Le soleil brillait intensément, alors qu’il n’était pas encore à son zénith. Le thermomètre ne fricotait point encore avec des températures indécentes. L’air n’en demeurait pas moins lourd, assez pour rendre chaque déplacement pénible. Jarod carnet en main (non rouge pour le coup) s’était toutefois octroyé une belle balade. Il lui fallait bien plus, que l’imminente arrivée d’une vague de chaleur venant assaillir la côte pour mettre un terme à son désir d’évasion. Bon pour le coup, il était aisé de mettre des guillemets, car pour une raison inexplicable, le génie était revenu à Blue-Cove, délaissant ses envies d’ailleurs et sa quête frénétique de justice à travers tout le pays pour amoindrir les exactions du Centre. Peut-être que ce retour en arrière résultait tout simplement de la conversation récente avec Kassandra, qui bien en delà d’échanger sur quelques banalités, avait permis au caméléon de parler de sujets bien plus profond et insondable de surcroît. Entre autres une certaine demoiselle pour laquelle notre cher Jarod semblait éprouver bon nombre de sentiments contradictoires.
Vêtu de blanc, le caméléon pouvait néanmoins sentir un filet de sueur glisser le long de son dos tandis qu’un vent léger venait caresser sa chemise déjà bien humide. Sur son front, sous la casquette qu’il portait à l’envers, perlait quelques gouttes de sueur, l’obligeant à passer le dos de sa main sur son visage pour décoller les quelques cheveux venus se fixer à son front humide et il en fit de même avec sa nuque. C’était agréable, autant que pouvait l’être la découverte d’une nouvelle sensation. « Tu fais quoi ? Yo ! » lança la voix d’un jeune homme qui attendait quelque chose, en l’occurrence la balle que Jarod tenait entre ses mains, après l’avoir ramassé sur son passage. « - Vous faites quoi ? » demanda-t-il innocemment avant que l’autre réponde avec une ironie que le caméléon peina à saisir. « On fait de la couture ça se voit ! » Les autres éclatèrent de rire, Jarod en fit de même avant de lancer à l’intéressé la balle tant attendue. Et alors qu’il s’apprêtait à jouer les spectateurs, il remarqua un peu plus loin, un autre groupe dans lequel il reconnut Tony, l’homme à qui il devait littéralement sa liberté et qu’il avait quitté un peu précipitamment lors de leur dernière rencontre. Sans rien ajouté, Jay quitta les jeunes et s’approcha du groupe de pompiers venu s’entraîner. Et c’est ainsi, que, par un heureux hasard, Jarod se retrouva à nouveau sur la route de Tony.
A présent.
Était-ce les prémisses d’un syndrome de Stockholm ou Jarod avait-il tout simplement envie de s’implanter dans la ville où durant plus de trente ans, on l’eut privé de sa liberté ? Le voilà donc de retour à Blue-Cove. Il faut avouer que la découverte d’un corps, lors des festivités organisées en grande pompe pour célébrer le centenaire de la ville, avait aussi « fortement » incité notre caméléon à rester à Blue-Cove, histoire d’avoir un œil sur l’enquête. Mais il lui fallait resté discret et continuait à mener Miss Parker et ses collaborateurs en bateau, même s’il savait que ce stratagème ne pouvait durer éternellement, Parker étant un minimum, intelligente. Son portable vibra à nouveau, le ramenant à une réalité qu’il ne cherchait pas à fuir. Aussitôt, il désactiva l’annonce qu’il avait programmée la veille et s’en alla récupérer quelques affaires pour assurer sa première garde à la caserne. Il avait choisi d’être pompier, sous les ordres de Tony. Et il savait, que pour une fois, il n’avait pas à mener l’enquête pour mettre à mal les malversations d’un haut responsable abusant éhontément de sa position. Non cette fois Jarod se contentait juste d’exercer un métier, sans chercher à se faire justice et noircir les pages d’un de ses carnets rouges. Fin prêt, il délaissa donc l’appartement qu’il louait depuis peu et prit la route pour regagner la caserne. C’était son premier jour et il avait bien l’intention de faire de son mieux pour ne pas décevoir Tony.
