Ma soirée avec Sean était juste parfaite. Passer de nouveau du temps avec lui fait un bien fou. J'ai pu lui parler un peu de Peter et de ma vie actuelle. Il a tellement de choses à rattraper puisque je n'osais pas lui dire par message car je savais qu'il était pas mal occupé. Pour le coup ce soir on a été boire des verres et avons beaucoup parlé. Nous avons quitté le bar vers une heure du matin et nous nous sommes séparés à mi chemin. Je l'ai rassuré en lui disant que je n'avais pas besoin d'un garde du corps pour rentrer. Je connais par cœur le chemin jusqu'à l'hôpital. Il est vrai que je n'aime pas trop le chemin du retour mais étant un peu saoul je me sens pousser des ailes.
Je prends donc la route du retour seule. J'avance l'esprit léger. Je marche quelques minutes puis me retrouve dans une rue moins illuminée et j'entends soudain du bruit. On dirait qu'il y a une bagarre ou je ne sais quoi. Hélas c'est sur mon chemin. Je m'approche donc en faisant le moins de bruit possible. Et soudain je vois deux hommes qui se battent. Un a l'air dans un sale état, je vois du sang. N'écoutant pas ma petite voix qui me dit de faire demi tour et d'appeler la police j'avance rapidement pour porter mon aide au blessé. C'est sans doute le médecin en moins qui a pris le dessus. Et l'alcool...
- Eh arrêtez ! Vous voyez pas qu'il est déjà dans un sale état ?
L'homme qui a l'air d'agresser l'autre est plutôt musclé et dans ses yeux brillent une lueur étrange. Il n'a pas l'air sympathique et a l'air d'apprécier ce qu'il était entrain de faire. Je le défi du regard pensant qu'en voyant une femme il va s'arrêter. Je m'agenouille devant la victime pour voir où il est blessé exactement. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'il a. je ne sais même pas s'il a été blessé par une arme ou pas. Il faut que je l'examine. Je ne sais même pas si je prend un risque à faire cela. En tout cas à ce moment là je ne suis plus sur mes gardes. Je ne sais même pas pourquoi je n'arrive pas à sentir le danger et à me rendre compte à quel point je suis stupide pour le coup. J'ai vu le visage de l'agresseur et il s'approche de moi.
Ce soir j'avais pris le risque de m'aventurer là ou la plupart considéraient que je n'avais pas ma place : dans le monde réel. Loin de Isis qui elle vivait sa vie de son côté, la cage dans laquelle je vivais m'avais parut trop petite ce soir. Je m'étais donc aventuré avec un couteau, des écouteurs et 1 sac à dos sans plus. Ni porte-feuilles ni argent car après tout, je n'étais légalement personne. On m'avait apprit dès mon plus jeune âge que je n'étais rien de plus qu'une ombre et que ma vie n'importerait jamais autant que celle avec qui je travaillais. Isis avait finit par s'attacher à moi malgré une recommandation inverse et c'est ce qui avait fait de notre duo... un duo si spécial.
Ma journée s'était plutôt bien déroulé, j'avais mangé dans plusieurs resto en payant grâce à de l'argent que j'avais volé. La journée pris une tournure différente une fois que le soleil s'était couché. La vie nocturne... ce spectacle,cette pièce de théâtre social ou tout le monde devenait quelqu'un d'autre l'espace d'une nuit... c'était un comportement qui m'avait toujours paru étrange.
Un garçon un peu trop confiant surement par l'alcool qu'il avait avalé et par la présence de ses amis avait tenté de m'intimider et avait voulu me voler les écouteurs dont j'avais besoin afin de réduire le bruit ambiant. Ils étaient branché à un téléphone intelligent pour faire semblant, mais je n'écoutais rien.
- Ey toi la gueule d'ange...donne moi tes choses ! Ton portefeuille et tes écouteurs qui ont l'air de valoir très cher.
Fidèle à mes habitudes, je gardais un mutisme complet face aux hommes. Mon regard ne rencontrant même pas le sien jusqu'à ce qu'il mette les bras chaque côté de moi pour m'intimider.
-Tu m'écoutes ? T'es muet ou attardé ? Tu dis pas un mot et pourtant t'as des écouteurs alors tu es pas sourd c'est certains.
