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 En pleine tempête

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Jarod Russel
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Message# Sujet: Re: En pleine tempête    En pleine tempête  - Page 3 Icon_minitime1Ven 18 Sep - 18:51




En pleine tempête



ft Miss Parker

...



Morphée ne semblait pas clément ou peut-être était-ce mon instinct de survie qui me poussait « inconsciemment » à rester éveillé malgré une prémisse de fatigue. Il faut avouer que la sensation de froid ne m’aidait pas, tout comme la promiscuité avec la demoiselle. Voilà plus d’un an à présent que nous jouons au jeu du chat et de la souris et que nous nous tenions de ce fait à une distance convenable. Et je m’y étais tenu, sauf à quelques rares exceptions auxquelles s’ajoutait désormais l’épisode du chalet, en pleine tempête et coupé du reste du monde. Le genre de scénario impensable, qui se produit quand même et sans que vous soyez à même de passer outre. Si j’avais vu ça comme la manifestation d’une fatalité qui semblait m’avoir à la botte, plus le temps passé et plus je voyais ça comme une chance que je n’aurais pas deux fois.

Mais je me retrouvais à nouveau face à un dilemme qui engageait la passion et la raison sur un terrain aussi glissant que celui qui nous avait permis de « nous retrouver » bien malgré nous. Si le froid était une excuse toute trouver, je ne pouvais nier que la raison de mon insomnie était contre moi. J’étais déchiré entre le fait qu’elle représentait un véritable danger pour ma liberté sans parvenir à nier le fait que mon désir pour cette femme était aussi intense que le feu de cette cheminée.

« Oula Jay. Cette métaphore est mauvaise, vraiment très mauvaise. Tâche de t’en souvenir. »

Elle fut la première de nous deux à briser la pesanteur de ce silence. Et je fus le premier de nous deux à faire entendre un monologue dont je ne pouvais voir les effets sur la demoiselle qui me tournait encore le dos. Je parlais, mais je parlais trop et voilà que mon cœur s’emballa dans tous les sens du terme. Je ne pouvais nier ni l’effet de mes propres mots, ni les battements presque frénétiques de mon organe contre ma cage thoracique. Et me voilà désormais avalant difficilement ma salive car la gorge sèche et la sensation étrange d’en avoir trop dit.

« - J’ai toujours trop parlé. » renchéris-je surpris toutefois par la tonalité de sa voix suite à mon monologue. L’avais-je finalement touchée ? Je ne voulais pas crier « victoire » trop vite, mais j’en avais, cette fois, l’intime conviction. L’émotion était réelle et difficile à cacher plus encore lorsqu’elle chercha à se racler la gorge pour essayer de garder un semblant de contenance. Elle se tourna alors vers moi et planta l’azur de son regard dans le mien.

« - Je ne crois rien. » Cette fois pas de grand monologue, je ne voulais pas la perdre, ni la convaincre de quoi que ce soit. Je voulais juste me perdre dans son regard… définitivement. Mais ses mots me ramenèrent presque instantanément à la réalité. Elle était imparfaite dans cette quête vaine de l’abstraction sentimentale. Mais c’est cette même imperfection qui m’ébranla encore un peu plus. Elle s’était ouverte à moi et avait sûrement l’impression d’en avoir trop dit. Je la connaissais assez bien pour savoir que ça l’emmerdait de se conduire comme ça. Mais je ne pouvais lui en vouloir, car elle aussi on l’avait conditionné. Elle voulait que je fasse abstraction, c’était impossible et nous le savions tous les deux.

