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The World's Changing
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 N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer

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Message# Sujet: N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer   N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer Icon_minitime1Jeu 22 Aoû - 10:39

June & MayerN'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes.
T’as fini par accepter l’offre de Mlle Parker. De toute manière, c’était pas très difficile de s’en douter non plus. Tu as envie de faire tes preuves. Tu veux doubler tout le monde dans ta promo et surprendre tes profs, Isis, et les autres grands de la Divison. Tu vas réussir cette mission d’infiltration et de surveillance avec brio et tu reviendras en championne. Cette idée te ravit d’avance !

Tu t’es habillée comme si tu sortais en boite. Un débardeur près du corps, ouvert sur ta poitrine, un short en tissu noir qui moule tes formes, et même ta fameuse paire de palladium. Tu t’es maquillée aussi, de mascara sombre qui te fait des yeux de biche, et un rouge sang sur les lèvres. Et il n’y a pas à dire, ce soir tu es belle, June. Sauf que ce n’est pas l’unique but d’être belle. Tu dois aussi bien faire ton boulot.

Alors tu emportes dans les poches intérieures et cachées de ton bombers en simili cuir, un couteau d’assaut, deux traceurs gps, une dose injectable de sédatif. Tu y rajoutes ton téléphone, avec la géolocalisation activée pour qu’on te retrouve en cas de soucis, et tu veilles même à laisser un mot, sur ton oreille, disant que si tu n’es pas dans ton lit, demain matin, il faudra te porter disparue.

Ensuite, tu sors en verrouillant la porte de ta chambre (tu ne vas pas laisser l’accès trop facile, non plus !) et tu te mets en route. En profitant des ombres, tu te glisses hors du QG de la Division. Dès que tu passes les portes d’entrée, tu te dépêches de courir pour aller te cacher sous le couvert des arbres les plus proches et tu scrutes les environs. Rien, parfait.

Sauf que, lorsque tu fais deux pas de plus, pour te remettre en route, tu entends quelque chose. Imperceptible et bien là, pourtant. Tu te figes, pour écouter. Un souffle, tu es certaine de percevoir un souffle. Une moue colérique se grave sur tes lèvres alors que tu te retournes lentement vers un bosquet d’arbres.

« Je t’ai entendu. Sors de là, les mains en évidence où je me fais un plaisir de te refaire la face. »

Tu parles comme si tu savais qui c’était, mais en vérité, tu n’as aucune idée de l’idiot ou l’idiote qui a cru bon de se planquer quand tu es sortie du centre. Tu veux juste lui faire peur pour récupérer l’avantage et pouvoir partir au plus vite.
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Message# Sujet: Re: N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer   N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer Icon_minitime1Jeu 22 Aoû - 13:16

You are nothing but ashesTu tiens pas en place, May. C'est un truc récurrent avec toi, t'as la bougeotte. Certains diront que c'est probablement à cause de la quantité astronomique de café que tu t'enfiles, toi tu leur répondrais simplement que t'as la forme, rien de plus, et que franchement le café n'a aucun effet, vraiment aucun sur ton organisme. Evidemment, tu te voiles complètement la face parce que, tes insomnies, ainsi que cette tendance que tu as à systématiquement bouger de ton lit à des heures totalement improbables sont effectivement bel et bien dues à la caféine. Tu as toujours ce besoin de faire un tour, de prendre l'air, de marcher pour te vider la tête, pour t'apaiser un peu. T'es jamais énervé, non. C'est juste que t'es une pile électrique et qu'une journée de boulot ne suffit pas à t'épuiser.

Généralement, c'est plutôt calme. Il n'y a personne. C'est silencieux. Et c'est pas plus mal, parce qu'un peu de solitude ne fait jamais de mal. Sauf que ce soir, alors tu tu t'es arrêté dans un coin, bien à l'abri de la pénombre, pour fumer ta dernière cigarette de la journée, tu la vois cette silhouette. Tu la suis du regard et bien vite, tu l'identifies. C'est dingue, n'est-ce pas, comme les courbes de June n'ont plus tellement de secrets pour toi ? T'avais passer tellement de temps à l'observer, à la dérobé, que finalement la reconnaître, même de dos et en pleine nuit était pour toi un jeu d'enfant. La question était maintenant de savoir ce qu'elle fichait, habillée comme elle l'était, au beau milieu de la nuit, en train de se faufiler hors du périmètre en direction de la forêt. Bien sûr, t'aurais pu l'appeler, lui parler directement … peut-être que tu l'aurais fait si vous aviez été amis. Dans ta situation, pour savoir, pour comprendre, tu n'avais qu'une seule solution : la suivre. Et c'est ce que tu avais entrepris de faire.

Tu étais doué, vraiment. Mais tu avais découvert à tes dépends que si de son côté, June était assez méthodique pour ne pas faire d'erreur dans la pratique, de ton côté, à ce niveau, il y avait encore du boulot. On t'avais déjà conseillé d'arrêter de fumer. Parce que trop souvent, tu respires littéralement comme un boeuf. Et c'est probablement ce qui te perds, encore une fois. Parce qu'une fois dans la forêt, alors que t'es occupé à ne pas faire craquer les branches, alors que tu prends garde à chaque petite racine, elle s'arrête, et sa voix résonne. Et toi, pauvre crétin, tu soupires, mais tu vois, tu prends quand même ton plus beau sourire. Tu le sais que ça va l'agacer, mais ta présence risque de toute façon de l'énerver alors tu te dis que t'as plus grand chose à perdre.

Hey, hey, ça va, on se calme Lara Croft. Et tu sors de ton bosquet, tu te débats avec une branche qui vient te chatouiller la barbe et puis, tu lèves les mains devant toi histoire de montrer patte blanche, un peu. Faut vraiment que j'arrête la clope, à chaque fois je me fais avoir.
CRIMSON DAY
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Message# Sujet: Re: N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer   N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer Icon_minitime1Ven 23 Aoû - 12:31

June & MayerN'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes.
Tu n’as pas l’air con, debout comme ça au milieu des arbres qui bordent le QG, à parler à un buisson. Mais tu sais aussi que, si tu as à l’air bête, c’est parce que tu gardes ton sérieux et ta certitude que la personne qui te suit va sortir. C’est comme ça que les choses marchent. Toi, tu sais mieux que quiconque ce qui te ferait arrêter une traque, reconnaître quand tu es aperçu. Et l’ombre qui se forme dans le fourré t’apprend qu’il a marché à ton demi-bluff.

