Aujourd'hui je travaille en binôme avec Sandra. Je suis contente de passer du temps avec elle. Nous avons beaucoup parlé elle et moi. Je lui ai avoué les sentiments que j'ai pour Peter et je lui ai dit ce qu'il ressent également pour moi... Cela m'a soulagé d'un énorme poids de pouvoir en parler à celle que je considère comme ma meilleure amie. Sandra m'a également appris qu'elle va se marier ! Oh mon dieu elle va se marier et elle m'a dit que je serais son témoin ! Je n'en reviens pas. Je suis excitée comme une puce rien qu'en y pensant.
Je me prépare rapidement et file à l'hôpital. Je me retrouve devant le panneau des petites annonces. Je m'arrête dessus par curiosité. Je ne m'y étais jamais arrêtée auparavant mais étant un peu en avance je commence à lire. Une petite annonce attire vite mon regard. Une personne a besoin d'aide pour faire garder sa fille de huit ans atteinte d'une lourde pathologie. Et là ça fait tilt dans ma tête ! C'est parfait pour Sandra et moi ! J'ai besoin d'argent pour me payer un week-end avec Peter et surtout Sandra a besoin d'argent pour son mariage !! Ce travail est pour nous ! Je regarde à droite à gauche pour voir si personne ne me regarde et je pique l'annonce.
Je file ensuite au vestiaire pour m'habiller. J'appelle la femme qui nous donne rendez-vous ce soir après notre garde. C'est parfait ! Mon amie arrive quelques minutes après que j'ai raccroché.
- Eh bonjour madame la fiancée ! Comment ça va aujourd'hui ? Refais voir ta bague !
J'aimerais un jour que Peter m'en offre une aussi... Mais cela risque de prendre beaucoup de temps... Monsieur est encore marié il ne faut pas l'oublier... Ce n'est pas simple comme situation...
- Bon il faut qu'on parle sérieusement toi et moi. Ce soir nous avons rendez-vous ! Étant ta témoin je nous ai trouvé un job ! Nous allons garder à tour de rôle une petite fille tétraplégique. Sa maman a besoin d'aide et je pense que nous sommes parfaites pour ce travail. Et tu as un mariage à payer il te faut de l'argent ! Et moi je pourrais me payer un petit week-end loin d'ici avec mon chéri. Tu en dis quoi ? Non en fait tu n'as pas le droit de dire non, je ne te laisse pas le choix madame.
Et maintenant direction le boulot ! Une longue journée nous attend. J'attrape Sandra et l'entraine à ma suite.
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Kassandra Watson
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▻ ARRIVE(E) LE : 03/01/2017
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▻ LOISIRS : Faire du roller, manger de la glace et des frites, faire du roller, apprendre de nouvelles choses, savourer sa liberté et oh faire du roller
J’étais heureuse, notre relation avec Lexie avait repris son cours, elle me faisait de nouveau confiance, au point de me confier les sentiments qu’elle avait pour le mari de notre patiente dans le coma. Cette histoire était si triste, et j’espérais que Lexie ne souffrirait pas, mais j’étais loin d’être une experte en relations amoureuses. La seule que j’avais vécue semblait se porter pour le mieux puisque j’étais désormais fiancée à Asher. J’en avais d’ailleurs fait part à Lexie, ma meilleure amie, et donc lui avait proposé le poste-clé de témoin. J’avais lu que le témoin était un peu le bras droit de la mariée, et j’avais toute confiance en elle, elle savait prendre des initiatives, et faire preuve de bon sens. S’il y avait une personne, en dehors d’Asher, en qui j’avais confiance, c’était Lexie.
Ce jour-là, comme d’habitude, je me rendais à l’hôpital de Blue Cove pour une nouvelle journée de garde. J’étais heureuse car cette semaine j’avais les mêmes horaires que Lexie, nous étions dans le même service, bref c’était parfait pour réviser ensemble. Alors que j’arrivais au vestiaire, je la trouvais plus enthousiaste que d’habitude.
- Salut ! lançai-je tout sourire.
Elle me demanda à revoir la bague, chose que je fis avant de la retirer pour l’accrocher à une chaîne autour de mon cou.
- Qu’est-ce qui se passe ? demandai-je d’un air suspicieux.
La réponse ne tarda pas à arriver. Elle nous avait trouvé un boulot ?
- Un job ? Mais on a déjà un travail ici non ?
Cependant elle avait raison, j'avais un mariage à payer et je ne voulais pas laissr Asher tout gérer financièrement. Mais quand elle m’expliqua de quoi il retournait, mon coeur se serra. Comment pouvais-je refuser de venir en aide à une maman avec sa fille souffrant d’un sévère handicap ? Bien sûr que j’allais accepter. Mais… comment pourrions-nous accepter d’être payées pour ça ? Était-ce moral ? Je n’eus pas le temps de poser toutes ces questions, il nous fallait déjà aller sur le terrain.