KoalaVolant
Halloween is the only night when our fears become invitations.
Le temps est toujours aussi chaud et cela malgré que la fin de l'été approche à grand pas. L'air est sec et le vent présent aussi chaud que des braises ardentes. On pourrait croire qu'on serait mieux à l'intérieur mais manque de chance le climatiseur de la caserne vient tout juste de nous laisser en rade ! Ce genre de truc arrive toujours lorsque c'est le plus mauvais moment. C'est comme la bouteille de gaz qui tombe en panne un dimanche c'est vraiment la poisse ! Coller au ventilo, j'entend à peine Jarod entrer dans mon bureau. Le capitaine Nash est vraiment ravi des prouesses de Jarod qui a passer toutes les étapes de qualification haut la main ! Je dois dire que je n'avais que rarement vue de tels scores. Je suis vraiment heureux qu'il ait décidé de rester avec nous.
Je me décolle péniblement de mon ami ventilateur et je vais saluer mon ami : "Jarod. Ravi que tu sois là. Je te serrerais bien dans mes bras, mais il fait vraiment trop chaud mais le cœur y est l'ami." Lui dis-je en souriant. "Alors prêt pour la visite ? Tu verra ça ne sera pas très long." Je le conduis donc à travers nos locaux. Nous visitons les vestiaires, la salle d'entrainement, la cuisine et la salle de pause, la chambré où nous, nous reposons quand nous sommes de garde et enfin nous allons voir les camions. C'est d'ailleurs lorsque j'allais lui expliquer le fonctionnement de tout notre matériel et de nos équipes que la sirène d'alerte sonne. "On dirait que le devoir nous appel. J'espère que tu es prêt ?" Je lance ensuite sa tenue et j'enfile la mienne avant de grimper dans le camion.
Arrivé sur les lieux c'est un enfer sans non ! Des entrepôts sont en feu. Après plus de 2 heures de batailles, le feu est enfin éteins. Nous sommes tous exténuer. "Pour un baptême du feu on peut dire que tu as fait fort ! Je te félicite Jarod. Tu es vraiment fait pour ce boulot." Je lui frappe ensuite l'épaule et nous remballons le matériel et nous rentrons ensuite à la caserne.
Quelques jours plus tard :
Plus je pense à ce feu, plus les éléments me semble étrange. Je rumine dans mon coin en lisant le rapport sur l'accélérant utilisé qui est sans nul doute le même que celui pour trois autres feux en ville ces derniers mois ! Je me décide à alors à retourner sur les lieux. "Jarod tu viens. On retourne aux entrepôts. Je veux vérifier certains éléments sur place. L'inspecteur McCarty qui enquête sur l'affaire nous y attends déjà."
Nous partons donc direction les entrepôts qui ont brûler quelques jours plus tôt. Une fois sur place, McCarty rejoint notre véhicule et nous partons ensemble tous les trois direction l'intérieur des entrepôts calcinés.
KoalaVolant
Jarod Russel
Citrouillon
▻ ARRIVE(E) LE : 07/01/2017
▻ LOCALISATION : Everywhere except at the Centre
▻ OREOS : 1689
▻ LOISIRS : Helping the widow and the orphan. Fill my red notebook, eat pez, oreos and discover new things.
Il était fier, sans trop le montrer car peu avide de ce genre de démonstrations. Jarod avait réussi haut la main tous les tests que le capitaine Nash lui imposa comme il était d’usage en de telles circonstances. Notre caméléon s’était bien gardé de dire qu’il avait déjà exercé le métier quelques mois auparavant, en Californie, dans une brigade, près du central de Los-Angeles. Une expérience salutaire de quelques semaines, qu’il espérait mettre à profit ici, dans cette petite caserne de Blue Cove.