Pourtant, dès que la silhouette se découpe dans les ombres, dès qu’un rayon de lune vient mettre du relief sur ce visage, tu te renfrogner. Pourquoi tu dois, encore une fois, tomber sur Mayer Jones ?! Franchement, tu aurais pu te dépêtrer rapidement d’un autre étudiant, peut-être même d’un agent qui ne la connaîtrait pas. Mais May, tu sais déjà que tu vas devoir abandonner l’idée de ta sortie nocturne… À moins de le mettre KO.

« Qu’est-ce que tu fous là, Jones ?! Tu fronces les sourcils, avec cette mine qui lui hurle que tu n’es pas contente de le voir. Tu veux quoi ? Pourquoi tu me suis ? »

Peut-être que tu vas pouvoir monnayer son silence et la poursuite de ta mission. Tu en doutes un peu, mais vu que le jeune homme n’a de cesse de te surprendre depuis quelques années, tu espères un peu que ce soit le cas. Tes yeux fouillent son visage et tu as un mouvement de lèvres. Un rictus froid, moqueur, un peu trop adouci ?

« De toute façon, la clope pour notre boulot, ça n’a aucun sens. Tu vas y perdre trop de souffle et tu finiras par être mauvais autant en course qu’en combat rapproché. Tes dents brillent alors sur les reflets de la lune sur ton sourire définitivement moqueur. Mais vas-y, continue, ça me laissera la première place ! »

Tu es mauvaise avec lui, tu le sais. Ça fait des années que ça dur, tu ne sais pas comment ça en est venu à cette rivalité froide entre vous, mais tu es consciente d’en être la cause. Il faut dire que tu as rompu le contact avec ton seul et unique ami ici soudainement. Parce que tu pensais que ça te ramollirait et que tu serais moins bonne… Aussi parce que tu n’as jamais su y faire avec les sentiments. Puis que dans le fond, tu ne pouvais pas devenir une combattante brute pour la première tête sans lui faire du tort. Et tu ne voulais pas de ça. Ton amitié avec May, ce n’était qu’un boulet à ta réussite.

« Tu devrais rentrer au QG, s’ils te trouvent dehors, ils vont te passer un sale savon. »

Tu as dit ça un peu dans le vent, pour éviter de laisser le silence s’installer entre vous. C’est un peu facile, mais dans ce genre de moment, quand vous êtes seuls et que le silence arrive, tu ne peux pas t’empêcher de repenser à lui et ce n’est pas une bonne idée. En croisant tes bras sur ta poitrine pour te donner un peu de contenance, tu attends sa réponse.
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Message# Sujet: Re: N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer   N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer Icon_minitime1Ven 23 Aoû - 15:28

You are nothing but ashesOh, elle est pas contente, non. Vraiment pas contente. Elle te fusille du regard à peine as-tu émergé de la pénombre et tu as cette impression quasi certaine que tu es présentement le pire qu'il pouvait lui arriver. Tu passes une main derrière ta nuque, tu restes planté là comme l'idiot que tu es. Parce que, c'est bien ce que tu es, un idiot, mais un idiot complètement réaliste. Tu ne t'attendais pas a mieux de sa part, c'est comme ça depuis si longtemps que parfois, tu as l'impression que ça n'a jamais été autrement entre vous. Et pourtant.

T'es pas discrète, Camden. Ça te vas bien de dire ça, en sachant qu'elle est probablement plus douée que toi à ce petit jeu, la preuve, il ne lui a pas fallu bien longtemps pour te capter. Ce que je veux ? Là ? Maintenant ? Un café. Je suppose que t'as pas ça sous ta veste, hein ? Ouais, c'est ça, May, continue de faire le malin, quand elle t'aura coller un pain, tu rigoleras moins. Le pire, c'est que tu continues, tu prends même le risque de t'avancer pour l'observer, et puis tu te mets à lui tourner autour à la manière d'un vautour. J'en sais rien, je t'ai vu traverser la cour au beau milieu de la nuit et te faufiler dans cette forêt, en short, et apprêtée comme une princesse alors tu te doutes bien que ça à titiller ma curiosité … Et t'as toujours ce sourire, mi-moqueur, mi-amusé, le genre particulièrement agaçant dans ce genre de situation. Non, vraiment, t'es un gamin. Et t'es pénible, Mayer.

N'empêche qu'elle t'intrigue. Tu la connais, c'est comme ça, et même si elle a regarder comme ça, en surface, on pourrait se dire qu'elle fait le mur pour aller en boîte et s'éclater, toi, t'es persuadé que c'est tout autre chose. Alors évidemment, ça te rends curieux, t'aimerais bien savoir ce qu'elle trafique, mais tu joueras pas le mec qui attends fermement des réponses, nan. Du coup, tu te mets à rire quand elle essaie de t'enfoncer avec cette histoire de cigarette que t'as toi-même mis sur le tapis. C'est complètement con, n'empêche que ce qui ressemble à des disputes, de loin, entre vous, toi, ça te fais toujours bien marrer. Elle est si facile à énerver… C'est un plaisir pour tes yeux de voir ce sentiment de colère étrange qui se dessine dans ses traits, qui vient illuminer ses yeux, tu l'as toujours trouvé diablement belle quand elle se met dans cet état. Ouais. T'es taré.

Oh, voyons Camden, tu sais bien que je serais toujours devant toi, peu importe le nombre de paquets que je m'envoie. Complètement faux. Mais t'es un mec, faut pas l'oublier, t'as une petite fierté qu'il ne faut pas déranger.

D'ailleurs, comme pour continuer de faire le malin, tu viens t'appuyer sur un arbre, près d'elle et tu allumes une nouvelle cigarette. Tu restes silencieux, le temps de profiter d'une large bouffée de fumée.

Oh, et pas toi donc ? Tu prends cette moue faussement surprise. Alors, où est-ce que tu vas avec ton attirail, là ?
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Message# Sujet: Re: N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer   N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer Icon_minitime1Ven 23 Aoû - 18:06

June & MayerN'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes.
Tu manques de t’étouffer. Tes joues s’empourprent alors que tes yeux se mettent à lancer des éclairs dans la nuit. Tu sais que tu ressembles à un genre de démone quand tu te mets en colère, mais toi, tu sens surtout le fait que tu te sens plus vivante…

« PAS DISCRÈTE ! Ta voix a tonné, d’un coup, et tu t’arrêtes aussi sec en te mordant les lèvres pour te taire, jetant un regard autour de vous. Putain, t’es culotté toi ! Je suis bien plus discrète que toi, et ton pas d’éléphant, quand ce n’est pas ton souffle de chacal ! »

Il a réussi. T’en reviens pas… Il a vraiment réussi à te mettre en boule ?! Ça te sidère encore qu’il arrive aussi facilement à jouer avec tes émotions et, comme pour lui donner tort, tu inspires à fond, tes bras croisés sur ta poitrine, et tu recraches lentement l’air par le nez. Ton visage se détend, même si tu bouillonnes littéralement de l’intérieur.