J’y avais pensé toute la journée. Notre garde se termina, nous avions pris une douche et une fois changées, nous nous mîmes en route pour la résidence de la dame ayant passé l’annonce. Je me sentais quelque peu anxieuse. Non pas que je ne me sente pas capable d’accomplir les tâches demandées, mais j’avais ce sentiment que se faire payer pour venir en aide à une enfant était mal. Arrivées devant la maison, je pris le parti de sonner.
Être une mère n’a rien de facile à la base. Être la mère d’un enfant handicapé est encore plus intense. Je rêvais encore que j’entendais sa petite voix la nuit ou encore qu’ell venait me réveiller parce qu’elle avait fait un cauchemar. Non… Rien … le silence. Notre Sarah était dans un fauteuil roulant et ne bougeait plus. Sa belle voix flûtée et enjouée l’avait également abandonnée à cause de la paralysie. Je maudissais le parc où elle était allé jouer. C’était pourtant une chute comme des milliers d’enfants en faisaient tous les jours. Elle était mal tombée, littéralement. Nous étions dans notre nouvelle maison bien moderne et hautement adaptée. Nous avions, James et moi, misé toutes nos économies dans cette ville et ce nouveau départ.
J’avais besoin d’aide et notre charmante Martha voulait avoir ces soirées et ces week-end. Je me mettais donc en quête d’une personne ou deux en qui j’aurais suffisamment confiance pour s’occuper de notre princesse lorsque nous serions absent son père et moi. Je mettais donc quelques annonces sur la campus universitaire ainsi qu’à l’hôpital. Les trois premiers candidats furent immédiatement rejetés. Je proposais un excellent salaire, mais il fallait être présent et non sur son téléphone cellulaire. Sarah nécessitait beaucoup d’attention. Son moyen de communiquer étant son regard et des grognements. Je comprenais ma fille, mais la future personne devait être prête à faire les efforts nécessaire avec ma terreur de huit ans. Je donnais un rendez-vous le soir même à une jeune demoiselle qui me semblait fortement gentille. Je me trompais peut-être cependant.
J’avais préparer des cookies et le repas rapidement en rentrant du travail. Je laissais Martha faire les soins de Sarah avant de finalement entendre sonner. C’était sans aucun doute la perle rare que j’attendais. J’allais ouvrir en affichant un beau sourire. Elles étaient deux en fait. J’aurais dut m’en douter lorsqu’elle avait dit «Nous serons présente à l’heure madame Howlett».
- Bonsoir mesdemoiselles. Entrez s’il vous plait. Nous allons nous installer dans le salon.
Je les laissais entrer avant de fermer la porte avec douceur. James n’était toujours pas rentrer du travail. Je faisais claquer mes talons sur le parquet de bois de l’entrée pour nous installer dans le joli salon de style épuré et moderne. J’avais placé un plateau de biscuits aux brisures de chocolat et du thé. Je serrais finalement la main de l’une et l’autre avant de m’asseoir en face d’elles.
- Donc, je m’appelle Elisabeth Howlett. Je suis la mère de Sarah. Laquelle de vous deux est Lexie?
Elles avaient l’air intelligente, studieuse et très sympathique. Je ne devais cependant pas me laisser avoir par les apparences. - J’imagine que vous avez apporté vos Curriculum Vitae?
Je regarde encore une fois la bague à son doigt. Que c'est joli ! J'espère qu'un jour on m'en offrira une aussi jolie que celle-ci ; peut être Peter qui sait ?. J'ai hâte de voir ma meilleure amie dans sa robe de mariée. Je suis si contente pour elle !!!
- Elle brille tellement !!! Je crois que je me lasserais jamais de la voir à ton doigt. Alors j'imagine très bien ce que toi tu ressens ! Je suis si heureuse pour toi !!
Finalement elle l'attache à son cou. C'est bien plus prudent. Il ne faudrait pas qu'elle la perde à l'hôpital ou pire dans un patient. Je me retiens de rire en pensant à cela puis elle me regarde bizarrement alors je retrouve mon sérieux. Je lui explique et rigole lorsqu'elle me dit qu'on a déjà un travail. Donc j'argumente.
- Il faut bien qu'on gagne un peu plus d'argent si on veut se faire plaisir et vivre un peu plus correctement. Et puis nous allons aider une maman...
Nous allons ensuite travailler car c'est déjà l'heure et Sandra accepte qu'on aille à l'entretien d'embauche. La journée passe vite et il est déjà temps pour nous d'y aller. Une fois devant la porte de la maison ma meilleure amie sonne. Une jolie jeune femme nous ouvre.
- Bonjour Madame Howlett. Merci de nous recevoir chez vous.
