Depuis que j’avais réalisé cette interview une semaine plus tôt son regard bleu azur n’avait de cesse de me hanter. Je le voyais partout et pourtant il n’était pas là et forte-heureusement. Il était le premier homme qui avait réussi à me décontenancer à ce point-là. Monsieur Carter avait rien fait d’inconvenant or mis me regarder avec une intensité qui m’avait fait frissonner, faisant ainsi naitre des milliers de papillons dans mon ventre. Cet homme avait tout remis en cause. En sortant de son bureau je m’étais retrouvé incapable de réaliser coucher sur le papier le peu de révélation qu’il m’avait accordé. J’étais incapable d’aller voir ses associés pour les questionner à son sujet. Je ne pouvais pas, l’idée même de le faire me donnait la nausée. Il remettait tout en cause, moi Everleigh Lov, la journaliste la plus réputé de la ville et des environs, la fille qui n’avait pas hésité à révéler une partie du journal intime de sa cadette pour réussir un examen sans le moindre état d’âme, je me retrouvais incapable d’écrire le moindre mot sur le plus jeune entrepreneur de la ville et de loin le plus sexy.

Sortant du taxi qui venait de me ramener en ville, je laissais le chauffeur sortir ma valise de leur voiture avant de m'arrêter au coffee shop du coin afin de prendre un double expresso latté. Une fois sortie, je faisais rouler ma valise a travers les rues de Blue Cove vers le côté du parc le plus excentré de la ville. Une fois au calme, je laissais un soupir s'échapper de mon corps tandis que je buvais ma consommation songeant toujours à cet homme qui avait tout bouleversé dans mon esprit, remettant en cause toutes les certitudes sur lesquelles j'avais fondé mon existence.

Cela faisait maintenant une semaine que cette jeune femme était venue l’interviewer dans son bureau. Depuis ce jour-là, Liam n’avait cessé de penser à cette journaliste, elle lui avait fait un effet étrange, il ne savait pas expliquer ce qu’il avait ressentit en sa présence. Une petite voix intérieure s’était mis à lui parler et il avait dû rester calme car sil s’était écouté, il savait très bien ce qu’il aurait fini par faire. Non, Liam n’était pas un meurtrier, très loin de là,  il avait juste de besoins et des envies un peu particulières. Il se voyait très bien faire certaines choses avec cette belle journaliste, mais il se dit que l’envie lui passerait, ce qui ne fut, hélas pas le cas, il voulait tout faire pour la revoir mais pour ça, il fallait qu’il trouve un prétexte.

Sur sa courte pause déjeuner, Liam en profita pour lire le journal, il savait très bien que dans ce numéro, se trouverait l’article que la journaliste avait écrit, mais quelque chose l’interpela, tout en lisant, il leva un sourcil. Il regarda le nom de la personne qui avait écrit cet article et une chose était certaine, il ne s’agissait pas d’elle, le nom qu’il vit en bas de la page confirma aussitôt ses soupçons. Il prit son portable et composa le numéro de la jeune femme qui occupait toutes ses pensées. Il avait besoin d’un prétexte et il venait de le trouver, il allait avoir besoin d’explication. Il espérait que la jeune femme répondrait et qu’il n’atterrirait pas sur la messagerie, car il avait absolument horreur de ça.

La douce chaleur de mon café se rependait dans mon corps et je ne pus m’empêcher de laisser échapper un soupir d’aise. Qu’est-ce que je ferais sans cette boisson amère ? Comment un simple double café expresso pouvait avoir un tel effet sur ma personne. Comment les gens faisaient pour ne pas aimer cette boisson ? Je n’en savais rien mais une chose était sûre pour rien au monde. Grâce à cette dernière j’oubliais un instant le doux visage de ce richissime entrepreneur qui m’avait fait lâcher un article qui aurait pu me rapporter gros. L’espace d’un instant je me croyais seule au monde avant que la sonnerie de mon portable ne vienne me sortir de ma torpeur, me faisant sursauter, si bien que j’en lâchais mon gobelet qui vint tout droit se rependre sur mon haut blanc cassé m’arrachant au passage un cri de surprise tandis que mon portable s’écraser contre un buisson, m’arrachant quant à lui une grimace anxieuse. Pourvu qu’il ne soit pas cassé par pitié ! Voilà qu’elle a était ma première pensée en cet instant, avant que je me précipite sur ma source d’information principale. La troisième sonnerie retentissait lorsque je l’inspectais de long en large avant que mon regard ne se pose sur le nom de mon interlocuteur : « Monsieur Carter ».  Mon cœur ratant un battement, je fermais les paupières avant de les rouvrir pour m’assurer que je ne rêvais pas, constatant que c’était toujours son nom sur mon écran je sentais mon regard osciller entre le rond vert et le rouge. Lui répondre, lui raccrocher ? Laissant échapper une bruyante expiration je sentais mon regard s’appuyer sur le rouge. J’avais raccroché. Son nom disparaissant, je sentais mon âme se remplir de question. Que me voulait-il ? Pourquoi est-ce que j’avais fait cela ? Comment je pouvais être aussi stupide ?  Une fois de plus je laissais échapper un léger son de frustration avant de ranger mon téléphone dans mon sac et que l’humidité de mon haut ne se rappelle à mon esprit. Cette journée était vraiment pourrie. Un juron s’échappant de mes lèvres, je me relevais guère consciente que l’homme responsable de tout ce pétrin se trouvait juste un mètre derrière moi armé du quotidien pour lequel je travaillais.  Ramassant mes affaires, ainsi que le gobelet qui gisait au sol, je le mettais à la poubelle, resserrait les pans de ma veste en cuir autour de mon corps tentant de dissimuler l’horrible tâche de café qui laissait transparaitre ma poitrine. Il me restait plus qu’à aller chez moi pour me changer et continuer de me torturer l’esprit au sujet de ce maudit Liam Carter.

