▻ LOCALISATION : Quelque part à Blue Cove, avec Asher
▻ OREOS : 2084
▻ LOISIRS : Faire du roller, manger de la glace et des frites, faire du roller, apprendre de nouvelles choses, savourer sa liberté et oh faire du roller
Apprendre à cuisiner avec ma mère, voilà qui clôturerait parfaitement le sujet dont je ne voulais pas parler, et qui en plus m’ouvrirait à une activité à laquelle je n’avais jamais osé rêver. Quelle chance ! Je me sentais privilégiée. Sa question me fit sourire et légèrement rougir. Comment pouvais-je être capable de faire des choses que les gens trouvaient incroyables, mais ne pas être capable de cuisiner ?
- Eh bien… Asher m’a appris à faire des pancakes, c’est la seule chose que je maîtrise pour le moment… mais c’est aussi parce qu’il redoute un peu que je m’approche de la cuisine… Pour les pancakes, je connais par coeur la composition et aussi la température et le temps de cuisson.
Elle voulut savoir comment nous nous étions rencontrés. Un grand sourire naquit sur mon visage. Parler d’Asher me plaisait tout autant que de le voir.
- Oh, c’est quand je me suis échappée du… de là-bas, sa voiture passait, et j’ai grimpé à l’arrière de son pick-up. C’est très drôle, parce que je me suis endormie, il ne m’avait pas vue… jusqu’au moment où il est arrivé à sa caravane, et quand il m’a vue, il a cru que j’étais une voleuse. Après il a compris que je n’allais rien lui voler, j’ avais juste eu besoin de me cacher. On a sympathisé. Puis on s’est revus plus tard, plusieurs fois, et il m’a proposé qu’on soit coloc, il voulait louer une maison. Et puis finalement on est sortis ensemble. C’est comme ça qu’on dit ?
Asher était mon tout premier petit ami après tout. J’en vins donc à penser à Lexie et Peter. Je voulus savoir si suite au dîner, l’opinion de notre papa avait changé. Visiblement pas trop, et je compris que celle de ma mère n’était pas forcément mieux.
- Oui, je comprends ce que tu veux dire, mais d’un autre côté, l’amour, ce n’est pas quelque chose qu’on prémédite. Je savais même pas ce que c’était de tomber amoureuse et en le vivant, j’ai bien compris qu’on ne contrôlait pas ça, qu’il n’y avait aucun moyen scientifique de s’y soustraire ou d’y faire quelque chose. Si Peter et Lexie s’aiment, peut-être que Peter et sa femme ne s’aimaient plus, du moins pas du même amour. C’est vrai que si elle se réveille, ce sera peut-être difficile pour elle, tout dépend des sentiments qu’elle a pour son mari. Mais imaginons, malheureusement pour elle, qu’elle ne se réveille jamais. Est-ce que Peter doit passer à côté de l’amour de sa vie ?
Et finalement, j’annonçais à ma mère que Asher était plus que mon petit ami, il était désormais mon fiancé. La réaction qu’elle eut me fit plaisir, elle semblait si heureuse. Elle me prit dans ses bras et je l’enlaçai à mon tout.
- Oh eh bien Lexie m’a montré des films, elle a fait tout un tas de listes différentes, sur les couleurs, la nourriture, les décorations, la musique… tout un tas de choses. Oh oui j’aimerais beaucoup voir les photos de ton mariage avec papa !
Je n’avais pu m’empêcher de sautiller en disant cela. A mon avis, on n’était pas près de commencer la tarte.
Je n’avais jamais eu la chance de cuisiner avec ma fille jusqu’à maintenant. Il fallait rattraper le temps perdu et je comptais bien en profiter à fond. Je parlais donc avec cette dernière tout en sortant les ingrédients dont nous allions avoir besoin. « Eh bien c’est un excellent début tu sais ! Mais pour les faire tu es bien obligé d’utiliser la cuisinière non ? » J’haussais un sourcil aux dires de ma fille. « Pourquoi ne veut-il pas que tu t’en approche ? Aurais-tu eu une mauvaise expérience ? » Est-ce qu’elle s’était brûlée avec quelque chose ?
« Eh bien ! C’est une rencontre digne d’un film ! Oui, s’est comme ça que l’on dit. Je suis vraiment heureuse pour toi ! Il a l’air de te protéger et tu as l’air de ne manquer de rien. J’ai hâte que nous fassions des repas de famille afin de mieux le connaître. Tiens, je réalise que je ne sais même pas quelle profession il exerce. Il faut dire que je n’ai pas vraiment eu la chance de beaucoup parler avec lui pour le moment. » Puis, on passait au sujet Peter… Heureusement qu’Aaron n’était pas présent en ce moment.
