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 A meeting in the blood [Kassandra & Lolth]

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Message# Sujet: A meeting in the blood [Kassandra & Lolth]   A meeting in the blood [Kassandra & Lolth] Icon_minitime1Dim 20 Déc - 7:06

A meeting in the blood.Kassandra & LolthJ’aurais dû le savoir que cette rencontre allait être un échec dès le moment où je suis entré dans la chambre d’hôtel. Je connais mon travail et je sais voir les pièges, mais parfois il faut croire que malgré toute mon expérience ainsi que les preuves que j’ai fait par le passé, ce n’est tout simplement pas assez pour certain. C’est ce qui c’est passer justement aujourd’hui. Damien a toujours été le neveu le plus arrogant, mais aussi trop confiant de mon patron. Sa famille a toujours été réticente à lui confier des tâches d’importances comme conclure des affaires parce qu’il se prend trop pour un intouchable. Une des règles que l’on apprend rapidement dans ce monde c’est que personne n’est réellement intouchable et surtout qu’une balle en pleine tête arrête tout le monde même les plus compétents. Dario allait être d’une humeur massacrante dès mon retour. Je sais cependant que je ne serai pas complètement blâmer pour l’échec de ce soir parce qu’après tout… pourquoi blâmer une personne qui ne parle pas pour une dispute sur qui a la plus grosse. Tout ça pour dire que le moment où j’allais recroiser ce petit con de Damien, j’allais lui coller mon poing dans la figure pour avoir foutu un tel bordel entre nous et les mexicains. Je sais que son oncle va sans doute devoir faire des pieds et des mains pour réparer ce qui avait été détruit ce soir.

Je grimace alors que je tiens mon côté gauche. Quand tout était parti en couille, j’avais fait mon travail qui était de m’assurer que Damien reste vivant à tout prix même si je devais être blessé dans le processus. On m’avait tiré dessus à de trop nombreuses reprises. J’avais survécu à des explosions de toutes sortes venant de grenades militaires ou de mines artisanaux, mais me faire poignarder a toujours été la chose que je détestais le plus. Sentir la lame déchirer votre peau alors que vous pouvez sentir l’haleine putride de la personne qui tient le manche… je préfère un arme à feu. Moins personnel et moins salissant surtout. Enfin bref, un de ces idiots m’avait poignardé et je savais que c’était loin d’être jolie. Je saignais quand même beaucoup et ce malgré la pression que je faisais contre mon abdomen. Le comble du malheur dans toute cette histoire, c’est que j’avais été laissé derrière alors que je couvrais le reste du groupe comme je le faisais souvent quand les choses tournaient mal. Ces gamins allaient avoir une correction monumentale lorsque j’allais être en mesure de le faire. Je serre les dents en respirant calmement. Je me dois de trouver une solution rapidement à mon problème si je ne veux pas me vider de mon sang sur le trottoir. Je suis bien trop orgueilleuse pour mourir d’un simple coup de couteau. Non, ce n’est pas mon heure et j’ai encore des choses à régler ou à entreprendre dans ce bas monde avant de le quitter. J’aurais pu appeler un autre membre de la famille, Odessa par exemple, mais je ne veux surtout pas l’inquiéter. Alors j’avais pris la direction de l’hôpital dans l’espoir de pouvoir intercepter un membre du personnel qui bossait au noir pour nous possiblement ou sinon tenter de gentiment demander l’aide d’une personne quelconque si je ne trouve pas. Je ne peux pas vraiment rentrer et me faire soigner comme tout le monde pour deux raisons simple. La première étant que je veux à tout prix éviter d’ouvrir une enquête sur ce qui s’est passé. Ça serait très mauvais pour les affaires. Et la deuxième est les nombreuses armes que je porte présentement sur moi.

