-Andrew est un homme séducteur et plutôt volage. Il aime séduire et tromper sa femme sans scrupule même s’il s'est un peu calmer depuis qu’elle a découvert son manège.

-C’est un homme plutôt gourmand, son péché mignon est des bonbons au miel qu’il cache un peu près partout pour ne pas être à court.

-Il a quelques tatouages, vestige d’un passé trouble en taule. Sur son bras, des mots sont gravés en lui «  ne jamais faire confiance à quelqu’un » et un loup hurlant à la lune et le prénom de sa fille mais c’est un secret.

-Andrew adore boire de l’alcool surtout du Bourbon ou à défaut du Whisky. Les autres alcools sont passables mais il voudrait bien s’en passer.

-Il est un fumeur de cigarettes et parfois de cigares lorsqu’un événement se fait ou une soirée où beaucoup est en jeu. Il a déjà touché de la drogue quand il était jeune mais lorsqu’il est tombé en prison, il a arrêté.

-Il aime se faire beau, mettre de jolis vêtements luxueux, avoir de belles voitures. L’apparence est importante pour lui.

-Andrew n’aime pas qu’on le touche sans sa permission ou qu’on lui tende des choses. Cela lui remonte des souvenirs douloureux. D’ailleurs, il n’aime pas en parler.

-Il n’a pas voyagé en dehors des Etats-Unis et que cela se soit fait pour affaires.  Peut-être une fois en Italie quand il était petit.

-Andrew parle couramment italien ainsi que l’anglais et connaît un peu de notion en espagnol afin de se faire comprendre.

-Il a un tic nerveux quand quelque chose l’énerve, qui pourrait être perçu comme un signe d’ennui, il touche sa bague. D’ailleurs, Andrew a un autre tic qui est de parler devant le miroir, à lui-même, comme pour se rassurer et se sentir puissant, il se prépare comme un comédien qui s'apprête à monter sur scène.

Il était une fois dans un pays lointain….

Non, je ne vais pas commencer par ces mots si trompeurs qui ne reflètent en rien mon histoire. La mienne n’a pas de magie ni de prince charmant, ni de princesse et encore moins d’une douce morale pour les enfants. Ma vie commence le 29 mai 1971 dans un quartier que j’adore surnommer «  le cimetière des vivants » mais que tout le reste du monde appelle «  le Bronx ». Un quartier pauvre qui sentait la pauvreté, la misère, la violence, le sexe et la drogue à plein nez. Ce fut une naissance rude d’après ma mère qui me l’avait racontée en italien avec dédain et méchanceté. Je suis né prématuré de deux mois à cause de ma mère qui était accro à l’héroïne.  Elle était d’origine italienne mais elle avait préféré obéir à mon père qui m’a reconnu. J’ai eu de la chance car je suis un des seuls à avoir été reconnu parmi une dizaine de gamins que je ne connais pas. J’ai vécu mon enfance avec ma mère dans un taudis puant le crack et la maltraitance. Ma mère était stone quasiment tout le temps et j’ai dû apprendre à me débrouiller seul avec les voisins très vite. Quant à mon père, il était très violent avec moi quand il venait me voir. Soit il me forçait à me battre contre mes demi-frères ou sœurs, soit il me battait avec violence pour un oui ou un non. Ma seule passion était d’aller à l’école, là-bas, je me sentais bien, intégré parmi tous ses enfants qui étaient comme moi. Isolés, esseulés et maltraité pour la plupart. A l’école, soit on devenait des bons élèves en oubliant les problèmes de foyers ou être ancré par les problèmes qui forgent la personnalité. Pour ma part, mes origines de ce quartier sont venues beaucoup plus tard mais la plupart des gamins a été abusé sexuellement par des oncles ou des inconnus. J’ai eu cette chance mais j’ai déjà vu des gamins plonger subitement dans les ténèbres. J’étais juste négligé et battu, une chance pour un enfant du Bronx de l’époque.  Tous les gens étaient malsains.

