Forcément si je serais crucifié en manquant de politesse ; la belle Mlle Parker se contenta de me dire qu'elle réfléchissait à un plan... Forcément... Il n'était pas possible de comploter au beau milieu d'un lieu public et la propriétaire des lieux venait à la rencontre de Mlle Parker qui me présenta :

L'amie de ma patronne semblait si aimable et sympathique qu'il était difficile de croire qu'elles étaient amies. Mais si elle était propriétaire de l'établissement, peut-être qu'en fait elle était tout aussi impitoyable que Mlle Parker une fois en cuisine ? Perdu dans cette réflexion, je ratais l'arrivée de Novak qui me fit sursauter en prenant la parole.

Dis-je alors... Mais si je n'avais pas grand-chose à dire, bien vite Mlle Parker attira mon attention.... Elle m'attira avec une étonnante douceur et me murmura ses ordres.

Lui répondis-je sur le même ton. Ensuite je souris à Lexa et Novàk en déclarant:

Je m'éclipsais alors en direction de Kassandra que je rejoignais. Elle n'était pas seule.... Un homme l'accompagnait et ils avaient rejoint le groupe formé autour de l'amie de Jarod... Que faire pour s'inviter dans la conversation puis isoler Kassandra ? En plus le vieux type avait l'air du genre à taper avant de parler... Prenant mon courage à deux mains je m'approchais alors avec l'espoir qu'en me voyant Kassandra se souviendrais de moi et me dirais que justement elle avait ma chemise dans son coffre et du coup elle s'éloignerait pour me la donner... C'était totalement improbable mais on peut rêver non ? C'est ainsi que, pris dans mes pensées, j'approchai en faisant mine d'aller vers le buffet et soudainement, je trébuchais sans comprendre ce qui se passait:

Mon verre de champagne éclaboussait Kassandra et sa belle robe noire alors que je m'étalais à ses pieds sans aucune élégance.

M'exclamais-je alors avant de rire. Un rire à la fois nerveux et soulagé. Nerveux car la situation était des plus humiliantes mais aussi soulagé car en arrosant Kassandra j'allais la forcer à devoir s'isoler, facilitant le travail de Mlle Parker et Novàk.

Dis-je alors en me relevant et en faisant attention de ne pas laisser le verre au sol afin que personne ne trébuche dessus. Je tendais un misérable mouchoir à Sandra pour qu'elle s'essuie, tentative dérisoire...

Déclarais-je alors en m'adressant aux amis de Sandra car si être maladroit était une chose, faire preuve d'impolitesse était impardonnable... Et ce même si on était en train de conspirer l'enlèvement de leur amie.

Ah, mon petit bonheur en sucre avait reconnu son papy d’amour! Oh que j’étais fier de ma belle Lexie. Elle me sautait dans les bras et j’avais l’impression de retrouver une seconde jeunesse. Je la serrais avec amour avant de rire un peu.

- Doucement! Tu étouffes ton vieux papy!

Lexie me présentait ensuite à cet homme que je ne connaissais pas. J’étais fier de comment elle me nommait. J’étais encore lieutenant général après tout! En semi-retraite mais tout de même c’était mon titre. Je me mettais droit avant de tendre la main à l’homme pour la serrer. Il me parlait de mon fils et je souriais aussi. Aaron avait beau faire un boulot de tapette, j’étais aussi fier de lui. Visiblement c’était la journée de la fierté de papy.

- Oh c’est de famille vous savez! Elle a eu le bon côté de la génétique mais ça saute une génération malheureusement. Oui, je suis bel et bien le père de Aaron. C’est pratiquement une réunion de famille ce soir.

Je laissais l’homme partir en le saluant de la tête et je regardais ma petite fille en souriant et en passant mon bras autour de ses épaules. Je prenais finalement une bière dans un verre car la pisse de chameau c’était pas mon truc. C’était même imbuvable.

- J’ai horreur de ce breuvage de fillette. Une vrai bière c’est parfait pour moi. Alors mon petit trésor, raconte à papy Watson comment se passe tes études. Tu excuseras ton père mais je crois que ta mère a une vilaine grippe ou un rhume. Enfin bref c’est la même chose les deux.

J’attendais la réponse de ma petite-fille, mais un jeune homme était près de nous et il me tendait la main. Il disait être le meilleur ami de Lexie et je le regardais de haut en bas. Un meilleur ami tient donc. Difficile de savoir de nos jours quel genre de meilleur ami… Enfin, ce n’était pas de mes oignons.