Nous entrons alors chez elle. Son salon est magnifique et cela sent bon le chocolat. Je lui serre la main en souriant. Cet endroit est très chaleureux.
- Enchantée de vous rencontrer. Je m'appelle Lexie Watson, c'est moi que vous avez eu au téléphone.
Je laisse Sandra se présenter toute seule comme une grande. La maman de Sarah nous demande alors nos curriculum vitae. Je sors le mien et lui tends.
- Nous sommes actuellement interne à l'hôpital de Blue Cove.
J'espère qu'elle ne me demandera pas ce que je compte faire par la suite car je ne sais toujours pas quelle spécialité prendre. La chirurgie m'attire mais également la pédiatrie et aussi les urgences... C'est si dur de se décider... Mais bon, je ne suis pas ici pour y penser.
- Pourriez-vous nous parler un peu de votre fille Sarah ?
J'aimerais savoir à quoi m'attendre. Je sais qu'elle a un handicap lourd, mais j'aimerais connaître ce qu'elle aime dans la vie, comment elle réagit face aux inconnus. Et connaître surtout les soins qu'on devra lui apporter. Il faudra aussi que je lui demande si elle a une idée de quand elle aurait besoin de nous. Pour qu'on puisse s'adapter au programme.
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La maman de la fillette à garder et de laquelle prendre soin nous ouvrit, une belle et grande femme rousse. Lexie semblait si sure d’elle, moi j’étais plutôt sur la réserve. Néanmoins, j’affichais un sourire chaleureux, comme toujours. J’étais de nature sociable et aimante, et même si à chaque fois que j’allais rencontrer une nouvelle personne, je redoutais de tomber sur quelqu’un du Centre, j’avais appris depuis tout ces mois à vivre avec ce risque en me disant que de toute façon le nombre de personnes connaissant l’existence des caméléons était restreint. J’espérais juste qu’ils n’avaient pas changé leur politique et qu’ils n’avaient pas mis encore plus de personne sur notre traque.
- Bonsoir madame Howlett, renchéris-je à mon tour en souriant.
La propriétaire des lieux nous invita à passer au salon et nous la suivîmes. Sa maison était joliment décorée et je reconnus également quelques équipement pour les personnes à mobilité réduite. Madame Howlett se présenta et Lexie aussi.
- Sandra Collins. Lexie et moi travaillons souvent en binôme, c’est pour cela qu’elle m’a proposé de venir aussi. Comme ça, si vous nous choisissez pour prendre soin de Sarah lors de vos absences, que ce soit l’une ou l’autre, Sarah ne sera pas perturbée par un trop gros changement, puisque nous travaillons de la même manière et avons la même faculté d’adaptation.
Là, j’étais un peu décontenancée. Un curriculum vitae ? Je n’avais aucune idée qu’il fallait en apporter un, vu que j’avais été prévenue le matin-même. Je souris, usant de mes talents pour ne pas laisser paraître ma gêne. Que pouvais-je bien lui dire ? Surtout que les seuls « vrais » boulots que j’avais faits et que je pouvais prouver ici, hormis à l’hôpital de Blue Cove, c’était mon premier job dans un garage automobile et du bénévolat dans un dispensaire. Je ne pouvais décemment pas lui parler de tout ce que j’avais fait pour le Centre.
- Pour être honnête, madame Howlett, je n’ai pas eu le temps de le prendre, mais si vous le voulez, je peux vous parler brièvement de mes expériences professionnelles passées.
Mais le plus important, c’était la question de Lexie, pour connaître un peu la jeune Sarah. Ma meilleure amie était perspicace et savait poser les bonnes questions. Je hochai donc la tête avec un sourire, j’étais impatiente d’en savoir plus sur cette fillette.
J’avais devant moi deux prometteuses internes en médecine de l’hôpital. Je souriais déjà. Elles seraient compétentes et discipliner pour ma belle Sarah. J’écoutais avec attention les dires des deux demoiselles. Lexie voulait en savoir d’avantage sur Sarah et Sandra avait un franc parlé merveilleux. Je sentais que ces jeunes filles seraient les bonnes pour notre famille.
- Je vais bien évidemment vous parler de ma charmante princesse. Elle est quadriplégique de haut niveau. La parole est atteinte. C’est la conséquence d’une mauvaise chute dans un module de jeux il y a deux ans. Depuis, elle est dans son fauteuil roulant. Elle arrive à manger des purées mais c’est tout. Elle adore les promenades à l’extérieur et l’émission Gossip Girl. Elle a tout un caractère derrière son regard angélique. La santé de Sarah est fragile. Ses poumons ne peuvent pas prendre une pleine expansion et un rhume peut rapidement se transformer en pneumonie fulgurante. Je suis excessivement exigeante au niveau de l’hygiène. Je crois que cependant que vous familière avec ce genre de procédures.