« Oui, c’est bien ça le problème Kassandra. Je considère que c’est un manque de respect de la part de Peter car il devrait demander l’avis de sa femme. Mais je suis aussi d’accord avec toi dans le sens où s’est compliqué étant donné que l’on ne sait pas vraiment si cette dernière va se réveiller un jour ou non. » Je souriais en voyant ma fille sautiller sur place comme lorsqu’elle était petite.
« Alors je te fais une proposition dans ce cas. On commence à cuisiner, et quand la tarte sera au four, je te montrerai les photo. Est-ce que ça te va ? J’ai même encore ma robe de mariée qui se trouve au grenier dans une housse de protection si tu as envie d’y jeter un œil. »
Je l’avais gardée pour la symbolique. Je ne faisais pas partie de ces mère qui voulaient absolument que leurs filles portent leur robe à leur mariage pour faire plus traditionnel. Un mariage reflète la personne qui se marie et on a rien le droit de lui imposer, chose que je trouve tout à fait normal. Ma mère ne m’avait d’ailleurs rien imposer le jour de mes noces.
Kassandra Watson
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Ces petits moments avec ma mère étaient si beaux, encore plus que quand je me les imaginais allongée dans ma cellule du Centre sans voir la lumière du jour. Je rêvais à ce que c’était que d’avoir une famille, un papa et une maman, et ma sœur à qui je rêvais d’apprendre les tables de multiplications. Ce détail était le seul donc je me souvenais, était aussi que mon papa aimait la musique classique. Sinon, aucun nom, aucun visage, le néant total. Heureusement que Lexie était là, c’était grâce à elle tout ça. Elle était parfaite et merveilleuse. Toute ma famille l’était, j’avais même la chance d’avoir encore un grand-père, et ça, c’était juste incroyable pour moi.
Ma maman qui m’apprenait la cuisine, ça aussi ça l’était. Je lui expliquais la seule chose que je savais réellement faire, à savoir les pancakes. C’était la première chose que j’avais mangé une fois sortie du Centre, aussi, ce petit déjeuner avait une saveur particulière pour moi, c’était celle de la liberté, et les réussir, pour moi, c’était comme être capable d’être libre.
- Eh bien Asher m’a appris à les faire, c’est la première chose qu’il m’a cuisinée et j’ai tout de suite voulu apprendre. Et sinon… disons que j’ai voulu ajouter une fonction sèche-linge au lave-linge, et… j’ai peut-être un peu fait exploser la porte vitrée… Mais pour ma défense, j’ai été habituée à travailler avec du matériel de pointe, et cette laveuse était un très vieux modèle… j’aurais dû mieux vérifier les résistances… Enfin bref, Asher a eu peur pour moi alors il n’est pas toujours très friand de me laisser seule avec les appareils. Pourtant, je ne fais jamais deux fois la même erreur.
J’avais conscience que mon histoire pouvait sembler étrange, mais c’était nous ça. Ma mère était intéressée à connaître un peu mieux Asher, ce qui me fit plaisir et engendra un grand sourire sur mon visage.
- Il est vraiment super, tu devrais passer du temps avec lui, tu verrais ça. Avant il était militaire et maintenant, il enseigne les sports de combats à des jeunes surdoués.
J’étais un peu moins enthousiaste sur la fin de la phrase, parce que l’Institut Catherine Parker était affilié au Centre, et j’avais vraiment peur pour mon fiancé chaque fois qu’il s’y rendait.
Nous évoquâmes la relation de ma sœur avec Peter. C’était complexe, c’était le moins que l’on puisse dire, mais qui savait si l’épouse du chéri de Lexie se réveillerait un jour ? Le corps médical n’en avait lui-même aucune idée. Et l’Amour était une chose si précieuse…
Ensuite, j’évoquais mes fiançailles et étais ravie de voir la joie de ma maman. J’espérais qu’il en serait de même pour mon père. Après tout, je n’avais pas encore eu son avis sur Asher. La proposition de ma maman me fit hocher la tête frénétiquement, avec un immense sourire sur les lèvres.
- Oh oui, c’est parfait ! La cuisine et ensuite les photos, c’est top ! Oh la robe de mariée ! Oui j’aimerais beaucoup la voir, je n’en ai jamais vu en vrai.
Mes yeux s’étaient sans doute mis à pétiller.
- Bon alors on commence par quoi ?
J’avais enfilé le second tablier, et j’étais prête à peler les pommes et les couper.
- Quelle mesure pour les rondelles de pomme ?
Oui… j’étais encore et toujours dans des mesures un peu trop précises pour la cuisine parfois.
