Cole savait faire parler son expérience, et chaque fois qu'il la touchait, Ally en redemandait. Il s'était vengé de sa petite blague et la policière ne s'en était pas offusquée. Cependant, elle ne comptait pas en rester là. Elle s'était donc dirigée vers lui nue comme un ver, pour l'aguicher davantage, prenant de ses mains le verres de whisky. Une fois allongée sur le plan de travail de la cuisine, Cole ne s'était pas fait prier pour venir caresser sa peau de sa langue l'experte, récupérant les quelques gouttes de whiskey avant d'offrir à son amante d'autres plaisir. La belle brune ne put retenir ses gémissement tant Cole était efficace et qu'elle sentait son corps se réchauffer par vagues et se couvrir de délicieux frissons et picotements. L'une de ses mains agrippa le poignet du bellâtre avant que celui-ci ne vienne la pénétrer de sa virilité durcie, ce qui tira à la policière un petit cri. Sa respiration se faisait haletante, au rythme effréné de ses battements cardiaques et des coups de rein de son amant. Celui-ci lui posa une question qui lui tira un sourire.

- Je pense que oui !

Elle se redressa, faisant travailler ses abdominaux, pour venir embrasser avec fougue ses lèvres si appétissantes.

- T'as pas un lit ? Ce serait plus confortable... souffla-t-elle au creux de son oreille.

Elle vint entourer la taille de Cole de ses jambes interminables, apposant ses lèvres dans son cou pour venir en mordiller la peau du bout des dents. La peau de leurs torses était collée à celle de l'autre et la chaleur dégagée par eux venait se transmettre et s'échanger. L'excitation était à son comble, il était évident que le mystérieux client du bar savait se servir de chaque partie de son corps. Allison sentait qu'avec lui, ce ne serait pas juste pour un soir. Un homme aussi habile ne se laissait pas oublier.

- Attends, attends ! cria-t-elle pour l'empêcher de se déplacer, sentant le plaisir ultime la submerger.

Elle s'accrocha un peu plus à lui, accollant davantage sa poitrine contre le torse musclé qui lui faisait face, étouffant un cri contre ce dernier, avant de reprendre son souffle.

- OK on y va, elle est où ta chambre ?

Ally observa furtivement la pièce principale dans laquelle ils étaient et se rappela d'une petit couloir sur le côté. C'était sûrement par là. Mais elle préféra le laisser la guider.

Cole savait ce qu’il convoitait, sans la nécessité d’alourdir son discours de détails superflus ni de se répandre en palabres. Pour lui, cette qualité se révélait indéniable, mais pour d’autres, cette transparence brutale pouvait s’avérer déstabilisante. Cependant, il se souciait peu de l’opinion des autres, car il était l’unique souverain de son univers. Ainsi, son égoïsme excessif ne le heurtait point.

Ses yeux étaient rivés sur Allison, qui s’avançait vers lui, déterminée, et nue comme un ver. Il était manifeste que cette jeune femme à la plastique irréprochable n’était point une créature futile qui attend passivement d’être prise pour jouir bruyamment. Non, elle dégageait une aura d’audace et de détermination bien supérieure à la majorité des femmes qui avait croisé le chemin de Cole jusqu’à ce moment.

Ainsi, il dégustait avec passion le liquide ambré (et hors de prix) dont la belle brune venait de s’asperger. La caresse de sa langue était une danse sensuelle, parfaitement adaptée à cette aventure d’un soir, à la sensualité envoûtante. Et plus il l’entendait gémir, plus Cole sentait monter en lui une certaine excitation qui l’incita par la suite à enfoncer sans modération son membre durci dans la charmante petite fente qui se présentait à lui. Ce premier contact provoqua un léger gémissement de la part de notre déterminé agent de terrain.

Et que dire du léger cri qu’Allison poussa alors ? Il était si envoûtant que notre agent spécial réitéra ses mouvements d’approche et de retrait, pénétrant un peu plus profondément à chaque incursion, délectant dans le son de la collision qui naissait de cette pénétration franche et virile dans la finition.

Puis sa langue redevint exploratrice, se lançant à la conquête de nouvelles saveurs, portée par une excitation décuplée. Les gémissements continuaient à emplir la pièce, témoignant du savoir-faire de Cole. Cependant, il était désormais évident qu’il n’était pas le seul expert en cette nuit. Allison entama sa propre symphonie, l’embrassant avec une passion ardente qu’il le surprit grandement. Leurs langues s’entrelacèrent avec une intensité telle qu’ils durent momentanément interrompre leur baiser pour reprendre leur souffle. Leurs cœurs battaient la chamade, une sensation que Cole pouvait ressentir tout comme il pouvait sentir la poitrine de la belle brune palpiter contre son torse.

Leurs regards se croisèrent réellement pour la première fois, avant que la ravissante demoiselle ne plonge dans le cou de son amant pour lui susurrer quelques mots à l’oreille. Elle commença par demander le confort d’un lit. Puis, presque instantanément, les jambes de la demoiselle s’enroulèrent autour de sa taille, et sa bouche se délecta de chaque parcelle de peau de son cou, le faisant frissonner légèrement. Il ressentait encore la délicate pression de ses dents sur sa peau, tout comme la chaleur de leurs corps, obstinés à ne faire qu’un.

Ainsi, Cole se détacha du plan de travail, portant sans effort le poids d’Allison. Cependant, il était évident que ce n’était pas le bon moment, à en juger par la demande de notre policière, incitant le rustre à s’arrêter ce qu’il fit instantanément.

« — Quoi ? » interrogea-t-il, dénué de toute hostilité. Aussitôt, la jeune femme s’accrocha à son amant d’un soir avec vigueur et étouffa un faible cri contre la poitrine de cet homme aux yeux clairs, qui esquissa un léger sourire.

« — Si tu peux patienter encore cinq secondes, ça devrait le faire ! » Et sans la moindre hésitation, il traversa prestement le petit couloir menant à sa chambre. Il ouvrit la porte sans s’embarrasser à la refermer derrière lui, puis il guida la policière jusqu’à son lit, où il la laissa s’abandonner avant de se jeter sur elle pour reprendre là où ils s’étaient arrêtés.

Ally ne s'était pas trompée, Cole était un amant parfait. Avec le temps et l'expérience, l'observation se faisait plus affutée et elle apprenait à déceler ceux avec qui elle passerait un moment inoubliable. Certes, parfois, des erreurs de parcours se produisaient. Certains semblaient prometteurs, mais dans le feu de l'action se dévoilaient ne pas être aussi performant qu'escompté. C'était un risque à prendre mais jusqu'à présent, le charmant blondinet rencontré dans ce bar reculé de la ville tenait les promesses tacites faites par son physique plus qu'agréable au regard. Le moindre baiser renvoyait à des sensations exaltantes, les moindres caresses imprégnaient la belle brune de frissons délicieux, et que dire de sa virilité qu'il maîtrisait à la perfection ? Le petit jeu dans la voiture après une entrée en matièere prometteuse contre le mur du bar n'avaient servi que d'échauffement.

