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Après environ quinze jours, le moment de la grande sortie était arrivé. Ivy Lov mettait les pieds à l'extérieur. Elle redécouvrait le monde. Ce dernier lui était si familier avant l'événement traumatisant vécu. La journaliste possédait des habitudes et des repères. Enlevée juste devant son immeuble, tout s'était brisé ne mille morceaux. Ivy paniquait pas mal à l'idée de revoir le dehors. Des flashs l'habitaient chaque jour, notamment ces images en rapport avec l'enlèvement. Cet épisode de son existence faisait partie d'elle. La jeune femme ne pouvait rien changer à son histoire personnelle. Il lui fallait avancer. Ce jour, elle décidait de prendre le taureau par les cornes en compagnie de sa meilleure amie. Intérieurement, elle avait très peur. Un poids l'habitait. Ivy se sentait lourde. Des légères larmes. Des yeux fermés. Une main serrée. Lov ne pouvait plus retourner en arrière donc elle choisissait d'aller de l'avant. Le plus dur venait d'être réalisé. June Myers représentait le meilleur soutien au monde. Elle se montrait très présente, attentive, empathique et à l'écoute. Ivy guérissait aussi grâce à la brunette. Elle lui devait beaucoup. Présentement, une voisine se lançait sur le terrain de la curiosité. La petite journaliste est de retour... pour quel scoop s'est-elle cachée cette fois-ci ? June répondait, contrairement à son amie. Cette dernière laissait échapper un petit rire. Myers osait dire à la dame de se mêler des ses affaires. La voisine ne demandait pas son reste et s'enfuyait pratiquement au pas de course. Ivy posait des questions à son interlocutrice. L'écrivaine rencontrait du pain sur la planche. Intelligente, elle retournait la situation. Ivy serait obligée de commenter et d'admirer les alentours. De plus, June complimentait sa meilleure amie. Elle était tellement adorable. Il n'y en avait pas trente comme elle ! Les filles étaient en route pour une marche. De combien de temps ? Où ? Comment la balade allait-elle se dérouler ? Lov ne le savait pas mais des articles de presse parlaient encore de l'événement qui avait bousculé cette localité. Elle y serait forcément confrontée. Pour le moment, la discussion était engagée.

Merci beaucoup. La lumière, je la voyais à travers les fenêtres depuis peu mais je dois avouer que cela fait du bien de ressentir des choses comme le fait qu'il ne fait pas si chaud ! Elle souriait en jetant un coup d'oeil à son amie. Si j'observe bien ma rue, rien n'a changé pour le moment. J'aimerai aller dans l'un de nos endroits favoris. Les repères, ça aide à se sentir mieux... . Tu comprends ce que je veux dire ? Je suis si contente de me promener avec toi. Ivy tenait toujours la main de June. Elle ressentait le besoin : comme ci s'il s'agissait de se retenir à une bouée de sauvetage quelque part. Le travail débutait. Pas si simple... .