La marche vers l’hôpital fut péniblement, mais heureusement pour moi, je ne me trouvais pas trop loin ce qui au final fut le seul point positif dans ma malchance actuelle. Je dois avouer que le fait qu’il fasse nuit noire et qu’il y est presque personne dans les rues est une autre chance pour moi. Maintenant, je pris pour avoir la même chance quand il s’agit de quelqu’un pour me soigner et qui ne posera pas trop de question sur comment j’ai été blessé. Je n’aime pas l’idée de menacer quelqu’un avec mon arme, mais si je dois le faire pour survivre c’est un bien maigre compromis. J’écarte ma veste pour jeter un œil à ma blessure qui saigne toujours. J’ai un moment de colère en passant à ma chemise qui est définitivement foutu. Même si celle-ci est noire, je ne pourrais plus jamais la porter à cause de la déchirure causé pour le couteau. Quelle perte d’argent! Arriver à l’hôpital, j’arrive sans trop de problème à me glisser vers ce qui me semble être un entrer réserver plus aux employés et du coup moins bonder surtout à cette heure avancé. J’attrape mon téléphone et tape rapidement un message de ma main libre. J’ai peur pendant un instant que personne ne se présente, mais finalement je vois la silhouette d’une femme se découper dans le noir. Elle semble absorbé par quelque chose du coup j’arrive à me glisser derrière elle en silence et à l’attirer dans un angle mort. Je la pousse contre le mur sans pour autant me montrer violente. J’ai mon arme dans une main bien en vue alors que je lève mon téléphone vers elle pour qu’elle puisse lire ce qui est écrit dessus sans mal. « Pas un bruit. Je ne veux pas vous faire du mal. Au contraire, c’est moi qui ai besoin de votre aide. » J’écarte le bas de ma veste pour lui montrer ma blessure tout en tentant de ne pas montrer à quel point c’est douloureux pour moi de faire ce geste. Je fais glisser mes doigts sur l’écran puis lui montre l’autre texte que j’ai écrit. « J’ai besoin que vous me soigner dans la plus grande discrétion. J’espère que c’est quelque chose qui est possible pour vous. » Je la regarde avec un air sérieux qui ne laisse pas place à un non.
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Message# Sujet: Re: A meeting in the blood [Kassandra & Lolth]   A meeting in the blood [Kassandra & Lolth] Icon_minitime1Dim 27 Déc - 18:35

A meeting in the blood.Kassandra & LolthIl était une fois, une jeune caméléone échappée du Centre et qui s’était trouvé un travail qui la faisait vibrer car elle pouvait aider les autres : interne en chirurgie. Cette caméléone, c’était moi.

Il était rare que je travaille de nuit, mais avec l’approche des fêtes de Noël, beaucoup de membres du personnel, surtout ceux qui avaient des enfants, avaient posé leurs vacances pour être avec leur famille. Je trouvais cela touchant et attendrissant, même si je n’avais encore jamais connu de fête de Noël, du moins pas que je m’en souvienne, et je n’avais pas d’enfant, du moins pas encore. J’espérais que peut-être nous en aurions un jour avec Asher, j’aspirais tellement à une vie normale… Mais je n’étais pas sereine à cause de la menace que représentait le Centre qui continuait à me rechercher ainsi que Jarod et le jeune Caël que nous avions fait évader. Pour garantir la sécurité du jeune, je n’avais plus cherché à entrer en contact avec lui.

Bref, avec Noël et toutes ces belles décorations, ces musiques qui passaient régulièrement à la radio ou dans les magasins, et parfois même dans la salle d’attente des urgences ou dans le bureau des infirmières, j’étais joyeuse comme jamais. Néanmoins, le travail que je faisais ne permettait pas toujours de côtoyer la joie, puisque si des patients venaient à nous, c’était qu’ils étaient dans un sale état, mais le bonheur résidait aussi dans le fait de réussir à les soigner adéquatement pour leur rendre leur vie et un maximum de normalité. Aider autrui était ce qui me semblait le plus logique au vu de mes capacités, je ne devais pas garder cela pour moi.

Ce soir-là, donc, je travaillais. J’étais affectée aux urgences, notre chirurgien référent à mes collègues internes et moi, nous faisait désormais assez confiance pour nous laisser gérer des cas seuls, avec bien sûr une petite supervision de loin quand il était nécessaire et nous devions toujours fournir un rapport détaillé. On m’informa qu’une ambulance ne devrait pas tarder à arriver. J’étais en binôme avec un autre interne, hélas ce n’était pas Lexie, ce soir-là, elle ne travaillait pas et elle s’occupait de la jeune Sarah, notre second job que nous partagions à tour de rôle. Je signalai donc à mon collègue de ce soir que j’allais me poster dehors pour attendre l’ambulance pendant qu’il finissait de rédiger ses notes. Savait-on jamais, si elle arrivait en avance.

Je me remémorai les info que nous avions reçues par téléphone concernant le cas qui allait arriver quand soudain, venu de nulle part, un bras m’attrapa pour me plaquer contre un mur. Mon coeur se mit à battre la chamade, j’avais si peur que ce soit un agent du Centre. C’était toujours ma crainte première quand quelque chose d’inhabituel se produisait. Je vis alors son arme à feu, mais sa propriétaire ne me menaçait pas avec. Je remarquai alors son visage légèrement pâle et lorsqu’elle me montra le message sur son téléphone, je compris qu’elle voulait se faire soigner. Elle me montra sa blessure et je hochai la tête.

- OK, ne vous inquiétez pas, on va vous soigner, mais vous n’avez pas besoin de ça, dis-je désignant du regard son pistolet.

Elle voulait être soignée en toute discrétion. Je soupirai intérieurement. Etait-ce encore une histoire de gang qui avait mal tourné ? J’avais appris cela ici, que des gens procédaient à des actions illégales, qu’ils étaient plusieurs et rivaux et que bien souvent, ils se tiraient dessus. J’étais scandalisée par le peu de respect pour la vie dont pouvait faire montre l’être humain, mais j’avais encore beaucoup à apprendre.

