Notre vie était entrée dans une routine qui ne me plaisait pas vraiment. J’avais cette désagréable impression d’être enfermer dans une boucle temporel sans pouvoir en sortir. J’avais surtout l’impression de vivre en colocation avec Elisabeth. On avait plus de temps pour nous et les rares fois où l’on se couchait en même temps, on s’endormait tout de suite. Je n’avais pas fait l’amour à ma femme depuis une éternité et je commençais à en souffrir très sérieusement. Malgré tout ça, il était absolument hors de question que je la trompe. Je l’aimais comme je n’avais jamais aimé jusqu’ici et aucune femme ne prendrait sa place, jamais.
Lorsqu’elle m’embrassait en y mettant plus d’intensité, je sentais que mon corps était en train de lui répondre sans la moindre difficulté. C’était un automatisme et le fait qu’elle me manquait ne m’aidait pas à me contrôler. Elle avait sa main sur mon torse, elle était chaude et ça faisait du bien. Je posais ma main sur la sienne et je lui caressais doucement la joue en souriant. Elisabeth avait raison, on avait déjà un certain entraînement derrière nous et on s’entendait vraiment bien sexuellement parlant. Pour moi, ma femme était parfaite sur tout les points. Je lui faisais un petit sourire en coin.
« Oui tu as raison, je pense que je dois me rappeler comment on fait, même si ça fait longtemps. »
Elle me retirait mon chandail et je la laissais faire, même si je devais bien avouer que j’étais un peu surpris car nous étions en plein milieu de notre salon. Mais l’infirmière était partie et Sarah devait certainement déjà dormir à cette heure. Je disais donc de me laisser aller moi aussi et ne ne pas réfléchir. Je lui faisais une gâterie car non seulement je savais qu’elle adorait ça, mais en plus, j’adorais l’entendre gémir.
Je finissais ma tête sur ses seins et je fermais les yeux. Je souriais et je profitais de se délicieux moment tout en caressant le corps de ma femme par moment. Nous étions seul et nous nous étions retrouvé. J’ouvrais un œil quand elle prit la parole. Mais je ne disais rien, je me contentais de garder mon sourire et de lui embrasser un sein.
« Oui, je respire encore. Mais je suis tellement bien là... »
J’allais la caresser juste pour l’embêter, j’adorais quand elle partait dans les aigus en poussant des petits cris de surprises.