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 Dernier hommage autour d'un verre

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Frisonette
Danny Buckley
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Message# Sujet: Dernier hommage autour d'un verre   Dernier hommage autour d'un verre Icon_minitime1Lun 5 Aoû - 11:41




2024 – soirée – bar près de la caserne

Tony Black n’était plus. C’était officiel puisqu’il était désormais six pieds sous terre mais je n’arrivais clairement à y croire. Il était notre Captain et clairement il était le mentor que j’avais toujours rêvé au sein de la caserne.

Les détails de l’intervention vont et viennent dans mon esprit sans que j’arrive à comprendre comment l’on en est arrivé au fait que nous venions d’enterrer notre Capitaine. Est-ce qu’il y a avait une part de culpabilité dans mon esprit ? Est-ce que je me refaisais les scénarios qui auraient pu avoir une issue différente ? Est-ce que je revivais la scène encore et encore à la fois lorsque j’étais endormi mais également lorsque j’étais éveillé ? Toutes les réponses étaient bien évidement oui.

C’est pour cela qu’après la cérémonie qui lui a rendu un bel hommage l’on s’est tous retrouvés dans le bar qui n’est pas loin de la caserne afin de boire un dernier coup en son honneur. Mais je dois bien avouer que je n’ai pas le cœur à rire ou même à plaisanter en parlant de lui. Je me retrouve alors bien rapidement un peu à l’écart des autres à commander un verre d’un alcool un peu plus fort et à grignoter les cacahuètes qui sont devant moi. Chasse le naturel, il revient au galop et comme chaque fois que je suis stressé, triste ou sur les nerfs, je mange…

Je ne remarque pas tout de suite qu’un de mes plus proches collègues s’installe à côté de moi et pas n’importe lequel… Je crois que je suis trop dans ma bulle sombre pour me rendre de quoi que ce soit. