Ah mon beau-père, cet homme était toujours fidèle à lui-même. Si on ne le connaissait pas, on pouvait vraiment croire qu’il s’agissait juste d’un vieux grincheux qui n’aimait personne et qui vivait comme un ermite chez lui en passant son temps à insulter toutes les personnes qui passaient. La deuxième parties était un peu vrai ceci-dit. Mais ce que je savais, c’est que ce cher général était prêt à tout pour sa famille. Kassoulet adorait venir ici, même si chez nous, il avait aussi un joli terrain pour se défouler comme il en avait besoin. Je souriais en allant vers lui.
« Oh mais si vous préférez, je peux la reprendre avec moi. Je comprends tout à fait que vous souhaitiez faire attention à votre santé. Je suis aussi contente de vous voir .» Je le regardais avec un petit sourire en coin et je me rendais derrière comme il me le demandais. Cet homme avait vraiment l’âme ‘un bricoleur. Malheureusement, mon mari n’avait pas hérité de ce trait. Mais il avait de nombreuses autres qualités que le bricolage. J’éclatais de rire à sa remarque. J’étais en train d’imaginer mon mari en train de cuisiner une tarte. Oh mon Dieu, ma cuisine…
« Non, je vous rassure. Votre fils à beaucoup de qualités, mais la pâtisserie n’en fait pas partie. »
J'entrais à l’intérieur et j’allais poser la tarte dans la cuisine. Je retournais ensuite vers l’entrée et j’accrochais mon manteau et mon sac à main. J’allais ensuite faire chauffer de l’eau afin de préparer du café. Mon beau-père moulait lui même ses grains de café et il avait bien raison. Car la plupart du temps, s’était du jus de chaussettes que l’on buvait et le café de la ville n’était pas le meilleur du monde non plus.
Je jetais un œil et je regardais par la fenêtre pour avoir un œil sur Kassoulet qui se promenait avec son morceau de bois. Je ne voulais pas que ce dernier commence à creuser dans le terrain de mon beau-père. Ce chien était encore un peu foufou parfois.