Arrivé à bon port, il resta planté quelques secondes devant ce qui vraisemblablement serait sous peu, son nouveau lieu de travail. Nash avait confié à Tony l’accueil du nouveau et c’est donc sans surprise, l’ami Tony qui se présenta à Jarod. Ces deux-là avaient eu l’occasion de se retrouver lors de la célébration du centenaire de la ville. Un évènement festif mit à mal par la découverte de quelques ossements. C’est à peu près à partir de là et pour une raison qu’il ignorait encore, que Jarod avait décidé de rester plus longtemps que prévu à Blue Cove. Il pourrait ainsi suivre en parallèle l’enquête en toquant aux bonnes portes, mais pour l’heure il devait regagner la caserne, le sourire aux lèvres, car quoi qu'il arrive, il savait qu’il serait merveilleusement bien accueilli par l’homme à qui il devait en partie sa liberté.
« - Problème de climatisation ? » demanda-t-il en observant le pompier coller au ventilateur. « - Ne t’en fais pas, je ne m’offusque pas d’être privé d’une accolade si le cœur y est. Donc, tu seras mon guide c’est ça ? »
Sans attendre et puisque de toute façon la visite n’était pas supposée être trop longue, Tony délaissa le ventilateur et commença à faire le tour du propriétaire. Jarod observait tout dans le détail, ravi de constater à quel point la caserne semblait confortable, spacieuse et moderne malgré les cent bougies de la ville. Et alors que son camarade s’apprêtait à lui faire tout un topo sur l’utilisation du matériel et le fonctionnement de l’équipe, la sirène se mit à sonner.
« - Je vais de suite être plongé dans le bain on dirait ! »
Le caméléon récupéra sa tenue qu’il enfila presque aussitôt avant de suivre Tony et les autres jusqu’au camion. Son cœur pulsait animé par l’adrénaline et la découverte. « Bienvenue parmi nous Russel ! » lança une jeune femme au crâne rasé et au sourire chaleureux. « - Merci ! » renchérit Jarod en achevant de fixer la barrette métallique affichant son nom. Puis il observa Tony, lui aussi bienveillant à son encontre. « Sacrée première ! » songea-t-il en silence, alors que déjà le camion dévalait la grande rue.
Un autre camion fut mobilisé et le nouvel arrivant, malgré les codes échangés à la radio, comprit rapidement qu’il allait être amené à lutter contre les flammes en guise de première intervention. Et effectivement, arrivés sur les lieux, on ne pouvait détourner le regard des flammes qui léchaient impunément les entrepôts. Il fallait impérativement stopper le feu avant qu’il ne s’attaque à d’autres bâtiments. L’échelle fut donc déployée, ainsi que l’imposante lance à incendie. La chaleur était à son comble, rendant la circulation pénible et l’air ambiant très lourd, mais chacun se démena pour que le feu cesse d’être alimenter. Il fallut plus de deux heures à l’équipe du Capitaine Nash pour venir à bout du sinistre. Tous se félicitèrent, il n’y avait par chance que peu de blessés et légers de surcroit. Jarod retira son casque et s’enfila presque toute une bouteille d’eau avant de verser le reste du contenant sur sa tête.
« - Quoi de mieux qu’un incendie pour se mettre dedans ! » renchérit le nouvel arrivé « - C’était un bon travail d’équipe en tout cas. » Il sourit à Tony avait de l’aider à remballer le matériel pour ensuite regagner la caserne.
