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The World's Changing
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 Une after privée.

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Mlle Parker
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Message# Sujet: Une after privée.   Une after privée. Icon_minitime1Dim 29 Nov - 4:44

Une after privée
Jarod & Parker


Je m’étais retrouvée à conduire l’ignoble tas de ferraille qui servait de véhicule à Weather. Mais je n’avais pas le choix, ma voiture avait eu un pneu crevé par le meurtrier. J’avais à peine aperçu les deux corps des victimes qu’il avait assassiné en sortant, mais j’avais aperçu avant ça la tête coupée, et j’avais vu l’état de Novàk…

Alors que je tâchais de retrouver la piste de Jarod, mes pensées étaient chamboulées. Je nous revoyais à cette soirée, je nous revoyais pister le meurtrier, puis je le revoyais dans le feu de l’action briser la branche et ralentir l’hémorragie du chef de la Division. Ça m’avait fait quelque chose.

Soudain, j’aperçus une voiture devant moi. Personne n’avait pu avoir le temps de quitter la scène de crime, seul Jarod s’était tiré, j’en étais sure, et moi pour me rendre sur sa piste. C’était lui, en plus j’aperçus un pneu arrière dégonflé mais sans doute n’avait-il pas voulu prendre le risque d’attendre un taxi ou un Uber. Je ralentis alors pour lui laisser un peu de distance et ne pas me faire repérer. De toute façon, il ne risquait pas de me distancer, je conduisais peut-être une poubelle à vitesses manuelles, mais j’avais les quatre pneus en état. J’espérais juste que Theodore parviendrait à choper Kassandra.

Je suivis donc ma cible pendant plusieurs kilomètres avant de le voir prendre la direction du bord de mer. J’avais laissé une voiture entre nous mais ne l’avais pas perdu de vue. Logiquement, il n’avait pas pu me repérer. En quittant la ville pour le suivre sur les petits chemins, j’avais coupé les feus et attendis qu’il sorte pour me garer. Alors il habitait là ? Une charmante cabane de pêcher en bordure de rivage. Sympa. Je sortis du véhicule après qu’il ait refermé la porte derrière lui. Le vent frais dans mon décolleté me rappela que je portais toujours ce stupide costume d’Halloween. Je retirai alors les foutus crocs de vampires et la perruque blonde que j’envoyais sur le siège passager avant de fermer la voiture. J’observai rapidement la main, tâchant de repérer les points de sortie. Puis j’en fis le tour. Il avait allumé une lumière. Mon coeur se mit à battre plus rapidement alors que j’approchai d’une baie vitrée que je parvins à ouvrir. Je me glissai alors dans la maison à pas de loup.

Je ne sus ce qui me passait par la tête, mais j’hésitais. Pourquoi ? Je ne voulais pas me poser cette question. Tout ce que je savais sur l’instant, c’était que je me sentais bien dans ce lieu neutre et inconnu, ce lieu qui lui appartenait, ce lieu où il était. Il ne m’avait pas encore vue, je ne sais pas ce qu’il était en train de faire, mais je m’avançai dans son dos.

- Jarod ! soufflai-je.



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Jarod Russel
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Message# Sujet: Re: Une after privée.   Une after privée. Icon_minitime1Dim 6 Déc - 18:32

Une after privée
Jarod & Parker



N’est-ce pas indécent de dire que j’étais chanceux après tout ce qui venait de se passer ? Chanceux parce que les pneus de mon véhicule n’avaient subi aucun dommage ( excepté le pneu arrière peut-être) et que je pouvais de ce fait rentrer chez moi sans encombre. Mais aussi chanceux d’avoir échappé au pire ? Il me suffisait de regarder mes mains pleines du sang de l’obscur Novak en charge de la Division, un groupuscule tout aussi obscur. Comment ai-je pu passer à côté de ça ? Les dictateurs avaient bien leur police secrète et le Centre traitant avec ce genre de personne, il n'était pas exagéré de penser qu'ils pouvaient eux aussi s'inspirer des méthodes de leurs clients pour préserver certains de leurs secrets.

Mon cœur tambourinait à présent si fort, que je ne m’interdisais pas de songer à un arrêt pour me dégourdir les jambes et prendre un peu d’air. Mais non de toute évidence mon cerveau et mon inconscient étaient en pleine mésentente. Je songeais à la monstruosité du crime, au degré de bestialité qui habitait celui que je pouvais nommer comme une connaissance. Elle avait été décapitée. Elle, jeune femme sans histoire probablement, venue s’amuser comme bon nombre des invités présents. Elle, dont j’ignorais tout jusqu’au nom, mais qui hantait ma mémoire à présent. Et lui, dont j’ignorais le nom mais qui n’était pas un étranger. Nous nous étions côtoyés brièvement lors d’une simulation il y a de ça plusieurs années. Une autre époque en somme. Je n’avais rien décelé de particulier si ce n’est un être introverti qui s’exprimait avec difficulté, mais qui n’en demeurait pas moins « gentil. » Comment avait-il donc pu en arriver à de telles extrémités ?

La radio, une fois n’est pas coutume, se mit à grésiller, m’obligeant à tourner légèrement le bouton pour tenter de capter un semblant de fréquence. Mais rien n’y faisait, la zone demeurait capricieuse, preuve que je n’étais pas loin. Je voulais toutefois tenter de me brancher sur le canal affilié aux informations locales histoire de me tenir au courant. Je songeais aussi à récupérer mon portable pour envoyer quelques SMS de-ci de-là pour avoir des nouvelles et m’assurer, malgré le traumatisme, que tout le monde était bien rentré, chacun chez soi. Et alors que je songeais à mes amis, le visage de Parker et ce que nous avions accompli ensemble me revient en mémoire. C’était douloureux autant que cela eut été excitant de faire équipe avec elle. « - Tu te fais du mal. » était-je obligé de faire entendre, pas certain de parvenir à me convaincre.

Je finissais par retrouver la plage et mon chez-moi avec soulagement. C'était si bon de pénétrer à l'intérieur, de sentir l'odeur du bois, d'allumer la lumière tamisée et de faire tourner le tourne-disque pour écouter le dernier vinyle que je m'étais procuré par curiosité et parce que j'étais dans ma période « blues » Il ne me fallut pas longtemps pour me débarrasser du tissu noir qui me couvrait le visage et faisait office de masque. L'air vint aussitôt caresser mon visage tandis que je regagnais la cuisine pour tenter de me laver les mains et faire disparaître le sang qui coulait à mes doigts tout en me passant de l'eau sur le visage. Et alors que j'achevais de faire mousser le savon entre mes phalanges une voix aux combien familière me sortit de mes pensées. Par réflexe, je saisis presque aussitôt une casserole avant de me retrouver confronter à un semblant de vampire.