« Et bah, rentre donc boire un café. Si tu veux, je te file même 3$ pour te prendre un triple deluxe. Tu braques un regard direct, droit, froid, dans le sien en lâchant ça. Tu sais que c’est vache, mais tu ne veux que te mettre en route, toi. Et je ne suis pas une prin… »

Un bruit, au loin. Tu te figes d’un coup, ta tête se redresse, tes yeux fouillent les ombres. Tu l’entends continuer sur sa lancée et tu te retiens de te jeter sur lui pour le faire taire. Avec un peu de chance, il va se défendre et vous allez vous faire griller encore plus vite.

Et justement, tu vois une raie de lumière au loin et des pas. Botte sur du macadam. Un trousseau de clés. Un marmonnement d’une chanson chantée sur un ton faux. Le vigile du QG ! Tu ramènes tes yeux sur Mayer qui continue à parler et tu comprends que cet idiot n’a rien vu venir. Et si habituellement tu aurais juste pris la fuite d’un coup, pour le laisser porter seul le chapeau, aujourd’hui, tu ne peux pas prendre le risque qu’on te balance.

Ta main se tend, s’accroche à la sienne et d’un coup tu repars en courant en zigzaguant à travers les arbres. Vous avez été assez formé pour faire confiance aux ordres informulés des autres, et tu arrives à le tirer jusqu’à la grille qui entoure le QG. Tu fonces droit dessus et, en usant de l’inertie, tu viens l’éclater dos au métal.

« Putain t’es vraiment un boulet Jones ! Tu peux bien dire ce que tu veux, tu as des muscles, mais rien dans la caboche ! On a failli se faire gauler… Tu es nerveuse, et tu n’arrêtes de regarder derrière toi, d’où vous venez, avant de ramener tes yeux vers lui. Je vais en boite ! J’en ai marre du train-train quotidien et peut-être que j’y rencontrerai des vrais hommes. Tu ne souris pas, et tu ne dois pas être crédible pour deux sous vus comme tu es énervée maintenant. Alors toi, tu vas gentiment rentrer à la maison et aller te coucher après un bon chocolat chaud ! »

Tu le secoues encore une fois contre le métal, en faisant fis du bruit et enfin tu le lâches. D’un bond, tu agrippes aux fils de fer et tu grimpes avec une agilité surprenante vers le haut de la barrière. Et dans ta tête, il n’y a que cette idée. Encore une barrière, et tu seras loin de cet idiot.
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Message# Sujet: Re: N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer   N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer Icon_minitime1Ven 23 Aoû - 19:26

You are nothing but ashesQu'est-ce que tu disais, déjà ? Ah. Oui. Facile. Rien de plus facile pour toi que d'énerver June Camden. Tu ne savais pas si tu pouvais appeler ça un don, mais lorsque tu t'y mettais, tu réussissais ton coup presque immanquablement. Et là, pendant que tu continues de faire l'idiot devant elle, elle explose littéralement et sa voix résonne entre les arbres de la petite forêt. C'est comme si, même si elle connaissait la vérité à son propre sujet, elle ne pouvait pas s'empêcher de ses défendre de tes nombreuses affirmations. Faut dire que t'es un sacré numéro, toi aussi, t'en rate pas une, et quand tu t'y mets, t'es insupportable.

C'est bien ce que je dis, t'es pas discrète. Tu ne manques pas de sourire de toutes tes dents devant sa réaction démesurée. Elle se rend compte, qu'elle parle bien trop fort, pourtant, elle ne semble pas pouvoir s'empêcher de continuer à élever la voix sur toi tout simplement parce que tu l'agaces à faire le malin. Et forcément, tu continues. Et plus tu la vois enrager, plus ça te pousse à poursuivre sur ta lancée. Sauf qu'à un moment, elle réagit différemment et par automatisme, tu comprends que quelque chose ne va pas.

Tu te laisses entraîner sans protester, tu cours. T'es un peu crétin pour le coup, parce que tu ne t'es rendu compte de rien. Tu n'étais pas sur tes gardes et tu aurais dû, parce qu'au delà du fait que t'étais bien là, en train de la faire enrager, t'as complètement oublié le fait que t'étais hors des clous du règlement de l'institut et que si quelqu'un vous avez trouvé là, au milieu de la forêt, vous auriez pu vous attirer de gros ennuis.

Arrivés à l'autre bout du domaine, elle te propulse littéralement contre la grille et si une grimace se forme sur ton visage sous l'effet du choc, tu te redresses finalement assez rapidement et facilement. Et puis tu souffles un grand coup. T'as toujours rien compris, hein, mais tu te dis qu'elle devait avoir ses raisons. D'ailleurs, elle ne perd pas une seconde pour se remettre sur ton dos, et te balancer tout un tas de reproches à la figure.

En boîte. T'as dis ça tellement platement, c'est bien la preuve que t'y crois pas une minute. Toi. Aller en boîte. Je suis peut-être con, mais je le suis pas à ce point.

Le truc, May, c'est qu'elle s'en fou. En fait, elle ne t'écoutes sans doute même plus puisqu'elle vient de s'accrocher au grillage et qu'elle l'escalade rapidement. Attends … elle est en train de se barrer là, non ? Et tu souffles. Encore. Et tu te mets à grogner, à te plaindre, mais tu la suis. Ouais. Tant pis pour ta flemme et ton envie de café, toi aussi t'es têtu, alors tu la suis, moins rapidement sans doute, mais tu la suis et arrivé en haut, tu sautes. Et puis tu lui coures après et tu l'attrapes par la main avant de la pousser contre un arbre.

En boîte ?! Non mais sérieusement, c'était pas à toi qu'elle allait faire avaler une énormité pareille, surtout qu'encore une fois, t'avais le sens de l'observation, et pour lui prouver, sans pudeur, tu viens passer tes mains sous sa veste pour partir à la recherche des petites choses qui y sont cachés. Avec un couteau et … oh, du sédatif. T'as quand même pas besoin de ça pour mettre un mec dans ton lit, Camden. Tu t'es peut-être un peu trop penché sur elle là, si bien que tu recules avant qu'elle se décide à t'en coller une bonne dans les parties. Arrête de piailler, je te signale que c'est toi qui a filé en douce, j'ai juste fait mon boulot en suivant une silhouette suspecte qui rôdait dans le périmètre en pleine nuit. Tu cherches vraiment à te faire tuer, en fait ...
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Message# Sujet: Re: N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer   N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer Icon_minitime1Ven 23 Aoû - 21:54

June & MayerN'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes.
T’es en haut de la clôture. Tu regardes autour de toi, et dans un silence qui t’es tout à fait familier, tu bondis de l’autre côté. Pas un regard pour le jeune homme, tu te remets en route. Tu ne peux pas vérifier où il est… parce que tu ne veux pas regretter ton choix de l’abandonner au vigile qui ne va pas tarder à le trouver. Tu serais capable de faire demi-tour… et ça, c’est une très mauvaise idée !