- Je comprends. Venez.

Je compris aussi qu’elle ne parlait pas, sans quoi elle n’aurait pas pris la peine de m’écrire tout cela sur son téléphone. Je trouvai un fauteuil roulant calé dans un coin du couloir et l’aidai à s’y installer.

- Je suis Sandra Collins, interne en chirurgie, et vous, comment vous vous appelez ?

En même temps que je parlais, je signais pour m’assurer qu’elle comprenne. Après tout, je ne savais pas si elle était uniquement muette ou également mal-entendante. Une fois que je compris qu’elle entendait parfaitement, je lui expliquai ce que j’allais faire.

- Je vous emmène en salle de soin. N’ayez crainte, il n’y aura personne. Je vais regarder votre blessure et au besoin, faire d’autres examens.

Je poussai son fauteuil et croisai mon collègue dans le couloir.

- Non, ce n’est pas le patient de l’ambulance, fonce, elle va arriver. Je te rejoins après.

Je ne laissai pas le choix à mon binôme et continuai ma route en sens inverse vers l’intérieur du bâtiment avant d’accéder à une salle de soin vide. Je refermai le rideau avant d’aider ma nouvelle patiente à s’allonger sur la civière. Je mis une nouvelle paire de gants et soulevai doucement sa chemise déchirée.

- C’était un coup de couteau à ce que je vois. Vous avez perdu beaucoup de sang, mais à première vue, aucun organe n’est touché. Je vais faire une rapide échographie pour en être sure.

Avant cela, je maintins provisoirement la plaie à l’aide d’un pansement, puis passai la sonde de l’échographe portable.

- Très bien, je vais pouvoir recoudre.

Je désinfectai sa peau à l’aide d’un peu de bétadine. Je préparai un plateau de sutures avec une seringue d’anesthésiant local, des compresses, du fil de suture, une aiguille adaptée et de la solution saline.

- Vous allez vous en sortir, dis-je en essayant d’être rassurante.

Je me demandais par quoi pouvait être passée cette fille pour ainsi s’être retrouvée avec une telle blessure. J’anesthésiai les contours de la plaie et désinfectai encore un peu avant d’entreprendre les sutures.

- Est-ce que ça va ? demandai-je avec douceur sans pour autant la regarder, restant concentrée sur mon travail. Vous allez avoir besoin d’une transfusion, vous avez beaucoup saigné. Et de médicaments en intraveineuse. Vous me laisserez vous poser une perfusion pour une heure ou deux ?

Ce genre de patients ne voulait jamais se laisser soigner correctement, mais j’étais perfectionniste et je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose une fois sortie de l’établissement.
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Message# Sujet: Re: A meeting in the blood [Kassandra & Lolth]   A meeting in the blood [Kassandra & Lolth] Icon_minitime1Lun 4 Jan - 4:18

A meeting in the blood.Kassandra & LolthJe ne pouvais pas dire que je me sentais au mieux de ma forme et c’est ce que me faisait un peu peur. En temps normal, je n’aurais sans doute même pas montré mon arme à la femme pour la faire obéir. Je savais comment rendre les gens dociles d’un simple regarder ou après une petite démonstration rapide de ce qui pouvait arriver s’il ne faisait pas ce que je leur disais. Cependant, j’étais trop gravement blesser et j’avais perdu trop de sang pour me la jouer comme à l’habitude. Je devais m’assurer qu’elle ne tenterait rien de stupide comme avertir quelqu’un ce qui pourrait très mal finir autant pour elle que pour moi. Bon sang, quand je vais mettre la main sur ce sale gosse… il va pleurer sa vie pendant des années c’est moi qui vous le dit. Neveu ou pas de mon patron, je ne suis pas le genre de personne qu’on jette comme simple appât aux loups surtout que je suis bien plus dangereuse que les loups en questions quand on y pense bien. La femme que j’avais attrapée ne semblait pas particulièrement terrifier ou elle était du genre à savoir garder son calme face à une autre personne la menaçant. Je devrais sans doute me méfier un peu plus de son manque de réaction à ma présence et mes menaces. - OK, ne vous inquiétez pas, on va vous soigner, mais vous n’avez pas besoin de ça. Je ne la quittai pas des yeux alors qu’elle me répondait. Elle n’avait pas besoin de savoir que la sécurité de mon arme était mise. De toute manière, même blesser je pouvais très bien la tuer simplement avec mes mains … chose que je ne vais pas faire même après qu’elle m’est soignée. Je suis peut-être considérer comme une dangereuse criminelle par certaines personnes, mais je ne suis quand même pas à ce point cruelle et sans cœur. Tuer pour le plaisir n’est franchement pas mon fort. - Je comprends. Venez. Je lui fais signe de la tête et cache partiellement mon arme pour montrer un peu de bonne foi.