Je leur sortais des papiers concernant la confidentialité mais également un horaire. J’avais mis mes journées de garde pour les interrogatoires en bleu. C’était trois à quatre fois par semaine.
- Voici le genre d’horaire que vous aurez. Je suis de garde pour les interrogatoires de police trois à quatre fois par semaine et parfois plus. Rendue là, je me débrouillerai, mais j’ai impérativement besoin de vous lors de ses soirées et parfois même la nuit. Je vais vous faire visiter les lieux et vous montrer les médicaments de ma fille avant de vous la présenter.
Je me levais doucement et je marchais en faisant claquer mon talon sur le parquet de bois. Je les amenais dans la grande cuisine moderne. Notre maison était très spacieuse pour permettre au fauteuil d’aller partout. Je montrais l’ascenseur pour Sarah avant de monter à l’étage avec le deux jeunes femmes. Je m’arrêtais devant une porte fermée que j’ouvrais. Une jolie chambre dans des teintes pures. - Si vous êtes de garde, vous dormirez dans cette chambre. Un moniteur pour bébé sera installé pour que vous puissiez entendre Sarah en cas de besoin. Dites-moi à la lumière de tout ceci… Est-ce que le travail vous intéresse toujours?
La jeune femme nous parle un peu de sa fille. Cela doit être si dure pour elle d'avoir sa fille dans cet état. Et pourtant elle paraît si forte, si solide. Je l'admire beaucoup. Ainsi donc suite à une chute sa princesse se retrouve en fauteuil roulant sans pouvoir bouger ni parler... Malgré tout elle a un fort caractère. C'est une bonne chose. J'ai hâte de la rencontrer. Nous apprenons également qu'elle a des soucis au niveau des poumons. Je ferais bien attention à ce qu'elle n'attrape pas froid et à ce que je sois impeccable. Pas un microbe ne viendra jusqu'à elle. L'avantage c'est que nous connaissons déjà les mesures de sécurité grâce à notre métier. Et au besoin je pense que nous pourrons prendre notre tenue de l'hôpital ainsi que nos supers chaussures.
- Effectivement nous connaissons bien les mesures d'hygiène et de sécurité. Sur ce point vous pouvez être rassurée. Si jamais vous nous embauchez vous n'aurez pas à vous inquiéter là-dessus. Sa santé ne sera jamais mise en danger avec nous.
Je prends les papiers qu'elle me tend et regarde les horaires. Trois à quatre fois par semaine. Cela fait beaucoup mais si nous bossons chacune notre tour cela serait bien plus simple. Par contre peut être qu'on ne pourra pas systématiquement... Peut être qu'on pourrait en parler à une collègue pour qu'elle aussi vienne ici... Enfin si cela intéresse madame Howlett. Parce que mine de rien il nous faut des soirées de repos et de révisions... Après ce n'est peut être pas comme cela chaque semaine. Enfin nous verrons bien. Je poserais mes questions un peu plus tard. Pour l'instant allons visiter les lieux.
Nous nous rendons jusque dans la cuisine. Elle est vraiment très fonctionnelle et pratique. Il y a également un ascenseur pour Sarah. A l'étage nous entrons dans une chambre tout aussi élégante que les autres pièces de la maison. Ainsi donc c'est ici que nous logerons au besoin. Elle a vraiment tout prévu. Elle m'épate vraiment.
- Pour l'instant je vous avoue que le travail m'intéresse toujours. Par contre niveau emploi du temps, il faudra peut être qu'on en reparle pour qu'on s'adapte au mieux.
Il faudra que j'en parle avec Sandra plus tard pour voir comment on s'organise, voir si cela est possible avec notre emploi du temps et tout le reste. Et puis il faut surtout voir pour commencer si sa jolie princesse nous apprécie et accepte notre présence. Ce qui compte avant tout c'est son bien être et si jamais elle ne nous aime pas du tout cela pourrait être compliqué...
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J’écoutais donc les explications de la charmante dame qui nous recevait chez elle. Le handicap de sa fille était lourd, j’étais si triste d’entendre qu’une enfant aussi jeune souffrait de tout cela. J’en venais même à culpabiliser d’être sur mes deux jambes. Mais je devais apprendre à travailler sur mes émotions, ma faculté à me mettre à la place des autres pouvait parfois être compromettante. Je me contentai de hocher la tête aux dires de Lexie qui rassurait la jeune maman sur les mesures d’hygiène auxquelles, évidemment, nous étions habituées en tant que personnel soignant. Machinalement, je m’imaginais l’accident, la chute de la fillette, c’était une sorte de réflexe avec toutes ces années à travailler sur des événements passés ou potentiellement à venir.
Madame Howlett nous montra le planning, les soirées au cours desquelles elle aurait besoin de nous, et il semblait parfaitement gérable que Lexie et moi puissions nous arranger pour que l’une de nous soit toujours disponible.