Le plan de travail de la cuisine servit donc de nouveau terrain de jeu, Ally sentait déjà le plaisir la submerger quand Cole commença à se diriger vers sa chambre, l'obligeant à s'arrêter, resserrant ses cuisses autour de lui. Puis ils se retrouvèrent sur le lit, bien plus confortable que le marbre. Elle laissa son amant la rejoindre avant d'initer un changement de position, venant le chevaucher. Son regard empli d'une intensité profonde, vint confronter le sien, ses mains en appui de part et d'autre du visage aux yeux azur qui lui faisait face. Elle plongea sur ses lèvres pour lui offrir un nouveau baiser brûlant, prenant appui sur une de ses mains pour venir se saisir de son membre de l'autre. Leurs deux corps ne tardèrent pas à s'unir une nouvelle fois, et Ally se redressa, rejetant ses cheveux en arrière, commençant à instiguer des mouvements de bassin pour reprendre les choses sérieuses. Son coeur émettait des battements aussi rythmés de son souffle, tout son corps étant soumis à une chaleur qui la submergeait. Ses doigts venaient imprimer leur marque sur les pectoraux divinement sculptés de Cole tandis que leur souffle chaud se répandait autour d'eux, rendant l'atmosphère plus torride encore.

- Ça va ? demanda-t-elle dans un souffle, se penchant vers lui avant de venir suçoter la peau de son cou.

Ses dents vinrent insister un peu plus, ainsi que son souffle saccadé accompagné de quelques gémissements suivant les sensations qui se propageaient en elle. Ses va-et-viens se firent plus intenses encore, émoustillant les sens de l'un et l'autre.

Les battements de son cœur étaient frénétiques, et ses pupilles dilatées trahissaient l’intense excitation qui l’envahissait. Elle était audacieuse, faisant preuve d’une audace érotique bien plus prononcée que celle des femmes que Cole avait fréquentées jusqu’alors, même en considérant un simple coup d’un soir comme une fréquentation. Lorsqu’elle s’aspergeait de whisky hors de prix, son geste dégagé et provocateur éveillait chez Cole un désir ardent, stimulant ses sens de manière inattendue. Cet acte, simple, mais chargé d’une sensualité brute, était une déclaration silencieuse de sa forte personnalité et de son mépris pour les convenances. Bien qu’il ne voulût pas le reconnaître, il adorait cela.

Habitué aux soirées fades avec des femmes dont la vacuité lui pesait, Cole trouvait en Ally un défi sensuel et intrigant. Dans son regard, il y avait une étincelle de défi, un appel silencieux à explorer les territoires interdits du désir et de la passion sans aucune modération.

Alors qu’il la regardait, une question le taraudait : « Qu’est-ce qui l’a menée ici, vers moi ? » En tant qu’homme de terrain, habitué à lire les gens, Ally représentait pour lui un mystère, un puzzle captivant. Sa présence éveillait en lui le désir de la connaître plus intimement, de découvrir les secrets cachés derrière son regard provocateur. Mais que lui arrivait-il ? Ce n’était pas dans ses habitudes de vouloir connaître quelqu’un en profondeur. D’ordinaire, il se contentait de bien moins, si ce n’est de s’envoyer en l’air.

Pour l’instant, il se devait d’offrir un peu plus de confort à la demoiselle, qui, bien que visiblement excitée par leur échange, semblait réticente à l’idée de continuer leurs ébats sur ce plan de travail inconfortable. Son corps, frémissant sous ses caresses, appelait à une exploration plus poussée, dans un lieu où les limites de leur passion pourraient être repoussées sans contrainte.

La chambre de Cole était un sanctuaire de précision et d’ordre, reflétant parfaitement la rigueur et le contrôle qui le caractérisaient. Chaque meuble, chaque objet avait sa place attitrée, créant un espace où la symétrie et la précision régnaient en maîtres.

Dès l’entrée, on était accueilli par des murs d’un blanc immaculé, ponctués çà et là de cadres noirs contenant des photographies en noir et blanc, capturant des moments de nature et d’architecture, quelques éléments de décoration impersonnels par l’absence d’êtres humains sur les clichés. Le sol était couvert d’un tapis épais, d’un gris sobre, qui absorbait les bruits de pas, conférant à la pièce une ambiance feutrée.