Je commençai par un coup de genou dans le ventre ce qui le fit plier en deux et je l'éliminai rapidement comme on me l'avait appris dans la division. Ses amis avaient fuit dès les 2 premiers coups. Alors que je lui donnais des coups, mes écouteurs tombèrent et une femme plus jeune que moi cria en ma direction. Vue mon audition, cela eu pour effet de me faire reculer sous la douleur et je cherchai mes écouteurs en tâtant autour de moi. Une fois que cela fût fait, je fini de tuer celui qui m'avait provoqué et redirigea mon regard vers celle qui m'avait torturé l'ouïe.
Je me levai et m'approcha d'elle avant de chuchoter: Il voulait me voler. Si vous cotionnez cela alors je vais vous punir aussi...
Non mais j'hallucine monsieur cherche tranquillement ses écouteurs pendant que j'essaie de sauver l'homme et lorsqu'il les récupère il achève l'homme juste devant moi ! Alors que j'essayais de le sauver!Je me rends alors compte que je suis peut être moi-même en danger. Je ne pensais pas rencontrer un tel psychopathe. Il faudrait que j'appelle la police mais chercher dans mon sac me prendrait trop de temps. Il murmure qu'il s'est juste défendu car on essayait de le voler ! Mais il est taré ! Il devrait faire un séjour dans notre aile de psychiatrie à l'hôpital. On tue parce qu'on tente de nous voler ? Non mais sérieusement ?
- Tuer simplement parce qu'on cherchait à vous voler ? Il fallait appeler la police et immobiliser le gars au lieu de faire ce que vous venez de faire. Vous êtes complètement barge !
Je me redresse en me rendant compte qu'il m'a ouvertement menacé. Ce mec est vraiment étrange. Pourquoi murmurer et se comporter ainsi ? Je décide de reculer de quelques pas. Il faut que je prenne la fuite. Mais j'ai l'impression que si je me met à courir il me rattrapera bien trop vite et je risque de l'énerver. Il faut que je sois plus maligne que cela. Je devrais peut être crier à l'aide. Quelqu'un m'entendra surement et viendra m'aider.
- A l'aide ! Appelez la police !
Je recule encore sans savoir vers où je me dirige. Je n'ose pas me retourner, il faut que je continue de lui faire face. Mais je regarde autour de moi pour voir si je ne pourrais pas prendre quelque chose qui me servira d'arme pour me défendre. Je dois montrer que je n'ai pas peur même si j'ai crié à l'aide il y a quelques secondes.
-C'est ainsi qu'on m'a fait... J'ai toujours aimé cela vous savez... punir les méchants et protéger les innocents. J'ignore ce que veux dire être barge, mais au ton affolé de votre voix je me doute que cela n'a rien de positif. Étant plutôt près d'elle, je l'analysais constamment. Elle était belle, pas autant que ma moitié, mais elle avait son charme. Surement étais-ce simplement le fait qu'elle était visiblement très jeune. J'eu un sourire en coin.
-Vous me rappelez ma moitié... la seule différence c'est qu'elle, elle ne crie pas et déteste les fouilles merde que sont la police. À peine capable de faire la différence entre une cible en carton et un de leur collègue. Je la plaquai contre le mur en prenant soin de mettre la main sur sa bouche.
-Taisez vous...s'il vous plait. Je déteste...quand vous faites ça. Je déteste quand les gens crie sans raison. Ça fait mal. Vous me jugez parce que je prend plaisir à éliminer les méchants et vous me faites mal...comment osez-vous prétendre que vous êtes mieux que moi.
- Pourquoi chaque fois que j'ai droit à des vacances il m'arrive ce genre de conneries ? Je déteste les gens... les gens sont bruyant...et méchant. Les gens se poignardent t-ils tous dans le dos ? Tous égoïste. On m'avait appris à n'avoir que très peu d'humanité après tout... le visage,la star c'était isis. Moi j'étais... "celui qui vois tout" l'ombre qui s'assure que chaque pantin bouge et se place là ou il le doit.
Il aime punir les gens et protéger les innocents ? Mais ne suis-je pas une innocente ? Je cherchais juste à venir en aide à un homme blessé sans connaître la situation ! Il n'aime pas la police ? Qui défend pourtant les gens ? Décidément je suis tombée sur un véritable psychopathe. Il me plaque soudain contre un mur et m'empêche de parler.
Il n'aime pas les gens bruyants ? C'est bon à savoir. Je pourrais peut être crier un autre coup lorsqu'il retirera sa main de ma bouche pour ensuite partir en courant. Pour l'instant je ne peux rien faire. Si ce n'est... Je plie d'un coup ma jambe pour lui donner un coup de genou dans les parties sensibles des messieurs. J'espère que cela sera suffisant pour qu'il me lâche et tombe à terre.