June Myers possédait une grande patience. Elle prenait de son temps pour accompagner sa meilleure amie. Elle l’aidait à y voir plus clair, à apprécier les choses simples de la vie, à reprendre confiance tout doucement. Les expériences traumatisantes pouvaient engendrer des craintes et une perte d’appétit pour la vie. Lentement, Ivy Lov retrouvait quelques bonnes sensations. Elle sortait enfin à l’extérieur. Elle quittait son appartement pour rencontrer le dehors. Il s’agissait d’une grande étape. Elle n’était pas seule. Ce détail demeurait appréciable et encourageant. June ne représentait pas n’importe qui. Lov ne reprenait pas encore le travail. Elle ne se sentait pas prête. Son patron se montrait compréhensif. Il n’avait pas le choix. Ivy faisait du chiffre car ses articles restaient appréciés et elle prenait rarement des congés. Alors, il devait faire avec. Il patientait en connaissance de cause. Ivy mesurait sa chance. Elle n’imaginait pas retourner de suite sur le terrain et reprendre ses traques dangereuses. Elle aimait son métier. Or, il fallait qu’elle se reconstruise. Myers la soutenait. La maman d’Ivy se montrait très présente aussi. Alice également. Ivy n’était pas à plaindre. Elle était entourée. D’autres ne connaissaient pas cet état. Oui tu as raison, je crois que je vais encore plus les apprécier après les avoir ignoré quelques jours. Par contre, je ne sais pas si nous avons une chance folle… . Je comprends ce que tu dis : le bon doit prendre le pas sur le mauvais. Je voyais cela comme toi avant. Pour le moment, je vis encore dans un film. L’horreur l’emporte souvent comme genre. Alors, j’ai dû mal à écarter le mauvais avec tous ces flashs. Revoir le dehors peut aider à les évacuer j’imagine. Peu confiante, Ivy arborait un léger sourire. June se confiait sur son rapport à la nature. Ses dires étaient très percutants et intéressants. Tu t’en sers pour tes écrits ? Tu es comme les peintres impressionnistes, tu composes avec ce qui t’entoure. C’est beau ! Il ne faut pas aller loin certes, tu dois quand-même ouvrir les yeux et observer les éléments qui ont une importance, les savourer. C’est tout un art, je suis admirative. Ivy Lov restait très impressionnée. Elle adorait quand June parlait de sa passion. Elle évoquait des éléments qui la faisaient vibrer, qui l’aidaient à réaliser son travail. La nature détenait toute sa place : les sons, les odeurs, les couleurs, etc. June accordait une importance à tout. Elle était formidable. Humainement, il était rare de tomber sur une personne comme elle. Ivy ne voyait pas les choses comme avant. Elle débutait un travail sur elle. Elle ne buvait pas les paroles de son interlocutrice. Pour le moment, le chemin se découvrait tout doucement. Présentement, June l’emmenait dans un endroit familier comme demandé : le parc. Ivy affichait un sourire plus prononcé. Avant, elle appréciait cet endroit. Elle était ravie d’y aller main dans la main avec June. Ma mère va bien, elle a la santé et le moral même si je vois bien qu’elle ne digère pas ce que j’ai vécu. Je ne sais pas ce qu’elle en pense vraiment. Lisa aussi ça va, je ne l’ai pas encore vu mais maman dit que ça va, elle bosse beaucoup. J’irai la voir bientôt, et Sam : il va comment ? Il progresse ?

June Myers prenait énormément de temps pour sa meilleure amie. Cette dernière avait connu un réel traumatisme. Elle s'en sortait tout doucement. June faisait donc face aux commentaires d'une personne qui rencontrait un vécu récent très compliqué. Forcément, les remarques d'Ivy Lov pouvaient être non entendables. Il fallait en être conscient. La journaliste tentait de raccrocher quelques wagons. Or, elle effectuait quelques pas de côtés avec des jugements différents de ceux qu'elle détenait par le passé. June ne se formalisait pas. Elle s'accrochait totalement. La brunette se montrait exemplaire. Elle essayait de comprendre et d'apporter une vision des choses, plus agréable, des éléments qui les entouraient. June voulait juste aider Ivy. Peu de personnes comme la jeune femme existait sur cette Terre. Elle agissait de manière désintéressée. Son cœur parlait plus que tout le reste. Ivy mesurait sa chance. Pour le moment, elle profitait de sa première sortie depuis les derniers événements.

Merci de me comprendre, je sais que je ne suis pas facile ces derniers temps. J'essaie de corriger le tir et d'avancer. Avec toi, je peux que m'en sortir. Elle souriait sincèrement. Myers poursuivait son accompagnement en posant des questions à son interlocutrice notamment sur ses flashs. Ivy les développait peu mais cela ne lui dérangeait pas d'expliquer ces images à sa sœur de cœur. Les flashs surviennent sans que je puisse agir. Je vois des images de ce qui s'est passé : l'enlèvement, le trajet, l'entrepôt, les masques, Lisa, bref... elle soufflait comme proposé par June. Il faut le temps d'évacuer tout cela. Je vais t'écouter et me charger des bonnes choses. Tu es déjà ma principale source de bien-être. J'ai de la chance de t'avoir. Je te remercie mille fois. Les filles se tenaient la main. Un échange sur le travail de Myers avait lieu. Elle écrivait, elle s'inspirait de ce qui l'entourait à cet effet. Ivy admirait la brunette. La nature et l'extérieur, quel beau bureau ! Tu as de la chance. C'est un beau processus. Quelle créativité ! Tu iras loin. Tu le sais ça ?!!!