J’haussais un sourcil sur ce que ma fille était en train de m ‘expliquer. « Je dois bien avouer que j’ai un peu de mal à comprendre son comportement… Tu as bien le droit d’utiliser la cuisinière pour préparer à manger non ? Il ne faut pas qu’il confonde les deux. En tout cas, je vais t’apprendre à préparer un repas entier. Comme ça, quand tu te sentiras prête, tu pourras lui faire la surprise. On va finir la tarte et quand elle sera au four, je vais voir ce que je pourrai t’apprendre à préparer comme plat et comme entrée. »
J’aimais le fait que cet homme se soucie de ma fille et ne veuille pas qu’elle se mette en danger inutilement. Mais elle avait quand même le droit de cuisiner non ? En tout cas, elle n’avait pas prit le côté bricolage de son père, ce dernier n’était pas super doué pour ça, mon beau-père adorait le lui rappeler d’ailleurs. Je souriais en y pensant. « Oh mais je suis certaine qu’il est très bien, il ne serait pas avec toi sinon. Oui, nous l’inviterons à la maison, j’ai très envie de le connaître. C’est très intéressant comme profession. »
Pour moi, cet homme aurait même pu être ramasseur de poubelles que je m’en ficherai. Le bonheur de ma fille était le plus important pour moi. Notre programme convenait à Kassandra. Une fois tous les ingrédients sorti, j’allais pouvoir lui montrer comment préparer la pâte et ensuite comment découper les pommes.
« Quelle mesure ? Il n’y a pas besoin de mesure ma chérie. Les pommes tu les coupes à l’oeil et tu le fait en dernier. Car si tu les laisses trop longtemps dehors, elles deviennent brunes. »
Je commençais à m’occuper de la pâte et je lui laissais ensuite la place.
« Allez, à toi. »
Kassandra Watson
Citrouillon
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J’avais dû mal m’exprimer car ma mère semblait un peu outrée qu’Asher se méfie de me laisser seule dans la cuisine. A la vérité, c’était plutôt ironique de sa part.
- C’est surtout une plaisanterie entre nous, et de toute façon maintenant j’ai des horaires un peu décalés, souvent quand je rentre il a déjà préparé à manger. C’est une super idée, j’ai vraiment hâte de lui faire la surprise.
J’étais très enthousiaste, loin de me douter que ce soir, Asher ne rentrerait pas… Pour l’heure, j’apprenais à mieux connaître ma mère et tous les enseignements qu’elle m’apportait déjà en si peu de temps. Et du temps, nous en avions à rattraper ! Et j’étais ravie de l’entendre dire qu’elle avait envie de connaître mon fiancé. Le sourire ne quittait plus mes lèvres. Nous allions commencer la tarte aux pommes, ma mère avait tout sorti, je l’observais et lus en vitesse ce qui était écrit sur la recette. J’étais prête à couper des pommes, mais Rose m’expliqua que c’était la dernière étape.
- Oh… oui bien sûr. Le contact avec l’oxygène contenu dans l’air active les enzymes qui transforment les phénols incolores en mélanine, expliquai-je.
J’observai ensuite ma mère préparer la pâte. Elle mélangeait divers ingrédients, avant de finalement me dire que c’était mon tour.
- Moi ? Euh… d’accord. Qu’est-ce que je fais ?
Je lus alors les étapes suivantes, qui consistaient à pétrir la pâte. Je n’avais jamais fait ça.
- Qu’est-ce qu’on utilise pour pétrir la pâte ?
Je regardais autour de nous dans la cuisine à la recherche d’un appareil qui pourrait servir à cela, mais comme ma mère n’avait rien apporté de tel, je me questionnais sur la marche à suivre.
- Les mains ?
Cela me semblait aberrant mais au vu de la tête qu’elle faisait, il semblait que c’était bien ça.
Je poussais un soupir de soulagement. J’espérais bien pour lui qu’il s’agissait d’une plaisanterie. Car il n’était clairement pas entrain de marquer des bons points. Ceci dit, je me doutais que Kassandra ne se mettrait pas en couple avec n’importe qui après tout ce qu’elle avait vécu. Enfin, du moins, sur ce qu’elle avait bien voulu me dire. J’étais prête à lui apprendre le plus de choses possibles en ce qui concernait la cuisine afin que ça devienne une activité sympa qu’elle pourrait partager avec son futur mari. Cuisiner à deux, s’était drôle. Ca me détendait. Mais Aaron était moins disponible depuis qu’il était devenu pompier.
