Je renouais avec une des rares amies que j’avais eues, et cela remontait à une autre vie… j’avais parfois l’impression d’en avoir eu deux ou trois avant celle-ci… Tout avait tellement changé… Lexa m’expliquait qu’elle était venue à Blue Cove car son mari en était originaire. Elle était mariée ? Parfois j’en oubliais que le temps passait, que les gens fondaient des familles… Moi j’en étais toujours au même point. Mon ancienne amie de fac possédait donc ce fameux restaurant italien dont j’avais entendu parler.
- Mais oui, le Bellagio ? Quand il a ouvert, il y avait de la pub de partout… Bon, je te promets d’y faire un tour alors.
Après tout, j’aimais la gastronomie italienne et les bons vins qui allaient avec, et puisque Sydney m’avait conseillé de décrocher un peu, j’imaginais que cela ne ferait pas de mal à mon travail si je m’octroyais un dîner au restaurant. Nous nous étions légèrement éloignées de Sydney quand le maire annonça qu’ils allaient creuser pour sortir l’ancienne boîte, du moins la grande contenant les différentes boîtes à souvenirs par année. Et là, je ne compris pas tout de suite, il y eu des cris, des exclamations. Automatiquement, mon œil de lynx se porta en direction du maire, ma main proche de mon arme prête à dégainer.
- Excuse-moi, soufflai-je à Lexa.
Je tâchai de me rapprocher pour voir ce qui se passait. Ils avaient trouvé des ossements ! - Non mais je rêve ! m’exclamai-je.
Là, malgré la prise de parole de Washington pour calmer les citoyens, la foule se mit légèrement à paniquer pour certains, et une véritable cohue incontrôlable s’était mise en mouvement tandis que les autorités rappliquaient. Je cherchai instinctivement du regard Sydney et Lexa, espérant qu’elles ne seraient pas blessée. J’en vins à être bousculée et rentrai moi-même dans un beau gosse… qui était le prof suspect de l’Institut !
- Vous ici ! lâchai-je tandis que je retenais un gars qui allait me rentrer dedans.
Il comprit à mon regard qu’il valait mieux pour lui qu’il ne me bouscule plus. Il y avait tant de monde qui courait dans tous les sens que je me retrouvais ballottée de-ci de-là. A force de mouvement, je crus apercevoir Jarod. Mais impossible de fixer mon regard, je l’avais perdu de vue. Est-ce que j’hallucinais ??
- SYDNEY !!! criai-je pour que la psy m’entende. Il est là, je l’ai vu !!!
Mais j’étais bien incapable de dire où, tout allait si vite. Bordel mais qu’ils étaient cons ces citoyens ! - Mais calmez-vous bande de fiottes ! Ce sont que trois ossements, ils vont rien vous faire nom de dieu !
J’étais exaspérée, et le prochain qui me bousculait tâterait de mon poing dans la gueule.
Fiou ! On quitte enfin les parents de Lexie. Non pas qu'ils ne soient pas sympas et tout hein. Mais disons simplement que certaines de leur questions sont gênantes autant pour moi que Lexie d'ailleurs. C'est donc ensemble que nous allons vers la boite. Lexie va y déposer une photo de sa famille du temps ou sa sœur était également avec eux et une d'elle et moi. Je suis touché de cette attention et je lui dépose un baiser sur la joue. "C'est une très belle attention. Les deux souvenirs sont très beaux et je suis sur que ta sœur te reviendra un jour. Peut-être est elle comme moi à la recherche de sa famille ?" Je tiens le petit carnet tout contre mon cœur et finalement je le montre à Lexie. "Moi je vais y placer ce petit carnet. C'était un de mes cahier de dessin du temps où j'étais au Centre. Je veux l'enterrer autant pour me souvenir que oublier ce douloureux passé..." Oui, que la terre recouvre tout ce malheur et qu'enfin le bonheur puisse jaillir !
Les ouvriers avancent rapidement et très vite l'un d'eux s'arrête de creuser. J'ai hâte de voir la boite et de ranger mon souvenir à l'intérieur. Mais il semble se passer autre chose... "Oh je crois qu'ils ont trouvé plus qu'une boite à souvenir." Dis-je en voyant la foule s'enfuir en criant. Je m’approche pour ma part avec précaution et je l’aperçois. Un corps ou plutôt des os. "Ne t'approche pas Lexie.Viens allons plus loin." Dis-je en l’entraînant loin du corps.
Le maire annonce qu'il a appelé les autorités pour tirer tout cela au clair. J'ignore qui est ce corps, mais cela promet des ennuis...
Je lui faisais un petit sourire et quand elle s’excusa, je la saluais et j’allais rejoindre mon mari. Je lui prenais la main et j’écoutais ce qu’il se passait avec le sourire. J’essayais de faire en sorte que tout se passe bien. Même si au fond de moi, je m’inquiétais vraiment pour mon fils. Mais je m’étais promis que je n’y penserai pas. Je ne voulais que rien ni personne ne gâche cette journée. Malheureusement, sans le savoir, j’avais parlé trop vite. Un corps venait d’être découvert ? Je restais tétanisée sur place.
