▻ Par principe, c'est sa mère qui voulait absolument qu’il s’appelle Danny et il n’aime pas ce prénom. Usant toujours de surnoms ou de pseudo, c’est finalement « Buck » qui est resté puisque c’est le diminutif de Buckley.

▻ Lorsqu’il était plus jeune, avec ses soucis maternels quasi maltraitants, il s’est réfugié pendant plusieurs années dans la malbouffe et les jeux vidéos. Cependant, après à peine deux ans d’un début de crise d’adolescence, le jeune Danny avait pris beaucoup de poids, s’attirant les railleries des copains d’écoles (plus vraiment des copains) mais également le dénigrement constant de sa mère. Renfermé et mal dans sa peau, il a toujours eu du mal à s’accepter et donc à avoir confiance en lui. Ajouté à cela une tache de naissance à l’arcade qui lui donnait l’impression d’être blessé de façon constante et les moqueries allaient bon train. Aujourd’hui, Buck est plus musclé et plus mince, il apprécie un peu plus son corps, mais fait toujours attention à ne pas retomber dans ses travers en cas de coup de blues. Quant à sa tache de vin, il ne la trouve pas très jolie, mais il la tolère un peu mieux.

▻ Depuis son enfance, il a un souci avec l’autorité. Il n’aime pas qu’on le rabaisse alors que ce n’est pas justifié et il n’aime pas qu’on le remette en place et pourtant il est constamment en recherche d’affection et de reconnaissance alors, il s’efforce de bien faire même s’il ne le fait pas toujours de la bonne manière.

▻ Ses différents échecs sentimentaux ont fait de lui un homme qui a du mal à s’engager, mais également qui a du mal à faire confiance aux femmes. Paradoxalement, il a peur d’être abandonné et de ne pas être apprécié. Cela donne un Buck un brin volage qui n’arrive pas à se poser véritablement et à se faire confiance tout comme à faire confiance aux autres. Difficile à suivre, vous avez dit ? Possible… Après tout même lui, n’arrive pas à se suivre lui-même parfois.

▻ Danny Buckley est le second enfant du couple Buckley. Le grand frère Valentin était jeune garçon très mis en avant par ses parents, au point même ou le second passait totalement inaperçu. D’ailleurs, dès son plus jeune âge, Danny s’entendait dire par sa mère qu’il n’avait pas été désiré, ni attendu ou même qu’il était un accident de parcours. Sa mère était une femme très rude, très autoritaire et intransigeante, au point même que si Danny ne battait pas son frère, il était considéré comme un moins que rien. Toujours dans le dénigrement et les reproches, sa mère ne se montrait clairement pas tendre avec son plus jeune fils. Son père quant à lui était indifférent, il était présent, tenait son rôle de père, mais ne disait rien dès lors que la matriarche enchainait les reproches au jeune garçon.

▻ En grandissant, le jeune Danny s’est mis à détester sa mère et tout ce qu’elle représentait. Elle n’aimait pas qu’il porte des jeans, il faisait en sorte de choisir ce type de pantalon. Elle aimait le prénom Danny puisque c’était elle qui l’avait choisi, lui détestait ce prénom. Elle exécrait les jeux vidéo et lui a commencé à se passionner pour la manette. Le moindre fait et geste qui pouvait énerver sa mère, lui, se faisait un malin plaisir de la rendre folle de rage encore davantage. Ce n’était pas par pur mépris ou même méchanceté, mais simplement pour avoir l’attention de celle-ci. Danny nourrissait une rancœur envers son grand frère si parfait en tout point que lui faisait tout ce qu’il pouvait pour accaparer l’attention et le temps de sa mère. Ce n’était certainement pas la bonne manière, mais c’était sa manière à lui d’exister.

▻ Durant l’adolescence, les jeux et l’asociabilité ont pris une place de plus en plus importante dans la vie de Buckley, au point où il s’est rapidement retrouvé enrobé et complexé par son apparence. Outre sa tache de naissance qui avait toujours été une source de moqueries, c’était maintenant son poids qui attisait les plaisanteries et autres remarques, à la fois de ses camarades de classe, mais également de sa mère pour qui chaque détail était un prétexte à des remarques désobligeantes.

▻ A la fin de l’adolescence, Buckley est parti à l’université. Si celle-ci n’était pas très loin de la maison familiale, le jeune adulte a voulu prendre son indépendance et a intégré l’internat. C’est durant cette période que la renaissance de Buck est arrivée. Lâchant les salles d’arcades pour les salles de sport, Buck a perdu du poids et surtout, il a commencé à plaire et pas seulement aux femmes. À la vérité, des femmes, il n’en avait que l’image néfaste et négative de sa mère, alors il ne leur faisait pas vraiment confiance. Pour autant, dans sa quête de lui-même, il se sentait attiré autant par les femmes que les hommes, mais sans jamais réussir à se poser ou même à s’engager véritablement Buck est devenu un charmeur, un homme un brin volage qui ne se laisse pas entrainer dans des histoires trop compliquées et surtout qui malgré le fait qu’il n’arrive pas à s’attacher véritablement, il vit chaque rupture comme un échec démesuré.

▻ A l’issue de la seconde année universitaire, le jeune homme quitte les bancs de la fac qu’il n’arrive pas à suivre et se lance dans une série de petits boulots sans lendemain. Comme dans ses relations personnelles et familiales, dans les relations professionnelles, il n’arrive pas à trouver sa place et semble errer de job en job… jusqu’à ce que la révélation de devenir pompier lui soit faite. Dès lors qu’il s’engagera dans les rangs pour devenir un soldat du feu, il a trouvé cette véritable famille qu’il avait toujours recherchée. Exit sa famille, exit ses études et ses anciens boulots, maintenant Danny Buckley aka Buck était un véritable soldat du feu.

▻ Mais les traumatismes de l’enfance remontent souvent à la surface une fois adulte et Buck se montre malgré tout un brin tête brûlé et rebelle. Il a du mal avec l’autorité et pourtant il fait son travail à la perfection. Il a du mal à faire confiance et ne voit souvent que le négatif dans ce qu’on lui dit. Il a du mal avec l’indifférence et fait souvent l’imbécile ou joue à l’imprudence pour se faire remarquer. Persuadé qu’il ne sera jamais assez bien pour quiconque, jamais assez bon, jamais assez tout, il se plonge à cor et à cri dans son travail, quitte à passer sa vie personnelle toujours aussi volage au second plan.

▻ Récemment, c'est en la personne de Jarod Russel qu’il s’est ancré. L’homme est devenu bien plus qu’un mentor à ses yeux, une véritable figure parentale qui arrive à cadrer le jeune homme et surtout à l’élever. Aux côtés de Jarod, Buck se sent bien, il se sent lui-même et appréciait tel qu’il est et c’est la première personne en vingt-huit ans qui lui offre cette impression.

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