« Bon, ça me rassure alors. Ne t’en fait pas, je suis certaine que tu trouveras bien un jour où tu auras le temps de lui faire la surprise quand ce dernier rentrera du travail. Oui, je te comprends. C’est quelque chose que j’aimais faire moi aussi. Même si je trouve que c’est un peu frustrant. Tu passes des heures à cuisiner et au final, tu te rends compte que ça se mange très vite.»
Je regardais ma fille avec des yeux ronds. J’avais oublié que cette dernière était une véritable encyclopédie vivante. Elle aurait pu aller tellement loin dans les études si elle n’avait pas été enlevée. Je secouais la tête. Je ne devais pas penser à ça maintenant. J’avais bien assez pleuré avant qu’on la retrouve. Je n’avais pas compris grand-chose car je n’étais pas une scientifique. Je la regardais avec un petit sourire.
« J’ai pas tout compris mais si tu le dis, alors je te fais confiance. »
Je commençais à préparer la pâte et je m’arrêtais en me disant que ce serait bien qu’elle sache le faire. J’allais me laver les mains pour lui laisser la place et la laisser réfléchir. Je revenais ensuite vers elle.
« Eh oui, on utilise les mains. C’est le meilleur des ustensiles de cuisine que tu n’auras jamais. Bon d’accord même si je viens de me laver les mains. Regarde. »
Je mettais mes mains dans le saladier et je pétrissais.
« Mets tes mains avec moi je vais te montrer le geste à faire. »
J’attendais que ma fille s’exécute et une fois fait, je la laissais finir seule.
Kassandra Watson
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La simple idée de pouvoir faire plaisir à Asher et surtout le surprendre en réalisant un plat moi-même sans mettre la cuisine sens dessus-dessous me plaisait beaucoup, et même m’enthousiasmait. Mon sauveur m’avait fait découvrir tellement de saveurs et de choses délicieuses, à mon tour je voulais contribuer à faire quelque chose pour lui faire plaisir. Et au passage, je découvrais combien j’aimais parler avec ma mère, elle semblait si bien me comprendre là où moi-même j’avais du mal. Le sourire ne me quittait plus, j’étais si heureuse.
- Des heures, tu dis ?
J’avais du mal à concevoir qu’on puisse passer des heures à cuisiner pour en effet manger bien plus vite ce qui avait été préparé.
- Mais ça ne me fait pas peur, j’ai l’habitude de travailler plusieurs heures.
Et ce depuis petite, avec tout ce que le Centre m’avait fait subir. Je ne pus m’empêcher de rire quand ma mère déclara qu’elle n’avait pas tout compris pour les pommes qui noircissaient. Je cachai mon visage derrière mes mains en riant, chose que je faisais depuis toute petite, sans le savoir.
- La mélanine c’est un pigment biologique foncé. C’est ça qui donne la couleur brune de la chair des pommes qui restent au contact de l’air, ou la peau des gens quand ils bronzent par exemple.
A son tour, ma mère m’enseigna quelque chose : pétrir la pâte avec les mains. Je devais avoir l’air complètement idiote à ne pas savoir comment faire. Mais j’apprenais vite. Aussitôt, Rose vint me montrer comment faire avant de me laisser la place. Je me relavai une seconde fois les mains, avec la procédure chirurgicale, avant de m’y mettre.
- C’est bizarre comme sensation je trouve, dis-je d’un air amusé.
J’attendis qu’elle me dise que c’était bon, puis je pus faire une boule de pâte que je laissai au fond du saladier.
- C’est marqué dans le livre qu’il faut la laisser poser une heure. Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
Ma fille avait encore tellement de choses à apprendre sur la cuisine. Ca allait nous donner du temps ensemble. Je souriais tout comme elle et ce dernier ne me quittait pas non plus. « Oh oui, certaines recettes demandent vraiment des heures de préparations. Mais je te montrerai ça un autre jour. On va d’abord y aller en douceur. » Je rangeais toutes les choses qui ne nous serviraient plus. « Je me doute oui. Ah, là, ton explication est déjà plus clair pour moi. Je n’ai pas la chance d’être un cerveau comme toi on va dire. » Je lui faisais un clin d’oeil.
« Tu te débrouilles vraiment bien ! Oui, la sensation est assez étrange. Je sais que ton père à horreur de ça. C’est pour cette raison qu’il ne m’aide pas trop en cuisine. Sauf quand il a vraiment envie de cuisiner quelque chose de précis. Eh bien pendant que la pâte repose, nous pouvons nous occuper du plat principal, qu’est-ce que tu en penses ? C’est un plat facile que tu pourras très facilement reproduire chez toi pour ton fiancé. Il faut juste que tu penses à bien préchauffer ton four avant de commencer ta recette. »
Je sortais un livre de cuisine que je mettais sur mon porte livre ouvert à la bonne page. Une délicieuse recette de lasagnes. « Bien, en premier il faut sortir tous ls ingrédients et les peser comme ils sont écrits. » Je prenais chaque ingrédient de la liste que je pesais et que je mettais de côté. « Maintenant que l’on a tout, il suffit simplement de suivre la recette. Est-ce que tu veux essayer de le faire toute seule ? Je reste derrière toi en cas de questions. » J’allais me resservir un verre de limonade maison.