Une fois sur le bord de la route, je levais la main appelant un taxi qui par bonheur arrivait à l’entrée de la rue. Une fois ce dernier réservé, je sentais un sourire de satisfaction aitre sur mes lèvres jusqu’à ce que je tourne la tête vers le libraire et que je ne croise son regard bleu perçant. J’étais prise au piège. Il m’avait vu, il allait deviner que je l’avais volontairement ignoré et pire que tout s’il approchait il verrait la tâche sur mon chemiser. Pitié si les dieux existent faite qu’il ne me reconnaisse pas, suppliais-je intérieurement.

Liam haussa un sourcil lorsque la messagerie de la jeune femme se mit en route, il avait une sainte horreur de parler à un robot. Il finit par raccrocher, sa journée était relativement chargée et rien ne se passait comme prévu, il décida donc, exceptionnellement, d’aller manger dehors. D’habitude, il prenait toujours ses repas dans son bureau. Il alla donc dire à sa secrétaire qu’il s’absentait et prit l’ascenseur de son entreprise. Il faisait un temps magnifique et il décida de marcher pour se dégourdir un peu les jambes. Le soleil tapait bien et Liam retira sa veste qu’il jeta sur son épaule telle un mannequin Gucci qui serait en train de faire un défilé. Il ne savait pas encore où il irait manger, son portable se mit à sonner et il regarda rapidement le numéro, il devrait absolument prendre cet appel, il s’agissait de son bras droit. Cette dernière était une femme, mais elle était d’une efficacité à toute épreuve. « Oui Ross ? Quoi ?! C’est une plaisanterie ? Ils ont vraiment intérêt à retrouver ce cargos s’ils ne veulent pas que je les vire tous. Oui, tenez-moi au courant. » Et il raccrocha sans un merci ni un au revoir. Il était comme ça et tout le monde le savait, il résignait avec un gant de fer sur son entreprise, il était jeune et il devait constamment faire ses preuves sans retirer son masque et sans montrer des signes de faiblesses.

Le regard perdu dans le vide, Liam croisa celui de Everleigh, même s’il était un peu loin d’elle, il la reconnu tout de suite, il s’agissait de cette chère journaliste qui n’avait pas prit la peine de lui répondre. Très rapidement, il traversa la route et remit sa veste tout en marchant, une fois arrivé à sa hauteur, il passa devant elle et s’installa dans le taxi, il était absolument hors de question qu’il la laisse filer encore une fois. Il ne put s’empêcher de voir l’état de son chemisier, la journée n’avait pas dû très bien commencer pour elle. Liam la regarda. « Qu’est-ce que vous attendez ? Vous montez ? » Il ne savait pas où cette dernière voulait se rendre, mais il était clair qu’il allait y aller avec elle. Dans un premier temps, il espérait surtout qu’elle irait se changer, ensuite, il l’inviterait à manger et ils pourraient enfin parler de se fameux article de presse. Liam est le genre de personne qui ne supporte pas d’attendre, il a les moyens d’obtenir tout ce qu’il veut de tout le monde et il peut aussi briser une carrière en un simple claquement de doigt. C’est le genre de personne qu’il vaut mieux avoir comme ami que comme ennemie et ça, beaucoup de personne le savent dans le domaine des affaires. On dit que le hasard fait bien les choses et c’était une veine qu’il la croise. Il avait hâte de savoir la suite du programme, il serait même prêt à repousser ses réunions si nécessaire.

Le Plan était simple, je devais rentrer chez moi, me changer et me terrer dans mon loft en attendant que cette journée merdique ne passe. J'aurais dû aller chez mes parents. J'avais voulu éviter la confrontation avec Lisa. J'avais voulu limiter la déception de ma mère en esquivant ce repas sde famille, parce que je savais que quoi que je fasse, Lisa et moi nous finirions par nous retrouver face à un compris et comme toujours elle réagirait de manière excessive, comme toujours je m'agacerais et comme toujours maman finirait par pleurer en nous demandant de cesser de nous battre. Sans compter que depuis la mort de mon père j'y allais beauocup moins, tout me rappelait ce dernier et j'avais besoin de me protéger. Le regard perdu devant l'avancé de mon taxi j'attendais patiement, ma valise bien en main en rajustant réfulièrement ma veste afin de tenter de dissimuler ma maladresse.