« - Mais qu'est-ce que tu fais là ? » J'étais surpris et très anxieux, comment ai-je pu laisser à Parker la possibilité de me filer ainsi dans m'en rendre compte ? S’en étais fini de ma liberté, telle était ma seule certitude pour l’heure.


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Message# Sujet: Re: Une after privée.   Une after privée. Icon_minitime1Ven 11 Déc - 15:40

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La seule certitude que j’avais en cet instant, c’était que je n’en avais aucune. J’étais là, présente dans cette petite maison chaleureuse, bien plus qu’aucune autre que j’aie connue récemment, et il était devant moi. Je l’avais interpellé et il s’était retourné, armé d’une casserole. Je savais ce que j’aurais dû faire. J’aurais dû sortir mon arme, le menacer avec, le neutraliser en lui passant les menottes, appeler des renforts ou le ramener moi-même au Centre. Au lieu de ça, qu’avais-je fait ? Rien. Rien d’autre que le regarder dans les yeux avant d’observer cette arme de fortune et me mettre à rire.

- Tu me menaces avec une casserole ? Tu comptes faire quoi avec ça ? Allons Jarod, c’est pas très sérieux tout ça.

Je faisais la maligne avec mon air assuré, comme toujours, mais en réalité, je n’en menais pas large. Mon coeur tambourinait dans ma poitrine, battant la chamade. Tout ça parce que je ne savais pas quoi faire, ou plutôt si, je le savais pertinemment, mais je me sentais incapable de procéder à ce pour quoi j’étais employée. A la place, je n’avais de cesse de revoir ce qui s’était passé ce soir, de revoir Jarod agir pour sauver Novàk, cet homme qui, pourtant, aurait été sa perte s’il avait été en pleine possession de ses moyens. Et puis j’avais ces images de notre nuit dans ce chalet perdu en forêt lors de la tempête quelques semaines plutôt.

Je ne sais pas ce qui me prit, mais mue par toutes ces pensées, je me dirigeai avec assurance vers le caméléon, sachant pertinemment qu’il n’utiliserait jamais sa ridicule casserole pour me frapper, auquel cas il mangerait un bon coup de genou dans les parties. Dans un mouvement calculé, je posai une main sur son poignet du côté où il tenait cette arme de fortune – fallait quand même rester prudente- , et mon autre vint se placer dans sa nuque, tandis que mes lèvres rencontraient les siennes. Un baiser loin d’être doux, il était plutôt fougueux et passionné. J’étais complètement renversée et chamboulée entre la raison et les sentiments, entre mon devoir et mes désirs. Ce soir, je n’avais aucune envie de l’arrêter et de le faire enfermer au Centre. Ce soir, je le voulais pour moi-seule. Sans que ma bouche de quitte la sienne, ma main se saisit alors de l’ustensile de cuisine pour le lui faire lâcher et le poser sur le plan de travail.



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Message# Sujet: Re: Une after privée.   Une after privée. Icon_minitime1Dim 13 Déc - 22:30

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Jusqu’à présent, je pouvais prétendre encore me sentir en sécurité chez moi, mais ça c’était avant d’être pris par surprise. Faute de mieux et le cœur battant à s’en rompre, je m’étais saisi d’une casserole pour menacer mademoiselle Parker avec. Je savais mon acte aussi inutile que ridicule, mais faute de mieux de m’accrocher au manche de ma casserole alors que mon indésirable invitée éclatait de rire.

« - Je serais bien tenté de te dire que je m’apprête à me défendre suite à une intrusion. » Je l’observais sous toutes les coutures, me rendant compte après coup qu’elle ne me tenait pas en joue et que son arme demeurait à sa place. Elle ne représentait donc pas de menace pourtant je restais méfiant incapable de comprendre pourquoi elle m’avait suivi si ce n’est pour me capturer. Cependant dehors, aucun autre véhicule n’était à dénombrer. Elle était totalement seule face à moi. « - Tu vas faire quoi ? » Je tâchais de garder contenance tout en continuant à tenir fermement le manche de ma casserole, plus encore lorsqu’elle se rapprocha dangereusement de moi. Mâchoires serrées, je tâchais de tout mettre en œuvre pour paraître menaçant, mais nous savions tous les deux que quoiqu’il arrive j’étais tout bonnement incapable de la frapper.

Nous étions près, trop pour que cela soit raisonnable plus encore après ce que nous avions vécu dans ce chalet. Mon cœur tambourinait contre ma poitrine et mon regard dévia de sa trajectoire pour se poser sur l’affriolant décolleté de la demoiselle. J’étais perdu et visiblement incapable de comprendre pourquoi j’avais soudainement envie d’envoyer tout valser pour revivre cette folle accalmie qui avait fait émergé en moi, une passion dont je ne soupçonnais pas l’existence. Elle était belle à s'en damner et j’étais tout bonnement incapable de lui résister lorsque sa main se posa sur mon poignet pour me défaire de mon arme de fortune tandis que ses lèvres pulpeuses se ruaient sur les miennes avec tellement de passion que j’en perdais mon latin.

C’était absurde, fou, passionné, passionnel, langoureux, érotique. Je sentais en moi poindre une excitation qui prenait le pas sur ma raison. Sans attendre – et à présent débarrassé de ma casserole – je soulevais Parker pour venir l’asseoir sur l’ilot en marbre, incapable de quitter sa bouche. Mes mains se firent un peu plus baladeuses, savourant par le biais de ce costume moulant, chacune de ses formes.

Elle m’aida à me défaire de mon épais pull noir, tandis que je la délestais de ses chaussures à talons, mettant un terme à notre étreinte buccale diablement passionnée. Elle se jeta alors sur moi, entourant ma taille de toute la longueur de ses jambes. « - Il faut… » Nos lèvres se retrouvèrent visiblement incapables d’être tenues à bonne distance. « - … On doit se mettre d’accord ma belle. Ici c’est une zone neutre… » finis-je pas faire entendre légèrement essoufflé.


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Message# Sujet: Re: Une after privée.   Une after privée. Icon_minitime1Dim 27 Déc - 18:55

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De prime abord, malgré la multitude de sentiments contradictoires qui m’assaillaient, je n’avais pu retenir un sourire ironique face à mon grand caméléon qui tentait d’avoir l’air menaçant avec une casserole. Sa réponse m’amusa de plus belle, et je me contentai de secouer lentement la tête de gauche à droite, sans le quitter du regard, avant de me ruer sur lui, le désarmant cependant avec douceur, avant d plaquer mes lèvres contre les siennes. J’étais incapable de résister à cette pulsion, de lui résister à lui. J’étais faible ce soir, c’était un fait. Le souvenir de notre nuit au chalet au cours de la tempête me revenait en tête, et tout ce que je voulais, en cet instant, c’était revivre ces instants. Au cours de ce baiser plein de fougue et de passion, Jarod me souleva pour m’asseoir sur le plan de travail de sa cuisine. Mes mains ne résistèrent pas à lui retirer son pull. J’étais avide de retrouver son corps que j’avais découvert ainsi si bien sculpté lors de cette nuit de tempête passée à l’écart de la ville et son tumulte. Je ne pouvais pas prétendre le contraire, j’avais envie de lui comme jamais et si j’avais pu nous déshabiller tous les deux en un claquement de doigts, je l’aurais fait.