Ma fille était une belle jeune femme et elle était pleines de capacités incroyables. J’étais vraiment fière d’elle et tellement soulagée que nous soyons enfin réunies. Passer du temps avec elle m’évitait de tourner en rond en pensant à Aaron et à ses gardes. Tony était mort en intervention et à chaque fois que mon mari s’en allait, je ressentais une boule d’angoisse. Je jetais un œil vers Kassoulet qui était vraiment calme pour une fois. J’allais lui gratter le dessus de la tête et je retournais ensuite me laver les mains. Ma fille avait l’air très concentrée sur ce qu’elle faisait.
Kassandra Watson
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J’apprenais des tas de choses avec ma mère, et c’était fort plaisant pour moi qui avais toujours eu une soif insatiable de connaissances. J’étais étonnée de découvrir que certaines recettes étaient incroyablement longues à préparer.
- Oui bonne idée, commençons simple, dis-je avec un sourire.
Je savais que du coup, cela me permettrait de revenir voir ma mère pour apprendre encore d’autres choses. Au passage, j’expliquai un peu mieux la mélanine à Rose qui n’avait pas compris au départ mon explication. Sa réponse me fit rire.
- On a tous le même cerveau tu sais. C’est juste qu’on ne s’intéresse pas tous aux mêmes choses.
Ma maman était très encourageante face à mes piètres exploits culinaires. Je n’avais pas l’impression de faire quoi que ce soit d’incroyable en pétrissant la pâte, mais apparemment c’était la bonne façon de faire. La sensation n’était pas très agréable selon moi.
- Oui, je comprends pourquoi ça ne plaît pas à Aar… à papa, de pétrir la pâte, dis-je, amusée.
Elle proposa alors de s’occuper du plat principal et je me demandais bien ce qu’elle avait en tête. Je le découvris assez vite et sans doute que mes yeux s’étaient mis à pétiller.
- Oooh, j’adore les lasagnes ! m’exclamai-je en sautillant comme une enfant.
En réalité, il n’y avait que peu de plats que je n’adorais pas. J’étais toujours ravie de découvrir de nouvelles saveurs. Lorsque ma mère me proposa de suivre la recette toute seule, je me calmai soudain.
- Tu crois ? demandai-je avec une petite moue qui soulignait le peu de confiance en moi que j’avais à ce moment précis.
Mais je ne voulais pas la décevoir, alors je me redressai.
- Je vais essayer, oui, et tu seras là pour sauver ta cuisine si je fais trop de bêtises, dis-je en espérant que c’était bien comme ça qu’on faisait du second degré.
Je commençai donc à lire la première étape, faire la sauce. Parfait. Je me lançai donc dans la réalisation de chaque chose écrite dans le livre, et au passage en mémorisai la totalité. Une fois la sauce mise à mijoter dans la casserole, je me tournai vers ma mère qui avait un verre de limonade à la main.
- Est-ce que ça ressemble un peu à celle que tu prépares d’habitude ? demandai-je un peu inquiète de la réponse.
Je ne voulais pas la décevoir, et c’était encore imbriqué en moi que chaque échec était synonyme de sanction.
J’étais tellement heureuse d’apprendre la cuisine à ma fille tout comme ma mère l’avait fait pour moi. On avait vraiment beaucoup de moments à rattraper. On allait donc faire une chose après l’autre. Cette dernière semblait surprise de savoir que certaines recettes prenait du temps. Eh oui, moi aussi je trouvais ça frustrant. Je ne devais certainement pas être la seule d’ailleurs à réfléchir de cette façon. Je lui rendais son sourire et on se mettait au travail.
« Oui, je me doute que nous avons tous le même cerveau, mais je pense que certaines personnes ont plus de facilités que d’autre pour les études. Je ne me serais jamais vue médecin par exemple. C’est pour cette raison que je suis vraiment très fière de ta sœur. » Je souriais quand elle parlait de son père.
« Oh oui, il a vraiment horreur de ça. Lui, s’il ne cuisine pas de la viande, il n’est pas contente de toute façon. Ah mais j’espère bien que tu adores les lasagnes ! Tout le monde adore ça dans la famille.» Dis-je en souriant.