L'objet de tout mes désirs finissant par s'arrêter, je souriais aimablement au conducteur qui se chargeait de mes baguages en les mettant dans son coffre avant de le remercier et de m'apperçevoir que la place voisine à la mienne sur la baquette arrière était déjà prise. Mes pensées m'avaient trop accaparé pour que je m'apperçoive qu(un homme avait tenté de me substituer le taxi que j'avais appelé, l'agacement devant se lire sur mes traits je m'apprêtais à faire sortir le voleur lorsque je reconnaissais monsieur Carter. Liam Carter, le même Liam Carter que celui à qui je venais de raccrocher au nez à l'instant précis. Mais que diable faisait-il ici ? il avait je ne sais combien de chauffeur à ses ordres alors pourquoi prendre un taxi ? Qu'est-ce que l'univers avait contre moi pour me faire subir autant de ravages en une seule journée. Plantée comme une idiote face à la portière, le regard posé sur l'Appolon qui était déjà installé je sursautais en entendant sa voix me sommer de monter. Automatiquement, je me mordais ma lèvre inférieur avant de fermer les pupilles et de me faire presser par le chauffeurs. J'étais prise au piège, littéralement. Relachant doucement, ma lèvres je prenais place avant que le chauffeur ne referme la portière sur moi accentuant ainsi mon impression d'êre une souris face à un chat super séduisant. Reprenant un peu de contenance je m'appliquais à ne pas le regarder, de un parce qu'il me faisait perdre mes moyens avec ses grands yeux bleu et de deux parce que j'étais littéralement morte de honte avec mon chemisier taché qui me collait la poitrine.

« Je n'aurais jamais pensé que vous preniez les taxis Monsieur Carter ».

Lâchais-je avec un brin d'insolcence pour masquer l'appréhension dans ma voix avant que le conducteur de l'audi ne me demande où aller. Une fois de plus je sentais mon coeur s'affoller. Je devais trouver une idée rapidement, le journal ? Non il comprendrait que ce n'était pas là-bas que je devais aller surtout avec une tenue ainsi dégradé, les secondes passant je fut contrainte de décliner mon adresse non pas sans un brin de stress dans la voix. Le silence devenant pesant je gardais les dents serrer jusqu'à ce que mon téléphone ne sonne à nouveau me faisant presque sursauter. Automatiquement, je le sortais de ma poche avant qu'une moue triste ne s'imisse sur mon visage en voyant la photo de ma mère prendre tout mon écran et de raccorcher avant d'éteindre complètement mon terminal avec un soupir désemparé. Laissant ma tpete se reposer contre le dossier du taxi je finissais par demander :

« Pourquoi avez-vous prit ce taxi Monsieur Carter ? ».

Elle était encore plus jolie que dans les souvenirs de Liam, la tête qu’elle fit quand elle le vit assis dan le taxi était vraiment trop drôle. Si Liam n’avait pas autant de classe et d’importance auprès de la société, il aurait très certainement pris une photo de la tête de cette dernière qu’il ne ce serait pas gêner de poster. Mais notre directeur d’entreprise ne possédait pas ce genre d’humour. A partir du moment où il lui soma l’ordre de monter, elle fit une chose qui avait tendance à le rendre fou et à faire parler ses pulsions. On a tous des secrets cachets, certaines personnes sont fétichistes du latex, d’autres des pieds, Liam ne jouait pas dans cette catégorie, lui, il était un dominant. Il possédait une chambre rouge dans son immense duplex, salle où il s’en donnait à cœur joie sur des femmes consentantes bien sûr. Quand il regardait la petite journaliste, il se voyait déjà dans sa salle avec elle l’attachant à la croix de sainte André pour lui faire subir ses supplices. Il se mit à jouer avec ses boutons de manchettes pour essayer de penser à autres choses, car la voir se mordre la lèvre de cette façon ne l’aider pas.

Il ne put s’empêcher de sourire à la phrase qu’elle venait de lui dire, elle avait raison, Liam n’était pas le genre de personne à prendre le taxi. Non seulement il avait un chauffeur, mais en plus de ça, il avait des voitures pour tous les jours de la semaine, enfin, du mois plutôt. Elle était très observatrice ce qui était un peu une obligation dans la profession qu’elle faisait. Liam savait déjà tout sur elle, dans son bureau, il avait un dossier avec tous les renseignements personnel de la jeune femme. Compte bancaire, lieu de naissance, cv, établissements scolaires, casier judiciaire, lieu de travail rien n’avait été laissé au hasard sur ce coup-là. C’est ce qu’il faisait avec toutes les femmes qu’il comptait emmener dans sa salle, mais il allait attendre de mieux la connaître afin de tâter le terrain et de voir si elle trouvait l’idée séduisante ou non. Une journaliste a l’esprit ouvert et aime tenter les nouvelles expériences non ?

« Vous êtes très observatrice mademoiselle Lov, en effet, je ne prends jamais le taxi, je préfère le confort de ma voiture privée.»