- C’est parfait, Lexie et moi ne travaillons jamais les mêmes soirs, ce sera donc facile pour qu’une de nous soit toujours disponible pour assurer la garde de Sarah.
Je lançai un sourire à Lexie pour la rassurer à ce propos, vu qu’elle semblait douter sur ça. J’avais hâte de rencontrer la jeune fille. Nous procédâmes à une petite visite de la maison en commençant par la cuisine. J’étais impressionnée, tout me semblait si grand. Ensuite, la maman de la fillette nous emmena à l’étage. J’étais encore plus impressionnée : elle avait même une chambre pour sa baby-sitter ? Incroyable.
- Oui, nous sommes toujours intéressées, répondis-je alors.
Je voulais tellement aider cette petite fille, je me demandais même si nous ne pouvions pas trouver un moyen d’améliorer un peu sa qualité de vie, pourquoi pas l’aider à retrouver la parole ou que savais-je encore. Dans tous les cas, nous serions là pour elle, nous serions attentives à ses besoins et ferions de notre mieux pour qu’elle soit bien en l’absence de ses parents.
Lexie semblait un peu moins chaude à l’idée de s’occuper de notre charmante Sarah comparativement à son amie. Je n’avais pas besoin des deux filles en même temps. Je regardais les jeunes femmes l’une après l’autre. J’observais leur langage corporel. Je sentais une tension chez la plus jeune alors que l’autre semblait étrangement plus calme. Pour ma part, je montrais une neutralité et un calme sans faille. Il en fallait beaucoup pour me faire sortir de mes gonds ou pour que je montre un quelconque agacement.
- Il est évident que je n’aurai pas besoin de vous deux en même temps . Vous pourrez aisément vous séparer les journées j’en suis certaine. Vous pouvez étudier ici également, nous avons une bibliothèque et un bureau qui devrait vous plaire pour vos activités universitaires.
Sandra me démontrait toute sa motivation alors que l’autre semblait aller d’avantage dans la crainte. Je posais une main délicate dans le dos de Lexie pour la rassurer.
- Tant mieux si le travail vous intéresse toujours mesdemoiselles. Avant de vous présenter ma fille, je vais vous montrer sa chambre et ensuite la bibliothèque avec le bureau. Martha devrait nous amener la petite ensuite. Elle lui donne son bain à cet instant et Sarah a horreur que l’on entre sans prévenir et ce, même dans sa chambre.
Je continuais de faire claquer mes talons et j’amenais les deux jeunes femmes dans la chambre spacieuse de notre fille. Sarah adorait le lilas et les murs de chambre étaient de cette couleur tout comme la couverture décorative sur le lit en simili satin. Un levier était installé au plafond pour faciliter son transfert dans ce dernier. Elle avait son appareil pour l’aider à respirer en dormant ainsi qu’un moniteur cardiaque complet dans un coin de la chambre. En dehors de ça, c’était une chambre de petite fille comme les autres.
- Vous avez tous le matériel nécessaire pour faire les soins à Sarah. Quand elle n’est pas malade c’est plutôt simple.
Je ramenais ensuite les deux amies au rez-de-chaussée. Dans les escaliers, il y avait de nombreuses photos de famille, mais également certaines de James et moi lorsque nous étions à l’école de police ou en uniforme. Notre mariage y était même affiché. Nous étions une famille pratiquement comme les autres. La bibliothèque donnait sur le bureau. Elle était assez spacieuse mais manquait encore de volumes à mon goût. J’ouvrais ensuite la porte du bureau avec un ordinateur tout neuf. Ce n’était pas celui que nous prenions pour le travail.
- Vous pourrez vous installer ici pour étudier au besoin. Simplement prendre le moniteur pour bébé avec vous tout simplement. Allons voir Sarah maintenant. J’entends l’ascenseur qui descend.
J’allais dans le salon tout près et Martha nous amenait ma belle Sarah dans son pyjama de licorne favori. Ses longs cheveux étaient attaché dans une tresse de cheveux foncés et elle nous regardait. Elle eu un sourire très léger en regardant les étudiantes en médecine.
- Ah , elle vous aime bien. Sarah, je te présente Lexie et Sandra. Elles vont peut-être s’occuper de toi certains soirs.
Effectivement Sandra a raison, nous pourrons gérer chacune à notre tour les gardes de la petite et au final cela ne gênera pas nos révisions et nos heures de travail. Nous pourrons très bien gérer à deux. Je ne sais pas pourquoi j'ai douté. Peut être que j'ai pensé que je n'aurais plus de soirée à moi ou que je ne pourrais plus réviser avec Sandra. Il ne faut pas que je m'en inquiète pour l'instant. Nous verrons ensemble un peu plus tard les horaires, les jours et tout ce qu'il faut savoir exactement sur notre emploi du temps. Je ne sais pas pourquoi je stress autant surtout que c'est moi qui ai proposé cet emploi à ma meilleure amie. Sans doute la crainte au final de cumuler deux emplois. Mais cela est gérable je n'en doute pas, surtout que la maman de la petite Sarah nous propose d'étudier chez elle au besoin.