« J’en suis certaine ma chérie, je sais que tu en es tout à fait capable ! Et puis, je ne suis pas loin. Je suis certaine que tu ne feras pas de bêtise. Il faut juste que tu te fasses confiance. » Je buvais une gorgée de limonade et je tendais un verre à ma fille. « Je vais te dire ça tout de suite. »
Je posais le verre et je prenais la spatule pour gouter la sauce. « Oh mon Dieu ! Mais cette sauce et même meilleure que la mienne ! C’est une véritable réussite ma chérie ! Je suis vraiment fière de toi ! Ton fiancé va aussi adoré ça quand tu lui referas le plat. »
Kassandra Watson
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Ma mère était une personne douce et aimante que je prenais plaisir à découvrir, et je constatais que j’avais beaucoup de points communs avec elle. J’appréciais tout ce qu’elle m’enseignait, comme en ce moment la cuisine. C’était quelque chose de nouveau pour moi, car évidemment, au Centre, on ne prenait pas la peine de nous apprendre ce genre de chose, puisque les caméléons comme moi étions voués à vivre et mourir sous terre dans le plus grand secret. A quoi bon alors nous enseigner des choses de la vie normale ? Travailler encore et toujours plus pour servir les intérêts du Centre, telle était notre vocation imposée. J’étais si chanceuse d’avoir pu quitter cet Enfer, encore plus d’avoir retrouvé ma famille donc j’avais oublié jusqu’au nom.
- Oui c’est vrai, mais le cerveau est un élément très complexe, nous n’en savons quasiment rien, et il est prouvé que nous n’utilisons qu’une infime partie de celui-ci.
Je souris quand elle déclara être fière de Lexie qui faisait médecine alors que notre maman, elle, ne s’en sentait pas capable.
- Lexie est épatante, si tu savais. Oh mais oui tu le sais, ajoutai-je en riant un peu.
Je ris de plus belle lorsque Rose m’expliqua que mon père aimait beaucoup manger de la viande et que le reste lui importait peu.
- ça remonte à la période Préhistorique certainement, quand les cueilleurs devinrent des chasseurs… Je trouve ça triste pour les animaux quand même.
Je m’étais donc mise à la préparation de la sauce comme décrite dans le livre, suivant à la lettre les indications. Cela ne semblait pas si difficile finalement, c’était un peu comme certaines expériences de chimie. Je demandai alors à ma mère de me dire si cela ressemblait au goût que la sauce devrait avoir. J’avais saisi le verre de limonade qu’elle m’avait tendu, et le tins devant moi, légèrement angoissée par le verdict à venir. J’en sursautai même à ses premiers mots.
- Ah oui ? m’étonnai-je. Impossible qu’elle soit meilleure que la tienne, j’ai suivi exactement la même recette que ton livre.
A mon tour, je goûtai avec une petite cuiller. Mes papilles apprécièrent grandement ce que je savourais.
- Hummm, mais c’est trop bon ! Oooh je sais faire de la sauce ! m’exclamai-je en sautillant de joie telle une enfant.
Je vins serrer fort ma mère dans mes bras après avoir reposé le verre et la cuiller.
« Ca ma chérie, je n’en doute pas. Il faut juste trouver comment faire. Je n’ai jamais été mordue d’études par exemple. Je n’ai jamais eu de faciliter pour ça. Mais peut-être que si je connaissais mieux mon cerveau, j’aurai eu la capacité de faire autre chose. Ce serait intéressant de savoir quel est le mode déclencheur. »
Je souriais quand elle me disait que Lexie était épatante. Elle avait raison, même si je m’en étais voulue pendant longtemps d’avoir été trop sur son dos. Mais quand ma fille avait été enlevée, j’avais peur que l’histoire se répète avec ma petite dernière.
« Vous êtes incroyables toutes les deux ma chérie. »
J’adorais passer du temps avec ma fille, on parlait de tout et de rien et on essayait de rattraper le temps perdu. Même si je savais qu’on ne pourrait jamais tout rattraper. Je soupirais en souriant.
« Ah ça, ton père devait être un chasseur dans une vie antérieur. Oui, tu as raison, ce n’est pas très correct pour les animaux. La plupart des humains préfèrent vivre dans le dénis plutôt que de savoir ce qu’il se passe dans les abattoirs. Mais ton père serait bien capable de chasser lui même s’il n’avait pas le choix. »
Ma fille avait incroyablement réussi la sauce.
« Eh bien pourtant, je t’assure qu’elle est meilleure que la mienne. Ton père donnera son verdict, mais tu verras, il va aussi remarquer que ce n’est pas moi qui ait cuisiné cette sauce. Tu peux vraiment être fière de toi ma chérie. »
je réceptionnais le câlin de ma fille en riant. Je ne m’y attendais pas du tout.