Que ce soit dans les affaires ou dans sa vie personnel, Liam était un vrai requin et ne laissait rien passer. Les seules personnes avec qui il était plus détendu, c’était sa famille. Il leur devait tellement de choses. Ses parents d’adoption lui avaient sauvé la vie et l’arrivée de sa petite sœur l’avait définitivement sorti du silence. Quand le portable de cette dernière sonna et qu’il la vit raccrocher, il se demanda s’il s’était passé la même chose que pour lui en réalité. Vint ensuite la fameuse question de pourquoi vous êtes ici, Liam savait qu’elle essayait de gagner du temps. Il avait bien fait de se déplacer finalement, la suite allait très certainement être intéressante.

« Eh bien c’est simple, vous n’avez pas décroché votre téléphone quand je vous ai appelé alors je suis venu voir de moi-même pourquoi vous m’en voulez autant. Je ne sais pas où vous voulez aller, mais je pense que vous changer serait déjà une bonne option dans un premier temps. »

Oui, Liam adorait donner des ordres à tout le monde, c’est justement ce que fait un dominant et ça, ça le fait carrément vibrer. Il aurait pu donner l’adresse de son appartement à elle, ou à lui, mais pour le moment, elle était encore libre de ses choix et de ses décisions donc il attendit qu’elle donne une adresse au chauffeur de taxi qui commençait à s’impatienter.

Sa voix fit naitre des milliers de frisson dans ma colonne vertébrale que je mettais sous silence en raccrochant au nez de ma mère songeant soudainement à l'était de ma famille avant d'éteindre mon téléphone de manière définitaive. Au grand mot les grand miyens, ma mère était un requin elle ne lâcherait pas l'affaire comme ça. Sans grande surprise j'avais vu juste, le directeur sexy ne prenait pas de taxi, ce qui faisait naitre une nouvelle question à savoir pourquoi étaitil ici ? Le chauffeur me pressant je réfléchissais à un plan de secours mais aucun digne de ce nom ne venait à mon esprit tandis que Liam se permettait de faire une remarque sur mon chemisier en me suggérant de me changer, sentant le feu me monter aux joues, je sentais un brin d'insolence me chatouiller les lèvres tandis que je lui répondais sans prendre la peine de le regarder :

« Merci pour votre intervention monsieur Carter, mais je n'ai point besoin de vous pour savoir que mon chemisier est tâché ! »

Une fois ma poussé d'impulsivoté exprimé, j'eus envie de me mettre des baffes, la honte me tordant l'estomac tandis que je m'enfonçais dans mon siège, avant que le chauffeur ne vienne mettre son grain de sel à l'histoire. La biensaillance m'enpêchant de lui parler avec brutalité, je lui donnais mon adresse en m'excusant pour l'attente avant que ce dernier n'hausse la tête d'un air entendu et se mette en route. Tournant la tête vers lui, je sentais mon coeur sauter dans ma poitrine avant de me décider à m'excuser pour mon comportement un tantinet désagréable :

« Navrée monsieur Carter, mais comme vous avez pu le constater, je ne suis ps d'humeur à décrocher mon téléphone, je n'ai rien contre vous.»

Tournant à nouveau la tête vers l'extérieur, je snetais mes pensées se ternir c'était le jour de la mort de mon père et je jouais les abonnée absente auprès de ma famille. J'étais un monstre d'égoisme. Le taxi s'arrêtant je lui donnais un billet et sortais de la voiture en entendant la porte de Liam s'ouvrir à son tour je retenais un soupir en tirant ma petite valise avant de demander :

« Suis-je censée m'inquiéter ? »

Sans attentre sa réponse, je décidais de prendre les escaliers en portant avec facilité ma valise, redoutant l'ascenceur en présence d'un homme aussi séduisant sans compter que j'étais au premier étage. Une fois face à ma porte, je pénétrais à l'intérieur, consciente que Liam me suivait toujours. L'odeur réconfortante de rose de mon appartement me rassurait, posant ma valise contre le bar j'entendais la porte se refermer signe que Liam était entré en ajoutant :

« Je reviens dans quelques minutes »

Une fois de plus je disparaissais, tout en déboutonnant mon chemisier avec agilité une fois dans ma chambre je refermais la porte avant de m'adosser à cette dernier stréssé comme jamais. Pourquoi est-ce qu'il était là ? Liam Carter était dans mon loft ! Heureusement j'avais fait le ménage avant de partir pour Chicago. Exprirant avec application je me dirigeais vers mon armoire afin de prendre un nouveau haut en voile rosé capable de s'accorder avec ma jupe tailleur noir. Le téléphone fixe sonnant une fois de plus je sortais rapidement de ma chambre, angoissée à l'idée que Liam puisse répondre à ma place bien ue je me doutais que ce dernier ne ferais jamais celà. Contrainte et forcé je décrochais :

« Ever, putain mais qu'est-ce que tu fais maman essai de t'appeler et toi tu réponds pas ! T'es sérieuse là ?  
- Elle savait que je ne viendrais pas Lisa
- C'est l'anniversaire de la mort de papa Ever, elle a besoin de toi
- J'ai du travail Lisa
- C'est toujours la même histoire avec toi ! hurla ma cadette dans le combiné, jetant un regard affolé vers Liam qui devait entendre ses hurlements à travers le combiné, je la coupais avant qu'elle puisse se défouler davantage
- Au revoir Lisa »