« - Non…Hors de question que j’oublie. » Ma main se posa à nouveau sur sa joue. Je me fichais des risques que je prenais, je ne voulais plus réfléchir. Ma bouche trouva à nouveau la sienne avec une infinie douceur cette fois. Je voulais qu’elle comprenne que tout n’était pas qu’une question de passion et qu’elle avait le droit plus que quiconque, à de la douceur. Puis je me suis détaché, mais je n’ai pas quitté son regard. « - C’est injuste…Ta situation autant que la mienne. Et je vais me taire, parce que je parle trop » Ma main caressa à nouveau sa joue. « - Si tu savais comme j’ai envie de toi… » J’entrepris alors de l’allonger avant de laisser mon visage se permettre dans son cou pour le couvrir de baisers tout en saisissant ses hanches et en retirant le plaid qui la couvrait encore.

« Tant pis si cela ne dure qu’une nuit. Je préfère ça au fait de la perdre définitivement.»


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Message# Sujet: Re: En pleine tempête    En pleine tempête  - Page 3 Icon_minitime1Dim 20 Sep - 2:25




En pleine tempête



ft Miss Parker

...



Nous ne dormions pas, c’était un fait. J’avais tendu une perche à Jarod et il avait repris la parole, avant qu’à mon tour je ne me fasse entendre. J’étais toujours troublée par sa présence aussi près de moi et je crois que j’étais carrément grillée. Lui, il parlait beaucoup. Était-ce sa façon de camoufler ses sentiments, son mal-être ou que sais-je encore ? Je m’étais tournée vers lui et je le regardais avec intensité. J’avais parlé également, trop parlé moi aussi… Il avait ce pouvoir sur moi que j’avais oublié : délier ma langue. Avec lui, déjà enfant, je me sentais libre de dire ce que je pensais sans être jugée. Et je m’y étais risquée encore une fois, sauf que maintenant, j’étais une adulte, une adulte qui connaissais le poids et les conséquences des actions ou paroles irréfléchies. Une adulte qui savait le risque encouru à désobéir au Centre. Une adulte qui, bien qu’elle ne porte pas de chaînes et puisse se mouvoir à sa guise à l’extérieur, était tout aussi prisonnière du Centre que ne l’étaient les caméléons. Si je voulais être libre, je devais honorer ma part du contrat. Et cette part consistait à ramener les caméléons fugitifs. Jarod, Kassandra et Caël. Et pourtant, ma conscience se révélait à moi, ou plutôt j’avais eu la faiblesse, ce soir, de la laisser s’exprimer un peu trop à mon goût, ce qui me tiraillait désormais l’esprit. J’étais pour l’heure incapable de l’enfermer à double tour, tout ce que je voyais, c’était le regard de Jarod, ces deux perles brillantes et sombres qui me regardaient avec une telle profondeur que j’aurais aimé m’y noyer. Je sentis alors sa main se poser sur ma joue, ce qui me fit fermer les yeux en écoutant ses mots… Il ne voulait pas oublier ce que je venais de dire. Je m’en doutais. On n’oubliait pas sur commande de toute façon, et lui, avec le cerveau qu’il av… Il était soudain en train de m’embrasser. Par réflexe, je rouvris les yeux avant de les clore à nouveau, prolongeant son baiser avec autant de douceur que lui. Le contact fut une nouvelle fois rompu, je le regardai dans les yeux, les miens brillaient d’une intensité nouvelle.

- Moi aussi j’ai envie de toi, répondis-je dans un murmure avant que son visage ne s’enfouisse dans mon cou.

Je fermai les yeux, savourant le contact de ses lèvres contre ma peau. Il venait aussi de retirer ce plaid qui nous couvrait. Je l’attrapai en passant ma jambe gauche au-dessus de sa hanche. Ma main libre vint caresser son flanc.

- Tu es sûr, cette fois ? me permis-je de demander.

Je préférais m’en assurer pour me prémunir d’une nouvelle frustration, je me connaissais, je ne serais pas capable de le supporter.

- On se laisse aller sans réfléchir ? C’est bon pour toi ?

Je laissai ma main s’approcher dangereusement de son entrejambe, voulant m’assurer de sa réponse avant de devenir plus entreprenante.