« Alors maintenant, on va s’occuper des pâtes. On va mettre couche par couche et ensuite, on va tout mettre dans le four. Pendant que la cuisson aura lieu, on aura tout le loisir de s’occuper de la sauce salade. Et je suis certaine que tu vas encore m’impressionner. On va aussi pouvoir se préparer une salade en entrée. C’est le genre de chose qui ne dérange pas ton père. Une salade avec des lasagnes il aime ça et moi aussi je dois dire. Ensuite, on va pouvoir retourner dans le salon. Car les lasagnes ça met du temps à cuir et il n’y a pas besoin de surveiller la cuisson du plat. Il te suffit juste de régler l’alarme qui est intégrée dans ton four. »
Kassandra Watson
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Par le biais de la discussion, j’apprenais à connaître ma mère. Cette femme était d’une douceur incroyable, et je me sentais vraiment bien en sa présence. Je me sentais rassurée, encouragée, cajolée, protégée. Tout ce qui m’avait manqué durant mon enfance loin de ma famille. Donc Rose n’avait jamais été tentée par des études. C’était drôle quand on songeait que Lexie et moi avions entrepris de devenir médecins-chirurgiens. En tout cas, elle débordait d’amour pour nous, cela se sentait par la douceur de ses propos et l’affection des mots qu’elle choisissait. Cela me remplissait le coeur de joie.
J’eus un petit rire en l’entendant dire que mon père avait sûrement été un chasseur dans une vie antérieure. A bien y réfléchir, le sort des animaux me touchait. Tout en discutant, ma mère goûta la sauce que j’avais réalisée en suivant la recette de son livre, et son verdict fut très positif. Je n’en revenais pas, j’avais cuisiné quelque chose moi-même. J’avais donc une seconde corde à mon arc, comme aurait dit Asher. J’avais du mal à visualiser un arc avec plusieurs cordes, mais apparemment c’était une expression courante.
- Je suis vraiment contente de pas avoir tout loupé. J’espère que papa sera du même avis. Tu penses qu’il est capable de détecter que c’est quelqu’un d’autre qui l’a faite ? m’étonnai-je suite à ses propos. Ca pourrait être toi mais ayant changé un ingrédient.
Puis, Rose m’éclaira sur la suite du programme. Assembler le plat de lasagnes et le mettre dans le four, puis faire une sauce pour la salade.
- Je vais savoir faire plein de chose après cette journée avec toi. En fait, ce n’est pas si difficile de cuisiner. Je pensais que c’était hyper complexe, mais avec un bon professeur, en fait, ça se passe bien.
Suivant les indications du livre, je pris donc l’initiative de disposer les pâtes à lasagnes dans le plat à gratin, et de superposer les couches avec la sauce. C’était intéressant pour moi de voir comment réaliser ce plat que j’avais découvert, comme beaucoup de choses, en quittant le Centre, mais n’avais que vu une fois dans mon assiette. Je mémoriserais ensuite la recette de la sauce salade avec les proportions que m’indiquerait ma mère. Car nul doute qu’il y avait des doses à respecter, j’en étais sure.
- Il me semble que la cuisine ressemble beaucoup à de la chimie. Il y a une quantité précise de chaque élément à respecter pour que la solution, ou le mélange, soit parfait.
Avec cette métaphore, tout s’éclairait davantage dans mon esprit. Régler l’alarme du four. Oui, logique. Pourquoi n’y avais-je pas pensé ? Peut-être parce que je n’avais commencé à côtoyer des fours que récemment… Et que je ne l’avais jamais réellement utilisé. J’avais hâte d’essayer ça chez moi. Les lasagnes étaient au four depuis une vingtaine de minutes, la sauce salade prête, la salade lavée et coupée, disposée dans un saladier en verre.
- Est-ce qu’on fait la tarte maintenant ? La patte a assez reposé tu penses ? Ça fait… une heure et quatre minutes, dis-je après avoir regardé ma montre.
Retrouver ma fille était un tel bonheur ! Je ne voulais pas perdre la moindre minute de nos retrouvailles, et très franchement, quoi de mieux que de partager un moment de complicité à deux ? Elle se débrouillait vraiment très bien et je savais que tout ce qu’elle cuisinait allait être délicieux et plus que réussi. J’avais vraiment hâte qu’Aaron y goûte d’ailleurs, je voulais voir s’il allait remarqué que ces plats n’étaient pas de moi. Depuis le temps, il connaissait ma cuisine par coeur et il l’avait toujours grandement appréciée. Je faisais toujours en sorte de cuisiner de manière équilibrée.