Intérieurement, je ne comprenais pas pourquoi tout le monde paniquait. J’avais clairement entendu la phrase de Parker, et même si cette dernière manquait de délicatesse, ce qui n’était pas nouveau d’ailleurs, elle avait raison. Nous n’étions pas dans un film. Les os n’allaient pas se lever pour nous courir après. Tout un tas de questions commencèrent à se bousculer dans ma tête. De qui pouvait-il bien s’agir ? Il était clair qu’il ne pouvait s’agir que d’un meurtre. Mais je n’étais pas en ville depuis suffisamment longtemps pour savoir s’il y avait eu des cas de disparitions.
Pour tout dire, je ne intéressais pas vraiment à ce gendre d’affaire. Plus jeune, j’aurai vraiment adoré ça. J’avais eu une période où tout ce qui était meurtre et disparition me passionnais. Oui, je sais, ça pouvait faire un peu peur dit comme ça.
Tu te réveillas tranquillement, gêné par les rayons du soleil qui arrivaient à passer malgré les volets clos. Le calme de la maison t'incitas à te rendormir. Presque. Le silence t'indiquas qu'il n'y avait personne et pour cause. Aujourd'hui, la ville fêtait ses cent ans. A cette occasion, le maire avait organisé un pique-nique; tout le monde était invité. SI au départ t'avais aucune envie de t'y rendre ( à quoi bon? Tu risquais plus de t'y ennuyer au'autre chose) tu avais fini par accepter, cédant face à l'insistance de ta jumelle et ton père. Pire, tu leur avais promis. Tu soupiras bruyamment, repoussant ta couette. Tu te préparais en vitesse, ne faisait aucune effort particulier sur ta tenue. Un hoodie et un jean? Parfait.
Tu roulas vers le parc, peu pressé d'arriver, sans prendre quelques plats avec toi. Tu savais (enfin tu te souvenais de quelques bribes de conversations entre ta famille, auxquelles tu n'avais pas pris part) que chacun devait apporter un petit truc. Mais bon, tes parents avaient déjà amenés de quoi manger. Tu souris en pensant au tiramisu de ta mère. Dire qu'il était délicieux n'était qu'un euphémisme. T'arrivas une quinzaine de minutes plus tard. Y avait foule. Skate à la main tu te dirigeas vers tes parents, à défaut de voir ta sœur. Elle devait déjà être avec ses potes. Contrairement à toi, elle s'était rapidement adapté à cette ville et était bien plus sociable.
"Content que tu sois là fils. Tu verras, on va passer un bon moment tu ne le regrettera pas. "
T'hochas la tête alors que ton père te tapait l'épaule. T'étais pas convaincu par ce qu'il disait. C'est d'ailleurs pour cette raison que t'avais pris de quoi dessiner: un carnet, un crayon et une gomme. Yep, juste le strict nécessaire. De toute manière, tu ne comptais pas rester jusqu'à la fin. T'observas les environs. Trouvas un spot sous un arbre. Tu t'éloignas de tes parents pour aller le rejoindre. Là, tu serais tranquille. De loin, tu vis tes géniteurs discuter avec d'autres personnes. De ton sac, tu sortis tes écouteurs et ton cellulaire. Musique dans les oreilles, tu commenças à gribouiller. Les premières victimes de tes observations aiguisées furent les Black et un homme que tu ne connaissais pas. Rapidement, t'en dis deux-trois croquis. De la silhouette générale, tu détaillas ensuite.
"Mesdames et messieurs, bonjour à tous. "
Entendant la voix du maire, tu retiras un de tes écouteurs et leva la tête vers l'estrade. Tu n'aimais pas l'homme avec ses discours mielleux. Oh, apparemment. C'était l'heure de déterrer la boite à souvenir. Cette tradition, elle t'étais étrange. Les souvenirs, ils étaient mieux enfouis dans les mémoires. Ou.... sous terre dans ce cas-là. Cependant, en partant ce matin, t'avais décidé de jouer le jeu toi aussi. T'avais apporté un des pendentif de Joana. Un de ceux qu'elle avait oublié chez toi. Ce collier n'était pas que lié à Jo', mais aussi à toi. Une photo de vous deux était enfermée à l'intérieur. Vous l'aviez prise le jour où vous vous êtes mis ensemble. T'aurais adoré venir à ce pique-nique avec elle. Tu eus un instant de doute. Finalement, autre objet aurait parfaitement fait l'affaire. Tu secouas la tête, trop réfléchir ne te mènerais à rien.
Tu soufflas, chassant les souvenirs qui dansaient dans ta tête. Tu rangeas tes affaires dans ton sac et te levas. Alors que tu traînais les pieds vers l'endroit où se trouverais la boite, t'aperçus la robe de ta mère. Au final, tu te dirigeas vers eux.
Un élan de panique de la part des gens t'en empêchas. T'entendis des cris. Vis des visages déformé par la panique. Il se passait quoi au juste?