- Vous ne savez pas qui je suis ! Je suis médecin ! Je sauve des vies moi ! Je ne les ôte pas ! Vous n'avez rien d'un type bien !
Je ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas crié. Peut être parce que dans le fond cet homme me fait peur. Et qu'il a l'air vraiment sensible des oreilles. Cet homme ne dégage rien de bon. Il faut que je trouve une solution pour m'en sortir.
- Vous êtes exactement comme les gens que vous détestez !
J'essaie de le pousser pour le forcer à se décaler de moi. Je lève la main pour essayer de lui mettre une gifle. Je ne vais pas me laisser faire. Pour l'instant ce qui compte c'est que je m'éloigne du mur et que donc j'arrive à décaler mon agresseur de moi. Il faut que je trouve un moyen de le contourner.
Lorsqu'elle me dit que j'étais comme ceux que je chassais, j’eus un sourire en coin qui révélait légèrement mon agacement.
- C'est l’hôpital qui se fou de la charité c'est bien ça ? L'histoire de la pharmacologie et de la virologie est remplies de victimes innocentes. D'ailleurs en y pensant bien... je suis un peu comme l'antidote à n'importe quel maladie non ? Une version "contrôlé" du mal qu'on veux guérir. N'ai-je pas raison ? C'est bien ce que vos chers hôpitaux font en permanence non ? D'ailleurs le père de l’immunologie,Edward Jenner...si je me souvient bien, pour validé toute ses théories, il faisait bel et bien de faux diagnostique pour ensuite pouvoir se servir des gens en parfaite santé comme cobayes ? Quelque chose me dit que vous êtes plus idéaliste que réaliste. Pensez-y grâce à cet homme qui a sacrifié la vie de milliers d'innocents, aujourd'hui la variole n'est plus un danger pour personne alors de votre point de vue étais-ce un monstre,un meurtrier ? Je ne crois pas...
Elle mettait ma patience à rude épreuve. Bien que maintenant que j'avais la main sur sa bouche, elle ne criait plus. J'hésitais à ce que je devais faire. On m'avait toujours enseigné à tuer le moindre témoin et pourtant... à cet instant je ne voulais pas la tuer.
Soudainement, elle me donna un coup de genoux dans les parties génital et je recula instantanément. Néanmoins lorsqu'elle se décala de moi et du mur je l'aggripai par 1 bras pour la retenir. Je plia son poignet pour l'immobiliser et lui donna un coup de poing dans la trachée.
Monsieur parle de choses qui me surprennent. Je n'arrive vraiment pas à suivre sa façon de penser. Il a raison dans ce qu'il dit mais pas pour tout. Et puis il ne parle pas de choses qui sont au même niveau. Ce débat est sans fin et ne vaut même pas la peine d'être abordé actuellement. Et de toute façon je n'en ai pas le temps puisqu'il m'empêche de parler.
Une fois que mon coup de genou a pour effet de le faire reculer je me dis que je vais pouvoir partir mais il attrape mon poignet et je me retrouve immobilisée. Il en profite alors pour me frapper la trachée. J'en perds mon souffle et suffoque. Avec mon autre main j'attrape mon cou pour essayer de me faire respirer... La panique est là. J'ouvre grands les yeux. Heureusement, je sais qu'il n'a pas frappé assez fort. L'oxygène va revenir... C'est obligé. Je déglutis difficilement c'est douloureux. Au bout de quelques secondes je recommence à pouvoir respirer mais cela fait légèrement mal. Et lorsque je me met à parler ma voix est légèrement plus grave.
- Espèce de connard ! Vous ne l'emporterez pas au paradis ! Je sais à quoi vous ressemblez ! Je préviendrais la police !
Je crois que la folie parle pour moi. Il n'est jamais bon de menacer quelqu'un surtout lorsqu'il vous tient encore par le poignet. Ou alors est-ce la peur qui me fait parler comme cela. Toujours est-il qu'il faut que je me défende. Avec mon autre main libre j'essaie de taper sur son poignet pour le forcer à me lâcher.
- Mais lâchez moi ! Vous allez faire quoi hein ? Vous me faites pas peur !
En fait si, il me fait vraiment peur mais je me dis qu'il fait cela juste pour m'intimider. Il ne compte pas réellement me faire de mal et donc si je montre que je n'ai pas peur il me laissera partir rapidement. Il est vrai que je ne suis pas rationnelle actuellement mais pardon j'ai passé la soirée à picoler avec mon meilleur ami et je ne m'attendais pas à me faire agresser en voulant aider une victime.