Sauf qu’alors que tu cours, que tu zigzagues dans les ombres pour mettre de la distance entre toi et le QG de la Division, tu sens qu’on te freine. Et vraiment, June, tu n’as pas besoin de te retourner pour savoir qui est derrière toi. Dans le fond, si tu es un peu honnête avec toi-même, tu savais que May n’abandonnerait pas comme ça. Tu as juste espéré que, pour une fois, il comprendrait.

La réponse est non. Tu te fais chavirer vers un arbre, sans chercher à te défendre. Tu n’es pas aussi insolente que lui. Tu sais qu’en force brute, Mayer t’écrase depuis toujours. Alors tu attends l’ouverture pour t’enfuir, et cette fois-ci, tu l’attaqueras vraiment s’il le faut.

« Qu’est-ce que tu fais ?! Tu grondes quand il passe les mains sur ton bombers. Et sur le coup, tu paniques vraiment à l’idée qu’il en veuille plus… pire, qu’il te pelote. Je prends juste mes précautions pour éviter les relou dans ton genre, Jones. Tu réponds en accentuant son nom de famille avec une voix désagréable au possible. Le sédatif d’abord, puis le couteau pour leur couper les couilles une bonne fois pour toutes. Tu veux être mon premier essai ?! »

Tu sais que tu ne le feras jamais. Tu sais qu’il sait que tu ne le feras jamais. Ça ne t’empêche pas de le cracher avec une acidité mordante. Et le pire du pire, c’est quand il te dit d’arrêter de piailler. Ça te rend dingue et d’un geste hargneux, tu le repousses de tes mains sur son torse. Juste assez pour le faire reculer d’un pas et sortir ton couteau.

« Qui paille ?! Tu grondes, avec un rictus animal qui relève ta lèvre supérieure, presque au-dessus de ta canine. Je te préviens, Mayer, si tu ne me donnes pas le respect que je mérite, je vais vraiment m’arranger pour que tu t’en souviennes à jamais ! Ce n’est pas parce que tu t’acharnes à me coller au cul que tu as le droit de me traiter de la sorte ! »

Et bah voilà, c’est fait. La rage qui te bouffe depuis des années ressort enfin ! Et dans le fond, ça te fait un peu de bien, tu dois bien le reconnaître. Mais, malheureusement, ce n’est pas encore assez. Alors, sans lâcher ta lame, mais en l’abaissant le long de ton corps, tu le repousses d’une main dans l’épaule, violente, et tu reprends.

« Dis-moi, qu’est-ce que j’ai fait pour que tu me casses autant les pieds ?! Ton regard brille non plus de colère, mais de haine. Et ça, c’est beaucoup trop dangereux chez toi. Tu comptes aller jusqu’où pour te venger ? Pour me rappeler que j’ai préféré être la première seule que de me traîner un boulet ?! »

Oh que c’est méchant, mais oh que ça fait sortir le poison qui te ronge de l’intérieur. Et d’un coup, d’un seul, tu craques. Tu te retournes d’un bon et tu vas écraser ta main de toutes tes forces dans le bois, dans un silence effroyable. Le crac, on l’entend clairement. Bois ou os, ce sera à vous de le découvrir, mais sur le coup, tu ne sens même pas la douleur.

« J’avais le droit de faire ce choix… Tu murmures tout doucement, en lui tournant le dos. »
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Message# Sujet: Re: N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer   N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer Icon_minitime1Ven 23 Aoû - 23:13

You are nothing but ashesLe problème avec toi, May, c'est que tu ne sais tout simplement pas t'arrêter. T'es comme ça, les limites, c'est pas ton truc, tu refuses systématiquement de t'en imposer sans même songer une seconde que les autres ont parfois besoin que tu te contienne, que tu restes bien sagement derrière la ligne rouge. C'est ce qu'elle aimerait que tu fasses. Tu le sais. Elle aimerait bien que tu restes à la place qui est la tienne, que tu cesses une bonne fois pour toute d'aller vers elle, de la suivre, de garder les yeux posés sur elle. Elle aimerait se débarasser de ta présence envahissante. Sauf que de ton côté, tu refuses ça. Tu l'as décidé, tu resterais dans son sillage quoi qu'il arrive, c'est ce que tu voulais, l'avoir près de toi et si elle ne pouvait pas t'accorder son amitié, son affection, s'il n'y avait que sa haine pour toi, sa colère aussi, et bien tu prendrais ce qu'elle a décidé de t'offrir sans en demander davantage.

Généralement, ça fonctionnait. Quand tu ne décidais pas de franchir la fameuse ligne qui se trouvait entre vous deux, ça allait. Mais à partir du moment où tu venais empiéter de son côté, ça finissait toujours pas virer au drame, et c'est ce qui se passe encore ce soir. Tu le prends au visage son venin, c'est acide, ça pique, c'est douloureux, évidemment. Mais tu endures. Tu restes droit. Si elle est particulièrement expressive, toi, tu parviens aisément à garder ton masque de neutralité. Elle peut bien te menacer de tout ce qu'elle veut, tu sais qu'elle n'en fera rien. Alors tu ne réponds pas, et tu croises simplement les bras. Au fond, tu la laisses s'enflammer, si c'est ce dont elle a besoin, de quel droit est-ce que tu l'en empêcherait ? Tu seras juste toujours là pour la rattraper si elle va trop loin.

Et pour le coup, elle va loin, très loin. Subitement, elle se met à te parler de respect, comme si tu n'en avais pas pour elle. Alors, oui, c'est vrai que tu passes la majeure partie de ton temps à essayer de lui casser les pieds … sauf qu'au fond, elle devrait le savoir que c'est justement parce que t'as un besoin presque constant d'être dans ses pattes.