"Mais calmez-vous bande de fiottes ! Ce sont que trois ossements, ils vont rien vous faire nom de dieu ! "
Des ossements? Ils avaient découverts un corps? Tu blêmis. Depuis un an, t'avais du mal avec tout ce qui était en rapport avec ce sujet. T'inspiras. T'expiras. Bravant les gens qui couraient, t'arrivais près de tes parents.
" C'est le bon moment dont tu parlais p'pa? "
Ce n'était peut-être pas le moment de faire un trait d'humour.
Dés qu'il aperçoit Lexa avec son amie d'Université, Jarod semble nerveux et décide de partir. Je me demande ce qui peut bien lui arriver, mais je préfère ne pas poser plus de question. Je le vois inquiet alors je le laisse s'en aller de son coté. "Au plaisir de se revoir une autre fois alors alors." Lui dis-je en lui serrant la main. L'après midi continue donc. Les ouvriers creusent et j'ai grand hâte de voir ce que les habitants d'il y a 50 ans ont enterrer dans la boites. Je me sens heureux. Déjà d'avoir revu Jarod que je pensais ne plus jamais revoir et ensuite bien entendu d'avoir Lexa et nos enfants avec nous. D'ailleurs mon épouse me rejoint et je prends sa main. Très rapidement les ouvriers semble stopper leur travail. La boite a dû être trouvée. Je souris à Lexie en me dirigeant vers celle-ci et comme les autres personnes présentes je suis sous le choc ! Un cadavre ! Bordel je m'attendais à tout mais pas à ça !
J'attire Lexie contre moi alors que notre fils nous rejoint. Tient d'ailleurs il essaye de faire de l'humour alors que je lui jette mon regard le plus noir. "Allons plus loin." J'attire ma famille vers le buffet. Nous n'allons pas partir au cas où les autorités veulent nous interroger. Je me demande où est ma fille ? Surement avec ses amies. En tout cas je ne la vois pas proche du corps et c'est une bonne chose.
Mon coeur bas bien trop vite à mon goût. Cette découverte est vraiment horrible et je sens une nausée arriver. Je ferme les yeux et j’essaie de calmer ma respiration. J’essaie de me mettre à la place de la famille de cette personne. Si ça se trouvait, elle avait disparu depuis des mois voir des années, on avait peut-être lancé des recherches sur elle pendant un moment et ils avaient peut-être fini par abandonner. La famille devait-être dans un tel état. J’en mourrai s’il arrivait un tel malheur au sein de notre famille. Mon fils et mon mari étaient là mais pas ma fille. Je me tournais vers mon fils.
« Au lieu de faire de l’humour noire, aurais-tu la gentillesse d’aller chercher ta sœur s’il ta plaît. »
Le trait d’humour de mon fils ne m’avait pas vraiment fait rire. Plus je pensais à notre rapport avec lui, plus je me disais que nous allions devoir le mettre en maison de correction. Au début, je ne voulais pas. Car pour moi, ce serait comme si je reconnaissais que nous étions des mauvais parents et que nous aurions besoin d’aide pour éduquer notre fils. Mais j’étais arrivée à un point de non retour.
« Chéri, est-ce que tu vas devoir y aller comme tu es pompier ? Ou ce ne sera que la police ? »
Je ne savais pas comment tout ceci allait tourner, mais clairement, ça ne sentait pas bon du tout. Il allait y avoir de fortes chances pour que tout le monde termine au commissariat pour y faire des dépositions. Je cherchais Parker du regard. Je ne serai pas contre un peu de soutient. Je me rendais compte que je ne lui avais même pas demandé dans quoi est-ce que cette dernière travaillait à présent.
(c) DΛNDELION
Kassandra Watson
Citrouillon
▻ ARRIVE(E) LE : 03/01/2017
▻ LOCALISATION : Quelque part à Blue Cove, avec Asher
▻ OREOS : 2084
▻ LOISIRS : Faire du roller, manger de la glace et des frites, faire du roller, apprendre de nouvelles choses, savourer sa liberté et oh faire du roller
Asher était parti depuis moins de cinq minutes mais cela avait semblé durer une éternité à Kassandra qui sentait son coeur se serrer. Elle avait un mauvais pressentiment et avoir constaté la présence de Parker et @Sydney Green n’avait rien arrangé. Machinalement, elle continuait à chercher du regard Stanley, son ancien précepteur. Elle ne l’avait plus revu et quelque part, elle culpabilisait de son évasion sans même lui avoir dit au revoir. Se sentait-il trahi ? Abandonnée ? Des sentiments odieux que Kassie avait elle-même ressenti et dont elle avait eu du mal à se remettre tant cela faisait mal.