Il mit un terme à notre baiser pour me retirer mes escarpins avant que je ne l’attire de nouveau à moi, l’entourant de mes jambes pour l’avoir au plus près de moi, l’embrassant à nouveau avec fougue et mordillant sa lèvre inférieure de temps en temps. Il voulut dire quelque chose et je tentai de le couper une première fois en l’embrassant à nouveau, mais il parvint néanmoins à faire entendre sa requête à la seconde tentative. Légèrement agacée, mais comprenant malgré tout où il voulait en venir, je hochai la tête, braquant mon regard dans le sien.

- OK, zone neutre, j’ai pigé. Tais-toi maintenant !

Je me remis d’un bond sur mes pieds pour agripper la fermeture de son pantalon que j’ouvris sans ménagement avant de tirer dessus pour le faire descendre. Je plaquai à nouveau ma bouche sur la sienne, tentant maladroitement de retirer le mien. Ce cuir à la con me collait un peu trop pour que ce soit pratique, mais je finis par m’en défaire, devant quitter ses lèvres quelques secondes. Je me retrouvai en corset et culotte face à lui, torse nu et en caleçon. Je vins à nouveau contre lui, mes lèvres dans son cou le parsemant de baiser et mordillements tandis que mes mains vinrent se placer entre son caleçon et sa peau pour mieux le caresser et abaisser ce dernier vêtement bien trop encombrant pour la suite des événements.

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Message# Sujet: Re: Une after privée.   Une after privée. Icon_minitime1Mar 29 Déc - 16:02

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J’étais là, interdit, imbécile, incapable et indécis, comme pris entre divers sentiments opposés par nature, mais désormais liés pour décrire mon fiévreux état. Et j’étais à peu près sûr que rien n’allait s’arranger et qu’une fois encore ma raison serait relaguée au second plan au profit d’une des plus grandes passions qu’il m’ait été donné de connaître.
Donc oui, j’étais désarmé au sens propre comme au figuré. Preuve que quoi qu’il arrive, je demeurais incapable de lutter contre Mademoiselle Parker. Le savait-elle ? Se doutait-elle qu’elle était en possession d’un semblant de pouvoir sur moi ? Si « oui » n’était-elle pas en train d’en jouer ? Et pourquoi cela avait-il tant d’importance pour moi à présent ?

Ses lèvres charnues contre les miennes, froides de surcroît, mirent un terme à mon questionnement et à cette divine réalité que j’avais inconsciemment cherché à fuir pour me prémunir de son caractère éphémère et des problèmes qui allaient en découler une fois l’amusement terminé. Sans surprise, mon cœur s’emballa sous l’excitation et il n’était pas le seul à en juger par la proéminence qui n’avait de cesse de croitre entre mes jambes à mesure que ma chasseresse nous délestait de nos habits. J’avais chaud comme la première fois, si ce n’est plus lorsque une fois encore, après avoir repris un semblant de respiration, nos bouches se livrèrent à une étreinte passionnée et langoureuse mettant à mal la moindre résistance de ma part. S’en était fini et même si dans un coin bien reclus de ma tête, les paroles de Kassandra se faisaient encore entendre, j’étais tout bonnement incapable de lutter et contre cette dangereuse attraction et contre des sentiments tout aussi dangereux qui m’habitaient depuis des semaines.

Sans trop m’en rendre compte après l’avoir aisément soulevée pour la déposer sur ce qui me faisait d’ordinaire office de plan de travail, tout en lui retirant ses talons, la raison ( du moins un semblant de raison) m’assaillit l’espace d’un instant. Et ce n’est qu’après avoir formulé ma demande, que je me rendis compte à quel point j’étais peut-être un peu naïf de croire qu’un lieu pouvait aussi facilement devenir une zone neutre. Mais de toute évidence et sûrement impatiente, la demoiselle répondit favorablement à ma demande avant d’écraser avec passion ses lèvres au goût fruité contre les miennes puis de laisser ses mains œuvrer sur la fermeture éclair de mon pantalon. Elle était si habile dans l’empressement et je dois reconnaître que de sentir ses mains se balader un peu partout, ne me laissait pas indifférent autant que le fait de sentir cette vague de désir l’envahir à chaque fois qu’elle se risquait à poser le regard sur moi.

Nous eûmes ensuite quelques difficultés à se débarrasser du costume ô combien moulant de mon intrépide chasseresse. Ce qui, je l’avoue, me fit rire le temps qu’elle détache ses lèvres des miennes pour avoir la main sur le similicuir qui moulait éhontément chacune de ces divines formes. Et la voilà à présent en corset culotte, attisant en moi un désir encore plus ardent et quelques frissons, car je n’avais sur moi plus qu’un caleçon. Je sentis à nouveau ses lèvres contre ma peau lorsqu’elle se rua sur moi. Ses dents semblaient elles-mêmes décider à marquer leur territoire. Bon sang que c’était bon, malgré l’ardeur des caresses. Et ce le fut encore plus, lorsque je sentis l’une de ses mains passant outre la frontière qui me séparait encore d'une nudité complète.

« - Ai-je le droit de faire entendre à quel point… » Je ne pus me répondre à commenter davantage, car déjà son aventureuse main se saisissait de mon membre endurcit. Elle prenait le pouvoir et je savais à quel point elle aimait ça. Alors pour mettre à mal ses certitudes, je ne lui permis pas d’aller plus loin désireux. Une fois encore je la soulever mais pour cette fois la mener vers le canapé, certainement plus confortable que le plan de travail. Ni une ni deux, et pourvu d’une habileté qui me surprenait moi-même, j’abaissais sa petite culotte pour la jeter à l’autre bout de la pièce et me trouvant au-dessus d’elle, je pus dès lors mettre en pratique mes quelques recherches sur le plaisir. « - A ce qui paraît, rien de tel qu’un bon missionnaire. » lançais-je entendre avant de m’exécuter avec ferveur. Je pouvais aussi la contempler et ça, ça n’a pas de prix.