…
Il s’était écoulé quelques jours depuis son arrivée et Jarod semblait bien s’acclimater au sein de l’équipe. Pour preuve, il avait échappé au bizutage et œuvrait derrière les fourneaux pour régaler toute l’équipe. Aujourd’hui c’était « chili » et si les autres se régalaient déjà, le caméléon observait Tony qui consultait encore le dossier de l’incendie sur lequel ils avaient œuvré quelques jours plutôt. D’ailleurs Tony venait de faire signe l’incitant à l’accompagner. « - Oui bien sûr, je veux bien t’accompagner. » Et déjà, les deux pompiers qui n’étaient pas en service pour l’instant, prirent la route.
« - Tu penses qu’il s’agit d’un pyromane ? » demanda Russel non pas pour meubler, mais pour comprendre pourquoi Black semblait s’intéresser autant à cette affaire.
Arrivés sur place, le dénommé McCarthy vint à leur rencontre et leur serra la main tout en se présentant auprès du caméléon qui en fit de même.
« Les analyses ont parlé. J’étais persuadé que c’était de l’essence car c’est un accélérant souvent utilisé pour augmenter la propagation du feu. D’ailleurs, on a même utilisé des chiens pour identifier les zones où nous étions susceptibles de recueillir des échantillons. »
« - Les chiens n’ont pas signés c’est ça ? Si c’est le cas, c’est que probablement aucun hydrocarbure à base de combustibles communément appelé pétrole distillats, n’a été utilisé. » Le flic surprit, observa Tony avant de reprendre.
« Euh oui effectivement. Aucune marque témoin n’a été découverte dans les débris d’incendie. »
« - Vous avez pensé à des produits dits biosourcés ? » tenta-t-il.
KoalaVolant
Halloween is the only night when our fears become invitations.
Jarord semble aussi inquiet que moi et il a bien raison. Si nous avons à faire à incendiaire, il nous faut agir et rapidement. "Oui, je pense que peut-être nous avons à faire à un pyromane. Je n'en serais sur que lorsque nous aurons à nouveau examiner l'entrepôt. Je ne veux pas négliger cette possibilité. On ne se connait pas trop, mais tu sauras que je ne suis pas du genre à laisser les choses de cotés. Mon instinct me dit que c'est mauvais, que j'ai loupé un truc. Ca me taraude depuis des jours. Merci de venir avec moi."
McCarthy, Jarod et moi même nous dirigeons donc tranquillement vers les entrepôts. Les constations de McCarthy sont sans appel : "Les analyses ont parlé. J’étais persuadé que c’était de l’essence car c’est un accélérant souvent utilisé pour augmenter la propagation du feu. D’ailleurs, on a même utilisé des chiens pour identifier les zones où nous étions susceptibles de recueillir des échantillons." Jarod est étonné que les chiens n'aient pas repérer cela avant et moi aussi d'ailleurs. Le savoir de Jarod étonne McCarthy et moi ça me fait sourire. Jarord est une encyclopédie vivante et je dois le dire, je suis admiratif face à son savoir. Jarod ajoute ensuite qu'il pourrait s'agir de produits dits biosourcés et je trouve cela judicieux. "Oui, ça me semble être ça. Un accélérant qui ne laisse aucune odeur détectable. Les chiens ne peuvent donc pas nous indiquer quoi que ce soit." Puis je soupire et je reprends : "Il faudra étudié les rapports d'achats de ce genre de produit au moment de l'incendie. La liste sera surement longue, mais au moins on aura des noms sur lesquels travailler. En étudiant les photo du jour de l'intervention on pourra surement diminuer la liste. Ce genre d'incendiaire aiment souvent venir voir les pompiers combattre le feu qu'il a déclaré. C'est jouissif pour ce genre de détraqué." Je me dirige ensuite vers l'endroit où le feu a débuté. "Le feu était bien plus fort à cet endroit. Il y a des boitiers électriques ici. Je pense que l'accélérant à été judicieusement placé ici pour faire le plus de dégâts. Le matériels bon marché utilisé ici combiné à la chaleur du court circuit électrique et de l'accélérant. C'est la combinaison idéale pour faire le plus de dégâts possible..."