Le parc. Ce lieu restait très familier pour les deux amies. Elles y allaient pour flâner, pour réaliser des pique-niques avec des potes, pour courir, pour refaire le monde. Cet endroit représentait un bel havre de paix. Ivy pourrait que subir les bonnes ondes liées à ce lieu commun. La conversation se déroulait correctement. Énormément de sujets étaient développés. Cela occupait bien les filles. Lov pensait forcément à autre chose. Elle se situait dehors. Incroyable mais vrai ! Elle se trouvait bien en sécurité avec sa meilleure amie qu'elle aimait tant. Oui tu peux appeler maman, je crois que ça lui fera du bien de parler à quelqu'un qu'elle estime. Je n'ai pas les mots pour l'aider car je ne sais pas ce qu'elle vit et j'ai peur de me replonger dans le pire en discutant avec elle. Merci pour elle. Elle continuait... j'ai hâte de revoir Lisa. Cet événement nous a rapproché, c'est certain. Lisa a prouvé qu'elle avait les mêmes qualités que notre père. Elle est incroyable ! Ivy le pensait réellement. Je suis contente pour Sam. J'irai le voir bientôt avec toi si ça te va. La suite l'amenait à hausser les épaules. J'ai déjà beaucoup de soutien avec vous. Personne ne pouvait comprendre... Ivy préférait se couper du monde. Alors, elle n'avait pas d'autres mots. Le parc n'a pas changé par contre, toujours aussi bien entretenu... . Elle riait. La négligence des services de la ville faisait quelques fois l'objet d'articles assez amusants... .

June Myers avait les bons mots. Ces derniers touchaient grandement son interlocutrice. La brunette se montrait encourageante et motivante. Par ses dires, elle redonnait de l'espoir à Ivy Lov qui ne croyait pas en grand chose depuis quelques jours. Pourrait-elle définitivement s'en sortir ? En tout cas, la jeune femme restait bien entourée. Il ne s'agissait pas d'un petit détail... mais Ivy ne se référait pas qu'à cela. En effet, elle devait fournir les efforts. Tout dépendait d'elle. La journaliste ne pouvait pas céder à l'égoïsme en abandonnant la partie. Des personnes tenaient à elle. Donc, elle devait se battre. Il y avait des jours avec et des jours sans. Présentement, Lov affichait une mine joyeuse. Reconnaissante, elle rougissait même. Elle était émue et totalement touchée. Qui possédait une June dans sa vie ? Si c'était le cas, les chanceux existaient. Myers possédait une belle âme. Elle voyait le meilleur chez ses propres, elle sublimait même les bons aspects chez autrui. Elle détenait un réel don. Elle était incroyable ! June creusait plus loin. Elle tenait de comprendre ce que vivait sa meilleure amie. Celle-ci se confiait sans problème. L'écrivaine avait le droit de savoir. Après tout, elle n'hésitait pas à être présente et aidante.

Osef les psychologues ! Ivy riait. Elle avait oublié la carte de visite de l'un deux à l'hôpital, sur la table de chevet. Jamais elle n'avait demandé une adresse ou un contact à ce niveau. Ivy gardait la plupart des choses pour elle. Elle préférait discuter partiellement avec sa mère, sa sœur et totalement avec sa meilleure amie. Personne d'autre. Je vois personne pour tout cela. J'oserai pas et ça ne me tente pas. Petite pause. Merci d'être là ! Impossible de flouter ou d'oublier ses images, même si j'essaie, elles reviennent dans mes rêves et dans mes pensées. C'est plus fort que tout ! Ivy repensait à tout : images, bruits, paroles, actions, odeurs, etc... . Myers proposait une méthode qui porterait sûrement ses fruits. Être accompagnée représentait une sensation agréable. Tu as raison. Avec le temps, ça passera. Sortir déjà... ça fait du bien ! June ne lâchait pas son interlocutrice. Plus adorable, tu meurs. C'est à toi qu'il faut dire merci ! Je serai toujours là aussi. Tu le sais ?