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Message# Sujet: Re: Une after privée.   Une after privée. Icon_minitime1Lun 4 Jan - 20:17

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J’avais craqué, complètement, j’abandonnais la raison pour céder aux pulsions physiques et charnelles que m’inspirait en ce moment Jarod. Le souvenir de nos ébats lors de cette nuit de tempête dans un chalet isolé et dont l’extérieur était soumis aux inondations et à la tempête n’aidait pas. Je le désirais, et en cet instant, tout ce que je voulais, c’était le posséder et qu’il me possède. Et cette fois, je n’avais pas bu. Nos bouches s’étaient retrouvées avec intensité, comme cette fois-là, et nos langues se livraient à un ballet sensuel éveillant maintes sensations délicieuses dans tout mon corps, et j’espérais qu’il en était de même pour lui. Jarod voulut cependant émettre une clause de non-agression pour sa maison qui deviendrait une zone neutre et, étant inapte à réfléchir à ce moment précis, j’avais accepté, voulant par-dessus tout me défaire de mes vêtements. Il m’y aida avec autant d’adresse que possible malgré l’empressement qui était le nôtre. Mon pantalon retiré, mon beau caméléon n’étant plus qu’en caleçon, je ne m’étais pas privée pour me ruer sur lui, mes lèvres dans son cou et mes mains sur sa peau devenue brûlante. Il voulait reprendre la parole et moi, je le coupai en commençant à caresser la partie la plus intime de son corps, le faisant soudainement taire, ce qui m’amusa un peu, il fallait le reconnaître. Il me souleva alors, mettant à mal mon entreprise, pour nous emmener vers son canapé que j’avais à peine repéré en entrant. Mon coeur s’emballa encore plus lorsqu’il me retira ma culotte. Grand dieu j’étais excitée comme jamais, mon regard scrutait le sien avec intensité tandis qu’il se mettait au-dessus de moi, et je glissai une main derrière na nuque et l’autre dans son dos en passant par le côté. Mes jambes le ceinturèrent et je vins capturer ses lèvres alors qu’il me pénétrait, ce qui me fit resserrer mes doigts dans sa chair, laissant probablement quelques marques au passage. Je l’embrassai avec ferveur, laissant mes dents agripper sa lèvre inférieure tandis que ma respiration se faisait plus forte. Je fermai les yeux quelques secondes pour savourer les sensations qui s’offraient à moi en même temps que lui. Inutile de dire qu’à présent, plus aucune culpabilité ne m’assaillait, je ne pensais plus le moins du monde à mon travail, au Centre, à cette personne qui était sensé être ma proie. Non, la seule chose qui traversait mes pensées, c’était lui, le bien qu’on se faisait mutuellement.

- Oh Jarod… laissai-je échapper en rouvrant les yeux.

Je tâchai de le faire basculer pour me retrouver à califourchon sur lui et reprendre le dessus, faisant jouer mon bassin sur le sien, mes bras autour de son cou pour finalement mieux retrouver ses lèvres avec les miennes. J’augmentai la cadence, je voulais entendre sa respiration et les moindres de ses réactions.

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Message# Sujet: Re: Une after privée.   Une after privée. Icon_minitime1Ven 15 Jan - 1:16

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J’étais perdu, du moins ce fut le cas lorsque nos regards se croisèrent à nouveau et qu’elle me fit face alors que je tenais encore une poêle dans la main. Depuis toujours, aussi loin que je m’en souvienne, elle me produisait cet effet. Elle était capable de me désarmer en un regard et de m’achever en laissant paraître cette petite lueur audacieuse. Je savais à cette époque que je ne pourrais rien lui refuser, que j’aurais pu la suivre n’importe tout si elle me l’avait demandé. J’étais aussi perdu à cette époque, car à chaque fois que nous nous retrouvions ensemble, mon cœur s’emballait ardemment alors que j’étais à peu près sûr de ne pas être sujet à de ta tachycardie, ni à un quelconque problème d’ordre cardiaque. J’avais froid, j’avais chaud, incapable de comprendre, de choisir. Pour moi, à l’époque, ce n’était que des réactions physiques, de l’abstrait, bien que concret autant que pouvaient l'être les diverses simulations que j'étais amené à faire. A présent, je demeurais perdu, à ceci près que cette fois, je comprenais pourquoi. J’étais dévoué à sa cause, incapable de dire non, incapable de fermer les yeux, de l’oublier, de la chasser, de la détester. J’étais désavoué en un sens, moi le raisonnable Jarod, soucieux de vivre et de préserver sa liberté loin du Centre. Je venais de faire entrer le loup dans la bergerie.

Le souffle court, nos lèvres se quittèrent l’espace d’un instant pour reprendre l’air qui nous faisait défaut. J’aurai voulu profiter naïvement de cet instant, aussi court soit-il pour plonger mon regard dans le sien. On dit que les yeux sont la fenêtre de l’âme, alors pourquoi ne pas essayer de comprendre ? Mais en avais-je vraiment envie ? Avais-je envie de perdre un temps précieux à éluder des problématiques issues de croyances populaires ? D’ordinaire j’aurai répondu « oui » mais pas cette fois. Je voulais utiliser chaque seconde, chaque minute, chaque heure qui nous était offerte pour la sentir contre moi, pour l’embrasser à en perdre haleine, pour lier avidement mon corps au sien et pour lui appartenir ne serait-ce qu’un instant.

Le canapé était notre nouvelle terre promise et mon silence apprécié. Ce qui me fit sourire autant que de la voir se tortiller lorsque je lui retirais sa petite culotte. Son corps était chaud, humide à certain endroit, ce qui m’excita à mon tour je l’avoue. Ses ongles acérés pénètrent ma peau au moment où j’entrais moi aussi en elle, d’une autre façon. La chaleur de la griffure exalta mes sens, au point de répondre avec plus d’ardeur et au baiser et aux mouvements de bassin. Ce n’était pas ma première fois et j’avais assez bien étudié le sujet pour savoir où me plaçais et de quelle façon onduler mon bassin. Je savais aussi que la passion animait Parker, ce qui me défit de la moindre culpabilité quant à l’intensité de mes coups de reins. Elle commença alors à murmurer mon prénom « - J’adore t’entendre m’appeler au bord de l’orgasme. » renchéris-je le regard plus lubrique que jamais. Et alors que je pensais encore avoir le contrôle elle me désarçonna pour littéralement me monter et jouir ainsi de son plein pouvoir en faisant onduler son corps contre le mien.