Quand nous furent entré à l’intérieur, la femme approcha une chaise roulante. Je clignai des yeux plusieurs fois avant de secouer la tête. Il était hors de question que je m’abaisse à m’asseoir  le dedans. J’ai marché jusqu’ici et je vais sortir sur mes deux pieds. Pas questions qu’elle me traine. Je lui ai lancé un regarder sans doute un peu trop glaciale alors que je faisais un mouvement de non de la tête très sec qui se voulait sans équivoque. Malheureusement, elle semblait tout aussi déterminer à me faire m’asseoir que moi à rester debout. Après quelques secondes à la regarder avec mépris, je soupirai en voyant que ça ne menait strictement nulle part sauf à me causer plus de douleur. J’ai donc pris place avec beaucoup de mécontentement. - Je suis Sandra Collins, interne en chirurgie, et vous, comment vous vous appelez ? Je fus surprise de la voir signé pour se présenter. C’était très rare que les gens prenaient la peine de le faire. Je pouvais très bien entendre, mais parler était maintenant une chose particulièrement difficile pour moi après toutes ses années de silence. Je levai les mains à mon tour pour signer. « Je m’appelle Elle. » Je préférais ne pas lui donner mon vrai nom. On ne sait jamais ce qui pourrait lui passé par la tête après que je sois parti. Je n’étais pas méconnue des forces de l’ordre, mais sans un vrai nom ça rendait les choses difficiles. D’ailleurs, j’avais pris soin remonter le col de ma veste et de détourner la tête loin des caméras. Ce n’était pas l’idéale, mais ça ferait l’affaire pour l’instant. - Je vous emmène en salle de soin. N’ayez crainte, il n’y aura personne. Je vais regarder votre blessure et au besoin, faire d’autres examens. Des examens? Je me suis retourné vers elle avec un air qui disait clairement que tous types d’examens étaient à exclure. Je déteste les hôpitaux, comme beaucoup de gens, mais ce que je déteste vraiment c’est d’avoir les médecins ou infirmières qui me touchent sans arrêt. Je ne supporte pas le toucher de la plus part des gens et même si c’est pour mon bien… je déteste sentir leurs doigts. Ça me rappel des choses que je préfère grandement oublier venant de mon passer. « Pas d’examen, vous me recousez c’est tout. » Je m’étais déjà assis dans ce foutu fauteuil alors il ne faut quand même pas trop pousser ma patience est déjà très fine en ce moment.

Je me suis légèrement tendu quand j’entendis des pas venir en sens inverse. J’ai refermé ma veste et baissé la tête afin de cacher le plus possible tout le sang qu’il y avait sur moi. Ma main s’est refermé d’instinct contre mon arme alors que ma mâchoire se serrait. J’étais prête à agir au besoin même si je ne l’espérais pas. - Non, ce n’est pas le patient de l’ambulance, fonce, elle va arriver. Je te rejoins après. Cette femme était décidément pleine de surprise. Il fallait vraiment que je reste sur mes gardes de peur d’avoir de mauvaises surprises plus tard. J’étais heureuse de voir qu’on arrivait finalement dans la salle de soin. Tout commençait à tourner et je savais très bien que c’était un mauvais signe. Elle devait rapidement me recoudre pour que je puisse finalement foutre le camp d’ici au plus vite. Je me sentais de plus en plus nerveuse à chaque secondes. - C’était un coup de couteau à ce que je vois. Vous avez perdu beaucoup de sang, mais à première vue, aucun organe n’est touché. Je vais faire une rapide échographie pour en être sure. Je ne pus m’empêcher d’avoir un grognement à mi-chemin entre le mécontentement, à nouveau, et la douleur alors que je me retrouvais couché sur la civière. J’avais toujours une main sur mon arme prête à la sortir et tirer sur le danger alors que mes yeux, bien que lourd, la suivaient toujours comme un faucon avec sa proie. Je me répétais mentalement de ne pas faiblir et de rester consciente. - Très bien, je vais pouvoir recoudre. J’ai hoché la tête avec impatience. Je n’avais pas franchement peur du moment où elle allait me recoudre. J’avais eu des blessures tellement pire dans ma vie que celle-ci et je savais aussi à quoi m’attendre comme type de douleur. Je voulais juste qu’elle le fasse. - Vous allez vous en sortir, J’ai à peine réagit quand elle nettoya ma blessure avec du désinfectant. J’ai eu une espèce de rire bas quand j’entendis ces mots. Je n’avais nullement peur de mourir. Après la vie que j’avais vécu c’était bien la dernière chose que je devais me préoccuper de toute manière. - Est-ce que ça va ?  Vous allez avoir besoin d’une transfusion, vous avez beaucoup saigné. Et de médicaments en intraveineuse. Vous me laisserez-vous poser une perfusion pour une heure ou deux ? Je serai les dents. J’allais devoir abandonner mon arme si je voulais lui répondre et ça ne m’enchantait pas du tout. Je l’ai pourtant fais pour pouvoir signer. « Connu pire. Finissez votre travaille docteur pour que je puisse sortir de vos cheveux. Je ne veux pas médicaments ou de perfusion. Gardé les pour vos patients réels. » De toute manière, si j’avais besoin de quoi que ce soit par la suite, je serais très bien capable de tout me procurer par les médecins de la famille Costa. Elle n’était là que pour m’empêcher de perdre plus de sang que je ne l’avais déjà fait point à la ligne.