-Vous êtes soi naïve ou sois moins intelligente que votre niveau d'études ne le laisse paraitre... si j'étais un criminel fiché,croyez-vous réellement que je vous laisserais comme témoin ? Je n'existe nul part. Si vous n'arrêtez pas je vais devoir commencer à vous donnez de vrais coups et non pas les coups délicats que je vous donne en ce moment. Vos menaces ne m'intimident pas, mais votre voix me fatigue en revanche.
Lorsqu'elle se mit à tenter de m'engueuler pour paraitre intimidante, je serai de plus en plus fort son poignet.
-Si vraiment vous êtes infirmière, vous savez que vous êtes en état d'ébriété et que le jeu auquel vous jouez avec moi prend une tangente dangereuse...que diriez-vous de vous calmez ? Si toutefois vous persistez à crier... je cognerai si fort que vous passerez la nuit à votre lieu de travail non pas en tant qu'employé mais que patient. Ais-je bien été compris ? sans la lâché je m'approchai du corps de l'homme qu'elle avait tenté de sauver mais en vint et je lui déchirai 1 manche pour ensuite bailloné l'infirmière.
-Qu'es-ce qui peux poussez une femme comme vous à vouloir se mettre dans le pétrin absolument ? Enfin je veux dire...Si on vous appel là à l'instant...vous devriez rentré travaillé sans qu'on vous demandes votre avis et pourtant...vous êtes saoule. Vous voyez 2 garçons se battre et vous vous en mêlé et toute en sachant que je sais tuer...vous passez votre temps à me provoquer. Es-ce l'alcool qui fait de vous une personne si étrange ? Pourquoi sauvez-vous des vies alors que la votre ne semble pas vous tenir à coeur ?
Je n'ai jamais dit qu'il était un criminel recherché et encore moins qu'il était fiché. J'ai juste dit que j'allais prévenir la police de ce qu'il a fait... Cet homme est vraiment étrange. Et dans mon cerveau j'ai un petit tilt lorsqu'il dit qu'il n'existe nul part. Comment est-ce possible ? Et pourquoi se comporter ainsi avec moi ? Et pour lui les coups qu'il me donne son délicat ? Pourquoi ma voix le fatigue ?
- Ma voix ? Je vous comprends pas là...
Le mec vient de tuer un pauvre type et tout ce qui le dérange c'est ma voix? Je me tord légèrement de douleur lorsqu'il sert un peu plus mon poignet. C'est bon j'ai noté je parlerai un peu moins fort... Mais qu'il me laisse partir bon sang... Mon regard continue de se porter un peu partout autour de nous pour trouver une arme pour me défendre. Je l'écoute parler. Il veut que je me calme ? Mais comment le pourrais-je ? Je serai presque tenter de ricaner lorsqu'il m'annonce qu si je continue je vais finir comme patiente à l'hôpital. J'imagine bien la tête de mes collègues. Mais non je n'en ai pas envie. Je garde donc le silence. De toute façon je n'ai pas le choix il me bâillonne le con ! J'essaie de l'en empêcher mais c'est peine perdue... Je grimace lorsque le tissu touche ma bouche. Ca provient d'un cadavre merde !
J'aimerais pouvoir répondre à ses questions alors tout bêtement, comme j'ai une main de libre je retire le bout de tissu. Je garde le silence deux secondes pour bien lui faire comprendre que je ne compte pas me remettre à crier et parle ensuite calmement.
- Je suis interne. J'ai des horaires fixes par moment, comme ce soir. Donc on ne risque pas de m'appeler pour aller travailler. Et j'ai le droit de sortir de temps en temps. Je ne vis pas pour travailler... Je me suis mêlée de votre bagarre avant de savoir que vous étiez capable de tuer. Sinon j'aurais appelé directement la police.
Sa dernière phrase fait mouche à l'intérieur de moi. Pourquoi sauver des vies quand on ne se préoccupe pas de la sienne ? Peut être tout simplement parce que pour moi la vie des autres a plus de valeur ? Parce que si je partais aujourd'hui je ne laisserai pas beaucoup de monde ? Seul Sean serait désespéré. Et peut être Peter aussi mais il a encore sa femme... Ma famille s'en remettrait bien vite car je ne suis pas ma sœur...
- Toute vie a de l'importance. La mienne y compris. Je ne pensais pas que vous seriez un fou furieux qui tue tout ce qui bouge... Et pour vous la vie a de la valeur ? Vous aimez tuer ? C'est peut être un amusement pour vous et que vous avez décidé de faire mumuse avec moi maintenant que l'autre est mort ?