Soudain, quelques cris et un mouvement de foule se firent sentir. L’ancienne boîte avait été déterrée et des mots comme « cadavre », « squelette », ou « ossements » s’étaient faits entendre. La caméléone ne comprit pas pourquoi cette découverte suscitait autant de panique chez les citoyens, après tout, qu’étaient des os sinon des objets inertes ? Certes il y avait un risque de maladie à ne pas négliger, mais c’était infime surtout que personne n’aurait pu les toucher à mains nues de là où ils étaient. Elle en était là de ses réflexions, cherchant Asher du regard qu’elle avait soudain perdu de vue. Elle sentit la foule remuer autour d’elle, les gens allaient dans tous les sens, des sens opposés, et elle se fit bousculer à plusieurs reprises. Ça, c’était dangereux… Elle aurait voulu leur dire d’arrêter, que ce n’était pas la bonne manière de faire, mais toute tentative de parler fut avortée tant l’angoisse nouait sa gorge. En effet, son regard venait de croiser celui de Sydney. La foule l’avait tant déplacée qu’elle s’était retrouvée tout proche d’elle. Si Sydney était là, Mlle Parker ne devait pas être loin, n’étaient-elles pas ensemble quelques instants auparavant ? La peur paralysa Kassandra qui revit comme des flashs dans sa tête les images d’elle dans ce sous-sol du Centre tandis que Parker lui tirait dessus alors qu’elle s’échappait avec le jeune Caël. Le son de la détonation semblait si réel qu’elle en sursauta, la douleur à l’épaule se raviva et les larmes lui montèrent aux yeux. Ce jour était-il celui où on la renverrait au Centre ? Sa mâchoire commença même à trembler et son teint avait considérablement pâli, elle avait une main sur son épaule pourtant guérie mais qui lui faisait encore mal, plus encore en repensant à ce coup de feu.
Une autre bousculade un peu violente l’envoya valdinguer telle une poupée de chiffon contre le torse musclé d’un homme. Elle releva un minois tout penaud et pâle de terreur avant de reconnaître @Aaron Watson qui avait été son patient et qui n’était autre que le père de Lexie.
- Monsieur Watson… balbutia-t-elle. Faites attention à vous et votre tête.
C’était tout ce qui lui était venu à l’esprit. Il devait se préserver après ce qui lui était arrivé. Kassandra n’avait qu’une crainte, sentir quelqu’un l’attraper pour la jeter dans une berline noire aux vitres teintées qui la ramènerait au Centre, comme lorsqu’elle avait sept ans. Elle n'osait plus chercher à rejoindre Asher de peur que quelqu'un du Centre ne les voit ensemble et que cela le mette en danger.
(c) DΛNDELION
Can't wait to celebrate each new day with you
Miss.Pie
Jarod Russel
Citrouillon
▻ ARRIVE(E) LE : 07/01/2017
▻ LOCALISATION : Everywhere except at the Centre
▻ OREOS : 1689
▻ LOISIRS : Helping the widow and the orphan. Fill my red notebook, eat pez, oreos and discover new things.
Voir Tony ici, était inespéré mais fit un bien fou à Jarod. Il devait beaucoup à cet homme, à qui, en un sens, il devait la liberté. D’ailleurs, souvent il s’était demandé, s’il devait reprendre contact après avoir fui la caserne comme un voleur, le lendemain de leur rencontre. Mais se souvenant des ressources dont le Centre disposait et de ses contacts, le caméléon avait préféré mettre de la distance et ne pas reprendre contact avec le pompier, de peur qu’il ait des ennuis par sa faute. Et le voilà aujourd’hui face à lui, tout sourire, avec son épouse dont il n’avait pas tari d’éloges lors de leur première rencontre. Le caméléon se surprit à les trouver magnifiquement assorti l’un à l’autre. Ils s’aimaient, c’était indéniable, d’autant plus que Tony désignait sans pudeur sa femme, comme étant « l’amour de sa vie » Jarod se demanda à son tour, si un jour, il pourrait présenter une personne de la sorte, avant que la réalité ne vienne le frapper en pleine face. « - Je suis donc ravi d’avoir rencontré l’amour de ta vie. » Et il était sincère, car à défaut d’être lui-même heureux, il préférait le vivre par procuration. « - Donc c’est une tradition ? » Il venait de réitérer sa question, pas certain de comprendre l’intérêt d’enterrer une boîte pour l’ouvrir des années plus tard. Il observa alors le nouvel arrivant, présenté comme étant Monsieur le Maire. Rien de bien réjouissant n’émanait de cette personne, mais Jarod n’était ni là pour juger, ni présent pour enquêter. Il se contenta donc d’observer, sans pour autant perdre Parker du regard. Tony, patient et au fait des lacunes de son interlocuteur, lui expliqua ensuite l’intérêt de cette tradition et c’est l’air presque béat, que le génie acquiesça. « - Ah… Donc c’est une sorte de métaphore c’est ça ? C’est intéressant. » L’épouse de Tony, bien décidée à se prêter au jeu, s’éloigna à son tour pour déposer ce qu’elle avait apporté. Jarod remarqua alors Asher et répondit à son signe de tête, surprit toutefois de ne pas voir Kassy avec lui. « - La famille est un des fondements de notre existence. » reprit-il en observant Lexa qui venait vraisemblablement de retrouver une vieille amie.