Après quelques minutes et bon nombre de soupire pour retenir la douleur de ma part, je la sentis s’éloigner finalement à mon plus grand soulagement. En baissant les yeux, je pouvais voir que la plaint était maintenant suturer. Au moins, je n’aurai pas une autre horrible cicatrice à couvrir avec un tatouage. C’était sans aucun doute la seule bonne chose que je voyais pouvoir retirer de ce soir. Alors qu’elle s’éloignait pour ranger ou sortir autre chose, je ne sais pas trop et je ne veux pas franchement savoir. Je me suis assis avec beaucoup de mal ce qui attira bien entendu son attention à nouveau. Je me suis mis à signe avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit. « Merci docteur de m’avoir recousu. Maintenant, je vais sortir de vos cheveux avant que quelqu’un remarque ma présence. »Je tentais de me mettre debout une première fois, mais tout tournait à un point que je suis retomber assise. Je ne pouvais cacher la colère que je ressentais au fait de ne pas être capable de me tenir debout. J’ai réussi à la deuxième fois, mais ce fut de courte duré. La femme, Sandra, tendit les mains pour m’aider, mais mon cerveau le vit comme une attaque. J’ai été conditionné pour voir tout geste brusque vers moi comme une menace potentiel. Je repousse donc ses mains avec plus de violence que je l’aurais voulu. Je réussi à me rasseoir et me calmer. « Désolé… ne me touché pas sans me le dire avant… je n’aime pas qu’on me touche. Je peux m’asseoir toute seule. » Je suis le genre de personne qui déteste royalement avoir l’air faible et en ce moment, je ne brille pas franchement. Je sais que je ne peux pas me tenir debout ou encore moins rentrer. Je suis coincé ici. « Je ne veux pas de médicaments, mais si vous avez autre chose… je vais prendre. Juste… dites-moi ce que vous faites. » Je ne lève pas les yeux vers elle alors que je tente de respirer pour faire partir la panique qui m’avait envahi quelques secondes plus tôt.
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Message# Sujet: Re: A meeting in the blood [Kassandra & Lolth]   A meeting in the blood [Kassandra & Lolth] Icon_minitime1Lun 11 Jan - 19:57

A meeting in the blood.Kassandra & LolthC’était la première fois que j’étais amenée à soigner seule une patiente de type « criminelle ». Du moins elle en avait tous les attributs : une arme à feu avec laquelle elle espérait faire pression sur moi, un souhait de discrétion auquel, visiblement, tous les patients semblaient oublier que nous étions soumis en tant que personnel médical, et surtout, ce désir incompréhensible de ne pas vouloir d’anesthésiant. Ça leur plaisait de souffrir ? En tout cas, je ne perdais pas mon sang-froid. Non pas que je n’avais pas peur de ce qu’elle pourrait me faire avec son pistolet, mais simplement je partais du principe que j’étais là pour faire mon travail, et qu’a priori, si elle était venue, c’était qu’elle en avait besoin, donc elle n’avait aucune raison de me faire du mal.


A présent que j’avais réussi à l’emmener dans la salle de soin, ma seule préoccupation et priorité était de m’assurer qu’aucun organe n’ait été touché, ce qui nécessiterait une intervention chirurgicale, avant de pouvoir la recoudre. Par chance, ce ne fut pas le cas et je pus m’atteler aux sutures. Je fis de mon mieux pour qu’elle souffre le moins possible, j’avais injecté tout autour de la plaie un anesthésiant local mais elle devait sans doute souffrir de l’intérieur, et sentir sa peau tirer malgré toute la délicatesse que je mettais à suturer. Je voulus lui poser une perfusion d’antibiotiques et également une transfusion, mais elle signa, acceptant de se délester de son arme pour ce faire, me disant qu’elle ne voulait pas. J’esquissai une petite moue, j’aurais dû m’y attendre.

- Mais vous ÊTES une patiente réelle. Cette blessure que vous avez, elle est réelle et si on ne la soigne pas correctement, elle peut être fatale. Vous avez sans doute ce qu’est une septicémie ? lui dis-je tout en signant en même temps.