-Enchanté Sean. Je suis le lieutenant général Watson. Le grand-père de Lexie.

Ensuite, une femme et un homme s’approchaient de nous. Bon , tant pis. Je serrais la main de la dame en premier avant de serrer celle de l’homme. Je ne les connaissais pas mais la femme avait un petit quelque chose dans le regard qui me rappelait quelqu’un. Betty? Non, impossible. Ou le sourire de Betty? Ah merde Bett! Sors de ma tête un peu ma puce!

- Bonsoir madame, monsieur. Je suis le lieutenant général Watson, le grand-père de la jeune femme ici présente. On dirait le jour de la marmotte des présentations. Je vais devoir enregistrer une cassette et la rembobiner chaque fois.

Oui, je pouvais être taquin par moment et mon vieil humour ne faisait plaisir qu’à moi visiblement.

- Donc, ici on a le meilleur ami et j’en déduis que vous deux vous avez un lien quelconque avec ma petite perle. Des amis sans doute? Si ça continue, je vais devoir prendre des notes. Lexie tu aurais pas un crayon ? Je blague mon trésor.

Un petit bonhomme étrange arrivait et renversait son verre sur Sandra. Je le regardais avant de lui prendre le bras pour le relever.

- Ça va mieux sur les deux pieds moussaillon! Vous allez bien?

Il manquait un peu de tonus et de colonne vertébrale à mon goût celui-là... ouf.

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Les habitants de Blue Cove"

Kassandra était heureuse de voir Lexie, sans doute la personne qu’elle espérait le plus voir présente lors de cette soirée. Après l’avoir serrée dans ses bras, elle salua Sean et fut présentée à cet homme qui était le grand-père de sa meilleure amie. Elle lui serra la main, tout sourire, et laissa ensuite Asher faire de même. Kassie eut un petit rire en entendant l’expression que venait d’utiliser Mr Watson senior.

- Les marmottes ont une journée dédiée? demanda-t-elle avec naïveté en regardant Asher.

Lexie était rayonnante et cela faisait plaisir à voir. Néanmoins, la caméléone n’eut pas le loisir d’entendre la réponse à sa question à propose d’une hypothétique journée des marmottes que soudain, un liquide se répandit sur elle, la faisant sursauter. Puis, elle vit au sol une visage familier

- Oh Teddy, vous allez bien ?

Plus rapide que l’éclair, le grand-père de Lexie l’aida à se relever. La jeune femme eut un petit rire face à sa remarque à propos de leur rencontre. Elle prit le mouchoir qu’il lui tendit en le remerciant, essuyant le champagne qui perlait sur sa peau.

- Dire que j’ai laissé votre chemise dans la voiture. Je peux vous la rendre en fin de soirée si vous voulez, dit-elle avec un sourire chaleureux.

Néanmoins, la sensation de tissu taché n’était pas agréable.

- Je vais aller passer un peu d’eau, je reviens, dit-elle doucement avant de s’éloigner en direction des toilettes.

Elle était loin de se douter que la manœuvre de Theodore visait à des fins loin d’être amicales. Une fois dans les toilettes pour femmes, Kassandra s’affaira à mettre de l’eau sur les parties du tissu qui avaient été imprégnées de champagne. Il n’y aurait pas de tâches, mais c’était surtout pour l’odeur. Elle n’était pas offusquée par la maladresse du blondinet, plutôt amusée qu’en effet, leur seconde rencontre voit les rôles s’inverser.

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Il fallait reconnaître au lieu beaucoup d’élégance assez pour justifier le fait d’avoir sorti les belles tenues. Asher n’avait jamais éprouvé le besoin de se mélanger aux autres et se sentait de trop ce soir. Mais rien n’était trop beau pour faire plaisir à sa fiancée qui à l’inverse de lui, ne loupait pas la moindre occasion pour faire de nouvelles rencontres. L’ancien militaire se prêtait donc au jeu de la sociabilisation allant même jusqu’à attirer l’attention de sa chérie sur la présence de son amie Lexie qu’évidemment l’interne en médecin se devait de retrouver, saluant au passage une autre de ses connaissances. Ash fut surpris de voir sa compagne s’exprimer non pas avec des mots mais bel et bien avec des signes. Une capacité qu’il ne lui connaissait pas encore et qu’elle semblait maitriser avec une certaine dextérité.