Et bah t'es toi, tout simplement. T'es pas certain que ce soit le genre de réponse qu'elle attend, d'ailleurs, tu n'es même pas certain qu'elle attende véritablement une réponse à cette question. Me venger ? Me venger de quoi, qu'est-ce que tu racontes enc-- … Et tu t'arrêtes, tu t'arrêtes net parce qu'elle t'échappe complètement, et tu t'en rends compte quand elle vient frapper cet arbre de toute ses forces. Tu grimaces. Tu soupires. Et puis tu approches à nouveau et tu viens attraper sa main. Ça saigne. C'est déjà bleu. Non, ce choix, t'avais pas le droit de le faire pour nous deux. C'est tout ce que tu ajoutes, sans même lever les yeux de sa main blessée. Tu finis par lâcher, uniquement pour venir déchirer sans hésitation un bout de la chemise à carreaux que tu portes par dessus ton débardeur blanc, puis, tu viens enrouler le tissu, bien serré autour de ses doigts. C'est bon ? T'as fini maintenant ? Je te jure … Amène toi. Tu ne lui laisses pas le choix, tu attrapes son autre main pour l'entraîner avec toi. On va boire un café. Où ? Aucune idée. Tu te dis que vous allez bien finir par trouver.
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Message# Sujet: Re: N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer   N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer Icon_minitime1Sam 24 Aoû - 22:18

June & MayerN'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes.
T’es une conne ! Bon Dieu ce que tu peux être une conne quand ça te prend ! Comment oses-tu te laisser énerver par un type comme Mayer Jones ?! COMMENT PEUX-TU FAIRE ÇA ?! Tu hurles à l’intérieur et ça ressort sous un grognement qui fait peur. Et tu es là, avec ta main contre ta poitrine même si tu ne sens pas la douleur, à chercher une échappatoire. Tu ne veux pas qu’il intervienne ! Tu refuses qu’il s’approche et te touche ! Tout ça, c’est sa faute !

Non. Tu sais que tu te mens quand il s’est arrêté en plein milieu de sa tirade, parce que tu envoyais ton poing dans le bois. Tu l’as bien vu, du coin de l’oeil, avoir cet éclat concerné. Et Mayer n’est pas concerné par ta crise de nerfs parce qu’il est là et que tu te blesses devant lui. Oh non. Il l’est parce qu’il a toujours voulu rester dans ta sphère. Tu n’avais pas besoin d’être intelligente pour le comprendre.

« Tu me fais mal. Tu grognes quand il attrape ta main, précautionneusement, comme si ça allait changer quoi que ce soit. Tu comprends pas. Tu réponds en détournant les yeux, alors qu’il remue le couteau dans une trop vieille plaie. T’as jamais rien compris. »

Qu’est-ce que tu peux être mauvaise parfois. Même là, alors que tu es en position de faiblesse devant lui, et qu’il ne l’utilise pas pour te faire du mal, tu cherches encore à attaquer. Quand il déchire sa chemise pour te faire un bandage, tu grognes quelque chose. Un genre de “ça va aller, arrêt…” sauf que, de toute façon, il n’en a rien à cirer de ton avis.

« Ne fais pas comme si tu étais concerné par ça. Je fais ce que je veux, quand je le veux et… tu laisses quelques secondes pour attraper son regard dans le tien. Avec qui je veux. »

Tu n’y peux rien, c’est plus fort que toi. D’abord parce que la douleur commence à pulser, sous l’adrénaline, mais surtout parce que tu as peur. Reconnais-le, June, t’es morte de peur que ta vie importe pour quelqu’un. Si tu deviens importante pour quelqu’un, tu ne pourras plus te détruire pour être la meilleure. Ce sera trop dur et tu louperas ta vie.

« Ok pour le café, mais un seul et tu me lâches. »

Quelle pute tu peux faire. Tu le sais, et ta moue hargneuse est avant tout contre toi-même. Et comme pour prouver que tu te rends compte que tu te comportes si mal, tu te mets en route, ta main blessée pendant dans le vide vers une rue pas loin, où il y a un barcraft. Ils y servent des cafés et les geeks sont bien moins chiants et encombrants que les alcooliques.

« Je te l’offre. Tu balances, quand vous entrez dans le lieu. Tu prends quoi ? Tu fais signe au patron de ta main bandée et quand tu vois son regard inquiet, tu lui lances un regard si dur qu’il n’ose rien dire à part sa salutation habituelle. Un irish cofee et un… ? »

Tu le laisses choisir et quand le patron commence à doser le whisky de ta boisson, tu grognes :

« Allez-y généreusement, j’ai mal. »

Il te jette un drôle de regard et il t”obéit. Que Dieu bénisse cet imbécile. Quand vos boissons sont prêtes, tu te tournes vers ton condisciple, et tu souffles, déjà épuisée de ce moment :

« Tu veux t'installer où ? »
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Message# Sujet: Re: N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer   N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer Icon_minitime1Dim 25 Aoû - 15:31

You are nothing but ashesT'as senti cette petite dose d'agacement monter droit jusqu'à ton cerveau. C'est rare, avec toi. T'es habitué, comme imperméabilisé à ses mots durs et tranchants, à force de temps, t'as appris à laisser glisser ses paroles bien souvent pleines d'un venin toxique et abrasif te glisser dessus, comme l'eau sur une vitre. Tu ne sais pas pourquoi t'es comme ça avec elle, parce qu'au fond, May, tout le monde le sait que tu ne manques pas de caractère. T'es pas aussi violent qu'elle. Pourtant, c'est connu de ton maigre entourage, le fait qu'il ne faut quand même mieux pas te chercher. Mais étrangement, quand c'est elle, ça passe. Ca glisse. Et tu n'irais pas jusqu'à dire que tu t'en fou, mais ça n'ira jamais jusqu'à t'énerver, te provoquer. C'est un jeu qu'elle n'a pas encore gagné avec toi. Du moins pas complètement.

Parce que cette fois, elle a été loin. Elle a tout de même réussi à te blesser, et tu le sens au fin fond de toi-même que c'est compliqué, de plus en plus, de rester neutre, ou de faire le rigolo face à ce qu'elle est capable de t'infliger sans regrets. L'espace d'un instant, t'en es à te demander si t'es pas un peu masochiste, à croire que t'aime ça, souffrir.

Nan, t'as raison, je comprends rien. Tu ignores ses plaintes, ça t'éviteras de lui lancer à la figure qu'elle n'a aucun droit de chouiner de la sorte, puisque c'est elle qui vient de lancer son poing dans cet arbre. Volontaire. T'en es presque à plaindre l'arbre plus qu'elle. En fait, tu ne te sens pas tellement en état de discuter de ça, parce que tu sais bien, tu te connais, à un moment, tu pourrais toi aussi décider de lui envoyer tout ce que t'as sur le cœur au visage, et ça, c'est probablement pas une bonne chose. Surtout pas maintenant.

Alors tu t'éloignes. Et tu la laisses s'éloigner. T'as besoin de caféine, tu te sens mou, comme vidé de ton énergie. T'as besoin de faire le plein, ça ira mieux ensuite, tu le sais bien. Tu te contentes de suivre, au final, pourtant, c'est toi qui avait pris les devants mais une fois n'est pas coutume, tu décides de la laisser te passer devant et de mener la barque à ta place. Tu entres, en silence, tu prêtes peu d'attention à ce qui t'entoure et ce n'est que lorsqu'elle s'adresse à toi pour autre chose que pour te reprocher la misère du monde que tu consens à faire de nouveau entendre le son de ta voix.