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Message# Sujet: Re: En pleine tempête    En pleine tempête  - Page 3 Icon_minitime1Dim 20 Sep - 17:32




En pleine tempête



ft Miss Parker

...



J’avais chaud. Du moins je percevais la sensation de chaleur, alors que quelques minutes plus tôt, j’en suis certain, j’étais transi de froid. Les battements de mon cœur devenaient irréguliers, presque autant que ma respiration.

Elle venait de répondre à ce baiser.

Dormir aurait été la meilleure des options, mais ni l’un, ni l’autre nous ne semblions y souscrire. Il se passait quelque chose dans sa tête, autant qu’il se passait quelque chose dans la mienne. Elle luttait encore, bien plus que moi. Je n’étais pas soumis au même genre de dilemme et je pouvais m’en réjouir en un sens. Mais la savoir malheureusement et prisonnière d’une vie qu’elle n’avait pas souhaité, me rappela que finalement moi aussi j’étais soumis à un dilemme, ma liberté contre la sienne.

Son regard sur moi, n’était plus le même à présent. Le filtre de froideur avait laissé place à quelques teintes, oscillant entre la passion et la raison. Jamais encore, l’on ne m’avait regardé de la sorte et pour la première fois de ma vie, je me sentais existé et vraiment moi-même. Elle, elle connaissait toute l’histoire et à ses côtés, je n’avais ni le besoin de mentir, ni celui de changer d’identité. Avec Miss Parker, j’étais Jarod, juste Jarod. Et elle, qui était-elle lorsque ma main se posa avec douceur sur sa joue et qu’elle ferma presque instantanément les yeux ? Ce contact, même si je sais que jamais elle ne le ferait savoir de vive voix, lui faisait du bien, car la douceur avait certainement quitté sa vie depuis trop longtemps pour qu’elle se souvienne quand avec exactitude.

C’était elle, oui cette fois j’en étais certain. En fermant les yeux c’est un peu comme si elle venait de retirer le masque qu’elle portait à la vue de tous. Je m’en sentais honoré et peut-être même ému de vraiment la retrouver.

Elle venait de répondre à ce baiser, qu’elle prolongea sans grande passion, mais avec une douceur qui m’ébranla. Car je compris à ce moment-là, que ce n’était pas qu’une question de survie, de pulsion ou d’envie. Je compris avec ce baiser et entre les lignes, qu’elle consentait inconsciemment à se donner à moi corps et âme. Et même si cela n’était appelé à ne durer qu’une seule nuit, elle allait le faire.

Nos regards se croisèrent à nouveau. C’était si beau de voir transparaître cette étincelle de vie dans la froideur d’un regard métallique. Et plus les secondes passées, plus le gris se muait en un bleu magnifique, ou nombreux aurait pu se perdre si tenté qu’ils (ou qu’elles) y ait accès. Sa voix dans un souffle rauque et magnifique me ramena à une réalité que soudainement, je ne voulais plus fuir. « Elle avait envie de moi. » Ces mots suffirent à mettre un terme à toute réflexion de ma part. Du moins avant qu’elle ne m’arrête pour être certaine que cette fois serait la bonne. Une fois encore nos regards se croisèrent, car mes lèvres avaient quitté son cou.

« - Oui… » commençais-je tout en opinant du chef. « - Oui, cette fois j’en suis sûr. Et puis je m’en voudrais de te frustrer à nouveau. » tentais-je avec humour, légèrement anxieux toutefois, car je savais qu’aucun retour en arrière n’était possible. Et bien que je la désirais de toutes mes forces, j’avais peur de ne pas être à la hauteur avant que sa voix ne se fasse à nouveau entendre et ne me délivre de mes appréhensions presque en un claquement de doigt.