« - Je… » Il observa les deux jeunes femmes et sembla soudainement perdu, incapable de trouver les bons mots. Le sort venait-il à nouveau de s’acharner sur lui ? « - Ecoute, je ne veux pas que tu aies des ennuis par ma faute. Et cette femme… » Il désigna la fameuse amie de Lexa… « - C’est compliqué comme on dit d’une situation inexplicable. Je…J’ai tendance à croire que cette personne a fait des mauvais choix, mais qu’il y a du bon en elle. Elle n’accorde pas son amitié facilement » Il se surprit à sourire. Était-il vraiment en train de parler de Mademoiselle Parker ? Elle qui avait été missionnée pour le traquer et le ramener au Centre ? Et alors que chacun allait de son passage, les ouvriers eux continuaient à creuser malgré la chaleur. Tous attendaient avec impatience la découverte de la boîte enterrée des années auparavant. Une tradition à laquelle Jarod accepta de participer par curiosité et non sans perdre de vue, sa vieille amie. Il se demandait d’ailleurs si elle avait prévu d’apporter un objet et lequel. « - Dis-moi, si j’ai bien compris, ils vont déterrer la boîte c’est ça ? » D’autres coups de pelles résonnèrent à nouveau, avant l’arrêt. Jarod observa le maire, lui-même impatient, puis il reporta son attention sur Asher, qu’il venait d’apercevoir, seul de toute évidence. Le silence résonna avant que l’un des ouvriers ne se fige, suivit des autres. « - Qu’est-ce qui se passe ? » Jarod, malgré son 1m91, parvenait difficilement à voir ce qui se passait tant il y avait du monde devant lui. Le silence cessa tout d’un coup et la panique s’empara de l’assemblée. Le maire voyant la situation lui échapper, chercha peut-être maladroitement à rassurer ses concitoyens. « - Ce n’est pas normal. Tu devrais retrouver ta femme » Les gens commençaient à paniquer et l'on ne pouvait leur en voir de réagir de la sorte. Au loin, le caméléon croisa pour la première fois, le regard de sa chasseresse attirée, mais profita de la cohue générale pour s’éclipser. Ce n’est qu’une fois éloigné, qu’il récupéra son mobile et tenta de contacter Sean avant de finalement tomber sur sa boîte vocale.
« Sean c’est moi. Je ne sais pas ce qui se passe, mais Parker m’a vu. Si tu vois Kassandra essaie de l’exfiltrer au plus vite. » Une fois le message enregistré, il tenta quand même d’appeler Kassandra en espérant pouvoir la joindre. Il ne put toutefois se résoudre à passer son appel, Parker était tout près, à cinq voir dix mètres tout au plus et venait de rentrer dans … Asher.
(c) DΛNDELION
Halloween is the only night when our fears become invitations.
Asher Collins
Mortadelle
▻ ARRIVE(E) LE : 21/08/2017
▻ LOCALISATION : The Centre, Blue Cove
▻ OREOS : 934
▻ LOISIRS : Découvrir les petits plaisirs de la vie
« - Oui un jour je te dirais tout mais pas aujourd’hui. On est là pour passer un bon moment et je doute que parler boulot, aussi fictif soit-il, fasse partie du programme. » tenta-t-il en usant de son charme naturel. « - Mais pour la faire courte, ce n’est pas facile de faire cours à un gamin qui ne veut rien entendre et qui éprouve même du plaisir à te faire tourner en bourrique. Mais stop, j’en ai trop dit mademoiselle. » Et effectivement, il en avait trop dit et ne voulait pas se risquer à en dire davantage au risque de mettre à mal la bonne ambiance qui régnait ici. Il se contenta donc d’un léger sourire et reporta son attention sur ce qui se déroulait face à lui avant que sa compagne ne lui confît son précieux ours en peluche. « - Je vais vexer qui ? » demanda-t-il innocemment alors que la demoiselle venait de boucher les oreilles de celui qu’elle avait nommé affectueusement « Darwin » et qui pour elle – en plus d’être son premier achat – avait une portée symbolique. « - Ah bah tu as entendu Darwin, elle n’a plus besoin de toi pour la rassurer. Je suis là et je pense, bien que moins rembourré, être plus qualifié pour protéger la demoiselle. » Il se laissa envahir l’espace d’un instant par la naïveté de Kassandra et ça faisait du bien. Malheureusement pour lui, les bonnes choses ayant une fin, il ne put se résoudre à continuer à faire le pitre lorsqu'il évoqua avec sincérité l’objet qu’il avait choisi et l’histoire qui allait avec. Kassy toujours attentive à ses besoins, posa sa main sur son bras pour l’affubler d’une douce caresse. Un geste simple, presque anodin, qui avait sur Asher un effet presque immédiat. Preuve qu’elle n’avait pas besoin de grands discours pour l’apaiser et qu’un geste suffisait à lui faire comprendre que désormais il n’était plus seul. Toutefois, il peinait encore à se confier et ne préféra pas s’épandre davantage, il se contenta juste d’un « - Je dois le faire, pour avancer » avant de s’éloigner.
