Liam aimait le fait qu’Everleigh soit indépendante. Elle était très déterminée et elle avait de l’ambition. Tout ce que le jeune homme aimait chez les femmes. Durant tout le temps où cette dernière lui parlait, il ne cessait de regarder ses lèvres. Sa pulsion revint au grand galop et ce dernier se dit qu’il allait vraiment devoir prendre rapidement rendez-vous avec son psy avant que la situation ne dégénère totalement. Non, rassurez-vous, il n’était pas un tueur en série, c’était tout autre chose en réalité. Il n’avait tué personne et ce n’était pas maintenant qu’il allait commencé. Une fois que la jeune femme eut terminé son discours, Liam termina on verre de vin. D’une certaine manière, il pouvait très bien comprendre la réaction qu’elle avait eut fasse à ce que lui avait fait comme coup sa supérieur. Mais heureusement pour Liam, l’argent est une chose qui ouvre vraiment beaucoup de portes. Et il ne se gênait pas de s’en servir.

« Mademoiselle Lov, ce n’est pas à vous que j’en veux et non, je n’aurai pas voulu que vous m’appeliez pour vous plaindre. Mais tout simplement que vous me préveniez en me disant que l’article ne serait pas de vous. Il aurait été tout à fait normal que j’ai un droit de regard dessus avant que ce dernier soit publié. Vous comprenez ce que je veux dire ? »

Son supérieur était donc un obstacle pour elle ? Pas de problème, il allait donc faire en sorte de virer son patron et de faire en sorte qu’elle reçoive une promotion où elle pourrait avoir le choix de reprendre les rennes du journal ou non. Dans le cas où elle refuserait, il prendrait soin d’acheter le journal et d’être son patron afin qu’une chose comme ceci ne se reproduise plus. Car ça, c’était vraiment une chose qui avait tendance à l’agacer au plus haut point. Personne ne se mettait devant Liam que ce soit professionnel ou non. Il existait un nombre incroyable d’enfoirés dans ce monde qui n’utilisent pas leur argent comme ils le fallait. Ce n’était pas du tout le cas de Liam. Il utilisait toujours son argent de manière juste. Il ne lui dit donc rien sur ce qu’il avait l’intention de faire.

« Bien, je comprends. Aurais-je la chance de vous avoir à dîner un de ces soirs mademoiselle ? »

Il plongea son regard dans le sien sans le lâcher. Il avait tellement envie de lui faire des choses qui lui passait par la tête…

J’avais bel et bien compris que Liam désapprouvait parfaitement la manière dont les choses s’étaient faites, je ne pouvais que le comprendre. En lisant le bout de chiffon que la production avait servi j’avais honte d’être celle qui était entrée dans son bureau pour une interview. Mon patron était un gougeât, un connard pour user des bons termes qui haïssait la prestance et la réussite de Liam. Comment lui reprocher contrairement à l’Apollon en face de moi, mon patron n’avait rien, ni l’intelligence, ni le physique, et encore moins la prestance, même sur un plan financier il ne lui arrivait pas à la cheville. Y avait clairement de quoi être haineux, surtout quand l’homme qui vous bat pourrait être votre fils, mais je ne cautionnais pas ce genre de comportement, encore moins quand il retombait sur moi. Liam tournait en boucle, il semblait croire que je ne comprenais pas pourtant depuis le début j’étais de son côté, mais il n’avait de cesse de remettre le chiffon qui était paru sur lui et une part de moi était blessée qu’il m’apparente à cela, alors quand il me demanda si je comprenais je me contentais d’hausser la tête. A quoi bon me répéter, sans compter que je n’avais plus la force de me défendre, j’avais déjà tout dit et mon esprit était ailleurs, si j’avais pris une journée de congé c’était pour une bonne raison, je ne voulais pas parler boulot. A la limite je voulais boire jusqu’à en perdre la notion du temps et la mémoire, mais je ne pouvais l’avouer à Liam alors sourire restait la meilleure option. Sans compter que comme je le pressentais ce dernier devait repartir travailler, une nouvelle qui me serra le cœur bien que je n’en laissais rien transparaitre, je n’avais pas à ressentir ce genre de chose, il était milles fois supérieur à moi et même s’il était le célibataire le plus célèbre de la ville je ne souhaitais pas être parmi ses courtisanes. Ce dernier me proposa un diner pour que je puisse publier un démenti et je le refusais en mettant en avant mon désir de garder mon job, un souhait qu’il accepta bien que ce dernier semblait assez agacé par mon refus, ce qui me fit légèrement rougir avant que je me ressaisisse par moi-même. Comme à son habitude, Liam me prit de cours en me proposant un diner « sans démenti » un de ses soirs avant de plonger son regard enivrant dans le mien me coupant le souffle faisant ainsi en sorte que je sache plus comment je m’appelle. Je le désirais et cette sensation nouvelle me désarçonnait autant qu’elle me mettait mal à l’aise, pourtant après quelques longues secondes de silence je détournais le regard pour répondre :

« Heu … avec plaisir … Enfin si cela n’implique plus cette fâcheuse histoire …. »

J’étais entrée dans la gueule du loup, un loup puissant qui n’allait pas tarder à régir toutes ma vie pour mon plus grand plaisir et aussi mes plus grandes craintes.