J’eus à peine le temps de me retourner, les sutures achever, pour chercher un pansement qu’elle s’était déjà assise.

- Attendez un peu…

J’apposai le plus délicatement possible le pansement stérile pour protéger les sutures. Je n’eus rien le temps de dire qu’elle voulut se lever pour partir. Elle retomba assise la première fois. La seconde fois, elle resta debout quelque secondes mais je la sentit vacillante, et ne voulant pas qu’elle perde connaissance et ne se blesse en tombant au sol, je me précipitai pour la soutenir. Elle eut un mouvement de défense qui m’étonna et me peina un peu. Qu’avait-elle pu traverser pour ainsi interpréter de l’aide comme une agression ? Je n’étais pas là pour juger et je ne le faisais jamais, je voulais juste apporter mon aide. Elle s’excusa pour sa réaction un peu vive et je hochai la tête avec un sourire bienveillant.

- Ce n’est rien, ne vous inquiétez pas, Elle.

C’était le prénom qu’elle m’avait donné. Je me doutais bien qu’il y avait une chance sur deux pour que ce soit un faux, mais après tout, si ça la rassurait, je l’acceptais. Et puis, celui que je donnais à tout le monde n'était pas plus vrai que le sien...
Une fois qu’elle fut rassise, je m’assis en face d’elle pour que nous soyions à la même hauteur, qu’elle n’ait pas l’impression d’être dominée.

- Ecoutez, vous avez besoin de reprendre des forces. Au-delà de mon souhait de vous soigner correctement, vous voyez bien que votre corps vous refuse de partir maintenant.

J’attrapais une poche à perfusion pour le lui montrer.

- Vous voyez, c’est du chlorure de sodium. De l’eau salée. Cela permet de réhydrater votre corps correctement, et je pourrai injecter dedans les antibiotiques pour m’assurer qu’aucune bactérie ne soit venue par le biais de la blessure, et également un anti-douleur.

Je lui montrai donc également la seringue d’antibiotiques et celle d’antidouleurs pour lui prouver que je ne mentais pas.

- Vous pouvez vérifier sur internet si vous voulez. Je vais vous faire une prise de sang pour prendre le bon groupe sanguin, ça va prendre une heure pour avoir le résultat. Ensuite je pourrai vous faire votre transfusion, et vous pourrez partir en bien meilleure forme. Est-ce que ça vous convient ?

La première perfusion aurait le temps de passer, elle ne risquerait pas l’infection et serait réhydratée. Ensuite je pourrai lui donner le sang dont elle manquait cruellement, et elle pourrait partir sans que je ne me demande si elle ne s’était pas écroulée quelque part. C’était le mieux que je puisse faire en toute discrétion pour elle. J’espérais qu’elle serait coopérative, qu’elle verrait que je faisais tout pour la mettre à l’aise et respecter son souhait, tout en faisant mon travail correctement pour sa santé.
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Message# Sujet: Re: A meeting in the blood [Kassandra & Lolth]   A meeting in the blood [Kassandra & Lolth] Icon_minitime1Ven 26 Fév - 4:41

A meeting in the blood.Kassandra & LolthJ’étais loin d’être heureuse de me retrouver dans la situation que je suis en ce moment. Je n’aime surtout pas paraître faible devant qui que ce soit encore plus devant des inconnus aussi jolies qu’elles le sont. J’avais peur que si je baissais un peu trop ma garde avec cette femme ça me serait fatal. Chaque fois que j’avais laissé ma garde baisser juste un tout petit peu, je l’avais toujours durement payé par le passer. Les gens ont toujours abusés de leur avantages sur moi alors j’avais décidé une fois adulte et pleinement entraîner que plus jamais je n’allais être soumis à qui que ce soit. Je suis peut-être la marionnette de quelqu’un, mais au moins je suis consciente de ce fait et j’accepte de l’être parce que je ça me donne le but dans la vie. J’étais le genre de femme qui devait faire quelque chose de sa vie sinon… et bien j’allais sans doute finir par faire tout foutre en l’air. J’avais été façonner pour être une arme depuis assez jeune, une arme dans le but de servir une seule personne ou organisation… maintenant cependant, je me demandais parfois si j’avais bien choisi mon camp. J’essayais d’ignorer le sentiment de creux qui s’agrandissait jour après jour alors que je savais parfaitement que les murs que j’avais construit et maintenu en place pendant des années s’effritait petit à petit surtout à cause d’Odessa.