Les ouvriers continuaient à creuser de leur côté, amusant au passage quelques gamins qui se demandaient quelle taille pouvait avoir une boîte si profondément enterrée. Asher remarqua Jarod avant d'apercevoir Parker en pleine conversation avec la jolie blonde qui conversait précédemment avec Jarod. De toute évidence, lui aussi avait remarqué l’échange et n’en menait pas largue. Par réflexe, Ash se retourna le plus discrètement possible et ne remarqua pas tout de suite la jeune femme avec une casquette. Puis un cri retentit avec les gens ne se mette à courir un peu partout, malgré l’appel au calme du maire. Parker n’était plus en pleine conversation avec son interlocutrice et pourrait d’une minute à l’autre remarquer ou Jarod ou Kassy. Alors sans réfléchir, l’ancien militaire se rua sur la brune incendiaire histoire d’attirer l’attention sur lui et non sur les deux caméléons en fuite. « - Ah merde ! Hey… Parker ! Quelle surprise de vous voir ici. Je ne vous imaginais pas…à ce genre de petite sauterie. » Il espérait attirer l’attention, assez pour donner l’occasion à Jarod et Kassandra de s’éloigner.
Je me retrouve bien vite seule avec Sean pour qu'on puisse aller mettre nos souvenirs dans la boîte. J'ai hâte. Cela peut vraiment être sympa. Et je trouve cela bien mieux qu'on ne soit que tous les deux. Je n'ai rien contre mes parents attention hein. C'est juste que... Je ne sais pas. Cela me semble important qu'on ne soit que tous les deux pour poser nos souvenirs. Surtout que je me doute bien que Sean va y mettre quelque chose qui pourrait inciter mes parents à poser des questions et je ne suis pas sûre qu'il ait envie d'y répondre.
On se met à parler de ce que nous allons déposer. Mais ce qu'il dit me serre le cœur. Ma sœur revenir un jour ? Non... Ce n'est pas possible... Elle est forcément morte... Après tout ce temps... C'est impossible qu'elle soit encore en vie...
- Sean... Tu es un grand rêveur... Et un grand idéaliste... Ma sœur ne reviendra pas, elle est morte il y a bien longtemps... Je ne crois pas qu'elle puisse être encore en vie après tout ce temps...
Et je ne veux pas garder espoir. Enfin je n'ai déjà plus d'espoir à ce sujet. Depuis toujours je sais qu'elle est morte. Parce que si elle avait été vivante, elle aurait forcément cherché à nous retrouver. Elle n'a pas le droit de faire cela à nos parents. Ce serait inhumain. Et je ne pense pas que ma sœur pourrait être aussi cruelle, donc l'explication la plus simple est qu'elle est morte. Et c'est ce que je préfère croire, car si je commence à me dire qu'elle est encore en vie je vais commencer à me faire mille et un scénarios... Du genre pas cool du tout... Sans doute à cause de tous ces films que j'aime voir... Allez cessons d'y penser... Elle est morte point à la ligne.
Je préfère me concentrer sur ce qu'il me dit ensuite. Il veut placer dans la boîte un cahier à dessin qu'il a fait lorsqu'il était dans le centre... Heureusement que mes parents ne sont pas là effectivement. Nous avons bien fait de nous isoler.
- C'est une merveilleuse idée. Et puis dans quelques années on verra à quel point tu es doué pour le dessin. J'espère que cela t'aidera à oublier ce passé si... Si terrible...
Je lui prends la main, pour lui montrer que je suis là, et que je l'aiderai du mieux que je peux pour lui faire oublier ce qu'il a pu vivre par le passé, pour lui montrer que la vie est belle.
Soudain des cris retentissent. Il se passe quelque chose d'anormal. Sean s'avance et instinctivement je le suis également. Sean m’entraîne alors plus loin mais j'ai eu le temps de voir quelque chose... Quelque chose dont je me serrais bien passer de regarder. Des ossements ! Mais ! Comment est-ce possible ? Oh mon dieu... Mais à qui appartient ces restes ? Pourquoi sont-ils ici ? Je suis choquée... Heureusement que Sean est là pour me guider.
- Mais ? Comment c'est possible ? Des os ? Putain il se passe quoi Sean ? Où sont les autres ?
Je le laisse me guider sans faire attention à qui je bouscule ou qui me bouscule. Le mouvement de foule me fait peur. Je n'aime vraiment pas ça. Je veux juste qu'on se retrouve dans un endroit plus calme. J'espère que mes parents vont bien. Et que Kass et son chéri aussi. Je ne sais pas où sont nos amis et je ne sais pas pourquoi, cela me met en alerte et l'angoisse s'installe.
J’étais bien avec ma femme et mon gros chien. Ma fille était avec son «ami», mais je voyais qu’il y avait quelque chose encore entre eux. J’allais devoir me retenir de parler sans quoi, Rose allait me tirer les oreilles ou me foutre une claque. Je passais un bras autour des épaules de ma femme en posant un baiser sur son front avec douceur. Nous étions un peu loin de la fameuse capsule et je donnais la papier à ma femme. Je tenais mon chien en laisse par précaution histoire qu’il ne saute plus sur personne. Kassoulet était assis à côté de moi et regardai partout. Je le regardais un petit sourire en coin.
- Je te jure Rose, je t’aime vraiment pour venir ici et rencontrer les voisins.