Le lit, placé au centre de la pièce, trônait comme un monument à l’ordre. Drapé de linge de lit en coton égyptien de couleur taupe, il était méticuleusement fait, les oreillers alignés et le dessus-de-lit tiré au cordeau, ne laissant place à aucun pli. À côté du lit, une table de chevet minimaliste portait un réveil digital, son affichage lumineux offrant la seule touche de couleur dans ce monde de neutralité. L’éclairage de la chambre, discret, mais efficace, provenait de lampes encastrées dans le plafond, ainsi que d’une lampe de lecture près du lit, toutes réglées pour créer une atmosphère apaisante et propice à la détente.

Dans cette chambre, chaque élément semblait avoir été choisi et placé avec une attention particulière, créant un espace où l’ordre et la propreté étaient plus qu’un choix de vie : ils étaient une déclaration silencieuse de l’essence même de Cole. Même cet ordre, tout ce calme était voué à disparaître à présent, tout comme les quelques tissus qui habillaient nos deux protagonistes.

Ally, avec un regard brillant d’intensité et de désir, semblait incarner une force insondable, un mystère à la fois provocant et captivant. Avec une assurance enivrante, elle s’approcha de Cole, assis sur le lit, son regard reflétant un mélange de désir et de fascination. Dans un mouvement fluide et chargé de promesses, elle grimpa sur lui, ses jambes encerclant ses hanches avec aisance. Leurs regards se croisèrent, électriques et brûlants, créant une tension palpitante dans l’air, une promesse de plaisirs inexplorés.

Cole, immobilisé sous elle, sentait monter en lui une vague d’excitation, chaque sens éveillé par la proximité d’Ally. Le parfum de sa peau, la chaleur de son corps, le contact de sa peau contre la sienne, tout en elle criait une séduction brute et non dissimulée, mais aussi un certain danger qu’il était encore incapable de saisir pour l’instant.

Leurs lèvres se retrouvèrent dans un élan de désir brûlant, tandis que les mains chaudes d’Ally, douces et assurées, encadraient le visage de Cole, cet homme au passé ombrageux et à l’avenir incertain. Le contact de sa bouche, s’écrasant avec une avidité presque sauvage sur la sienne, déclenchait en lui un tourbillon d’émotions inédites. Loin de tout dégoût ou gêne, sentiments qui l’avaient autrefois accompagné, le beau blond se trouvait submergé par une sensation enivrante et inconnue.

Le baiser, loin d’être un simple contact, se transformait en une danse ardente, une lutte de pouvoir et de passion. Sa langue, animée d’un désir fervent, cherchait la sienne dans un jeu de domination et de célébration. Il y avait dans ce baiser une urgence, un besoin presque primal de s’approprier, de se fondre l’un dans l’autre. Chaque mouvement de leurs langues entrelacées amplifiait son désir, alimentant une excitation profonde qui se faisait sentir dans son entrejambe. Il sentait son corps répondre, se durcir sous l’effet de cette passion dévorante.

Dans un mouvement fluide, teinté d’audace et de désir, la main d’Ally glissa le long du torse sculpté et presque entièrement dénudé de Cole. Ses doigts, agiles et provocateurs, trouvèrent leur chemin vers son sexe en érection, l’enveloppant avec une habileté mêlant douceur et fermeté. Elle commença à le caresser avec une précision calculée, chaque mouvement de sa main dessinant des vagues de plaisir sur le corps de Cole. Cette attention lui arracha un grognement de plaisir, bas et rauque, trahissant l’intensité des sensations qui l’assaillaient. Submergé par le désir, il répondit presque instinctivement, capturant la lèvre inférieure d’Ally entre ses dents dans un geste sauvage. Il la mordilla, un acte qui était à la fois un aveu de son désir intense et une invitation à approfondir leur jeu de séduction.

La chaleur qui émanait de la pièce était intense, presque suffocante, créant une atmosphère chargée de désir. Cette chaleur appelait silencieusement à se libérer des dernières barrières de tissu, à se défaire des ultimes vêtements qui entravaient leur complète nudité. Comme guidés par une force magnétique inéluctable, Ally et Cole se retrouvèrent à nouveau, irrésistiblement attirés l’un vers l’autre, peau contre peau, dans un échange de souffles haletants et de regards brûlants.