« Je ne vois pas pourquoi est-ce que tu aurais tout loupé. Tu as tout suivi à la lettre. Oh tu sais, en ce qui concerne la nourriture, ton père est vraiment doué. Il connaît ma cuisine par coeur et si j’ai le malheur de changer quelque chose, il a tendance à s’en rendre compte. Même s’il ne trouve pas que le changement est négatif. Mais je ne vais rien lui dire, on va voir ce que ça va donner. Si ça se trouve, il va penser que c’est moi car tu es vraiment douée. Ton fiancé va adoré, j’en suis certaine. »
Je lui faisais un petit sourire. « Non, la cuisine n’est pas une chose compliquée en soit. Il faut juste avoir la patience et prendre le temps. Ce sont le genre de choses qui manquent aux hommes la plupart du temps. » Lui dis-je en éclatant de rire. « Oh merci ! Je suis ravie de savoir que je suis un bon professeur. Je vais t’enseigner tout ce que je sais à ce sujet. »
Je cessais ensuite de parler pour la laisser se concentrer sur sa tâche et j’observais ses gestes. Elle était vraiment précise dans ce qu’elle faisait et je voyais qu’elle se donnait beaucoup de mal. La comparaison de la cuisine à la chimie était une très bonne idée.
« Oui, tu as tout à fait raison ma chérie, ça y ressemble vraiment. Quelle précision ! En effet, nous pouvons commencer la tarte. Si tu es d’accord, je vais te laisser la faire comme si je n’étais pas là car tu as vraiment l’air de bien maitriser. Et si tu as des questions, je suis juste derrière toi. Est-ce que ça te convient ? »
Je savais qu’elle était capable de le faire.
Kassandra Watson
Citrouillon
▻ ARRIVE(E) LE : 03/01/2017
▻ LOCALISATION : Quelque part à Blue Cove, avec Asher
▻ OREOS : 2084
▻ LOISIRS : Faire du roller, manger de la glace et des frites, faire du roller, apprendre de nouvelles choses, savourer sa liberté et oh faire du roller
En passant du temps avec ma mère, outre apprendre à cuisiner, j’apprenais à connaître ma famille. Et je constatais par les dires de Rose combien ils étaient proche avec Aaron. Cette incroyable complicité qui s’était développée entre mes parents, j’espérais qu’elle serait là pour Asher et moi. Cela me faisait sourire.
- Incroyable, il est capable de reconnaître quand c’est toi qui cuisines alors, et si tu changes des ingrédients ?! C’est fabuleux.
Oui, j’étais admirative et je découvrais une autre facette de l’Amour que je ne connaissais pas. Et je trouvais cela fascinant.
- Merci de m’apprendre tout ça.
Ma mère me promettait de m’en apprendre davantage et cela me plaisait beaucoup. Ma vie était merveilleuse, je n’aurais pu être plus heureuse. Il était à présent temps d’achever la préparation de la tarte aux pommes. Rose donna son aval, alors je commençai à procéder sous ses yeux, tout en lisant les instructions du livre de recettes. En premier, dégazer la pâte. Puis la déposer sur le plan de travail fariné, l’étaler à l’aide du rouleau à pâtisserie. Première fois que j’utilisais cet ustensile. C’était plutôt amusant. Je devais certainement avoir un sourire enfantin aux lèvres.
- C’est rigolo, on dirait de la pâte à modeler, commentai-je.
Je m’échinais à essayer de faire une forme parfaitement ronde et c’était réellement difficile. Je lançai un regard un peu désespéré vers ma mère. Je rapprochai le moule pour comparer la taille et la forme.
- Comment fais-tu pour obtenir une forme circulaire ?
J’attendis son explication avant de finalement soulever délicatement la pâte et la déposer dans le moule à tarte. Ensuite, je m’affairai à découper les pommes en quartier. Je m’appliquai à faire des morceaux de tailles similaires, les mesurant mentalement. Puis je les déposai sur le fond de tarte. Sur la photo du modèle, il y avait une forme qui faisait penser à une fleur. J’essayai de la reproduire du mieux que je le pouvais, cherchant l’approbation dans le regard de ma mère, telle une enfant. Les lasagnes étaient enfin cuites, je pouvais donc les sortir du four et enfourner la tarte après avoir saupoudré de cannelle et d’un peu de sucre.
- Les lasagnes sentent si bon ! J’espère que papa sera content.
L'heure tournait et mon père rentrerait sans doute bientôt du travail. Je ne voulais pas m'imposer outre mesure, d'autant qu'Asher rentrerait bientôt de son rendez-vous.