« - Pour une fois qu’on me demande de ne pas réfléchir » laissais-je entendre alors que sa main venait d’agripper ma virilité que j’étais tout bonnement incapable de nommer autrement, visiblement encore trop pudique. Sa main experte ne me laissait pas indifférent tout comme l’usage qu’elle en faisait alors que déjà nos bouches se retrouvaient avec cette fois plus de passion. J’en avais des frissons tant l’étreinte était passionnée et fiévreuse. Lèvres contre lèvres, nos langues n’avaient de cesse de se chercher alors que parfois ses dents agrippaient avec une fougue semblable à celle de sa main, ma lèvre inférieure. Et voilà que peu à peu la passion devint bestiale, si bien qu’il fallait nous séparer à regret pour respirer avant de reprendre nos assauts passionnés.

J’étais sur elle, le regard planter dans la sien et le bas-ventre en feu. Elle se jouait de moi en parfaite connaisseuse du corps masculin. Elle le savait, elle le sentait sans avoir à réfléchir – nous n’en avions plus besoin. – Mais bien décidé à ne pas laisser les choses se faire, je chassais de mon entre-jambe son odieuse main tentatrice. Je voulais la faire languir, me repaitre de ce pouvoir qui m’était donné, la voir se cambrer, la voir perdre un peu de cette assurance qui devait en effrayer plus d’un. Je voulais aller plus loin, faire parler cette nouvelle expérience qui était mienne. Peut-être voulais-je l'impressionner dans le fond et faire oublier les autres avant moi.

Nous échangeâmes un dernier regard avant que ma bouche ne trouve refuge dans son cou, suçant, léchant, savourant du bout de ma langue chaque parcelle de sa peau d’albâtre. Ma main libre quant à elle, glissa le long de sa hanche tandis que ma langue glissait habilement vers sa poitrine pour saisir, du bout des dents, l’un de ses tétons durcis par le désir. Ma main s’arrêta sur sa cuisse tandis que je frottais éhontément le bas de mon corps contre le sien.

Dans la cheminée, le feu crépitait encore, si ce n’est plus. Peut-être n’était-ce qu’une impression renforcée par ce que nous étions en train de vivre et par le désir qui prenait possession de chacun de nous. Ma main libre et à l'arrêt cessa de s'ancrer dans l'immobilisme et me voilà à la glisser entre ses cuisses, caressant du bout des doigts une intimité humide et chauffée par le désir dont j'étais l'instigateur.

Je savais, pour avoir lu quelques articles et divers écrits, comment stimuler le sexe d'une femme. Le clitoris avait une part non négligeable dans le procédé. Mais je ne voulais pas me contenter de recracher mon savoir bien que cela soit la première fois que je tente cette approche... « Non Jarod ! Arrête de réfléchir. » Ma main commença donc à œuvrer tandis que ma langue cerclait l'autre téton durci par l'excitation.

Elle retenait encore ses gémissements et m'incita de ce fait, à laisser mes doigts la posséder un peu plus profondément avant que ma bouche ne déserte sa poitrine pour glisser vers son nombril. Arrêt. Puis vers son bas-ventre. Arrêt. Et me voilà entre ses cuisses, où mes doigts désertèrent son humide intimité pour passer le relais à ma bouche qui vint recueillir ce précieux liquide que je lapais consciencieusement avant d'aller retrouver sa bouche.

Nos corps continuaient à se frotter l'un contre l'autre. Jamais encore je n'avais senti ma verge aussi saillante et désireuse de s'engouffrer assez profondément pour que les gémissements ne soient plus contenus. Mon torse vint alors s'écraser contre sa poitrine tandis que nos bouches se dévoraient enivrées par des effluves salés. « C'est le bon moment ! » songeais-je avant de lui écarter légèrement les cuisses et d'entrer en elle une première fois, puis une seconde, une troisième...