J’avais certainement à ce moment très précis, la plus divine des vues et mon sourire en disait long. Lorsque nos lèvres se retrouvèrent avec passion, accompagnant les derniers mouvements de corps à corps avant l’orgasme, un frisson s’empara de moi. Parker aussi avait la chair de poule. Je me redressais alors pour être assis alors qu’elle continuait ses vas et viens. L’explosion ne fut que plus intense encore dans cette position et de concert nous fîmes entendre à quel point c’était bon. Nos regards se croisèrent à nouveau, tandis que je me rallongeais sur le canapé, caressant du bout des doigts sa joue rosie par l’effort avant de remettre derrière son oreille la mèche rebelle qui venait obstruer ce si beau regard. « - Bon puisque c’est une zone neutre et que je n’ai pas l’intention de mettre les voiles cette fois, je peux te proposer quelque chose à manger ou à boire ? » Je lui souris à nouveau avec douceur laissant ma main se glisser dans la sienne pour y nouer mes doigts aux siens. « - Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? »
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Message# Sujet: Re: Une after privée.   Une after privée. Icon_minitime1Sam 16 Jan - 0:31

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A croire que je ne contrôlais plus rien, que la raison avait fichu le camp de mon cerveau et de mon être pour laisser mes instincts les plus primaires gérer. J’étais tout bonnement incapable de résister à Jarod, l’attrait de ses lèvres et de son corps se faisait trop fort. Alors, après avoir accepté que cette maison soit une zone neutre que la chasseresse du Centre oublierait aussitôt sortie de là, nous nous étions rués l’un sur l’autre et dévêtus à la vitesse de la lumière. Je voulais l’embrasser sans jamais m’arrêter, caresser son corps sans fin, sentir son odeur et son souffle chaud sur moi. Qu’est-ce qui m’arrivait ? Je ne me reconnaissais plus.

Nous avions entamé les choses sérieuses et de manière plutôt bestiale je dirais, mais que voulez-vous, je crois qu’en cet instant, nous étions incapable de nous dominer pour faire preuve de douceur. La dernière fois que je l’avais vu, lors de cette tempête, remontait à deux bons mois, et je devais reconnaître qu’une partie de moi en voulait encore et que j’étais déçue qu’une autre rencontre ne se soit pas faite.
Il savait y faire, j’étais envahie par la chaleur et les sensations toutes plus délicieuses les unes que les autres, si bien que j’avais prononcé son prénom, ce qui sembla lui plaire. Aussitôt, je profitai de ce léger instant de flottement pour reprendre le dessus.

- Et l’Andromaque, ça te plaît ? soufflai-je avant de capturer sa bouche.

Moi en tout cas, oui, je pouvais sentir mon corps en proie au plaisir comme jamais. Nos voix se joignirent pour manifester ce bien-être intense qui nous avais submergé ensemble, en même temps, chose plutôt rare il fallait le reconnaître. Je reprenais mon souffle face à lui, nos visages à seulement quelques centimètres avant qu’il ne se rallongent dans le canapé. Je me retirai avec délicatesse de sur lui pour m’asseoir à l’autre bout du canapé, mon coeur battant encore la chamade. Il rompit ce silence aléatoire jusqu’alors seulement ponctué par nos souffles pour… me proposer à boire ou à manger. Il était si mignon, si innocent. J’esquissai à mon tour un sourire.

- Pour commencer un petit Bourbon, et après on voit ?

Je me demandais s’il savait cuisiner. Depuis une bonne année et quelque qu’il était dehors, qu’avait-il appris ? Hormis à faire l’amour comme un dieu… Non, il ne fallait pas que je le lui dise. Les hommes prenaient trop facilement la grosse tête. Je me surprenais à vouloir en savoir plus sur lui. Etait-ce une bonne idée ? J’étais en train de m’attacher bien plus que je ne devais, j’avais déjà enfreint par deux fois des règles élémentaires pourtant. J’étais perdue. Je sentis alors ses doigts entrelacer les miens. Ça me faisait bizarre, mais étonnamment, j’appréciais ce contact.

- Tu as faim toi ?

Il était vrai que cette soirée Halloween pleine d’émotions fortes et de rebondissements ne nous avait pas laissé le temps de grignoter, du moins de mon côté, et j’étais à peu près sure que c’était pareil pour lui. Je lâchai doucement sa main pour remettre ma culotte. Je verrais plus tard pour le pantalon. J’étais juste en bustier éhontément décolleté.

- Je suis pas difficile, qu’est-ce que tu proposes ?

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Message# Sujet: Re: Une after privée.   Une after privée. Icon_minitime1Sam 16 Jan - 21:09

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Jamais encore je n’avais connu une telle passion. Et je n’allais certainement pas m’en plaindre. Avec Parker je découvrais de nouveaux horizons, je me découvrais aussi plus fougueux, passionné et moins sur la réserve comme je l’étais en temps normal. Avec Parker je laissais tomber les filtres, les barrières, les protections malgré le danger qu’elle représentait. Avec elle, je ne trichais pas, je ne cherchais pas à travestir la réalité pour me prémunir de questions embarrassantes susceptibles de mettre à mal la sécurité de mon interlocuteur. Et bon sang que c’était agréable de ne plus faire semblant et d’être soi-même, sans concessions.

« - L’Andromaque ? » telle fut ma dernière interrogation avant qu’elle ne reprenne le contrôle pour mieux me faire perdre la tête dans une avalanche de baisers, de caresses, de positions... Je me languissais déjà de ses lèvres lorsqu’elles prenaient de la distance pour parcourir d’autres parties de mon corps. Je me languissais du sien, lorsque pour un temps même trop court, nous nous séparions. Etais-je définitivement accro (perdu) ? Et la voilà qui déjà se retirait alors que nous venions ensemble, d’atteindre des sommets. J’étais allongé sur le canapé et elle assise pour reprendre son souffle. Bon sang qu'elle était sublime, quasiment nue, les cheveux en bataille et le sourire aux lèvres après que je lui eus proposé de se restaurer. Pour rien au monde, je n’aurais voulu voir ce sourire disparaître, mais je n’étais malheureusement pas assez naïf cette fois pour y croire. Après tout, les bonnes choses ont toujours une fin, c’est ce qui les rend si agréables.

« - Je n’ai pas de Bourbon malheureusement. Une bière ? » Car oui, je n’étais pour ainsi dire pas un grand buveur d’alcool. J’avais quand même quelques bières dans le frigo en prévision de l’arrivée de quelques collègues, qui appréciaient venir passer du temps ici. Il nous arrivait de regarder des films sur le rétro-projecteur dissimulé au fond de la pièce. Mais le plus souvent, c’était pour voir des matchs et ainsi parfaire ma culture du baseball et du football. Je ne m’en plaignais pas, c’était assez drôle de les voir s’animer pour un passement de jambe, pour une faute ou un tir parfaitement cadré. J’avais donc un pack d’avance pour ces petites occasions.

Parker semblait perdue dans ses pensées. Regrettait-elle ce qui venait de se passer à nouveau ? Allait-elle reprendre ses esprits et mettre à mal ma liberté ? Bon nombre de scénarii prenaient vie dans ma tête, mais je demeurais incapable d’appréhender ce qu’il y avait dans la sienne. Ma main, incertaine de prime abord, s’en alla se glisser dans la sienne pour y entremêler nos doigts. Ce geste semblait si naturel, tellement que ma chasseresse ne sembla point s’en offusquer. Mon sourire redoublait alors en intensité, lorsque sa voix légèrement érayée, mais toujours aussi mélodieuse, résonna à nouveau dans la pièce que je me faisais un plaisir de partager.