Juste un café. Noir. Sans sucre. Et un grand. Il te faut au moins ça, un truc fort, puissant. Un truc qui sera capable de te secouer, un truc aussi amer que tu peux l'être en ce moment.

Tu ne fais même de remarque sur son choix, tu n'ouvres même pas la bouche quand elle demande encore plus d'alcool dans son café, nan, tu te contentes d’attraper le tien et de t'avancer pour te laisser tomber sur le premier siège libre qui passe. Là, tu prends enfin le temps de boire une longue gorgée bouillante du liquide noir qui remplit ton gobelet.

Je suppose que tu ne prendras ni le temps ni la peine de passer par l'infirmerie, ou par le cabinet d'un médecin. Ce n'est même pas une question. Tu soupires, en fixant sa main. T'as probablement au moins une phalange de cassée. Tu n'étais pas médecin, tu n'avais aucune connaissance en médecine si ce n'est ce qu'on t'avais appris, les tous premiers secours, n'empêche qu'avec ce qu'elle envoyer dans cet arbre, il était impossible pour toi que sa main soit intacte. Au fait … Tu te penches légèrement sur la table, et puis, tu pointes sa main blessée de ton doigts. Tu me dois une chemise.

Un sourire, ton sourire habituel, est revenu prendre place sur tes lèvres. T'as rien oublié de ses mots, si tu arrives à dormir cette nuit, ce sera probablement un miracle parce que ça va tourner dans ta tête un moment. Mais ouais, t'es comme ça, t'es pas du genre à faire une scène, on dirait qu'il en faut encore davantage pour que tu sortes de tes gonds.

Et tu m'as toujours pas dit où tu allais. Son histoire de boîte de nuit ? Non. Définitivement, tu n'y croyais pas.
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Message# Sujet: Re: N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer   N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer Icon_minitime1Dim 25 Aoû - 17:15

June & MayerN'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes.
Pourquoi est-ce toujours aussi dur de se frotter à Mayer ?’ C’est peut-être le grand sujet de ta vie, depuis que tu as pris la décision, il y a plus de 10 ans, de le repousser de ton univers. Alors oui, s’il y avait un sujet de philo qu’on aurait dû te donner, pour bien te faire chier et te faire haïr encore un peu cette matière, ce serait celui-là.

Tu es toujours bloquée sur cette pensée quand tu récupères ta boisson et que tu le suis. Tu ne peux pas t’empêcher de le regarder, même si ce n’est que son dos. Tu ne peux jamais t’empêcher de laisser tes yeux accrochés à sa stature haute et musclée, et tu peux bien te cacher sous des explications tordues ou idiotes, tu sais surtout que tu ne veux pas tourner les yeux. Mayer a été important pour toi, et tu as beau le rejeter perpétuellement de ta vie, il l’est toujours. C’est même pour ça que tu le repousses.

« Toujours aussi gracieux, Jones. Tu marmonnes en t’asseyant avec bien plus de calme et de grâce que lui, en face de sa place. Et alors qu’il te parle du toubib, tu tentes de faire bouger tes doigts. Un grincement douloureux, presque un suffoquement, t’échappe. 2 phalanges et peut-être un métacarpe. Je passerai prendre une attelle, ça suffira. »

La vérité, c’est que tu ne veux pas devoir expliquer ce coup de sang à qui que ce soit. Le fait que ton adversaire le sache est déjà beaucoup trop pour toi. Et puis allez voir le médecin du QG, c’est accepter de devoir prendre des médicaments qui vont amoindrir tes réflexes et tes performances… et ça, c’est impossible à tes yeux.

« Tu voudras une nouvelle chemise ? Un sourire froid grimpe sur tes lèvres. Tu es fatiguée par la douleur qui pulse de plus en plus et qui, mine de rien, t’attendrit aussi. Je me ferai un plaisir de t’en choisir une mine affreuse, histoire que tu penses à moi à chaque fois que tu ouvriras ton placard. »

Tu te sais capable de ça. Tu connais aussi suffisamment tes talents de couturière pour prévoir à l’avance que tu vas la customiser à ta façon avant de la lui offrir. Un petit “Éternel N#2” lui irait à ravir selon toi. Et c’est comme ça que tu te retrouves à rire un peu. Mais alors pas beaucoup, et le bruit ressemble plus à un ricanement mauvais qu’à un rire. Rire qui s’efface aussi vite qu’il reprend son questionnement sur le sujet initial.

« Je sortais en boite. Tu râles, en te laissant retomber au fond de ta chaise, alors que tu tournes machinalement la touillette dans ton irish coffee, dont les odeurs lourdes d’alcool embaument déjà la table.Je sais bien que tu ne veux pas me croire, mais c’est la vérité. Mes raisons pour y aller sont personnelles par contre, et sur ça, je vais te mentir en long, en large, et en travers. »

Tu es plus calme. Tu as fini ta crise, et tu veux juste que tout cela se finisse le plus vite et facilement possible. Tu sais que tu ne pourras pas fuir avant d’avoir bu ce fameux café avec lui. Alors tu portes le gobelet brûlant à tes lèvres et tu t’en envoies une sacrée gorgée. Tes yeux se ferment. Une grimace déforme ton visage. Et tu secoues la tête.

« Pouah, ça pique ! Tu reposes le gobelet en te rappelant que le whisky n’a jamais été ton truc. Et toi alors, tu faisais quoi dans les fourrés ? Tu voulais aussi faire le mur ? »

Tu es curieuse, mais c’est uniquement pour faire la conversation et en finir plus vite. Ça, en tout cas, c’est ce que tu te répètes en boucle.
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Message# Sujet: Re: N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer   N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer Icon_minitime1Dim 25 Aoû - 19:31

You are nothing but ashesT'as levé les yeux au ciel, mais tu ne te risquerais pas à aller plus loin. De toutes façons, elle ne t'écouteras pas. Elle n'ira pas. Une attelle, qu'elle dit. Sérieusement, ça te fais doucement rigoler, et à la fois, ça te fait flipper cette manie qu'elle a de prendre autant de risques. June, c'est le genre de fille qui est vraiment prête à tout, tu mettrais ta main au feu qu'elle pourrait consciemment risquer sa peau pour être la première, toujours la première, et elle s'imagine que toi, t'es un sérieux adversaire. Si elle savait à quel point tu pourrais la lui donner, sa première place, si elle venait un jour à aller trop loin à ton goût. Tu pourrais même la lui laisser, si elle te le demandais, mais tu sais bien qu'elle ne le ferait pas, tu sais que c'est pas son genre, et si tu continues de te battre contre elle, c'est parce que t'as l'impression que ça lui plait, et que t'es pratiquement certain qu'elle pourrait prendre mal le fait que tu la ménages.