Raccrochant avant qu'elle ne puisse me répondre je débranchais mon téléphone fixe afin de m'assurer qu'elle ne rappelerait pas et passais une main légèrement tremblante dans ma chevelure avant de me retourner vers Liam :

« Vous voulez boire quelque chose ? »

L’insolence, c’est étrange, mais c’est quelque chose que Liam aime bien. En tant que dominant, il adorait plus que tout la corriger. Il ne put s’empêcher de lui sourire, notre petite souris ne savait pas du tout sur quel terrain elle était en train de s’engager. Si elle lui appartenait, elle ne pourrait probablement plus s’asseoir durant toute la semaine. Liam avait une incroyable imagination et ses pulsions étaient en train de le démanger très sérieusement, l’insolence de la jeune femme ne l’aidait vraiment pas. Bien sûr qu’elle savait que son chemiser était tâché et Liam lui aurait très volontiers aidé à le retirer. Il secoua doucement la tête pour chasser toutes ses pensées, se disant que s’ils s’étaient retrouvés dans sa voiture, les choses auraient probablement tourné différemment. Il allait devoir se montrer patient car il sait très bien qu’il arrive toujours à obtenir ce qu’il veut.

« Est-ce que c’est moi ou est-ce que vous êtes très nerveuse mademoiselle Lov ? »

Il avait prit le soin de croiser ses mains et il lui avait posé la question dans un calme olympien. Elle donna son adresse au chauffeur de taxi et intérieurement, Liam ne put s’empêcher de sourire. Ils se rendaient dans son appartement à elle, la suite allait très probablement être intéressante. Le chauffeur de taxi se mit en route en soupirant et Liam n’aimait vraiment pas son comportement, il est payé pour être chauffeur il n’est pas censé faire se genre de réflexion à ses clients. S ‘il travaillait pout lui, Liam le ferai devenir chauffeur de camion poubelle sans le moindre scrupule. Là, il aurait des raisons de soupirer. Mais il resta calme et le taxi démarra, mademoiselle Lov brisa le silence.

« Oui, j’avais remarqué que vous êtes un peu sur les nerfs. Et si j’en juge par l’état de votre chemisier, je dirai que votre journée n’a pas très bien démarré. Oh, avant que vous ne me posiez la question, oui, j’ai fait cette conclusion tout seul. »

Il le lui avait dit sur le ton de la plaisanterie mais en réalité, il savait très bien que c’était l’anniversaire de mort de son père, il l’avait vu dans sa situation familiale en faisant des recherches sur elle. Si elle avait envie de lui en parler, elle le ferait, dans le cas contraire, il ne poserait aucune question. Lui, avait perdue sa mère quand il était tout petit, elle était morte devant lui et il était resté plusieurs jours avec son cadavre avant que les secours n’arrivent. Donc il savait à quel point c’était dur pour elle.

« Tout dépend si vous avez la conscience tranquille ou non mademoiselle Lov . »

Il adorait prononcer son nom et il aimait bien laisser planer le mystère, le taxi stopa et Liam sorti en attendant qu’elle en fasse autant. Il prit sa veste et la remit sur lui pour éviter de la porter. Il n’aimait pas être encombré et il aimait bien être libre de ses mouvements. Liam la suivit sans en dire plus et regarda autour de lui. Il se rendit compte que le matin quand il courrait, il passait devant son immeuble. Comme quoi, le hasard fait plutôt bien les choses. Il monta les escaliers et entra dans son appartement en prenant soin de fermer la porte derrière lui.

« Bien sûr, je vous en prie. »

Pendant qu’elle se dirigeait vers sa chambre, il alla s’asseoir sur le canapé et en profita pour regarder ses mails ainsi que passer quelques appels. Pour le moment, tout était calme au bureau, il savait que Ros, son bras droit, assurait quand il ne pouvait pas être disponible, elle faisait tout pour régler les soucis en un temps record. On fixe sonna et elle vint répondre, elle avait un haut très joli que Liam lui enlèverait volontiers. La conversation semblait un peu animée et il ne bougea pas de son canapé. Elle finit par couper court à la conversation et lui demanda s’il voulait boire quelque chose.

« Avec plaisir oui, ce que vous voulez, je ne suis pas difficile. »