« - Si j’ai faim ? Je crève la dalle je suis même surpris que mon estomac ne grogne pas davantage. » Nos mains se séparèrent à nouveau pour d’une part retrouver la petite culotte perdue et d’autre part s’en aller rassasier deux estomacs en peine. « - Je vais nous préparer des pancakes. J’ai tout ce qu’il faut. » Quittant le canapé, je me ruais sur mon pantalon avant de regagner la cuisine ouverte qui se trouvait en face de nous.

« - Mais du coup comme nous sommes en zone neutre, je dois continuer à t’appeler Mademoiselle Parker ou je peux opter pour la seconde version ? »

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Message# Sujet: Re: Une after privée.   Une after privée. Icon_minitime1Mar 19 Jan - 17:39

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Je ne regrettais pas un instant ce qui venait de se passer dans le salon de celui qui aurait dû être ma proie ce soir. Il l’avait été, finalement, dans une autre mesure. Et à bien y réfléchir, même si pour le coup je risquais autant que lui, l’idée que sa maison soit une zone neutre me plaisait. Je jouais avec le feu, je le savais, et si je me faisais pincer, ma tête pourrait tomber. Et bien sûr, ce serait un retour au bercail expéditif pour le caméléon.

Je me sentais bien avec lui, je retrouvais cette quiétude que j’éprouvais quand, étant enfant, on me permettait d’aller jouer avec lui dans les sous-sols glauques du Centre. Des souvenirs que j’avais prétendu avoir oublié devant Jarod, mais qui étaient bels et bien là, et que cependant je m’efforçais de maintenir à bonne distance.

J’avais été amusée qu’il ne connaisse pas l’Andromaque, ou peut-être était-ce simplement le nom de la position qui lui échappait. En tout cas, j’avais pris mon pied et lui aussi. Il me proposa à boire finalement, et n’ayant pas de Bourbon, il opta pour la bière. Je haussai les épaules nonchalamment.

- Allons-y pour une bière alors.

Je ne raffolais pas de cet alcool mais je ne voulais pas de soft. Ça me fit bizarre d’entendre Jarod dire qu’il allait préparer des pancakes. Il n’avait certainement pas appris cela au Centre, mais connaissant ses facultés d’apprentissage, cela n’aurait pas dû m’étonner. J’esquissai un sourire.

- Tu en as appris des choses, depuis ta sortie. Tu sais faire quoi d’autre ? demandai-je avec curiosité en me levant pour m’approcher du plan de travail. Chouette maison, commentai-je en laissant mon regard se promener aux quatre coins de cet aire ouverte.

Ce fut là qu’il se risqua à une question qui me tira un froncement de nez. Il était l’une des rares personnes à qui j’avais dit, de mon plein gré en plus, mon véritable prénom. Un prénom que je détestais par ailleurs et que personne n’utilisait, pas même mon propre père. Sans doute que cela nous rappelait à tous deux ma regrettée mère.

- Ne commence pas… marmonnai-je. J’étais presque de bonne humeur, tu n’as pas envie de tout gâcher, pas vrai ?

Je pris donc la bouteille de bière et m’aidant du rebord du plan de travail, je la décapsulai dans mal. Une technique apprise bien des années plus tôt, à peu près à l’époque où j’avais connu Lexa.

- Tu sais que c’est dangereux pour toi de rester dans cette ville, non ? Je veux dire, si j’ai réussi à te suivre, nul doute qu’un jour ou l’autre, quelqu’un d’autre de moins corruptible le fera aussi.

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Message# Sujet: Re: Une after privée.   Une after privée. Icon_minitime1Mer 20 Jan - 19:35

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Je jouais avec le feu, tout comme elle. Et tout comme elle, je n’ignorais pas le danger et l’emprise exercée par le Centre. Mais c’est en connaissance de cause qu’une fois encore, nous venions de braver tous les interdits, sans avoir cette fois, une excuse pour justifier tout ce que nous venions d’accomplir. Et je savais déjà avec certitude que nous recommencerions tout comme je savais qu’il m’était impossible désormais de lui résister. Cependant, je me garderais de le lui faire savoir de peur que cela ne finisse par se retourner contre moi. Je ne doutais pas d’elle loin s'en faut, mais des personnes gravitant à proximité. Celles qui pourraient aisément se servir d’elle sans vergogne pour m’atteindre et me ramener à la place qu'ils estimaient mienne. Car oui, je le savais à présent, mon talon d’Achille portait le doux prénom d’Athena.

Nos sensuelles pérégrinations terminées, j’aspirais à plus de quiétude et à me remplir l’estomac. Malheureusement pour mon invitée, je n’avais ni Bourbon, ni Whisky (deux boissons dont elle raffolait.) Il lui faudrait donc se contenter d’une bière faute de mieux. J’aurai aussi pu lui proposer du thé glacé, mais étant à peu près sûr qu’elle déclinerait la proposition je m’étais abstenu. J’avais donc regagné la cuisine et mis une distance suffisante pour reprendre un tant soit peu mes esprits tandis que la plus sublime des créatures n’ayant jamais foulé mon habitation, tâchait de regagner un peu plus de décence en se rhabillant. Je laissai malgré tout quelques regards traîner pour capter cet instant dont j'étais le spectateur privilégié. Mais ça n'est pas en lambinant que les pancakes allaient se faire. Dès lors il me fallait renoncer à cette magnifique contemplation pour lancer la préparation. Toutefois et à ma grande surprise, Mademoiselle Parker en personne fit montre d'une certaine curiosité à mon égard tout en s’approchant du plan de travail et en mettant à mal le peu de distance que j’étais parvenu à mettre entre nous.

« - Il fallait bien combler quelques années de captivité. Et au risque de paraître prétentieux j’ai appris beaucoup de choses. Certaines utiles et d'autres un peu moins. Mais c'est ce qui rend l'apprentissage intéressant. Autant que le libre arbitre. » Je sortis donc les œufs, la farine, le sucre tandis que Parker observait les yeux, toujours pourvu d’une curiosité qui faisait plaisir à voir. « - Je ne voulais ni louer, ni acheter. J’ai préféré construire de mes propres mains pour vraiment savoir ce que cela fait d’avoir son chez-soi. Tu te souviens quand on était enfant ? Tu me disais souvent que lorsque tu serais adulte tu aurais ta propre maison toute en bois près d'un lac. Un peu comme le cottage que tes parents avaient. Tu m'en parlais souvent et dans ma tête je l'imaginais sans cesse cette maison. Je dois donc reconnaître que je me suis un peu inspiré de ton rêve d’enfant à ceci près que j’ai opté pour la mer au lieu du lac. D’ailleurs, pour ne rien te cacher, j’ai récemment appris à nager. »

Je souriais encore et j’étais tellement à l’aise que j’avais bien malgré moi outrepasser une frontière dont je n'avais pas connaissance en prononçant le prénom interdit. « - D’accord, je ne ferais plus entendre ce prénom, rien que pour faire perturber le fait que tu sois de bonne humeur. Cela arrive si peu souvent, qu’il serait dommage de ne pas en profiter. » De prime abord et enivré par tout ce que nous venions de vivre, je n’avais pas anticipé que mon audace pourrait aussi aisément mettre à mal cette légèreté. Et je m’en voulais d’avoir été aussi naïf en imaginant que du jour au lendemain il me serait à nouveau possible de faire entendre ce prénom, l’un des derniers vestiges de notre passé commun. Un prénom que personne excepté Catherine moi et le père, ne connaissait. Ce qui je pense, rendait les choses d'autant plus compliquées.