J’ai grandi avec difficulté mais j’en suis sorti plus fort, enfin, je le pensais secrètement. J’ai eu mon diplôme et commença à travailler tôt en tant que caissier dans une supérette pour subvenir aux besoins de ma mère dont la santé déclinait. Au départ, j’étais sérieux mais la tentation d’avoir plus d’argent était né dans mon esprit. J’avais goûté à cela, j’en voulais plus, beaucoup plus. J’ai joué de mes contacts et j’ai commencé à élaborer un stratagème pour vendre de la drogue. Une arnaque qui a marché quelque temps avant de me faire prendre par un policier en civil. Je fus jugé et envoyé en prison. Mon père n’était pas venu au procès et ma mère non plus.  En prison, mes cicatrices sont apparues beaucoup plus virulentes et allaient guider mes pas jusqu’à maintenant. Derrière les barreaux, les filles que j’allais voir pour tirer mon coup me manquaient plus que mes parents. L’argent me manquait, la drogue me manquait. Je ne voulais plus ressentir cela alors je me suis à travailler pour sortir avec bonne conduite.

A ma sortie de prison, j’ai décidé de partir loin de New-York, laissant ma mère dépérir sous la drogue qui l’avait détruite totalement. Un visage beau qui était devenu hideux et grisâtre.  Changer de vie et d’image aux yeux de tous.  Je suis arrivé à Blue Cove et mon casier me jouait des tours. Je n’avais fais que de le vente mais c’était trop pour les ploucs. Cependant, un épicier n'en fit rien de mon casier, je devais faire mes preuves à ses yeux, il vint à m'embaucher en tant que caissier . Suite à cela, j’ai repris mes études tout en travaillant dans cette épicerie du vieil homme.  Pour combler ce manque d’argent, j’ai décidé de séduire une riche héritière et de me marier avec elle. Je ne l’aime pas vraiment mais j’ai accepté mon sort.  Je me suis marié à 24 ans avec une femme pour palier le manque d’argent mais j’en voulais plus pour être plus fort. Je terminai mes études avec brio, sortant major de promotion tout en allant voir ailleurs. Je ne suis pas fidèle et je m’en fiche.Diriger la ville me disait trop rien, tout ce qui m'intéressait était de faire du droit. Une soirée, j'ai fis la rencontre des hommes qui se disaient être du centre. Ils avaient entendu parler de moi et étaient intéressés par mon profil. Intelligent et débrouillard, n'ayant aucun scrupule mais beaucoup d'ambition. Ils voulaient supprimer mon casier et que je devins maire. J'ai quelque peu réfléchi et accepté l'offre qu'on me proposait. Maire était plus important qu'avocat après tout. Je montai ma campagne pour devenir maire de Blue Cove avec un bon programme et un soutien de la part du Centre. Je devins maire avec 60% de vote pour moi et mon parti.

A mes 30 ans, j’ai eu ma fille Alicia. Une belle petite fille et dont la première fois, je vins à tomber amoureux de cette bouille innocente. Ma fille est tout pour moi et même si je suis dur avec elle, je l’aime de tout mon cœur. Elle est mon innocence oubliée, elle est ma douceur envolée. Un jour, peut-être, j’arriverais à lui dire.

Je passais des années à me faire élire maire, continuant mon bon petit chemin en fourvoyant, trompant tout le monde et mentant.  Je suis toujours infidèle même si je suis plus discret car ma femme a finalement découvert une de mes maîtresses. J’ai eu quelques enfants illégitimes dont je ne m’en occupe pas. Je ne les ai même pas reconnus. Cependant, j’en veux toujours plus. Je ne m’arrêterais pas à la mairie de Blue Cove, je vise plus haut comme gouverneur ou sénateur des Etats-Unis.  Je continuerais jusqu’à cette faim insatiable soit rassasiée.

L'équipe municipale de Blue Cove