Un truc horrible … et bah vas-y Camden, fais toi plaisir, au moins y'aurait pas à dire, tu m'auras offert un truc qui te ressemble. La chemise serait physiquement affreuse, quand June le serait dans son caractère, dans sa façon d'être et d'agir avec toi. C'est rare quand t'en viens à lancer des piques qui sont finalement imprégnées d'autant de vérité … c'est rare quand ça vient du cœur, avec toi.

T'as continué de lui sourire, de faire le malin pour lui montrer que c'est pas le genre de truc qui te touche. Elle est entrée dans ton jeu, c'est tout. T'en as strictement rien à faire de cette putain de chemise, t'y as pas pensé quand tu l'as arrachée pour lui bander la main. T'as pensé qu'à elle. Comme bien trop souvent à ton goût. En fait, May, tu devrais le savoir, cette fille, elle finira par te détruire, par avoir ta peau pour de bon. Il viendra un moment où ça deviendra vraiment trop pour toi…

Quand elle revient sur son histoire de boîte de nuit, tu soupires légèrement, mais à la fois, tu souris à nouveau parce que tu constates que t'avais bel et bien raison. En boîte, ouais, pourquoi pas. Mais elle n'y allait pas pour s'éclater, pour se trouver un mec à ramasser. C'est pas June, ça. En revanche, la petite blonde qui te fais face et qui continue de garder ses petits secrets, bien farouchement, ça, c'est celle que tu connais.

Comme tu veux. Ça allait t'occuper tiens, si elle ne voulait rien dire d'elle-même, il était évident que tu allais te mettre à fouiner derrière son dos. Peut-être même à la suivre, à écouter ses conversations. Ouais. T'étais complètement capable de faire ce genre de trucs quand ça la concernait, elle. A quoi tu t'attendais ? Tu agites la tête en voyant sa grimace, tu avales une nouvelle gorgée de café, sans la quitter des yeux cependant. J'étais pas dans les fourrés, j'étais dans la cour en train de fumer. J'ai toujours un peu de mal à m'endormir, le soir, parait que je bois trop de café. Et ça te fait ricaner, parce que t'admettras pas ça. Je te l'ai dis, je t'ai vu passer pratiquement sous mon nez, c'est pour ça que je t'ai suivie. En plus, tu sens les ennuis à des kilomètres … je croyais que tu tenais à ta place, June. C'est aussi pour ça que tu savais qu'y avait anguille sous roche, parce qu'elle avait bosser dur pour en arriver là où elle était maintenant, et que ça lui ressemblait pas de prendre le risque de tout perdre, de se faire choper, pour rien.
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Message# Sujet: Re: N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer   N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer Icon_minitime1Mar 27 Aoû - 23:03

June & MayerN'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes.
Arh, il t’a eu. Tu serres les poings et la mâchoire sans relever cette pique qui te touche en plein dedans. À trop vouloir le contrer, l’attaquer et le blesser, tu t’es laissé emporter et tu lui as ouvert la porte à te rendre la pareille. Tu sais que Mayer ne le fait jamais… ou presque. Mais tu es également au courant que quand ses morts percutent, c’est en plein dans ta face. L’effet d’une gifle, juste avec quelques mots. Il est bien plus doué que toi et toutes tes provocations.

Alors te voilà assise devant lui, l’air renfrogné, avec ton café beaucoup trop alcoolisé. Tu tiens l’alcool, c’est l’une des choses que tu t’es astreint à supporter en plus du programme d’entraînement, mais là, entre la contrariété, la douleur et l’alcool, tu as sensiblement l’impression que tu vas vite dériver. Et comme une conne, tu n’arrives pas à t’en inquiéter, te protéger, t’arrêter. C’est comme si tu avais confiance…

En Mayer Jones ? Et bah, t’es sacrément atteinte…

« Arrête de fumer, tu vas mourir à 30 ans ! »

Tu râles quand il t’explique une seconde fois qu’il était dehors pour fumer parce qu’il n’arrivait pas à dormir. Et dans le fond, tu n’arrives pas à voir si tu dis ça pour qu’il cesse de te tomber dessus quand tu veux t’échapper en secret ou parce que tu t’inquiètes vraiment pour sa santé. Un peu des deux, dans le fond, et ça t’emmerde bien.

« Je ne filais pas dans les ennuis. Si tu ne m’avais pas arrêtée, je serais sortie et serais revenue plus tard sans aucun ennui. C’est ça le problème Jones, les ennuis te suivent à chaque fois. Tu aurais pu juste me laisser passer, mais non, tu as dû me coller aux baskets encore une fois. »

Tu soupires, fatiguée. Tu as de moins en moins la force de te battre parce que tu as de plus en plus mal. Avec une brutalité presque aussi soudaine que lorsque tu t’es enfoncé le poing dans l’arbre, tu attrapes ta tasse et tu la descends cul sec, même si ça te brûle le gosier au passage. Tu secoues la tête en faisant une mine écoeurée et tu te lèves.

Pourtant, tu ne pars pas. Tu vas simplement à l’accueil et tu reprends la même chose. Tu payes sèchement en faisant taire la remarque du serveur d’un mouvement de main brusque et tu reviens t’asseoir sans la moindre grâce. Tu te laisses tomber dans ta chaise, comme si Mayer s’était réincarné dans ton corps… enfin, faudrait-il encore qu’il meure pour se réincarner.

« J’en ai ma claque de tout ça. Tu fais un geste qui vous embrasse tous les deux. Faut que ça cesse, May. Et tu ne te rends même pas compte que tu viens de l’appeler comme tu le faisais à l’époque, quand tu passais ton temps collée à lui. On ne peut pas continuer comme ça, on va finir par s’entretuer. Il faut accepter le passé et continuer nos chemins sans se marcher dessus. »

Et tu t’arrêtes en le regardant droit dans les yeux, choquée. Parce que, tout à coup, tes mots prennent un autre sens. On dirait une pauvre gamine qui veut rompre avec son copain. Et ça te sidère, tant et si bien que tu pinces tes lèvres l’une contre l’autre et tu finis par baisser les yeux en murmurant.

« Ça n’a aucun putain de sens. »
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Message# Sujet: Re: N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer   N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer Icon_minitime1Ven 30 Aoû - 18:28

You are nothing but ashesTu sais quoi, May ? T'as probablement les pires défauts qui existent pour un agent de terrain. T'irais pas jusqu'à dire que t'es accro, parce que tu te voiles la face, mais ta manie de t'enfiler des litres, et des litres de café, combinée à celle de fumer à la moindre occasion qui se présente, c'est mauvais. Très mauvais. Mais on a beau te le dire, que tu finiras mal, que tu te ruines la santé et que ça réduit tes performances, t'es pas comme June. T'es pas capable de prendre des décisions radicales pour privilégier ta carrière. Tu l'aimes ta place. Et t'as envie d'être le meilleur. N'empêche que jusqu'à présent, t'as toujours pas réussi à arrêter. C'est plus fort que toi.