J’avais commencé à prendre le rôle de criminelle endurci beaucoup plus à cœur ou au sérieux que celui d’agent de la division. Je savais parfaitement que si quelqu’un se rendait compte de mon déchirement où remettait en question tout ce que je faisais… je serai fichu. Dans le meilleur des cas, on organiserait une fausse mort et m’enverrait en mission ailleurs. Dans le pire… et bien cette mort ne serait pas fausse. Je préférais donc ne pas trop m’attarder sur le sujet, surtout alors que je me vidais de mon sang et que mon sort reposait entre les mains d’une femme que je venais à peine de rencontrer qui de plus ne semblait pas vraiment impressionner ni par l’arme que je lui avais montré comme par mon visage sans expression. C’est pourquoi je refusais qu’elle me donne quoi que ce soit. Je me disais que quelqu’un de toute manière en avait sans doute plus besoin que moi quelque part dans cet hôpital. - Mais vous ÊTES une patiente réelle. Cette blessure que vous avez, elle est réelle et si on ne la soigne pas correctement, elle peut être fatale. Vous avez sans doute ce qu’est une septicémie ? Je soupirai alors que je la regardais en serrant les dents alors qu’elle signait en même temps qu’elle me parlait. « J’en suis consciente et je sais ce que c’est, mais je vous demande de faire le minimum. » Une partie de moi voulait simplement lui dire que j’étais muette pas sourde et qu’elle n’avait donc pas à signer en retour quand elle me parlait, mais je laissai tombé rapidement ne voyant pas l’intérêt de me disputer sur ce point avec elle. - Attendez un peu… Je n’étais pas connu pour être patiente quand il s’agissait de prendre mon temps après une blessure. J’étais le pire type de patiente et je lui prouvais facilement en ce moment alors qu’elle tentait de me soigner du mieux qu’elle le pouvait.

Quand Sandra tenta de me venir en aide après que j’ai tenté de me lever, mais mon instinct a pris la relève aussitôt et je me suis éloigner dans un geste qui me causa une grimace de douleur en même temps. Je n’avais pas voulu me montrer agressive envers elle parce que même si je ne lui faisais pas du tout confiance, elle faisait quand même de son mieux pour me soigner malgré la situation de merde. - Ce n’est rien, ne vous inquiétez pas, Elle. Je ferme les yeux un instant alors que je respire profondément en tentant de repousser la nausée qui me vient en même temps que la douleur qui brûle toujours l’endroit de ma blessure. Quand j’ouvris les yeux, Sandra s’était assis à ma hauteur ce qui était une bonne chose parce que j’avais l’impression que si je levais trop souvent les yeux vers elle… j’allais être malade et c’est bien la dernière chose dont j’ai de besoin en ce moment. Les interactions humaines n’avaient jamais été ma grande force pour de nombreuse raison. J’avais été en grande partie élevé avec une pensée militaire donc pour être le plus pragmatique possible et ne jamais montrer mes faiblesses aux autres. - Ecoutez, vous avez besoin de reprendre des forces. Au-delà de mon souhait de vous soigner correctement, vous voyez bien que votre corps vous refuse de partir maintenant. Je détournai les yeux parce que je savais qu’elle avait parfaitement raison et ça me mettait en colère ne pas avoir le contrôle de mon propre corps. - Vous voyez, c’est du chlorure de sodium. De l’eau salée. Cela permet de réhydrater votre corps correctement, et je pourrai injecter dedans les antibiotiques pour m’assurer qu’aucune bactérie ne soit venue par le biais de la blessure, et également un anti-douleur. L’idée de me faire piquer ne me plaisait pas autant que quand je me faisais faire un tatouage. Je sais que ça peut sembler stupide, mais ce genre de piqure j’aime autant mieux les éviter surtout si c’est un antidouleur. Je n’ai pas de très bon souvenir là encore avec ce genre de médication. Un moment de faiblesse par le passé et j’avais été accroc pendant plusieurs mois à ce genre de trucs… alors non, plus jamais. Je préfère souffrir plutôt que ça. « Pas d’antidouleur. » Je serre les dents à nouveau parce que je n’aime pas partager ça, mais je n’ai pas vraiment le choix si je veux qu’elle comprenne la raison de ma réticence face à ce qu’elle me propose. Je la regarde du coin de l’œil alors que je signe à nouveau. « J’ai eu des problèmes avec les antidouleurs. Je préfère éviter. » Je ne dire pas clairement que c’est une question de dépendance… mais bon j’espère que ça fera en sorte qu’elle mette de côté cette idée.