Les va et viens devinrent plus intenses, plus profonds me donnant l'impression de la conquérir chaque fois un peu plus. J'étais incapable de fermer les yeux face à un tel spectacle. Incapable de ne pas à nouveau me coller à elle, au plus près de son corps magnifique, de sa peau que la chaleur parsemait de quelques gouttes de sueur. J'ai toujours trouvé magnifique de voir le corps d'une femme luire ainsi, mais avec elle, les adjectifs manquaient déjà. Et que dire de ses gémissements qui remontaient à mon oreille telle la plus enivrante des mélopées. Ses ongles quant à eux, s'enfonçaient déjà dans mon omoplate, me faisant moi aussi gémir, mais un peu moins intensément.

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Message# Sujet: Re: En pleine tempête    En pleine tempête  - Page 3 Icon_minitime1Mar 22 Sep - 16:25




En pleine tempête



ft Miss Parker

...



Nous avions échangé un nouveau baiser mais cette fois était différente. Je ne saurais l’expliquer, ce baiser-là était teinté de douceur. Je ne savais pas ce qui m’avait pris, mais j’y avais répondu, je l’avais même savouré, ce doux baiser qui avait réchauffé instantanément chaque parcelle de mon corps. Nous avions envie l’un de l’autre, c’était clairement évident et nous ne nous en cachions plus, mais je voulais m’assurer qu’il ne me referait pas le coup des neurones qui turbinent, parce que Jarod me semblait être un spécialiste en terme de réflexion intense qui vient tout gâcher, un peu comme ce qu’il avait fait un peu avant. Mais cette fois, il semblait décidé. Sa petite réflexion me fit hausser un sourcil mais je décidai de ne pas y prêter plus attention. J’avais envie et besoin de ce contact, et lui aussi, je le savais, je le sentais. Chaque particule de mon corps désirait le sien, et alors que je lui demandais de ne pas réfléchir, je m’empressai de lui offrir de multiples caresses appuyées tandis que nos bouches, elles aussi, se gratifiaient de la sorte. Je frissonnai en sentant ses dents me mordiller, mon souffle se faisait court parfois. Je le désirais tellement ! Je le sentis retirer ma main de son membre, alors je vins la placer dans son dos sans poser de question. Je sentis alors sa bouche chaude parcourir mon corps, semant des frissons sur son passage. Je fermais les yeux, savourant ce contact à divers endroits, me cambrant parfois sous ses mordillements. Mon souffle chaud se perdait dans l’air, faisant un peu de fumée en se mêlant à la froideur de l’air ambiant qui n’était pas suffisamment réchauffé par la cheminée. Sa main sur ma cuisse me faisait frissonner de plus belle et les caresses de son corps contre le mien bien plus encore. Déjà, les battements de mon coeur se faisaient plus rapides tandis que sa main libre se déplaçait vers mon entrecuisses, me faisant échapper un gémissement. Je sentis également sa bouche sur mon sein tandis que ses doigts me caressaient, me provoquant bien des sensations. Quand je sentis sa bouche venir remplacer ses doigts, j’agrippai son poignet lié au mien par les menottes, ayant du mal à retenir mon souffle cette fois.

Il s’arrêta pour remonter vers moi et m’embrasser, et je lui offris le plus torride des baisers. J’étais dévorée par la passion, je le désirais de toute mon âme, de tout mon être. Je laissai ma main libre agripper la peau de son dos tandis qu’il entrait en moi, d’abord avec douceur, avant de laisser son mouvement s’intensifier doucement. J’étais au paradis et ne contenait plus la manifestation de mon plaisir à partager ce moment avec lui. Pourquoi déjà avions-nous tant attendu ? Je perdais complètement la tête, j’en oubliais tout, le Centre, mon travail, les caméléons… seul ce moment comptait, seuls nous deux comptions. Il me faisait du bien et cela faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi libre. Je l’encourageais dans un souffle à continuer. Je lui appartenais, du moins pour ce soir, pour cette nuit hors du temps. Je me sentais prise de tremblements parfois tant le plaisir était intense. Jamais je n’aurais cru qu’il sache si bien y faire et j’aurais eu bien du mal à le cacher si je l’avais voulu. Mais je ne le voulais pas, je me sentais si bien dans ses bras, à quoi bon le dissimuler ?