J’aurais préféré terminer de peindre la clôture ou encore tondre la pelouse. Je n’avais pas encore terminé de vider les gouttières également et je comptais bien laisser mon gros bébé dans la maison la prochaine fois ou encore l’attacher à l’extérieur en mettant la laisse autour du grand chêne dans la cours. Hors de question que je termine encore aux urgences avec une nouvelle cicatrice. Alors que j’avais la tête dans les nuages, je remarquais un vent de panique. Les gens se sauvaient à cause de la capsule. On y avait trouvé des ossements. Kassoulet n’aimait pas l’agitation et avant même que je ne dise un seul mot, je sentais une femme me percuter de plein fouet. Je baissais les yeux vers elle en l’aidant à se relever.
- Bonjour docteure. Ne vous en faites pas pour ma tête. Vous saignez du genou par contre. Nous avons une trousse dans le camion. Venez avec nous. Il faut s’éloigner de toute cette agitation.
Kassoulet s’approchait de la brune en lui reniflant les fesses. Il était tout heureux malgré l’agitation. - Oh désolé ! Kassoulet ! Non ! Vous avez besoin d’un coup de main pour marcher ?
Je donnais la laisse du monstre velu à ma femme. Je devais aider cette pauvre docteure. J’avais peut-être un peu de remord pour la dernière fois en fait. Je n’étais pas au meilleur de ma forme lorsque je l’avais vu.
Kassandra Watson
Citrouillon
▻ ARRIVE(E) LE : 03/01/2017
▻ LOCALISATION : Quelque part à Blue Cove, avec Asher
▻ OREOS : 2084
▻ LOISIRS : Faire du roller, manger de la glace et des frites, faire du roller, apprendre de nouvelles choses, savourer sa liberté et oh faire du roller
Kassie avait bien du mal à s’imaginer que David soit aussi difficile à gérer que pouvait le dire Asher, mais pourtant, si ce dernier l’affirmait, c’était que son point de vue était là. Ce qui inquiétait plutôt la caméléone était de savoir le jeune garçon aussi près du Centre lui aussi. Il était temps d’apporter les objets et pour limiter les risques, elle laissa son fiancé y aller seul. Quelle erreur ! Tout sembla vriller en un quart de secondes. Kassandra paniquait déjà bien avant la découverte des ossements, intérieurement, lorsqu’elle avait vu Parker et Syndey. S’il n’y avait eu que la macabre découverte, tout aurait été pour le mieux, elle aurait seulement compati pour cette pauvre personne décédé. Mais là, tout le monde s’affolait dans tous les sens, elle était bousculée, avait perdu de vue Asher ce qui l’angoissait encore davantage car elle craignait de retomber dans les griffes du Centre à tout moment.
A force d’être valdinguée dans tous les sens, elle s’était heurtée à ce que Asher aurait qualifié « d’armoire à glace ». Le père de Lexie. La brunette complètement abasourdie par la situation, par les chocs qu’elle prenait de toutes part, par ses émotions qui déjà d’ordinaires étaient plus intenses que la normale. Tout ce qu’elle avait trouvé à dire, c’était de faire attention à lui. Mr Watson se montra d’une grande sympathie, proposant même de venir avec lui pour s’éloigner de la foule en mouvement incontrôlable.
- Oh… euh… merci…
Elle ne s’était même pas rendu compte qu’elle s’était blessée au genou, sans doute se cognant contre un pied de table ou quelque chose du genre. Le chien vint la renifler et elle sursauta avant de voir son adorable bouille.
- C’est donc toi le coupable ? demanda-t-elle avec un léger sourire.
Elle remarqua ensuite la présence de Mme Watson. La maman de Lexie était si jolie et elles se ressemblaient tant. Kassandra aurait tant aimé avoir une maman comme elle, qui respirait la douceur. Lexie avait une chance infinie, ses parents l’adoraient au point d’avoir traversé une partie du pays pour se rapprocher d’elle.
- Bonjour, lui dit-elle simplement, en essayant de sourire.
Mais elle était inquiète pour Asher et finit par l’apercevoir à discuter, sans doute pour détourner non attention, avec Mlle Parker. C’était donc certainement une bonne idée de suivre les Watson. Kassie accepta donc d’aller jusqu’à leur camion.
- Merci pour votre aide, dit-elle à Aaron.
Sans lui, jamais elle ne serait sortie de cette foule en délire. La jeune docteure était tremblante comme une feuille, elle n’arrivait pas à se calmer malgré ce que les mots sortant de sa bouche montraient. Intérieurement, elle était tout simplement terrifiée.
Je regardai ma tendre petite Lexie s'éloigner avec son ami avec un petit sourire aimant. " Ah... les enfants grandissent si vite, que ça fait peur! " Je remarquai ensuite le regard de mon époux qui observait les jeunes avec tant insistance. Il n'allait tout de même pas approfondir ses investigations, j'espère! Cependant, il se contenta de passer un bras sur mes épaules avec douceur et je fermai les yeux dans un sourire, aux contacte de ses lèvres sur mon front. Son commentaire accentua mon sourire advenu.
- Oui, et je t'en remercie du fond du coeur! lâchai-je en lui volant un petit baiser au passage.