Chaque contact, chaque friction de leur peau enflammée faisait monter en eux une vague de sensations intenses, un mélange enivrant de plaisir et d’urgences. Dans cet univers clos, seuls existaient le rythme frénétique de leurs cœurs battant à l’unisson, la chaleur dévorante de leurs corps entrelacés, et l’écho de leur souffle haletant, se mêlant dans l’air saturé de désir de la chambre.

Les doigts de la flic, esquissant une trajectoire invisible sur le torse musclé de l’agent de terrain, le poussaient à fermer les yeux, intensifiant sa perception de chaque caresse, de chaque effleurement. Leurs mouvements s’accordaient, chaque coup de rein ravivant et amplifiant la passion qui les consumait. Puis, dans un geste tendre, mais chargé de désir, Ally se perdit dans le cou de Cole, cherchant à sonder son état.

Cole pouvait sentir le souffle chaud d’Ally contre sa peau, le parfum fruité et enivrant de ses cheveux bruns l’entourant. Ses dents, délicatement posées sur la peau de son cou, provoquaient des frissons de plaisir qui parcouraient son corps. Les gémissements doux et mélodieux de la jeune femme venaient mourir au creux de son oreille, une symphonie de désir qui amplifiait son ardeur.

Dans le silence chargé d’électricité, Cole se laissait submerger par l’instant, son esprit et son corps tout entier répondant à l’appel irrésistible de la passion. Il poursuivait son exploration audacieuse sur la poitrine d’Ally, ses lèvres traçant un chemin brûlant sur sa peau, tandis que ses dents saisissaient avec une tendresse teintée de sauvagerie son téton gauche, durci par l’intense désir.

Ally, répondant à cette invitation tacite, ondulait son corps au rythme des caresses de Cole, son souffle se mêlant au sien dans une harmonie parfaite. Elle glissa ses mains dans ses cheveux, les tirant légèrement, guidant ses baisers plus bas, vers son ventre, puis encore plus bas, là où son désir brûlait le plus ardemment.

L’agent de terrain, entièrement à l’écoute des désirs de son plan d’un soir, laissait ses lèvres et sa langue tracer un chemin sacré le long de son corps, honorant chaque courbe, chaque creux avec une dévotion presque religieuse. Puis, sentant le moment propice, il la pénétra de nouveau, cette fois avec une intensité renouvelée, un désir brûlant illuminant ses gestes. Dans un mouvement fluide, il humidifia deux de ses doigts, les préparant avec soin, avant de les introduire délicatement. Chaque mouvement de son bassin contre le sien était marqué d’une intensité brute, le rythme primal de leur union résonnant dans la chambre sans retenue. Leur cadence s’accélérait, chaque impact étant un crescendo de sensations. La chambre se remplissait des sons de leur passion, des gémissements d’Ally mêlés aux souffles haletants de Cole.

Lorsqu’il atteignit l’apogée de son désir, Ally poussa un gémissement aigu, un son pur de plaisir et de besoin. Cole, sentant son propre désir monter en crescendo, jouit légèrement tout en continuant à s’abandonner à la tâche de conduire la jeune femme vers les sommets de l’extase.

Puis, alors que les dernières notes de leur passion retombaient dans le silence de la chambre, Cole se détacha lentement d’Ally. Il se leva du lit avec une aisance qui trahissait une familiarité avec de telles situations, se dirigeant vers la fenêtre pour contempler la ville endormie. Sa silhouette était baignée dans la lueur bleutée de l’aube naissante, un contraste frappant avec la chaleur qui venait de les unir.

« — C’était bon, assez pour recommencer non ?! » lâcha-t-il, le regard toujours fixé sur l’extérieur, indifférent à sa nudité.