Puis enfin ils arrivèrent à bon port. Le couple s’approcha donc de la jeune amie de miss Sandra Collins comme elle se faisait appeler. Sean l’autre caméléon était de la partie. Jarod ne devait quant à lui, ne pas être loin, ce qui agaça légèrement l’ancien militaire qui s’offusquait de voir autant de caméléons présents. Il s’exempta aussi de l’étreinte (il ne faut pas pousser) avant de poser son regard sur l’autre interlocuteur dans cette conversation. Un homme à la chevelure grisonnante, visiblement proche de la jeune Lexie. Ash, toujours désireux de bien faire, serra à son tour la main de celui qui se présenta comme étant lieutenant-général Watson. Et voilà que tout d’un coup, Asher sembla intéressé et ne manqua pas de le faire savoir.

« - Delta Force, des ranger des membres du 160th Special Operations Aviation Regiment, en Irak. Vous avez servi où ? » Le simple fait d’être confronté à un autre militaire, laissa paraître une légère lueur dans le regard d’Asher. « - Pardon j’en oublie la politesse et non mon cœur je ne crois pas que les marmotte aient une journée dédiée. Après je peux me tromper. » L’ambiance semblait bon enfant, du moins elle l’était avant qu’un type peu dégourdi ne renverse son verre de champagne sur Kassy et ne tombe à ses pieds. Ash lui lança un regard noir faute de pouvoir l’incendier comme il faut. Kassy ne semblait s’en offusquer, mais il lui fallait toutefois regagner les toilettes pour nettoyer le désastre.

« - Ils ont mis quoi dans ces verres ? » lança l’ancien militaire en observant Teddy. « - Asher, le petit ami de Sandra. » fit-il entendre pour donner suite aux présentations. Et alors qu’il laissait entrevoir un semblant de sourire, Asher vit Parker non loin de là, elle était aux côtés de Sydney Green et de ce fameux Novak. « - Sean, tu permets ? » Il ne lui laissa guère le choix avant de l’entrainer à l’écart. « - Ils sont partout. Parker, le type bizarre et Sydney. Je suis prêt à parier qu’il y a des nettoyeurs dans le coin. Et où est Jarod ? Il est parti se planquer ou quoi ? »

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[color=#000000]J’étais vraiment ravie que cette chère Parker ait prit la peine de venir dans mon établissement. Ca faisait un moment que je voulais qu’elle vienne afin de lui faire goûter une bonne partie de ma carte. De base, j’aurai préféré que nous soyons que toutes les deux afin de pouvoir parler plus tranquillement, mais le destin en avait décidé autrement. Qu’importe, ce ne serait que partie remise. Je la relâchais après l’avoir prise dans mes bras durant quelques minutes. Je me souvenais rapidement que cette dernière n’était pas vraiment du genre tactile. Je gardais mon sourire.

« Tu n’imagines pas le plaisir que tu me fais Parker. »

Je tournais ensuite ma tête en direction du collègue qu’elle me présentait et je lui tendais la main.

« Bonjour monsieur Weather, très heureuse. Je vous prie de m’excuser, j’ai d’autres personnes à saluer et j’ai des directives à aller donner en cuisine. Nous nous reverrons plus tard. »

Je tournais les talons et je me rendais ensuite en cuisine où Jarod si trouvait. Je me dirigerais vers lui tout sourire. 

« Mais qu’est-ce que tu fais là toi ? Tout est prêt et il n’y a rien à préparer pour le moment. Mademoiselle Parker est là, on peut aller parler un peu avec elle si tu veux. »

J’étais certaine que nous allions passer une excellente soirée tous ensemble et qu’il n’y allait pas avoir la moindre fausse note. J’avais envie de prendre des bonnes résolutions pour la nouvelle année et de faire en sorte que mon couple guérisse de ces blessures. J’allais devoir faire l’effort de moins me jeter dans le travail pour ne pas faire exprès de fuir mes problèmes. Tout ceci allait être difficile et j’allais devoir faire un grand travail sur moi-même, mais heureusement, j’étais bien entourée.

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Je n'en étais pas fier, mais que pouvais-je faire de plus si ce n'est me cacher, car pris au piège tel un animal pris dans la lueur des phares d'une voiture en pleine nuit. À quoi m’attendais-je ? C’était un évènement, un de ce qui brasse du monde et qui voit défiler les personnes importantes de la ville. Ce qui incluait le Centre et ses sbires. Je m’en voulais d’avoir été si naïf, au point de mettre aussi facilement ma liberté en jeu. Tout comme je m’en voulais d’être incapable d’avoir la tête froide en sa présence. Elle, que je préférais dès lors ignorer et ne pas nommer pour m’en détacher, au moins pour ce soir.