Est-ce que j’étais nerveuse, la question tournait dans ma tête depuis que j’étais entrée dans mon loft, je n’avais pas répondu au multimilliardaire qui me suivait et qui n’avait fait qu’attiser ma nervosité mais la réponse à cette question était évidente oui j’étais nerveuse et c’était de sa faute. Or je n’allais pas lui faire ce plaisir en confirmant ses soupçons. Certes cet homme me faisait plus d’effet qu’aucun autre avant lui, mais j’avais encore assez d’orgueil pour garder la tête haute et ceux malgré un chemiser taché de café. Après m’être excusé je me ruais dans ma chambre avant de refermer la porte pour m’y adosser cherchant un moyen de comprendre comment j’en étais arrivé là tout en me changeant, troquant ainsi mon chemisier tâché qui gisait désormais à terre contre un haut en soie rose que je rangeais dans ma jupe tailleur avant que ma ligne fixe ne vienne rompre la quiétude des lieux. Une fois de plus j’y sautais dessus et me fit incendiée par ma cadette qui comme à son habitude aboyait plutôt que de parler. Elle me reprochait de ne pas être présente pour maman, mais elle ne savait pas a quel point cette situation me faisait souffrir alors elle avait qu’a s’occuper de notre mère et être pour une fois la fille model, raccrochant précipitamment je débranchais le téléphone avant de m’occuper de l’homme qui gisait avec une élégance renversante sur mon canapé en lui proposant quelque chose à boire. Ce dernier acceptant avec politesse en me laissant choisir je repartais dans une pièce sombre, ma cave à vin, bien désireuse de boire un peu de mes bonne bouteille afin d’oublier la dureté de cette journée tout en essayant de trouver les raisons qui ont poussé Liam Carter à descendre de son building pour atterrir chez moi. Revenant avec un vin rouge je le débouchonnais, servais deux verres avant de revenir vers Liam pour lui en tendre un avant de m’asseoir en face de lui dans mon york chair en cuir noir avant de demander avec gentillesse tentant d'oublier la voix de ma soeur qui continuait de résonnait dans ma tête :

« Pourquoi avez-vous pris ce taxi monsieur Carter ? »

Liam n’était pas le genre de personne indiscrète qui avait écouté la conversation téléphonique qu’avait eu la jeune femme, il aurait très bien pu le faire, mais lui, il faisait tout dans la finesse. Pendant que la jeune femme était dans sa chambre occupée à se changer, Liam s’occupa donc de ses mails et des appels de son bureau. Son bras droit, qui répondait au nom de Ros et qui était une femme, lui dit qu’un cargo qu’il avait envoyé en Afrique s’était perdu en route, comment peut-on perdre un cargo ? D’une voix sèche et directive, il ordonna à Ros de faire tout son possible pour localiser le cargo perdu avant la fin de la journée et il raccrocha sans un merci ni un au revoir comme il en avait l’habitude.

Il alla ensuite tranquillement reprendre sa place dans le canapé en attendant que la jeune journaliste ne revienne. Il aimait beaucoup la décoration de son appartement, il était simple mais bien agencé et décoré avec goût. Mais ce qu’il pensait de l’appartement, il le gardait pour lui. Il entendit les pas de la jeune femme revenir et il prit le soin de ranger son téléphone dans la poche de son pantalon. Il aurait pu mettre le silencieux, mais vu tout ce qu’il avait à faire, il ne pouvait pas se le permettre. Elle lui proposa à boire et il lui dit qu’elle pouvait choisir ce qu’elle voulait, pour l’instant en tout cas, car si un jour elle serait à lui, les choses seraient alors bien différentes. Mais ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

Cette dernière revint alors avec une bouteille de vin rouge et servit deux verres. Elle en tendit un à Liam, ce dernier fit tourner le liquide dans son verre pour en libérer le parfum et le renifla ensuite. C’était une bonne bouteille, du moins, pour les personnes qui n’étaient pas aussi riche que lui, et le jeune homme avait toujours eu un faible pour le vin rouge, autant dire que la soirée commençait bien. Sans ajouter quoi que ce soit, il attendit qu’elle lève son verre avant de boire une gorgée, la question qui brûlait les lèvres de la jolie brune, finit enfin par tomber et Liam sourit.

« Pourquoi ne pas avoir décroché lorsque je vous ai appelé ? »


Répondre à une question par une question et essayer de déstabiliser les personnes qui se trouvaient fasse à lui, était un sport pour Liam, et le jeu ne faisait que commencer.

Assise en face de l’homme qui hanté sans le moindre complexe ni le moindre remord chacun de mes rêve je tentais de me donner un peu de contenance en buvant un peu de mon délicieux vin. Une bouteille qui m’avait été offerte par mon père mais je préférais oublier se détail. Avant que se dernier ne puisse prendre l’avantage je faisais ce que je faisais de mieux dans ma vie une interview improvisée certes, mais au moins en posant des questions je gardais le contrôle de la situation et je me retrouvais pas prise au piège entre les griffes de cet multimilliardaire terriblement sexy qui semblait tout à fait à son aise dans mon loft. Ma question le fit sourire et je ne pus m’empêcher de noter à quel point cet homme était parfait, détaillant du regard ses lèvres tout en mordillant légèrement ma lèvre inférieur jusqu’à ce qu’il me coiffe au poteau en me demandant pourquoi je n’avais pas décroché mon téléphone. Sa question me faisant rire, je laissais ce son cristallin que je n’avais pas émis depuis un bon moment s’échapper de mes lèvres avant de riposter à mon tour :

« Vous tentez de me déstabilisez monsieur Carter ? »

Marquant une pause je m’humectais les lèvres avant de sourire pour répondre avec un certain amusement :

« Je vous ai déjà répondu à cette question, je n’avais pas envie de répondre, autant à vous qu’à toute autres personnes. Maintenant c’est à vous pourquoi avez-vous pris ce taxi monsieur Carter ? »