June partageait son feeling quant à la nature. Cette dernière qualifiait un bureau plus que convivial pour la brunette. June savourait sa chance. Elle profitait des bons éléments apportés par son environnement. Myers saisissait chaque occasion. Elle était intelligente, pragmatique et surtout très talentueuse. Un vrai modèle ! June était admirable. A l'instant, elle soutenait encore Ivy. La journaliste n'osait pas parler avec sa mère. Elle ne détaillait rien et cherchait à noyer le poisson pour éviter de la faire souffrir. C'était pire que mieux. La présence de June permettrait de panser les blessures de la mère de famille. Le rapprochement des frangines amenait du bon aussi. June le soulignait. Ivy en était plus que ravie. Son souhait était réalisé.

Elle va être contente de t'avoir au téléphone, sa troisième fille.  Elle poursuivait : Lisa a été exemplaire. Je l'aime et je suis fière d'elle. J'ai hâte de la revoir. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas d'avoir attendu. Je n'étais pas prête du tout. Merci pour tout ma June. La suite servait à enfoncer un peu le clou. Ivy savait qu'elle se renfermait de jour en jour. Cela était très mal ! June savait y faire, une fois de plus. Toi, ma mère, Lisa et c'est déjà bien. Mes autres amis ou mes collègues ne peuvent pas comprendre. Les filles admiraient la nature. Cette image resterait apaisante.

Les filles évoquaient le rôle des psychologues. Ivy Lov avait vécu un événement traumatisant. Or, elle ne désirait pas parler de cette expérience à un professionnel. Il ne s'agissait pas d'un problème de confiance mais plutôt d'un besoin qui ne se faisait pas sentir. Ivy préférait se confier à sa meilleure amie. Les mots sortaient plus naturellement. La journaliste n'hésitait pas à répondre aux questions de June Myers. Parfois, ces dernières ne demeuraient pas simples. Or, elle permettait à la jeune femme de se livrer. June savait orienter la conversation. Elle se montrait toujours intéressée et concernée par ce que vivait son interlocutrice, et inversement. Présentement, celle qui écrivait de bons bouquins, soulignait le fait que son amie était bien entourée et que le fait de ne pas rencontrer un professionnel restait légitime. Cela rassurait et détendait Ivy. Bien-sûr, les soignants recommandaient vivement l'accès à un cabinet de psy. Ceux-ci ne se situaient pas dans la tête de Lov. June tentait de jouer ce rôle. Elle était exceptionnelle. Merci d'être là, je te dois beaucoup. C'est gentil ce que tu dis, j'espère oublier tout cela et passer à autre choses. Elle soufflait. Son visage changeait. Le traumatisme semblait revenir. Je vois... des masques... des masques d'animaux, l'obscurité prenante avec ce filet de lumière, les coupures de journaux, le scal... le scalpel, ce sont des détails qui ne me quittent plus. Il y en avait bien d'autres. Ivy observait le ciel. Cela lui faisait du bien. Elle pouvait respirer, être dehors représentait une chance. June voulait partager. Accepterait-elle de receboir toutes ces données ? Comment se sentait-elle avec tout cela ? Elle prenait tellement tout sur elle ! Elle qualifait un vrai modèle. Ivy possédait une chance monstre. June l'aidait beaucoup. Les filles échangeaient de belles paroles. Elle se soutenaient par tous les temps. Je le vois et je le sais, merci. Même si je ne suis pas au top en ce moment, je suis là aussi, cela ne change rien. Tu comptes tellement, tout ce qui te concerne me concerne. Alors, n'hésite pas si besoin. La suite la touchait. Faut pas tu sais. J'ai une chance immense, merci beaucoup ! Ivy le pensait vraiment. Il y avait aussi sa mère et sa sœur qu'elle avait hâte de revoir. Myers prenait à cœur la situation et elle souhaitait s'occuper de sa tante de cœur. C'est trop chou ce qur tu dis. On a tous de la chance de t'avoir. Elle sera heureuse de te voir et de te parler je pense. Tu es de la famille depuis tout ce temps... . Je veux bien que tu la rassures. Pour le moment, j'en suis incapable et elle ne mérite pas de stresser ou d'avoir mal. Les deux meilleures amies évoquaient Lisa, son acte exemplaire et ce nouveau lien qui unissait les sœurs Lov. Merci de me rassurer, on verra, j'espère qu'elle comprendra et qu'elle va bien surtout. Je m'en voudrais car tout est de ma faute. Ivy arborait un air plus inquiet en accord avec celui de June. En effet, la brunette comprenait que son amie ne s'entourait pas tellement. Je n'ai pas besoin de voir du monde pour le moment, je ne me vois pas sortir comme avait et surtout travailler autant qu'avant. Je veux juste toi, ma mère et ma sœur. Les mots de June la percutait. Quel amour ! Elle la prenait dans ses bras. Merci June, tu es la meilleure ! Elle se reculait. Viens, on va marcher un peu.