Rapidement, un vent de panique fit remuer les invités, mais que se passait-il? Des... des ossements humains avaient été retrouvés? Oh mon dieu, que s'était-il produit? Le couinement de notre Kassoulet me fit baisser la tête vers celui-ci. Il n'appréciait vraiment pas le moment le pauvre. Je tentais de contourner les gens qui s'agitaient autour de nous. Une femme percuta mon mari et son visage ne m'était pas inconnu, c'était la médecin Sandra Collins. La pauvre semblait accablée par quelque chose, avait-elle vu les restes du corps? J'espérais que non, ce genre d'incident ne devait pas être sans douleur émotionnelle.
La femme s'adressa à notre charmant chapardeur en tâchant de sourire.
- Oui c'est ce gros bêta d'amour qui a causé cet accident. Dis-je avec un petit sourire vers la petite crapule poilue.
Avec la remarque de mon aimé, mes yeux se posèrent sur la plaie. Oh mince... oui Aaron avait bien raison. Notre chien s'approcha du fessier de la demoiselle et la joie lui fit redresser les oreilles. J'attrapai donc sans attendre la laisse de notre petite canaille à quatre pattes.
Notre petit trio s'éloigna de cette foule toujours bien agitée, la voix de la belle brune m'inquiéta légèrement. Elle semblait tant ébranler par quelque chose.
- Vous allez bien? la questionnais-je en la regardant.
Nous arrivâmes au camion et je sortis la trousse de premiers soins du compartiment entre les sièges de devant et la donnai à mon époux. Kassoulet prit ce moment pour entrer dans la voiture.
Mlle Parker
GrincheLoup
▻ ARRIVE(E) LE : 27/02/2019
▻ LOCALISATION : Blue Cove / Sur la piste des caméléons
J’étais exaspéré par le comportement puéril et froussard des habitants de cette ville. Sans déconner, se mettre à courir dans tous les sens comme des demeurés pour une simple trouvailles d’ossements, à quoi ça rimait ? Je me retrouvais ballottée dans tous les sens avant de me reprendre, durcir tous mes muscles, si bien que c’était ceux qui me rentraient dedans qui se faisaient mal. Néanmoins, un plus lourd que moi parvint à me projeter contre un autre homme et quelle ne fut pas ma surprise de constater son identité. Un des enseignants de l’ICP qui s’était trouvé un peu trop près des bureaux qui abritaient les labo en sous sols à mon goût lors du coup de Jarod et Kassandra. J’avais trouvé ça suspect mais je n’avais pu trouver aucune preuve de quoi que ce soit contre lui. Même en ce jour de fête, je trouvais son attitude face à moi suspecte.
- M’ouais, vous non plus vous n’avez pas l’air d’une grande sociabilité, et pourtant vous êtes là. Vous êtes venu avec quelqu’un ?
Machinalement je regardai alentour pour voir qui pouvait bien accompagner cet Apollon. Je ne parvenais pas à trouver Sydney, par ailleurs, et cela m’inquiétait un peu. Malgré ses sourires, son optimiste et sa mollesse agaçantes, je l’appréciais et je ne voulais pas qu’elle soit blessée.
- Un de vos élèves était de sortie aussi, très impoli ce petit con, il faudrait songer à leur rappeler les bases lors de vos cours, avec vos collègues.
Je restai sur mes gardes car les gens continuaient à s’agiter en tous sens. Heureusement, les autorités de la villes semblaient avoir débarqué en renfort, ainsi une armada de flics commença à essayer de gérer la cohue en s’immisçant parmi les gens pour donner un semblant d’ordre à tout ce chaos.
Parker part de son coté et moi et bien je profite simplement du soleil et des bons petits plats. Je jette également des regards inquiet autour de moi à la recherche de Jarod. Il me semble avoir entendu Parker dire qu'elle l'avait vue. Si c'est le cas, cela est bien imprudent de sa part ! Il me semblait pourtant avoir mieux élevé que cela mon protégé. Jarod me surprendra toujours. Parfois dans le bon sens, et d'autres fois par son imprudence ! Il est intelligent, mais à force de flirter trop souvent avec les lignes il va finir par se faire prendre ! Je pourrais alors continuer le travail de ma vie avec lui, mais il est probable qu'il sera tout d'abord interrogé sur la disparition des Caméléons Kassandra et Cael. Et je sais très bien de quelle façon cela se finira pour lui... Jarod ne dénoncera jamais ses amis cela est une évidence pour moi. Je soupire en me dirigeant à mon tour vers la boite un vieux carnet rouge de Jarod entre les mains.
Il y a déjà du monde et les ouvriers avancent bien. Puis alors qu'ils s'arrêtent et que je pense voir apparaître la capsule, les gens hurlent autour de moi et la peur se lit sur les visages de certains. Mais que ce passe t'il ? Je m'avance et là je comprends toute l'horreur de la situation. Un squelette se trouve à moitié découvert dans la terre prêt de la fontaine. Je reste médusé devant se spectacle, puis des sirènes retentissent. Apparemment la police a été appelé. Je me recule donc pour leur laisser faire leur travail.
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