Liam devait contenir une de ses pulsions qui revint le frapper avec un élan impressionnant. C’était la première fois de sa vie qu’une femme lui faisait un tel effet, et pourtant, il en avait déjà connu un certains nombres. Il devait vraiment se concentrer sur autre chose, car le fait qu’elle se mordille la lèvre ne l’aidait vraiment pas. Ah, si seulement elle avait été à lui à ce moment présent, il aurait pu la prendre à sa guise dans la chambre de cette dernière ou sur le canapé du salon. Il but à son tour une gorgée de vin afin de penser à autre chose. Elle lui demandait s’il essayait de la déstabiliser ? Mais c’est qu’elle était vraiment intelligente cette petite. Les journalistes étaient aussi une chose dont il avait l’habitude, ça faisait partie de son travail et il en avait connu tout un tas. Il se contenta donc de fixer son regard dans le sien sans jamais le baisser.

« Est-ce que vous avez l’impression que je vous déstabilise ? »

Bien sûr que oui, c’était un fait et il le savait très bien. Mais sa réponse ne lui plut vraiment pas. Alors comme ça, elle n’avait pas eu envie de lui répondre ? Est-ce qu’elle savait qu’il allait être contrarié par le fait que l’article qui avait paru sur lui n’avait pas était écrit par elle ? Car ça, ça l’avait vraiment contrarié. Sans baisser son regard, il posa son verre sur la table et se ré adossa de manière tout à fait décontractée. Le jeu allait enfin pouvoir commencé. Liam n’était pas le genre de personne à qui on refusait de parler, il avait le pouvoir de briser la carrière de n’importe qui, il était puissant et comme tous les hommes puissants, il avait tendance à profiter de son pouvoir.

« Le taxi n’a rien à faire là dedans mademoiselle. Vous deviez écrire un article sur moi et si j’en juge par ce que j’ai lu, ce n’est pas vous qui l’avez écrit. Je n’ai même pas eu un droit de regard dessus, chose que je ne trouve pas normal du tout. Donc, pourquoi ? »

Elle ne s ‘était peut-être pas sentit à la hauteur, pourtant, un article de Liam Carter fait des lecteurs et surtout des lectrices. Il est le célibataire le plus riche et le plus sexy que les femmes connaissent, alors pourquoi n’avait-elle pas publié son article ? Liam se sentait contrarier par ça et s’il avait fait tout le trajet, c’était, entre autre, pour qu’elle réponde à sa question. Pour lui, ça avait clairement de l’importance.

« Et en tant que journaliste professionnel, je ne trouve pas non plus normal que vous refusiez de décrocher votre téléphone, pour moi, c’est le comportement d’une personne qui a clairement des choses à se reprocher. Avez-vous découvert une chose sur moi qui vous a effrayé ? »


Il savait que ce n’était pas trop possible car il était relativement discret en ce qui concernait sa vie privée. Il laissait libre accès à des infos qu’il voulait que l’on trouve sur lui.

Il tentait de me destabilisait et le pire c'est qu'il y parvenait avec un certain talent. Le simple fait qu'il me regarde m'émoustillait et faisait naitre des papillons dans mon bas ventre.Il me rendait dingue et je me refusait à lui répondre. Il fallait que je prenne le contrôle de la situation et pour ce faire je n'avais pas trente-six solution fallait que j'attaque la première au risque de me faire brûler les ailes. J'avais besoin de savoir pourquoi il était entré dans ce taxi, cette question m'obsédait et la réponse m'angoissait. J'avais peur qu'il ait lu l'article que j'aurais dû rédiger en vain.Mes peurs étaient justifiées, dès qu'il aborda le sujet de l'artcile je sentais mon regard se noirci et mon masque de glace s'encrer sur mon visage pendant que je posais mon verre tout en me mordillant ma lèvre inférieur. Que voulait-il que je lui dise ? Non je l'ai pas écrit parce que mon suppérieur voulait écrire des choses fausse sur vous et j'ai refusé ? Il allait me prendre pour une de ses fans et je refusais d'en faire partie. Ce dernier ne s'arrêta pas à son désir de compréhension et en rajouta une couche en remettant ouvertement en cause mon professionnalisme et mon talent dans ce que je faisais. Ce n'était vraiment pas le jour ! Dents serrés je le laissais terminer, sentant des larmes de rages me monter aux yeux avant que je ne me ressaisisse et que je lui réponde tout en lantant mon regard dans le sien :

Mon suppérieur voulait que j'écrive des choses fausse. J'ai refusé d'optempéré et on m'a retiré le dossier ! Alors non j'ai pas manqué de professionalisme loin de là, ma collègue par contre certainement, l'éthique aurait voulu qu'elle revienne vers vous. Elle ne l'a pas fait son nom figure à la fin du dit article, grand bien vous fasse de vous en prendre à elle.

Reprenant possession de mon verre je buvais quelques gorgées suplémentaire avant de laissais échapper un faible soupir pour ajouter :

Je n'ai rien découvert sur vous qui aurait pu m'effrayer, mais peut-être est-ce que j'aurais dû plus creuser la question ? Ai-je la moindre raison de me méfier de vous monsieur Carter ?