- Oui nous pourrons nous organiser pour que l'une de nous soit toujours disponible. Cela ne posera pas de problème. Merci de nous permettre d'étudier ici, c'est vraiment très gentil.
Bien sur que nous sommes toujours intéressée, et j'ai vraiment hâte de rencontrer la jeune fille, apprendre à la connaître et nous présenter à elle correctement pour voir si elle nous acceptera. Car son avis compte également.
J'apprécie que madame Howlett me rassure en posant sa main sur mon dos. Elle a compris que j'étais un peu mal à l'aise. Il faut que je me reprenne car j'ai vraiment envie de ce travail, j'ai vraiment envie d'aider cette famille.
Nous nous dirigeons vers la chambre de la jeune fille. Elle est très bien décorée et vraiment très jolie ; une vraie chambre de petite fille. J'y repère immédiatement tout le matériel médical pour l'aider. Je connais chacune des machines grâce à l'hôpital.
- Nous connaissons ces machines. Cela ne nous posera pas de problème. En tout cas cette chambre est vraiment très jolie. J'aime beaucoup les couleurs.
Nous retournons en bas de la maison. Je regarde les photos dans les escaliers. Je souris devant car on y voit beaucoup d'amour, qu'ils sont vraiment unis et heureux. Finalement nous arrivons dans la bibliothèque. Je respire un grand coup de plaisir. J'adore ! Il y a énormément de livres. Elle est incroyable ! Et le bureau est tout aussi magnifique. J'aime vraiment beaucoup leur maison. Elle a été décorée avec soin et amour.
- C'est un très bel endroit pour étudier. J'ai hâte de rencontrer votre fille.
Je souris et suis la propriétaire des lieux. Nous nous retrouvons dans le salon et une femme accompagne une jolie jeune demoiselle dans un pyjama trop mignon ! Elle a de beaux cheveux tressés. Une vraie beauté cette petite. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres. Sa maman nous présente et je m'approche d'un pas.
- Bonjour Sarah, je suis Lexie. Je suis ravie de te rencontrer. J'aime beaucoup ton pyjama licorne.
J'ai failli lui avouer que j'en ai un dans le même genre sauf que moi c'est un panda... Mais ce n'est peut être pas le bon moment pour lui dire, surtout devant sa maman.il faut que je reste professionnelle.
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Kassandra Watson
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La visite de a maison s’apparentait à une visite de musée pour Kassandra qui n’avait jamais vu de maison aussi grande. Les parents de Sarah avait fait en sorte que tout soit facile d’accès pour la jeune fille et son fauteuil, ils avaient l’air très concernés par le handicap de leur fille et semblaient être des parents géniaux. Kassie ne put que sourire en entendant Mme Howlett parler de sa fille, elle la connaissait bien et elles devaient sûrement être très complices. La brunette aurait tout donné pour avoir pu partager une telle complicité avec sa mère, mais elle n’en avait pas eu le temps et elle avait tout oublié de son enfance avec ses parents.
La chambre de Sarah était adorable, si Asher n’avait eu de cesse de lui répéter qu’elle était adulte, Kassandra aurait sans doute voulu la même décoration. Seulement maintenant, ils partageaient la même chambre alors, il avait son mot à dire, et il semblait que les licornes n’étaient pas son truc. La caméléone échangea un regard complice avec Lexie avant de reprendre un peu plus de sérieux en observant les divers appareils dont pouvait avoir besoin Sarah. Comme Lexie venait de le dire, elles y étaient habituées avec leur travail à l’hôpital, et rien qu’à voir ces machines, il était facile d’identifier le genre de soucis de santé que la jeune fille pouvait rencontrer.
La visite continua, les filles suivirent la maîtresse de maison au rez-de-chaussée où elles découvrirent la bibliothèque qui avait de quoi faire rêver plus d’une personne. Le regard de Sandra s’illumina.
- C’est magnifique ! Chaque pièce est différente mais décorée avec un soin particulier. Vous êtes très inspirante madame Howlett.
Elle aussi avait hâte de rencontrer la jeune fille pour savoir si elle accepterait d’être gardée à tour de rôle par elles. Elisabeth invita les filles à regagner le salon, et elle purent enfin rencontrer la demoiselle en question, accompagnée d’une dame qui l’avait aidée pour sa toilette. Tout sourire, Kassandra suivit Lexie qui s’était avancée d’un pas.
- Et moi c’est Sandra. Waow tu es une vraie princesse, Sarah ! dit-elle avec enthousiasme et sincérité.