Je crois que j’avais rarement autant pris mon pied. Qui aurait cru que ce serait avec un fugitif que j’étais chargée de ramener à bon port depuis plus d’une année ? Était-ce le goût de l’interdit qui avait provoqué ça, ou était-ce plus profond, plus intense ? Je ne voulais pas me poser toutes ces questions. Je ne voulais pas que les choses changent, parce que le changement avait de quoi effrayer, et la vie était suffisamment flippante comme ça. Je devais rester concentrée, mais cette nuit-là, tout avait foutu le camp, ma concentration, mes certitudes… Une facette de moi bien enfouie et ce durant des années avait refait surface, une facette que seul Jarod connaissait, et je ne voulais pas que d’autres la connaissent.
Une chose était sure, nous étions réchauffés, et à présent à nouveau sous cet inconfortable plaid afin de conserver cette précieuse chaleur. Après ces activités physiques, la fatigue commençait finalement à me gagner. J’étais complètement détendue, j’étais bien, si l’on omettait le plaid qui grattait, et je voulais dormir. J'auras bien le temps, au petit matin, de me poser mille et une questions et de culpabiliser. Pour l'heure, j'étais bien, juste bien. Avec lui.

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Message# Sujet: Re: En pleine tempête    En pleine tempête  - Page 3 Icon_minitime1Mar 22 Sep - 19:11




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ft Miss Parker

...



S’en était fini de moi, de ma résistance, de ma logique et de ma propension à me sortir de toute situation. Mais j’étais ravi de ne plus avoir besoin de réfléchir et heureux de me laisser complètement aller, sans la moindre réticence. Mais plus encore, j’étais heureux de lui appartenir, aussi éphémère soit cette possession. Et voilà que désormais plus rien ne comptait ici, dans cette zone neutre, alors que dehors, la tempête déferlait sur la ville.

Mon esprit lui était ailleurs, perdu entre la réalité et le songe. Nos corps se frôlaient encore alors que nos bouches semblaient incapables de se séparer. C’était intense, autant qu’un tour dans un manège à sensation. Et quel manège. Je pourrais tant dire sur cette femme, sur son parfum, sur le goût sucré de sa peau, sur ses seins, sur son corps de déesse tellement parfait que Michel Ange en personne aurait pu le graver dans le marbre pour en célébrer la beauté. Je pourrais vous dire que j’étais hypnotisé par son regard qui n’avait plus rien de menaçant, sauf si l’on craint la noyade. Car oui, j’aurai aisément pu m’y noyer. Et cette bouche ? J’étais accro, pauvre de moi…

Nos corps se touchaient avec plus d’intensité encore. Nous nous défions et je savais qu’à ce jeu, il me faudrait être ambitieux. Elle avait de l’expérience, de la bouteille comme on dit. Les hommes devaient lui courir après et fantasmer à tout va sur sa personne. Elle savait les faire jouir, les soumettre en laissant leur désir pour elle les consommer. Sauf que je ne voulais pas perdre la face, ni lui laisser trop de pouvoir. Sa main maitresse quitta donc très rapidement mon entre jambe et ma virilité devenue saillante à mesure qu’elle l'agitait avec vigueur. Mes mains, du moins celle qui pouvait prétendre à la liberté, joua, elle aussi sa perdition sur cette ode au plaisir.