J’avais donc regagné la cuisine où j’étais à peu près sûr de ne croiser personne susceptible de mettre à mal ma si précieuse liberté. Et puis au moins ici, je pouvais réfléchir et ça, en de telles circonstances, ce n’était pas du luxe. Ma solitude fut toutefois ébranlée par le retour de Lexa, qui en maîtresse des lieux, était tout à fait légitime quant au fait de passer du temps dans sa cuisine, contrairement à moi, qui brassais de l’air dans l’attente d'un jour nouveau.

« - Je… » Que pouvais-je répondre à ça « - Eh bien, je m’assurais qu’il ne manque rien, car j’ai cru entendre un invité se plaindre de l’absence de petits fours végans. » Mon sourire était sincère, mais ma crainte d’être ainsi confronté à ma chasseresse, réelle. Par chance, Sean fit à son tour son entrée. « - Ah Sean. » Comme tu tombes à point nommée. « - Lexa, tu te souviens de Sean ? Il était là pendant les travaux de mon petit chez moi. » Une petite introduction en bonne et due forme avant que mon camarade ne cherche à m’entrainer ailleurs. « - Je te rejoins plus tard Lexa, vas-y profites donc de cette soirée, c’est la tienne. »

Lui adressant un dernier sourire, je consentis ensuite à suivre Sean un peu plus à l’écart et à l’abri des regards. Ce qu’il m’apprit me glaça le sang, mais étais-je vraiment surpris ? « - J’ai été trop naïf, je voulais juste profiter un tant soit peu d’une soirée normale, mais j’aurai dû me douter que l'on ne serait pas seuls. Je pourrais facilement me tirer tout seul, mais il faut qu’on parvienne à exfiltrer Kassy. Est-ce que tu as réussi à lui parler ? Tu crois qu’ils l’ont repéré ? La couverture d’Asher risque d’être mise à mal. Il faut qu’on soit plus vigilant maintenant. » Je m’en voulais terriblement, mais pas aux autres. « - Il faut qu’on arrive à partir sans se faire voir. Il y a une porte de sortie par ici. Il suffit de rameuter Kassy et Asher et les faire sortir par ici. A priori personne ne m’a vu. » Je mentais, mais je n’avais pas envie d’épiloguer là-dessus. Nous devions partir et vite.

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Alors que la soirée débutait, je comprenais que la propriétaire des lieux me faisait face. Je la complimentais sur l'établissement et elle présenta ses excuses sur le fait que même si elle était très heureuse de me rencontrer, elle ne pouvait s'y attarder.

Lui déclarais-je poliment. Je m'éclipsais ensuite peut après l'arrivée de Novak afin de me rapprocher de Kassandra et faire mon boulot, même s'il me déplaisait…. Et par une étonnante maladresse je parvenais à faire magistralement mon travail… en me ridiculisant.

Alors que je me retrouvais étendu aux pieds de Kassandra et cherchais à me relever, un puissant étau se mit à écraser mon bras et je me retrouvais debout.

M'exclamais-je surpris. Je n'étais pas certain d'avoir compris de qui il était le grand père, mais clairement cet homme avait une poigne de fer. Sandra s'enquit alors de savoir si j'allais bien en prenant le mouchoir que je lui offrait pour s'essuyer.

Lui dis-je alors avec le sourire gêné de quelqu'un mort de honte… Et Sandra enchaina alors sur ma chemise qu'elle avait apparemment dans sa voiture… Etonnant.

Répondis-je aussitôt à Sandra. Elle alla alors vers les toilettes pour se nettoyer alors que, gêné, je me retrouvais parmi ses amis, sans trop savoir quoi dire. Et face à moi, très nettement hostile, il y avait un homme qui se présentait comme le compagnon de Sandra… Forcément il se montrait protecteur et à son allure, il ne devait pas être commode…

Lui dis-je alors d'une voix marquée encore par la gêne de la situation. Il était évident que cet homme pourrait poser problème à la capture de Kassandra. Mais plus j'en apprenais sur elle et plus cela serait simple… Si le Centre ratait l'occasion en Or que je venais de leur servir sur un plateau. Un autre ami, que j'avais vu a Halloween, je m'en souvenais, plaisanta sur ma maladresse… Ce n'était pas très agréable mais tout à fait mériter.