KoalaVolant
Jarod Russel
Citrouillon
▻ ARRIVE(E) LE : 07/01/2017
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McCarthy était l’archétype du flic bougon, vanné par l’expérience et les années de dur labeur. Il avait une poignée de main ferme, ce qui pouvait surprendre de prime abord. Et il observait les nouveaux arrivants avec méfiance. Jarod n’y avait pas échappé, mais il ne s’en offusquer pas, car il savait qu’il devait encore faire ses preuves, plus encore auprès des autorités avec lesquelles, la caserne était à même de collaborer. Le caméléon observa rapidement les environs, mais n’en demeurait pas moins attentif à tout ce que l’inspecteur faisait entendre, attendant néanmoins le bon moment pour prendre la parole et ne pas offusquer le vieux briscard. Une fois les informations délivrées et après une analyse sommaire, Jarod émit un premier constat en s’appuyant sur une technicité qui sembla surprendre l’inspecteur qui posa sur Tony un regard presque circonspect lui valant un léger sourire. Le caméléon continua à glaner des indices et des informations, convaincu d’être sur une bonne piste. Tony semblait abonder en ce sens.
« - Effectivement ça ne laisse rien sur le domaine olfactif. Mais le point positif, ce que ce genre de produit ne se trouve pas si facilement. Donc avec un peu de chance, nous ne croulerons pas sous les noms. » Toutefois, le flic qui opinait du chef semblait trouver à y redire coupant Tony dans son élan. « Attendez ! Il ne faut pas non plus omettre le Dark web. Car si, comme vous le dites, ce genre de produit ne se trouve pas si facilement, il ne serait pas fou de penser, que le Dark web ait été utilisé pour une transaction.» Ceci dit, il marquait un point, mais il en fallait plus pour mettre à mal le binôme qui faisait face à McCarthy aujourd’hui.
« - Oui tu as raison Tony. Puis nous sommes à proximité d’une banque. Donc j’imagine qu’il y a des caméras dans le coin. Ca nous fera donc un bon périmètre à visionner. Et comme il n’y a qu’un sens pour venir jusqu’ici, je suis à peu près sûr que les caméras de la banque, ont filmaient notre homme. » Une fois encore McCarthy coupa la parole, histoire peut-être de mieux marquer son territoire. « Vous êtes sûr que c’est un homme ? » Jarod acquiesça presque aussitôt. « - 90 % des personnes diagnostiquées comme pyromanes sont des hommes. J’ai lu quelques études là-dessus. Et pour rebondir sur ce que tu viens de dire Tony, approximativement 57 % d’entre eux restent sur les lieux de l’incendie afin d’en apprécier les conséquences. C'est un bon départ. »
« Donc vous pensez qu’il fait partie de ces 57 % ? » demanda le flic tandis que Tony s’approchait de l’endroit où le sinistre s’était déclaré. Consciencieux comme toujours, le capitaine des pompiers observait tout dans le moindre détail apportant des précisions que l’inspecteur n’avait pas de toute évidence. « Donc ce n’est pas juste un truc de prendre son pied en foutant le feu. Il avait vraiment l’intention de tuer ? » A son tour Jarod observa les restes calcinés de l’installation. « - Je ne suis pas sûr que l’envie de tuer soit ce qui motive notre pyromane. On voit bien qu’il a pris le temps de tout préparer. Il veut qu’on le sache soigneux, organisé, méticuleux. C’est sa façon à lui de se faire remarquer sûrement. »
Circonspect, McCarthy observa à nouveau tour à tour Jarod et Tony. « Et vous voyez tout ça dans un accélérant et quelques boitiers électriques ? »
« - Pour ma part, j’ai lu quelques bouquins sur le sujet. Les pyromanes sont nos criminels à nous alors autant bien les connaître non ? Et vous n’avez rien d’autre à nous signaler inspecteur McCarthy ? »
KoalaVolant
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