Raison de plus pour profiter de ma présence, tu crois pas ? Et c'est reparti, non mais t'es infernal ma parole, tu sais pas t'arrêter, c'est fou. T'es toujours là à saisir des perches qui n'existent même pas, et tu t'en fiche si ça agace les gens, provoquer les autres, c'est ce que tu cherches en permanence. C'est même pas méchant, c'est juste … marrant, d'autant plus avec Camden, ouais. T'aimes tellement la mettre en rage.

Tu remarques bien vite qu'elle s'est calmée, un peu. Elle grogne bien moins, tout à coup, probablement à cause de la douleur, mais aussi de l'alcool fort qu'elle vient d'ingurgiter sous tes yeux. Elle est là, devant toi, à grimacer en énonçant sa façon de penser, c'est marrant, mais ça ne te surprends même pas quand elle essaie une fois de plus de te mettre tout sur le dos … Parce que June, c'est June. Elle est bien trop fière pour admettre qu'elle n'a peut-être pas été si prudente que ça. Tu l'as eu, tu l'as vue, et au final, heureusement que c'est tombé sur toi, parce que toi, t'as parfaitement conscience que ça aurait pu être n'importe qui.

Alors ouais, sur le coup, tu restes silencieux, tu te contentes de boire ton café, de l'écouter, le regard fixé sur elle. Et encore une fois, tu évites de faire la moindre remarque sur l'alcool qu'elle retourne chercher, parce que, t'es moins con que t'en as l'air et que t'es capable de voir qu'y a vraiment un truc qui cloche ce soir.

Pas question. C'est ta seule et unique réponse, après son petit monologue. Si t'as éviter les remarques pour ne pas empirer les choses, cette fois, tu ne peux en revanche pas accepter cette manie qu'elle a de prendre des décisions qui vous concerne tous les deux. Tu l'as laissé faire une fois, c'était déjà bien trop. Pourquoi je devrais accepter ça, moi, hein ? Vas-y, explique moi, miss-je-sais-tout. Et tu t'enfonces sur ta chaise, le dos calé, tu croises les bras contre ton torse et tes yeux se font plus sévères - elle te vas tellement pas, cette expression, May - alors que tes sourcils se froncent. Au fond, t'en as marre. C'est peut-être l'une de ces rares choses au monde qui parvient à véritablement t'énerver, te fâcher. En fait, il n'y a qu'elle qui soit capable d'une telle chose ...
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Message# Sujet: Re: N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer   N'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes. ft Mayer Icon_minitime1Jeu 5 Sep - 18:22

June & MayerN'oublie pas que nous sommes femmes et que nous n'aurons jamais raison contre des hommes.
Tu voudrais crier. Hurler un bon coup, sans prévenir, juste pour exorciser la pression qui monte encore et encore. Et la raison de cette tension, elle est face à toi, et elle ne compte pas te laisser de répit. Tu avales une nouvelle gorgée de café corsé sans moue, comme si tu t’étais finalement faite à l’alcool, et tu braques un regard mordant sur Mayer. C’est ça… si tu le pouvais, tu le mordrais à pleines dents.

« J’ai pas besoin de te savoir condamné pour dans 5 ans pour “profiter” de ta superbe et irritante présence. »

Tes cassantes et tu es si énervée, t’as si mal aussi, que tu ne remarques pas que, une fois encore, tu avales de plus en plus vite l’alcool. Tu ne veux qu’endormir la douleur et la sonnette d’alarme qui hurle dans ta tête pour ça. Et franchement, là tout de suite, tu devrais vraiment te rendre compte que le rouge qui vient s’imprimer sur tes joues est dû à l’alcool. Que tes yeux qui brillent ne le sont plus seulement que par l’émotion. Que tu es en train d’abaisser les barrières.

Tu pourrais peut-être t’en rendre compte, plus sérieusement. Tu pourrais si tu n’étais pas en face de lui, précisément. Parce que lorsqu’il te reprend sur le fait que tu as choisi pour vous, tu sens une colère formidable grimper en toi. Ça fait comme lorsqu’on lance de l’essence sur du feu. FLOP. Et d’un seul coup, tu grondes :

« J’ai fait ce qu’il fallait pour te préserver ! »

Sauf que gronder, ce n’est pas suffisant, non. Alors en même temps que tu parles, tu bondis sur tes jambes et tu fais claquer tes deux mains contre la table. Comme dans les films. Sauf que si ça claque vraiment bien dans la réalité aussi, tu retombes en t’écroulant dans ton siège en retenant un cri de douleur. De grosses larmes rondes, détachées, se mettent à dégringoler sur tes joues rouges et tu te recroquevilles sur ton siège en essayant de les arracher de ton poignet sain.

« T’es qu’un sale con égoïste, May ! Bah oui, quitte à souffrir le martyre, tu vas faire retomber ça sur lui. Tu t’es jamais dit que c’était pour toi ?! Que j’allais te démolir si on restait trop proche, parce que la réussite c’est tout ce qui comptait pour moi ? Tu crois pas que j’ai pris la décision toute seule pour t’éviter de devoir en porter le poids ?! Tes larmes coulent toujours, mais ton visage est un mélange de douleur et de haine pure. Mais non, Mayer Jones doit toujours croire qu’il a raison ! »

T’es un monstre. T’es un monstre parce qu’il t’a poussé à l’être. Parce que t’es bien trop sensible pour être juste ouverte avec lui. Tu sais ce que May pourrait changer en toi, tu sais que tu es autant en colère parce que ton regard ne se détourne jamais de lui. Et tu es clairement consciente qu’il est beaucoup trop important pour toi, encore maintenant.

Alors oui, tu pleures et tu renifles à nouveau. Oui, tu attrapes ta tasse pour la finir d’un coup. Oui, tu te lèves de là, pour fuir tu ne sais pas trop où. Ce qui est certain c’est que tu arrives à repousser ta chaise et traverser l’endroit d’un pas faussement assuré. Mais qu’arrivé à l’entrée du magasin, un client recule sa chaise pour partir, et que tu te prends les pieds dedans.

Et en temps normal tu l’aurais juste évité. Avec tes capacités, même sans l’éviter, tu aurais repris ton équilibre. Mais là, l’alcool m'engourdit et tu t’affales à genoux sur le sol en carrelage. Et tu retiens un cri dans un bouillon de larmes.
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