Répondis-je alors avec autodérision… Mais sans grand succès puisqu'Asher entrainait le plaisantin d'Halloween loin de moi pour faire une messe basse… Ce pouvait-il que ces deux hommes aient compris que j'étais du Centre? Cela serait dangereux pour l'opération mais il serait encore plus risqué que je m'éclipse pour courir prévenir Parker et Novak…. Glissant une main dans une poche, j'envoyais a Parker un SMS pour lui indiquer que le petit ami de Kassandra s'était éclipsé dans les cuisines tout en me tournant vers l'homme qui m'avait aidé à me relever… Le tapotage de SMS en aveugle à lui seul justifiait de conserver un téléphone à clavier physique en plus des smartphones pour ce genre d'opérations.

Si j'avais été plus attentif à ce qui m'entourait et pas à mes pensées j'aurais entendu qu'il était militaire mais si j'avais fais cela je n'aurais pas isolé Kassandra de ses amis, offrant à Parker et Novak une opportunité à saisir… Parker qui recevait un petit SMS sur son téléphone:

Un vrai télégramme des temps moderne… Il fallait espérer que j'étais clair. Mais ça je ne pouvais pas le savoir sans regarder un écran que je ne pouvais regarder puisque je parlais à Edward.

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Je vis Novàk s’écarter pour parler avec sa recrue de la Division. Je ne compris pas vraiment pourquoi il me mettait à l’écart et me contentai de l’observer avec un léger rictus, quand soudain, je reçus un SMS. Je m’empressai de sortir mon téléphone portable de mon sac et de lire les information quasi cryptées envoyées par Weather. Je m’approchai alors de Novàk et sa recrue pour taper sur l’épaule du chef de la Division.

- La cible est dans les toilettes.

Je regardai alors la demoiselle.

- Vous, je pense qu’il serait judicieux que vous alliez la cueillir là-bas. J’ai eu une autre information, je vais m’en charger.

Je rangeai mon téléphone et entrai sans autorisation dans la cuisine. Là, je vis Lexa, mais surtout Jarod et un jeune homme. Ce devait être lui le copain « Aser » de Kassandra.

- Lexa, je crois qu’on te demande dans la salle, tu devrais aller voir, ça a l’air urgent.

Il fallait qu’elle sorte, je ne voulais pas avoir à me justifier sur mes agissements professionnels. Puis, je m’approchais du duo masculin et empoignai le bras de Jarod avec force pour lui passer un bracelet de menottes au poignet que je rattachai à un couvercle de grill. Avais-je choisi cet emplacement en me disant qu’il s’en libérerait facilement ? Aucune idée.

- Toi, tu bouges pas de là.

Puis, j’empoignai avec force le jeune homme par les épaules.

- Salut, faut qu’on discute.

Je l’éloignai de la cuisine sans lui laisser le choix pour retourner dans la salle.

- Dis-moi, j’ai besoin que tu appelles ta copine, j’ai besoin de m’assurer d’un truc. Tu vas la faire venir tout de suite.

Je le regardai d’une façon qui laissait bien voir qu’il n’avait pas le choix, d'ailleurs, je soulevai légèrement ma robe pour lui montrer mon arme accrochée à ma cuisse. J’espérais que l’information était bonne et que son appel ferait sortir Kassandra des toilettes pour que Lolth puisse la choper. Sur le papier le plan était parfait.

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Par tous les saints de ce monde pourri qu’est-ce qu’il y avait du monde tout à coup! Non seulement, le champagne goûtait la pisse mais en plus les petits fours étaient ridicules. Heureusement, ma belle Lexie était là pour m’aider à prendre des notes entre machin chose et truc muche et brunette mignonnette je ne savais plus où donner de la tête. Cependant, la brunette et son cavalier attirait mon attention. Je faisais un salue militaire à l’homme avec un petit sourire.

- Au repos. J’ai servi durant plus de vingt ans sur le USS-MERLIN. Ce gros paquebot de guerre tient encore debout j’y suis allé la semaine dernière prendre un café. La retraite est une chose superflue de nos jours.

Je ne manquais pas de noter l’absence de compréhension de la demoiselle. Je lui faisais un sourire pour lui expliquer pourquoi je parlais de marmotte. Seigneur, les jeunes étaient de moins en moins cultivés de nos jours.