- Vous pouvez vérifier sur internet si vous voulez. Je vais vous faire une prise de sang pour prendre le bon groupe sanguin, ça va prendre une heure pour avoir le résultat. Ensuite je pourrai vous faire votre transfusion, et vous pourrez partir en bien meilleure forme. Est-ce que ça vous convient ? La fatigue commence à se faire sentir. Je sens mon corps s’affaisser sans que je ne puisse rien y faire. J’ai perdu trop de sang malgré que ma blessure soit suturée maintenant et qu’elle ne saigne plus. L’adrénaline qui me tenait debout ne le fera plus longtemps malheureusement pour moi. Je secoue la tête doucement fatigué. « Pas besoin de la prise de sang, je suis O négatif. J’accepte de prendre le chlorure et les antibiotiques nécessaires, mais rien d’autre. » J’ai du mal à finir de signer parce que la salle commence soudainement à tourner autour de moi. Je ne peux pas empêcher le grognement bas de sortir de ma bouche alors que je me penche sans le vouloir vers elle et que les lumières s’éteigne soudainement parce que je perds finalement connaissance.
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Message# Sujet: Re: A meeting in the blood [Kassandra & Lolth]   A meeting in the blood [Kassandra & Lolth] Icon_minitime1Jeu 11 Mar - 14:36

A meeting in the blood.Kassandra & LolthLa jeune femme que j’avais comme patiente « clandestine » faisait vraiment partie des patients difficiles à soigner, pour la bonne et simple raison qu’elle ne voulait pas me laisser faire ce qui était nécessaire. Elle n’avait de cesse de dire qu’elle ne voulait que le minimum, et ne voulait pas d’anti-douleur. Pourtant, j’avais appris qu’empêcher les patients de souffrir faisait partie de la base du métier de médecin. Je soupirai intérieurement, tâchant de garder mon optimisme naturel. Elle m’expliqua ensuite que son refus était motivé par des soucis qu’elle avait eu avec ce genre de substances. Je me contentai de hocher la tête.

- Très bien, pas d’anti-douleurs…

La pauvre, quand les effets de l’anesthésie locale se dissiperaient, elle allait vraiment souffrir. Heureusement, même si ce mot était triste à employer dans cette situation, son corps semblait ne plus obéir, ce qui lui démontra quelque part qu j’avais raison et qu’il fallait qu’elle me laisse prendre soin d’elle. Je lui expliquai brièvement pour la perfusion de chlorure de sodium et les antibiotiques, qui n’étaient pas négociables. Je ne voulais pas qu’elle sorte et fasse une septicémie.
Une fois que ma patiente fut un peu calmé, n’ayant visiblement plus le choix vu comment elle était affaiblie, je m’affairai à lui poser sa perfusion.

- Je fais poser un garrot sur votre bras et vous piquer une veine avec ça, dis-je en lui montrant l’aiguille encore emballée.

J’attendis son consentement avant de placer l’élastique au-dessus de son coude, puis tâtai ses veines jusqu’à en sentir une qui avait suffisamment gonflé. Je plongeai le cathéter avec dextérité, heureusement je réussis du premier coup. Puis j’y raccordai le tuyau de la perfusion avant d’y injecter les antibiotiques. Le tout ne dura qu’à peine deux minutes.

- Je vais chercher votre sang. Je vous fais confiance, vous ne bougez pas de là, d’accord ? dis-je avec un sourire.

Elle n’avait pas voulu que je fasse une prise de sang pour m’assurer de son groupe sanguin, et je n’avais plus le temps de lui expliquer la nécessité de la chose car il n’y avait pas qu’une question de groupe et de rhésus, mais au final, je me devais de respecter ses souhaits et j’avais peur que toute insistance de ma part de la fasse fuir avant qu’elle ne soit suffisamment retapée pour affronter l’extérieur. Puis soudain je réalisai que la personne qui l’avait blessée pouvait très bien être encore dehors quelque part à l’attendre… je ne savais que trop bien ce que c’était que de fuir pour sauver sa vie, je ne pouvais que compatir et la comprendre.

Soudain, je la vis pâlir davantage et ses yeux roulèrent avant qu’elle ne s’écroule. Je la rattrapai de justesse et la fis se rallonger. Quoi qu’elle en pense, il lui fallait du sang.
Je me dépêchai donc d’aller récupérer une poche de O négatif pour Elle. Il me faudrait justifier tout ça plus tard, vu que la patiente n’était pas enregistrée… Je détestais devoir faire des choses illégalement, mais après tout, n’avais-je pas de faux papiers sur moi ? Je me maudissais de franchir un peu plus les limites du légal.

Revenant auprès de ma patiente qui, heureusement, était toujours là, je reproduis la procédure du cathéter sur son autre bras pour pouvoir lui poser sa transfusion.

- Vous verrez, d’ici une vingtaine de minutes vous allez commencer à vous sentir mieux, dis-je d’un ton rassurant même si elle était toujours dans les vapes.

Je décidai de rester auprès d’elle pour qu’elle n’ait pas peur en se réveillant. Elle n’allait plus tarder à reprendre conscience maintenant, et je ne voulais pas qu’elle soit prise de panique. On pouvait parfois mettre quelques minutes à se resituer après avoir perdu connaissance, je ne le savais que trop bien.

- Tout va bien, lui dis-je avec douceur. Vous reprenez des couleurs.

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