Parker, qui rebondissait bien plus vite que moi, se saisit de la bière que j’avais prévu de lui offrir et la décapsula avec dextérité. J’étais fasciné par la technique, moi qui devait toujours utilisé le décapsuleur de rigueur. Peut-être que j’essaierai à l’occasion et à l’abri de son regard, pour ne pas lui laisser le loisir de se foutre de moi. Et alors que je m’activais à préparer ma pâte à pancakes dans les règles de l’art, la curiosité de mon interlocutrice, sembla mettre à mal ma propre logique.

« - J'ai passé presque un an à faire le tour du pays pour découvrir un monde dont on m'avait privé. J'ai découvert des villes, des endroits, des personnes, des histoires. J'ai sauvé la veuve et l'orphelin comme tu te plais à le faire entendre. Mais jamais à aucun moment je ne me suis senti chez moi quelque part. Alors je suis revenu, d'abord pour avoir des réponses. J'imaginais qu'en revenant à la source du mal il me serait plus facile de comprendre. Vraisemblablement je me suis trompé. Puis j'ai retrouvé Kassandra, j'ai fait la connaissance d'un autre camarade et c'est là que j'ai compris que nous avions un but. J'ai donc décidé de revenir, de m'installer, d'avoir un semblant de vie normale tout en gardant en tête la perspective de retrouver un jour ma famille, mais plus encore la perspective de faire payer au Centre tout le mal qu'il m'a fait et celui qu'il continue de faire aux autres. Je sais que c'est dangereux pour moi de rester ici et je sais aussi qu'un jour ou l'autre quelqu'un de moins corruptible que toi, pourra me mettre la main dessus. Car j’ai beau avoir une grande intelligence, je ne suis pas dépourvu de défaillance. Et si c'est dangereux pour moi de rester dans cette ville il est tout autant dangereux pour toi de rester là-bas. Et je sais ce que tu vas me dire parce que tu t'en es convaincu toi-même. Tu n’as pas le choix, c’est ta malédiction, ta prison. C’est ta liberté contre la mienne. Mais crois-tu vraiment que lorsque tu m’auras livré, tu seras libre ? Parker, si j’avais la certitude que cela se passerait ainsi, sans hésiter je me serais livré pour toi. Mais ils nous mentent depuis toujours. C’est comme ça qu’ils fonctionnent. Ton père, Raines et les autres. Ta mère l’avait compris… »


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Message# Sujet: Re: Une after privée.   Une after privée. Icon_minitime1Jeu 21 Jan - 18:48

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J’étais soudain devenue curieuse quant aux choses apprises par ma cible devenue mon amant ce soir. Je le savais capable d’accomplir des miracles, ce n’était pas pour rien que je l’avais affublé sur surnom de « Wonder Boy » qui lui allait si bien. J’esquissai un sourire à l’évocation de ce qu’il qualifiait de choses inutiles. Il était vrai que son utilité au Centre n’avait pas vocation à lui faire apprendre quoi que ce soit n’avait pas d’intérêt immédiat pour l’entreprise. Je sentis néanmoins une pointe de sarcasme, chose qu’il avait sans doute apprise à l’extérieur également. J’avais appris, bien plus tard, que parfois les caméléons était rudoyés quand ils se permettaient d’être un peu trop arrogants. Enfin cela dépendait aussi du précepteur qui leur était attribué, mais quand ils passaient entre les mains de Raines, c’était une autre affaire.

Jarod me sortit de mes réflexions sur le Centre quand il évoqua la construction de sa maison qui, il fallait le reconnaître, était tout-à-fait charmante, avant de faire remonter le souvenir de nos échanges d’enfants quand je parlais de mon propre rêve d’avoir ne maison au bord d’un lac. J’esquissai un sourire, réalisant que j’avais en fait réalisé ce vieux rêve sans même m’en rendre compte.

- Je l’ai fait, j’ai finalement une maison en bois, pas tout à fait au bord d’un lac, mais pas si loin.

Je hochai la tête avec une petite moue faussement impressionnée en apprenant qu’il avait appris à nager.

- Alors, tu joues les poissons régulièrement ? demandai-je en m’accoudant nonchalamment sur son comptoir pendant qu’il préparait son mélange à pancakes.

Je me redressai alors qu’il voulut tenter de faire entendre mon prénom. Ça m’agaçait, je le détestais, pourquoi voulait-il absolument le dire ? Je lui fis comprendre sans délai que cela risquait de me mettre de mauvaise humeur. Son trait d’humour me tira un haussement de sourcil.

- Je vois que tu n’as rien perdu de ta répartie.

Je descendis une bonne gorgée de bière après avoir décapsulé sans mal la bouteille. J’écoutai ensuite le récit de sa grande année de liberté. Tous ces mois à voyager et faire le tour du pays, tour que j’avais suivi malgré moi puisque je le traquais. J’avais simplement voulu le mettre en garde, d’ailleurs pourquoi ? Et voilà que son soliloque ressemblait à s’y méprendre à des vagues sous-entendus à peine voilés emplis d’une pointe de reproche. Oui je le poursuivais pour le priver de sa liberté, mais c’était mon travail, confié par mon père. Au-delà du fait que trahir le Centre était suicidaire, pouvais-je décemment trahir mon père, l’homme que j’aimais le plus au monde ?
Voilà qu’il disait vouloir faire payer au Centre ses méfaits. Je me mordis la lèvre inférieure. Si le Centre tombait, je tomberais avec. Par ailleurs, si Jarod se loupait, il signait son arrêt de mort, ou d’emprisonnement, au choix. J’aurais voulu lui dire qu’en tout cas, le Centre avait ralenti quant au « recrutement » de nouveaux caméléons depuis qu’ils avaient la CIA un peu plus sur le dos, bien que la Division veille au grain, mais je me devais de me taire sur ce genre d’informations.
Je n’aimais pas ce que j’entendis ensuite. Il disait même vouloir se livrer s’il était sûr que ça garantisse ma liberté. Je posai la bouteille de bière avec force sur le comptoir.

- Arrête ça tout de suite, je refuse d’entendre ça. Tu ne sais pas tout, Jarod, alors ne fais pas comme si. Déjà, tu n’es pas seul au monde, je te rappelle que tu as donné l’exemple à Kassandra et qu’elle aussi, je dois la choper. Cael aussi, bien qu’apparemment le Centre semble moins s’y intéresser. Et non, NON je t’interdis de parler de ma mère !