- Alors, lorsque l’on parle du jour de la marmotte. On fait référence à un film avec Bill Murray sortie en 1993 dont le titre original est Groundhog day. Dans ce film, l’acteur revit la même journée sans cesse en boucle. Enfin bref, c’est expression de vieux. Ne faites pas attention.

J’avais ensuite relevé le matelot par terre comme s’il était un vulgaire torchon. Il manquait vraiment de tonus celui-là en fait. Je le regardais de haut en bas en secouant la tête.

- Tu devrais t’entrainer un peu le jeune. Tu manques de tonus et tu vas finir en mollusque. Clairement je ne suis pas un fendeur de bois sinon j’aurais une putain de chemise avec des carreaux acheté en spécial chez Wal-Mart avec une étiquette rouge. Je suis lieutenant général dans les marines mon petit bonhomme.

Non, Papy Watson n’avait pas la langue dans sa poche. Je regardais autour en mettant les mains dans mes poches en soupirant un peu et en grognant. Je voulais un bière nom d’un chien! Pas un cocktail de poulette en fuite après une séance de shopping trop intense! Je posais un baiser sur le front de ma petite fille que je dépassais d’une tête. Je lui parlais doucement à l’oreille avec le sourire.

- T’inquiète pas pour ta mère. Un rhume ça tue les vieux qui sont pas en forme. Papy te laisse quelques minutes. Je dois aller changer l’eau de bocal.

Je passais à côté du matelot flasque en mode limace en levant les yeux au ciel. Seigneur que les hommes de nos jours ne sont plus comme avant. J’allais dans les toilettes histoire de me soulager un peu et je me disais que je serais bien mieux chez moi à grogner après les pubs à la télévision. Au moins, ma petite lexie était là. Je me lavais méticuleusement les mains avant de sortir pour tenter de trouver un truc à me mettre sous la dent.  

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La conversation débutée avec Papy Watson devenait de plus en plus intéressante et pour cause, Ash venait de trouver en Edward une sorte de frère d’armes avec qui il aurait bien conversé plus longtemps si d’infortune l’échange n’avait pas été interrompue par l’arrivée tonitruante de ce cher Teddy Weather. Il semblait réellement gêné ce qui calma presque aussitôt les ardeurs chevaleresques d’Asher. Mais preuve que l’accalmie n’était pas appelé à durer, Ash avait remarqué Parker et ce satané Novak. Une observation qui l’obligea, alors que Kassandra s’était éclipsée aux toilettes, à entrainer Sean à part pour exposer la situation.

« - Je ne pouvais pas refuser ça à Kassandra tu peux comprendre. Et Jarod se doutait bien qu’elle veuille venir. C’est lui qui aurait pu s’abstenir. Enfin bref, on n’a pas de temps à perdre. Va donc le voir. Il faut impérativement qu’on se sorte de cette merde, parce que là, ça craint ! » Et c’est sur ces mots que les deux hommes se quittèrent et que l’ami Asher retrouva son groupe de conversation, remarquant au passage, le téléphone que Teddy tenait entre ses mains, le plus discrètement du monde bien sûr, puisqu’il échangeait encore avec le grand-père de Lexie.

« - J’espère que je n’ai rien raté ! » Il constata bien malgré lui, que sa fiancée demeurait aux abonnées absents. « - Sandra n’est toujours pas revenue ? » demanda-t-il à Lexie qui était au fait d’une réalité qui faisait défaut à Papy Watson, mais sûrement pas à Teddy. « - C’est une agréable soirée en tout cas. » C’est alors qu’il vit sortir de la cuisine Sean, suivit de près par l’effroyable Mademoiselle Parker. Où était Jarod ? La situation devenait tendue et Ash était loin de s’imaginer qu’un coup du sort allait peut-être leur être favorable d’ici peu. « - Lexie ! Ce n'est pas Sean là-bas ? » En d’autres termes, il faut le sortir des griffes acérées de cette chère mademoiselle Parker.

« - Je vais vérifier si tout va bien avec Sandra. » Et sans attendre, l’enseignant de l’ICP entreprit de rejoindre les WC. Il était tellement absorbé qu’il n’avait pas vu, sur sa route, la personne qu’il bouscula bien malgré lui. « - Merde ! Veuillez m’excuser, je suis désolé, je … j’avais la tête ailleurs. »

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