Il y a dix ans à peu près, il a contribué à l’enlèvement à Kandahar d’un journaliste, un lanceur d’alerte qui avait en sa possession des documents susceptibles de compromettre la sécurité d’une base militaire américaine basée en Afghanistan. Mais en réalité, ce que la CIA ignorait à l’époque, c’est que le Centre, grassement payé par un groupe de terroristes, a revendu les informations pour que ces mêmes terroristes attaquent la base au nom de leurs adversaires pour que ces derniers soient traqués et éradiqués du territoire par la Coalition, mais plus encore les USA qui, en guise de représailles, ont tiré quelques missiles, réduisant en poussière toute une ville, faisant de ce fait des centaines de morts parmi les civils. Les terroristes ont de ce fait pu reprendre le pouvoir et imposer leurs lois aux civils. Dan a découvert tout ça quelques mois après, en retrouvant le journaliste, torturé à mort dans une prison voisine. Juste avant de pousser son dernier soupir, l’homme lui a tout raconté. Dès lors, Emmerson, devient très soupçonneux et commence à mener son enquête sur le Centre et sur ses alliés à la CIA. Il comprend très vite que le bureau est compromis depuis des années et que le Centre a de quoi le faire chanter, voire plus. Ne supportant pas de voir la CIA réduite à cela, Dan  tente de se trouver d’autres alliés, loin de se douter que cela allait si brutalement se retourner contre lui.

Le Centre, au fait de cette enquête officieuse, prévient la CIA qui, au vu des états de services de Dan, ne peut se résoudre à le mettre hors-jeu. À l’inverse, les gens de la Tour (la direction du Centre), seront moins cléments. D’autant plus que Dan venait de découvrir la Division et ce qui s’y tramait. Quelques jours plus tard, toute la famille de Dan Emmerson est assassinée lors d’un braquage qui tourne mal. Dan s’en sort miraculeusement avant de sombrer totalement. La CIA n’a d’autres choix que de le faire interner tant il représente un danger pour lui et autrui. Il va y passer cinq ans, avant d’être retrouvé par des membres de la « section rouge », une branche divergente et souterraine de la CIA qui lutte contre la corruption du bureau, mais plus encore, contre le Centre et son influence grandissante sur le monde.
Daniel va donc subir un rude traitement pour être remis d’aplomb, d’autant plus qu’il était gavé de médicaments et autres tranquillisants pour le maintenir en état léthargique.