Là, j’étais énervée. Je soufflai longuement. Je ne supportais pas qu'on évoque ma mère et ce dans le but de me faire culpabiliser ou que sais-je encore.

- Je vais m’en aller.

Je retournai alors à la recherche de mon fichu pantalon qui avait atterri dieu seul savait où. Je savais que c’était une mauvaise idée, je le savais au fond de moi, pourquoi avais-je cédé à un appel venu de je-ne-sais où, pourquoi avais-je accordé une once d’importance à ce que j’avais pu ressentir pour lui ? Me voilà bien dans la merde maintenant. Je venais de trouver mon pantalon en cuir, mais je n’avais pas envie de perdre cinq minutes à essayer de l’enfiler. Je me contentai de rentrer mes pieds dans mes escarpins et de prendre la clé de la voiture de Weather que j’avais posée sur la table.



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Message# Sujet: Re: Une after privée.   Une after privée. Icon_minitime1Jeu 21 Jan - 21:04

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Elle était là, dans mon espace, chez moi, sans arme (enfin presque.) Mais plus encore, elle était elle-même sans concessions, sans armure, sans masque. Je retrouvais la petite mademoiselle Parker avec une joie, sans grande emphase pour le moment. Il ne fallait pas l’effrayer, ni me mettre en trop grande position de faiblesse. Pourtant… « - Tiens donc tu as une maison en bois pas loin d’un lac ? Je l’ignorais pourtant ce n’est pas faute d’en savoir des choses sur vous très chère mademoiselle Parker. » J’esquissais à mon tour un léger sourire tout en lui racontant quelques anecdotes pour rassasier ce petit semblant de curiosité qui ne faisait que la rendre encore plus… Stop ! Contente-toi de sourire et ça ira.

« - Cette petite moue me laisse à penser que tu es ironique. Mais oui très chère, il m’arrive comme tu le dis, de jouer les poissons de temps en temps. » lançais-je en continuant à préparer la pâte à pancakes tandis que mon invitée d’un jour s’accoudait sur le plan de travail. « - Tu prends tes aises ? » C’était bon enfant, mais comme à chaque fois avec Parker, la quiétude n’était pas appelée à durer et bien malgré moi, je m’étais laissé emporter par un attrait de normalité en évoquant la possibilité de l’appeler par son prénom. Grossière erreur ! Par chance, enfin je crois, nous avions évité l’incident diplomatique. La distance aussi légère soit-il était de mise et j’avoue que j’aurais préféré continuer à la voir s’accouder nonchalamment contre le plan de travail plutôt que de boire presque sans soif la bière que je venais de lui offrir. L’échange reprit et me voilà à épiloguer sur mon année de liberté avant de servir un monologue plein de conviction, sincère qui vint dès lors se fracasser contre le mur de la vérité. J’en avais trop dit, elle en avait trop entendu.

« - Je n’ai jamais prétendu tout savoir contrairement à ce que tu as l’air de penser. A t’entendre j’ai l’impression d’avoir commis un crime en incitant les autres à reprendre la liberté qui leur est due. » J’étais en colère contre moi, contre la fatalité, contre notre situation, contre le Centre et contre elle. Mais à l’instant où elle me signifia avec force de cesser de parler de Catherine, je compris que j’étais sûrement allé trop loin, si bien qu’elle semblait bien décidée à partir.

« - Parker, attends ! » La distance n’était plus minime à mon grand dam, je préférais dès lors abandonner la préparation des pancakes pour me focaliser sur elle, qui ne daignait même pas enfiler son pantalon en cuir tant elle était bien décidée à s’en aller. Sans réfléchir, car j’en étais tout bonnement incapable, je quittais la cuisine pour me rapprocher de Parker. « - Excuse-moi. J’ai dit des choses qui ont dépassé ma pensée. Je n’ai pas envie que tu partes, pas maintenant. Promis, si tu restes j’évite les sujets polémiques et je te fais de super pancakes. Je suis vraiment désolé. » Je lui pris les mains presque aussitôt.


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Message# Sujet: Re: Une after privée.   Une after privée. Icon_minitime1Mar 26 Jan - 17:13

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Je lui avais révélé que j’avais une maison quasiment conforme à la description de mon rêve d’enfant, et je fus surprise qu’il ne soit pas au courant, lui qui savait toujours tout sur tout le monde.

- Oui, je trouve d’ailleurs ça assez flippant… Tu sais que c’est mal de stalker les gens…

Si en général, cette façon qu’il avait de brandir sa connaissance de chacun m’agaçait, là, plus je le regardais et plus je le trouvais… Non, il fallait que j’arrête, je ne devais déjà pas être là, j’avais déjà commis suffisamment d’impairs, voilà qu’en plus je me mettais à lui trouver des qualités...Pourtant, c’était vrai qu’il avait un sourire charmant, un regard pétillant qui donnait vie à tout, une attitude pleine de douceur…
Non ! On a dit stop !

Je m’étais alors contentée de m’accouder au comptoir avec la bouteille de bière à la main, et de hausser les épaules nonchalamment quand il m’avait demandé si je prenais mes aises. J’avais cette tendance à me croire chez moi partout, un peu comme un chat.
Malheureusement, la conversation devint soudain plus déplaisante. Je dus lui rappeler qu’hormis lui, j’avais aussi l’autre chipie à récupérer, et le fait qu’il évoque ma mère me fit complètement péter les plombs au point de vouloir partir. J’avais reposé la bouteille de bière à moitié vide et étais partie en quête de mon fut alors que la voix de Jarod retentissait pour tenter de me retenir. Je serrai les mâchoires en l’entendant venir vers moi et je m’arrêtai bien malgré moi à l’entente de mon nom.
Qu’est-ce qu’il m’arrivait ? Je me sentais obligée de l’écouter, et plus encore, j’étais touchée et je ne voulais pas lui faire de peine. Pourquoi, par tous les saints ?! Je me ramollissais, c’était indiscutable. Et voilà qu’il me prenait les mains. Mes yeux se posèrent sur ce contact inattendu avant de se plonger dans les siens. Je soupirai en fermant les paupières une ou deux secondes.

- OK, ça va, t’as gagné… Ils ont intérêt à être bons tes pancakes.

J’envoyai mon pantalon et la clé de la voiture de Weather sur le canapé avant d’accompagner Jarod jusqu’à sa cuisine. Je finis par m’asseoir sur le tabouret de bar et le regardais faire. J’étais curieuse de voir l’habilité d’une personne qui n’avait pas approché une cuisine de toute sa vie. Mais étant un caméléon, Jarod était capable d’apprendre plus vite que n’importe qui le moindre truc un peu technique pour le commun des mortels.



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