Liam plongea son regard bleu perçant dans celui de la journaliste. Il la déstabilisait mais le plus drôle dans l’histoire, s’était qu’elle aussi. Elle avait un pouvoir sur lui qu’elle ignorait totalement pout le moment. Il devait se concentrer sur ce qu’elle disait afin de chasser ses pulsions de sa tête. Il voulait avoir le fin mot de l’histoire, pourquoi avait-elle esquiver cet article ? Ce dernier avait horreur des changements, surtout quand on le mettait au pied du mur. Il trouvait que la moindre de politesses était qu’elle lui en parle avant que l’article ne sorte. C’était juste ça qu’il n’avait pas apprécié. Il voulait aussi un prétexte pour la revoir ce qui tombait très bien d’ailleurs. Il voulait vraiment mettre cette histoire au clair car en fouillant dans le passif de la jeune femme, il savait très bien qu’elle était plus que douée dans son domaine. Alors que s’était il passé ? Il écoutait donc tranquillement ce qu’elle disait tout en gardant son calme et on se frottant le menton avec son pouce.

« Bien, je comprends mieux à présent. Vous avez très bien réagit à la situation, mais je ne comprends pas pourquoi vous ne m’avez rien dit. Vous pouvez quand même comprendre mon état de surprise lorsque je suis tombé sur un article que je n’avais pas validé. Ma réputation est très importante mademoiselle, en tant que journaliste, vous savez très bien de quoi je parle. »

Elle lui demanda ensuite si elle avait des raisons de se méfier de lui, bien sûr que oui, mais pour le moment, elle ne le savait pas encore. Il le lui dirait le moment voulu. Mais en attendant, il fallait qu’il passe d’avantage de temps avec elle afin de mieux la cerner. Il avait envie d’une nouvelle soumise et il la voulait elle et aucune autre. Tout le monde était bien placé pour savoir que Liam obtenait toujours ce qu’il désirait. Il prit à son tour son verre de vin et le termina. Il savait qu’il allait devoir couper court cette entrevue car un travail colossal l’attendait.

« Non, absolument pas, je n’ai rien à me reprocher et mon casier judiciaire est vierge. Je ne suis pas un homme dangereux mademoiselle. » Lui dit il en souriant. « Je suis juste un peu exigent sur certaines choses. Je vais d’ailleurs devoir prendre congé, j’ai beaucoup de travail qui m’attend. Et si nous parlions d’un nouvel article autour d’un diner ? »

Il y avait une chance sur deux qu’elle refuse, et si tel était le cas, il ferait tout pour la convaincre, il adorait jouer au chat et à la souris.

Le moment que je redoutais le plus était en train d’arriver, je devais expliquer pourquoi je n’avais pas publié moi-même l’article le concernant. Le vin me donna de la contenance tandis que je m’expliquais d’une voix sans appel. En temps normal je détestais qu’on remette en cause mon travail mais venant de Liam cela m’agaçait encore plus. J’étais une excellente journaliste. J’étais intègre et je voulais qu’il le comprenne. Je n’avais pas su écrire ce que voulais mon supérieur. Je ne voulais pas mettre l’accent sur le fait qu’il était le célibataire le plus sexy de la ville, il était sexy, ça oui il l’était même terriblement, mais il était aussi un homme intelligent et respectable. Pourquoi me reprocher cela ? Une fois mon laïus terminée, j’attendais la réponse de Liam tout en terminant mon verre, finalement il comprenait ma réaction, bien qu’il déplore le fait que je ne sois pas venue lui en parler. Fronçant les sourcils incapables de détacher mes yeux de ses lèvres parfaites avant de répondre à demi-voix :

« Et qu’auriez-vous fait ? Vous auriez consolé la pauvre journaliste qui venait de se faire retirer un dossier pour la première fois de sa vie ? Je peux comprendre votre étonnement, mais je n’allais pas vous appeler pour me plaindre. »

Laissant échapper un soupir, je me surprenais à jouer avec mon verre vide, cette technique me permettait de garder mon esprit en activité. J’avais peur que si je l’éteignais, je ne réponde plus de mes actes, Liam Carter faisait naitre en moi un désir insatiable. L’avoir si proche de moi uniquement séparé par une table de salon en verre me rendait dingue, ses lèvres me rendait dingue tout comme la colère dans ses yeux. Étrange.
Le sujet dériva sur le taux de dangerosité du milliardaire et sa réponse me fit sourire, casier judiciaire vierge, quelle preuve inéluctable, avec l’argent on pouvait tout acheter même son casier judiciaire, mais je me gardais bien de faire cette remarque. J’en avais assez fait pour aujourd’hui. Sans compter que ce dernier m’apprenait également qu’il devait prendre congé, une annonce qui me serra le cœur. Je ne voulais pas le voir partir, j’avais fini par accepter de le voir dans mon appartement et une part de moi avait peur que s’il s’en allait j’allais sentir mon havre de paix vide. Malgré tout je me ressaisissais rapidement pour lui répondre :

« Mon patron n’acceptera jamais que je publie un autre article sur vous monsieur Carter, je vous ferais clairement perdre votre temps pour la troisième fois si j’acceptais. »