmante Sandra sur ce qu'elle désirait dans son café pour lui servir. Je revenais avec les deux breuvages que je déposai sur la table basse aussi.

- Attention... c'est encore très chaud! Je souris doucement à la médecin avant de lui dire. Ce n'est rien, n'hésitez pas si vous avez encore faim! Je reviens, je n'ai pas la mienne pour vous accompagner. Je déposai un petit baiser sur la tempe de mon époux qui était concentré sur sa tâche avant de repartir.  

Je commençai à préparer ma propre tasse quand j'entendis les mots remplis d'émotion qui faisaient écho au mien en pensant également à cette famille. C'était une véritable torture de vivre la perte d'un enfant... mais c'était bien pire que de vivre dans l'incertitude de son sort. Avec une disparition, nous étions toujours dans le déchirant dilemme; devait-on conserver espoir qu'un jour elle nous revienne ou devait-on faire son deuil et aller de l'avant. Je fis un petit soupir en posant la pinte de lait en revivant brièvement l'émotion en fermant les yeux. Je rangeai avant de revenir vers eux pour de bon.

Je pris une gorgée de mon café pour voir si j'avais trop dosé avec le sucre... non, tout était parfait!

- Alors... depuis quand connaissez-vous Lexie? demandai-je à notre invité en prenant place sur le fauteuil afin de changer de sujet.    
 

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La charmante Sandra me faisait bien rire. Elle me rendait ma bonne humeur malgré la douleur qui me prenait en pensant à ma ravissante petite fille. Je me levais en souriant à ma femme et je lui volais un vrai baiser avant d’aller dans mon bureau pour fouiller dans une boîte pleine d’autocollant. Les adolescents diront ce qu’ils veulent mais quand ils ont une bonne note, ils sont heureux d’avoir un autocollant sur leurs travaux. Je me sentais un peu lasse concernant l’éducation cependant. Je commençais à sentir que j’avais fait mon temps. Je prenais mon temps pour choisir le bon autocollant et je prenais un avec un petit coeur avec deux yeux et une bouche souriante. Je revenais avec ce petit coquin et je le posais sur le pansement de la jeune adulte.

- Ah bah voilà! Ça c’est un beau pansement qui redonne le sourire!

Rose me regardait de travers. Bah quoi? J’avais le droit de lui offrir un collant sur son pansement non? J’étais un grand enfant par moment moi-même. Kassoulet continuait de faire de la belle façon à notre invitée et moi, je décidais de m’installer près de ma femme. Je passais un bras autour de ses épaules en l’écoutant demander depuis quand elle connaissait Lexie.

- Bonne question. Vous avez l’air de bien vous entendre toute les deux. Votre complicité est belle à voir. Ça me fait chaud au coeur de penser qu’il y avait une personne pour en prendre soin alors que nous n’étions pas là.

Je posais un baiser sur le dessus de la tête de la femme avant de prendre une petite grignotine. Kassoulet venait immédiatement me voir. Je le regardais avant de prendre une bouche. J’arrêtais mon geste avant de lever les yeux au ciel. Je lui donnais ce que j’avais dans la main et il était tout heureux.

- Ne dit rien à ta mère … chuuuut

Subtil? Pas du tout, mais au moins, mon gros bébé poilu allait nous foutre un peu la paix. Le chien allait se coucher sur la couverture en se laissant échouer comme s’il pesait deux à trois tonnes.

- On t’a pas entendu Kassoulet!

Kassoulet se contentait alors de lâcher un immense soupir en branlant la queue pour montrer qu’il était content. Petit monstre voleur de dinde.
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Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Watson savaient mettre à l’aise. Kassandra avait l’impression de les connaître depuis toujours. Ils avaient cette bonté innée qui irradiait de leur personne, et le bien-être que la caméléone ressentait à être auprès d’eux et les regarder agir, les écouter parler, était incomparable. Lexie avait beaucoup de chance d’avoir des parents aussi gentils. Vraiment ce couple était exceptionnel.

Celle que l’on appelait officiellement Sandra les remercia chaleureusement, Aaron pour le pansement personnalité qui avait accroché un sourire enfantin sur le visage de la blessée, et Rose pour son hospitalité. Elle prit donc sa tasse de café préparée avec tant de gentillesse par la mère de Lexie et en but une gorgée après avoir soufflé dessus. Voir Aaron agir avec son chien était très drôle, et il était difficile de croire qu’une si adorable, et gigantesque, boule de poils puisse être à l’origine de la blessure à la tête de son humain.
Puis, Rose posa une question pertinente quant à Lexie et Sandra. Cette dernière réfléchit quelques secondes pour être un peu plus exacte dans la répons.

- ça fait quelques mois. Pour tout vous dire, c’est grâce à Lexie que je me suis lancée dans l’approfondissement de mes études de médecine. Nous avons toutes les deux voulu aider une personne accidentée avant que les secours n’arrivent, et puis après avoir discuté ensemble, le courant est bien passé, et quand elle m’a dit qu’elle était interne en chirurgie, ça m’a inspirée et je me suis inscrite également. J’ai passé des équivalences et la chance a voulu que nous soyions dans la même promo.

Elle se tut pour boire une nouvelle gorgée de café, essayant d’être la plus vague possible. Elle détestait mentir mais elle était bien forcée de le faire sur certains détails, mais devoir mentir à des gens aussi gentil l’attristait. Puis elle reprit/

- Vous avez une fille exceptionnelle, vous savez. Lexie est brillante et bienveillante, elle sera un chirurgien unique et incroyable peu importe la spécialité qu'elle choisira, et ses patients auront beaucoup de chance.

Puis, la brunette reposa sa tasse. Cela faisait assez longtemps qu’elle monopolisait leur temps, et plus elle attendait, plus ils risquaient de poser des questions. Elle ne voulait pas les mettre en danger en les faisant soupçonner quoi que ce soit.

- Je vous remercie encore pour votre aide, vous êtes vraiment très gentils. Je vais rentrer chez moi, mon fiancé doit s’inquiéter, nous nous sommes perdus de vue et je ne voudrais pas qu’il panique.

Sandra songeait déjà à leur faire livrer des fleurs, ou des chocolats, ou les deux ? Pourquoi pas des peluches ? Ah non, les adultes préféraient les fleurs.
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