Son pyjama licorne ressemblait beaucoup à celui que s’était achetée Kassie avec sa première paie de mécano quelques jours après sa sortie du Centre.
- Moi aussi j’aime les licornes, c’est toujours le meilleur choix pour faire de beaux rêves.
Le sourire de Kassandra ne désemplissait pas, cette demoiselle avait l’air d’être très attachante
Je m’éloignais un peu pour laisser les deux jeunes femmes faire connaissance avec ma fille. Sarah était tout sourire dans la mesure du possible devant les compliments concernant son pyjama. Elle l’aimait tellement. Elle voulait toujours le mettre et ce , peu importe le moment de la journée. J’avais droit à des larmes lorsque je devais le laver. Je remarquais le superbe sourire de Sandra et Lexie. C’était absolument magnifique de les voir. Mon instinct me disait que ces deux jeunes femmes étaient les bonnes pour Sarah.
Martha amenait ensuite Sarah dans sa chambre pour l’installer dans son lit et lui mettre un petit film. Je me rapprochais des deux jeunes femmes toujours en souriant. J’espérais vraiment qu’elles accepteraient l’offre d’emploi car j’étais à bout de ressource et mon énergie en avait pris un sacré coup.
- Le courant à visiblement bien passé entre vous trois. Je ne passerai pas par quatre chemins, j’ai la certitude que vous êtes les candidates parfaites pour vous occuper de notre belle Sarah. Je suis prête à bonifier votre salaire à vingt-cinq dollars de l’heure si cela peut vous aider à prendre votre décision. Je vous laisse discuter et je vais faire du thé dans la cuisine.
Je faisais claquer mes talons sur le plancher pour les laisser seules. Elles devaient sans aucun doute discuter de certaines choses. Je mettais l’eau à chauffer en fixant la bouilloire sur la cuisinière. Je pensais à pleins de choses. Cela me manquait tellement de voir ma fille courir partout, crier et rire. J’essuyais une larme de sur ma joue avant de sortir des jolies tasses avec les soucoupes assorties. Je mettais également le lait et le sucre sur le plan de travail. Ce n’était pas la peine d’aller à la grande table. Je mettais de la musique pour éviter d’entendre les propos des demoiselles en question. Je ne voulais pas influencer leur choix. Je sortais finalement une boîte avec plusieurs sortes de thé à l’intérieur. Je choisissais une camomille pour ma part. Je ne pouvais qu’attendre et je mettais l’eau dans les tasses pour passer le temps un peu. L’attente me semblait interminable, mais j’avais la nette impression que ce serait positif.
Notre première rencontre avec Sarah a l'air de bien se passer. Il faut dire que cette jeune fille a l'air vraiment très mignonne et nous avons déjà deux points en commun, nous aimons les pyjamas confortables et les licornes. Je suis impatiente d'en savoir un peu plus sur elle et découvrir à quel point cette jolie jeune fille est incroyable et courageuse. En la rencontrant, j'ai compris que je voulais vraiment ce travail. J'aimerais aider cette famille et passer du temps avec Sarah. Nous n'avons passé que quelques minutes face à elle mais je m'y suis déjà attachée... Je lui fais un petit signe pour lui dire au revoir lorsque Martha la reconduit dans sa chambre. Je me tourne ensuite vers sa maman.
- Cette jolie jeune fille a l'air incroyable madame Howlett, un pur rayon de soleil.
Je suis contente lorsqu'elle nous fait remarquer qu'elle a vu que le courant est passé entre nous. Cela doit la rassurer. Elle annonce ensuite qu'elle désire vraiment nous embaucher quitte à nous payer une somme énorme. Elle s'éclipse ensuite pour qu'on puisse parler en tête à tête avec Sandra. Mais ma décision est déjà prise je dois bien l'avouer... J'ai eu un coup de cœur pour cette famille, et surtout pour Sarah...
- Sandra... Il faut qu'on aide cette famille. La jolie princesse est tellement mignonne et attachante. Et c'est un boulot super bien payé... J'ai envie de prendre ce travail même si elle nous payait moins pour être honnête. T'en penses quoi ? Même si je suis persuadée que tu es du même avis que moi.
Je lui souris et regarde la pièce dans laquelle nous sommes. Le lieu est incroyable. Tout est adapté pour Sarah. Nous pourrons également réviser nos cours ici. Et soulager sa maman serait une bonne action. Je sais que nous sommes qualifiées pour ce travail étant donné que nous sommes internes. Nous pourrions nous adapter au mieux. Et je sais que Sandra est du même avis que moi. Elle aussi a craqué sur la jeune fille au pyjama licorne. Cela se voit dans ses yeux. Et Sandra est une fille qui aime aider son prochain.
Après en avoir discuté avec Sandra nous décidons de rejoindre madame Howlett dans la cuisine pour lui faire part de notre décision. Une bonne odeur de thé se fait sentir dans la pièce. Que j'aime cette maison... Elle sent l'amour de la famille.