Ivy Lov confiait tout à sa meilleure amie. Elle n'hésitait pas à partager les détails sordides de ce qu'elle avait vécu. Pourtant, ces derniers pouvaient heurter la sensibilité June Myers. La brunette se montrait très solide. Elle encaissait tout pour sa sœur de cœur. Il n'y avait pas plus belle amitié ! La journaliste devait tellement à son interlocutrice. Elle ne s'en cachait pas. June représentait sa sauveuse. Grâce à elle, il était question d'aller de l'avant et de repousser ses nouvelles limites. Ivy ne pouvait pas encore tout développer mais elle se permettait de répondre sans limite aux interrogations de June. Celle qui écrivait des livres affichait un soutien sans faille. Si elle souhaitait nourrir une histoire d'horreur, elle possédait de quoi s'appuyer. Ivy se rendait compte que son traumatisme ne partirait pas comme cela et qu'il était fortement présent. Les flashs servaient déjà à lui rappeler ses erreurs. Pour le moment, elle ne flanchait plus. Elle ne revenait pas au travail. Alors, il n'y avait pas de risques de pondre un article compromettant sur autrui. Myers essayait de rassurer son amie. Or, pour le moment, la jeune femme n'envisageait pas que tout était terminé. Impossible. Je ne pensais pas vivre cela un jour. C'est dans les films ce genre de scénarios. J'espère vraiment passer à autre chose... . Elle levait les yeux au ciel pour rapidement se reconcentrer sur June. La brune s'inquiétait beaucoup pour la journaliste. Oui, je vais mieux. Alice s'occupe bien de moi. Ça cicatrise bien. Je garderai quand-même la première lettre du prénom et la première lettre du nom de ma victime... . J'peux vraiment pas oublier ! J'ai tellement merdé avec mon article. Je m'en veux, ça c'est sûr. Faut pas recommencer. Lisa me le ferait payer ! Ivy prouvait aussi tout son intérêt pour sa meilleure amie. Myers recadrait les choses. Tu es trop adorable ! Te savoir bien me rend bien. La suite la touchait. Je n'oublierai jamais ! Un de mes meilleurs souvenirs. Tu as toujours été là ! J'ai de la chance. Je te quitterai jamais. Je t'aime, tu sais, tu es ma deuxième sœur... . L'émotion positive faisait du bien. Repenser à de bons moments, cela aidait fortement. June savait y faire. La nostalgie l'emportait. June prendrait soin de la maman Lov, sa tante de cœur. Merci pour tout ce que tu fais et tout ce que tu dis. Ça m'aide ! Myers donnait les derniers conseils à Ivy : surtout ne pas rester seule. La détente prenait le pas. La promenade se déroulait sans complication même si Ivy revivait sans cesse son traumatise. Elle se sentait bien aux côtés de June. La meilleure amie dont tout le monde rêverait... .