Jamais je n’eus été aussi audacieux avec une femme, ni désinhiber de la sorte. Le premier gémissement me fit comprendre malgré tout, que j’étais sur la bonne voie. Alors je recommençais, car je voulais l’entendre gémir à nouveau, sans restriction à mesure que mes doigts entraient en elle. Oui, j’en voulais toujours plus, jusqu’à la posséder tout entière. Ma bouche prit le relais après avoir embrassé chaque parcelle de son corps. Elle en avait le souffle court et m’incitait malgré tout à continuer à faire jouer ma bouche et mon insolente langue, avide de ce qu’elle avait à me donner. Ses gémissements quant à eux m’excitaient tellement, que je ne pouvais m’empêcher de remonter jusqu’à ses lèvres.

Ah ce baiser ! Jamais encore je n’avais ressenti autant de passion, si bien que nous étions incapables de respirer. J’avais chaud, terriblement chaud, tandis que mon cœur exultait contre ma cage thoracique. Le sien aussi, bien que de prime abord mon regard fut attiré à nouveau par la dureté de ses tétons toujours sortis et soumis à son désir. Et lorsqu’enfin nous ne manquâmes plus de souffle, nos lèvres refirent le chemin inverse pour se retrouver. Mais je ne prenais rien pour acquit, je devais continuer à me montrer audacieux pour être à sa hauteur. Et peut-être lui faire comprendre qu’elle était toute aussi perdue que moi, en ayant céder aux sirènes du désir.

Mon sexe était dur pour elle tandis qu’elle continuait à mouiller pour moi. Je ne pus résister davantage. Je voulais la sentir contre moi, en moi, de toutes les façons possibles. C’était incohérent, fou, insensé. Etais-je en train de rêver ? Vous savez, un de ces rêves érotiques qui ne vous laisse pas indemne ? Le souffle court, je compris que non. J’étais en elle, nos corps ne faisaient plus qu’un et elle m’incitait très clairement à ne pas m’arrêter.

« - …Parker ! » laissais-je entendre presque à bout de souffle. Nos regards eux aussi ne faisaient qu’un, ainsi que nos bouches incapables désormais de conserver une distance raisonnable. Malgré tout, malgré les gouttes de sueur perlant sur mon front, malgré ses tremblements, je continuais à affubler son bassin de coup de reins chaque fois plus intense que les précédents. Elle ne se priva pas de faire entendre sa satisfaction moi non plus avant de me retirer avec douceur.

J’étais à bout de souffle, comme si je venais de courir tout un marathon, mais satisfait de nous avoir réchauffés, mais plus encore, que nous nous soyons offerts à l’autre sans concessions. Malgré tout, nous restâmes silencieux et je la vis peu à peu s’endormir. « - Tu es si belle Athena. » J’étais perdu, du moins je l’eus été l’espace d’un instant, avant de me rendre compte, que la chance consentait à me faire une fleur. Et pour cause, près de moi se trouvait une pince à épiler. J'aurais préféré une aiguille, mais au vu de la situation je n’étais pas en droit d’être exigent. Je n’avais qu’à tendre le bras, avec précaution qui plus est. Je n’étais pas assez naïf pour croire en un sommeil profond de la part de Parker. Je continuais malgré tout à l’observer, prenant comme excuse le fait que je devais capter le moindre de ses mouvements pour me prémunir d’un réveil. Mais en réalité, je voulais surtout prendre le temps de figer cette image d’elle dans ma tête pour l'emporter avec moi.

Le clic de la menotte, après que j’eus enfoncé la pince à épiler dans la serrure tout en la tournant avec une infinie lenteur dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, me permit de comprendre que je venais de recouvrer ma liberté. Dehors la tempête œuvrait avec moins d’intensité, ce qui rendrait les déplacements moins incertains. Mais je devais faire vite, pour ne pas réveiller la Belle au bois dormant. Dehors, me voilà à récupérer mes affaires et à me rhabiller aussi vite que lors des exercices à la caserne. Et une fois paré, le cœur lourd, je posais un dernier regard sur Athena, avant de tourner les talons et de quitter les lieux sans un bruit. Elle m’en voudrait, mais je n’avais pas le choix. Les accalmies ne sont pas faites pour durer, surtout en pleine tempête.


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