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Citrouillon
▻ ARRIVE(E) LE : 03/01/2017
▻ LOCALISATION : Quelque part à Blue Cove, avec Asher
▻ OREOS : 2084
▻ LOISIRS : Faire du roller, manger de la glace et des frites, faire du roller, apprendre de nouvelles choses, savourer sa liberté et oh faire du roller
J’étais si heureuse s’entendre Mme Howlett dire que le courant était passé entre sa fille et nous. J’avais ressenti beaucoup de compassion et de tendresse en rencontrant Sarah. La pauvre demoiselle était prisonnière de son corps, comme je l’avais été du Centre, et j’avais vraiment envie de l’aider et d’aider sa maman. Je ne pus qu’acquiescer avec un grand sourire quand Lexie déclara que Sarah était un vrai rayon de soleil. Elle ne parlait pas mais son visage et son regard dégageait beaucoup de choses. La maman s’éclipsa dans la cuisine, nous laissant seules.
- Je suis bien d’accord avec toi. J’ai juste envie de lui dire qu’elle peut nous payer normalement, elle n’a pas besoin de monter ses tarifs.
Intérieurement, j’avais déjà envie d’étudier l’accident de Sarah et son dossier médical, mais j’ignorais si j’en avais le droit. En tout cas, Lexie et moi étions d’accord. Il était rare que nous ne soyions pas sur la même longueur d’onde d’ailleurs. Nous nous rendîmes alors dans la cuisine pour annoncer à Mme Howlett que nous étions d’accord pour être les baby-sitters de Sarah.
- Madame Howlett ? dis-je en m’avançant vers elle avec Lexie, sourire aux lèvres. Nous avons une petite question… Quand est-ce que nous commençons ?
J’espérais qu’elle serait contente. Lexie et moi allions nous organiser pour faire un roulement, et puis j’étais déjà en train d’imaginer un petit programme pour regarder des Disney avec Sarah.
- Avez-vous besoin d’aide avec le thé ?
J’observai cette cuisine par laquelle nous étions passées au début de la visite. Cette maison faisait rêver. Oh bien sûr, celle que nous avions avec Asher était loin d’être un taudis, mais elle n’avait pas le cachet de celle des parents de Sarah. J’ignorais si mon fiancé appréciais ce genre d’environnement mais moi en tout cas, je trouvais les lieux pleins de charme.
J’étais occupée à préparer le thé pour les deux jeunes femmes que je venais de passer en entrevue. Je les voyais revenir et Sandra se déliait la langue la première. Je ne pouvais que sourire avant de sentir une pointe d’émotions m’envahir. Elles étaient plus que parfaites pour s’occuper de ma princesse. Mon petit amour qui avait souffert prématurément. Je prenais immédiatement un mouchoir pour essuyer le coin de mes yeux. Je n’étais pas du genre à avoir la larme facile.
- Oh navré, si vous saviez combien j’ai cherché les perles rares pour s’occuper de ma petite Sarah. Vous êtes vraiment deux anges. Non non, j’ai presque terminé, merci Sandra.
J’installais le tout sur la table pour fêter notre entente et j’amenais les contrats avec les tarifs à l’heure et les conditions. La confidentialité sur le dossier médical de ma fille y était également. Étant des étudiantes en médecine, cela ne devait pas surprendre les jeunes dames. Comme elles étaient dans le domaine, je les laissais quelques secondes pour aller prendre le dossier de Sarah qui était absolument monstrueux. Un truc en plusieurs volume dans le bureau, mais je ne prenais que le résumé qui devait faire un bon dix centimètres d’épaisseur.
- Comme vous êtes internes en médecine, je crois que je peux vous montrer le dossier de Sarah en entier. Évidement, ceci est le résumé. Elle a eu tellement d’hospitalisation que c’est impossible pour moi de transporter une telle chose. Les volumes sont dans le bureau et vous pourrez les consulter sans le moindre problème. Se serait tellement extraordinaire si elle pouvait ne retrouver, serait-ce que sa voix pour parler avec nous … Elle adorait chanter aussi et vous avez lu son regard. Elle en a long à nous dire cette petite coquine.
Je posais également un stylo pour que les deux jeunes femmes puissent signer les documents. Elles auraient chacune une copie. Je préparais mon thé en mettant un nuage de lait et je le buvais lentement. Je regardais les jeunes femmes toujours en souriant.
- Vous comptez aller dans quelle spécialité? Je n’y connais pas beaucoup de chose mais je sais qu’un neurologue ne fait pas le même boulot qu’un chirurgien général.
Je me mettais à rire avec légèreté. Cette ville nous apportait du bien et j’en étais contente.
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Mar 11 Aoû - 15:58
Miss.Pie