Ils avaient finalement rejoint la chambre sur demande d'Ally. Même sur un plan de travail dur et glacial, Cole parvenait à la faire grimper aux rideaux, alors dans un lit, ce serait forcément encore mieux ! La policière était excitée comme jamais, son nouvel amant lui faisait beaucoup d'effet, il était joueur à souhait et carrément performant. Les jambes enroulées autour des hanches de Cole, ce dernier emmena sa partenaire dans sa chambre, un lieu épuré à l'image du reste de l'appartement. Ally se retrouva sur le lit et attira à elle le beau blond qu'elle s'empressa de chevaucher pour reprendre où les choses s'étaient arrêtées. Son corps était incandescent, son coeur s'emballait d'excitation. Étrangement, le mystérieux étalon se laissait faire, lui qui semblait plus enclin à dominait. Mais la belle brune n'allait pas s'en plaindre, elle faisait de lui ce qu'elle voulait pour le moment. Elle sentait le plaisir monter en flèche, et soudain, Cole s'était redressé pour venir apposer ses lèvres chaudes sur sa peau en ébullition, d'abord son cou, puis il descendit. Une légère frustration l'assaillit lorsque le contact fut rompu, mais les frissons que son amant lui procurait avec sa bouche avaient de quoi l'exciter davantage encore. Elle se pencha en arrière jusqu'à s'allonger sur le dos, le laissant libre de parcourir sa peau. La respiration d'Ally se faisait haletante, chargée d'un désir incamouflable. Son regard se planta dans le sien.

- Prends-moi encore, supplia-t-elle.

Il ne se fit pas prier, mêlant ardeur et passion. Ally ne tarda pas à atteindre le septième ciel, suivie de près par Cole, laissant leurs voix se mêler, incontrôlables.

La policière reprenait son souffle, le regard rivé sur le plafond. Quelques secondes s'écoulèrent, peut-être des minutes, avant que Cole ne quitte le lit, ramenant Allison à la réalité. Il était allé se mettre face à la baie vitrée, nu comme un ver. Après tout, il était chez lui. Le son de sa voix finit par rompre le silence qui avait repris ses droits. Ally se redressa, accoudée sur le côté.

- Je te l'accorde. Mais pas tout de suite. Je dois y aller. Ça t'ennuie si j'utilise ta douche avant ?

Il fallait dire qu'avec de tels ébats, elle était en nage et pas que de sa transpiration. Elle se leva et se dirigea vers le couloir.

- C'est par là ?

Elle avait aperçu une porte dans le couloir, cela ne pouvait être qu'une salle de bain vu l'emplacement, ou alors l'architecte avait eu son diplôme dans une pochette surprise ! Tout aussi nue que Cole, Ally ramassa ce qui restait de ses vêtements dans la chambre et alla dans la pièce d'eau afin de se débarbouiller un peu. L'eau chaude lui fit du bien. Elle laissa le jet faire ruisseler sur elle l'eau salvatrice. Appuyée contre la cabine de douche, ses pensées allaient dans tous les sens. Elle ne se posait pas vraiment de questions sur Cole. Il était mystérieux, certes, mais elle n'avait pas besoin de connaître sa vie, c'était juste du bon temps entre eux.

Ally finit par sortir et se sécha rapidement. Elle remit ses vêtements et se dirigea vers l'entrée où son sac était resté. Elle en sortir un calepin avec un stylo et nota son numéro de cellulaire, le prépayé qu'elle utilisait pour ce genre de rencontres. Elle déposa le papier sur le plan de travail qui fut le témoin de leurs premiers ébats chez Cole avant de filer. S'il souhaitait la revoir, ce qu'elle espérait, il pourrait la contacter. Puis elle quitta la demeure de l'étalon, utilisant son téléphone pour trouver la route principale et appeler un taxi pour retourner au bar récupérer sa voiture.