Sur ces mots je recommence à essayer de m'éclipser. Parce qu'il m'énerve et qu'à cause de cela je ne fais que dire des conneries.
-Je tue pas tout ce qui bouge, je tue ceux qui menace ma sécurité comme ce voleur. Je tue habituellement tout les témoins aussi. Je prend plaisir à tuer ? Vrais ! Je suis un fou furieux ? Faux. J'ai un syndrome psychopathe et l'écart est très vaste entre les deux. Vous devriez le savoir puisque vous êtes doc. La vie a de la valeur ? Oui mais la question que devrais se poser les gouvernements est maintenant... laquelle ? Pensez-y la terre est surpeuplé alors un déchet de moins n'est autre qu'une bouche de moins à nourrir...un pollueur de moins. La vie n'a de valeur que si on en fait quelque chose. Vous avez donc de la valeur et bien plus que...ça. Dis-je en pointant le corps.
-Je ne fais pas "mumuse" avec vous...peu importe ce que ça veux dire.
Lorsque je la vis tenter de s'éclipser, je lui lançai directement un couteau dans la jambe pour mieux l'immobiliser. Je la rattrapai facilement car après tout...saoule et blessé...rien ne l'aidait. Elle finit tout bêtement par perdre l'équilibre en courant et j'allai retirer mon couteau de sa jambe.
- Vous avez raison, je crois que nos chemins devraient se séparé ici... Vous êtes saoule et il est mort, je suis curieux... comment allez-vous vous sortir de cette situation.
Je mis mon genoux à sa gorge et lui pris son cellulaire. Je composai les urgences en prenant une voix qui ne ressemblait pas à la mienne et en jouant le citoyen lambda tel un acteur.
-Bonjours...je suis bien aux urgences ?! Alors que je sortais du cinéma j'ai croisé 1 femme qui semble en difficulté. Elle a des bleu et semble avoir été poignardé ou en tout cas elle perd du sang. Elle raconte n'importe quoi je crois qu'elle a bu. Je suis un touriste alors je connais pas les nom de rue, mais j'appel avec son cellulaire alors localisé le, je le laisse dans son sac. Dis-je tel un citoyen inquiet et pressé
-Je tue par plaisir certes, mais non sans raison. On m'a appris à bien me tenir.
Je la laissa là et attendit de loin que l'ambulance ne la ramasse et je m'éclipsa.
Ainsi donc monsieur pense faire ce qui est juste. Il ne fait que se protéger en tuant des gens et les pauvres témoins. Son mode de vie est vraiment très étrange. Le pire c'est qu'il avoue aimer tuer... Il avoue même être un psychopathe. Mais où va-t-on ? A l'écouter on croirait presque qu'il tue pour nous aider à mieux vivre... J'hallucine... J'ai un petit rictus lorsqu'il dit qu'il ne sait pas ce que veut dire faire mumuse avec moi.
Au moment où j'essaie de m'éclipser je ressens une vive décharge électrique dans la jambe. Je regarde et me rend compte qu'il m'a planté avec un couteau. J'essaie d'avancer mais la douleur est assez vive et je sens le sang couler le long de ma jambe. Je perds alors l'équilibre, tombe sur les mains et me retrouve à terre. Lorsqu'il me retire le couteau le sang coule un peu plus rapidement.
- -Comment je vais m'en sortir ? Je pourrais appeler les secours j'ai un téléphone... Et faire un garrot pour commencer...
Mais je me sens pâlir. Je sais bien que je pourrais perdre connaissance à tout moment et donc être à sa merci... Il appuie contre ma gorge avec son genou. Je ne peux donc rien faire. Il accentue la douleur que j'avais déjà dans la gorge suite à son premier coup. Chose surprenante il appelle à ma place les secours. Il est vraiment très étrange. Il tue les témoins mais décide de m'aider...
- -Vous le paierez tôt ou tard... Rien ne reste impuni !
L'enfoiré prend ensuite la fuite. Il me laisse seule à attendre les secours. J'ai mal à la gorge, au poignet qu'il a fortement serré et sur lequel je suis tombée et surtout j'ai mal à la jambe... Je sens que je vais tomber dans les pommes... Je lutte pour que cela n'arrive pas. Je n'ose pas regardé ma plaie. J'ai l'impression qu'une artère est touchée vu comment le sang coule mais je ne sais pas. J'espère qu'aucun muscle n'est touché non plus.... J'entends au loin les sirènes de l'ambulance...
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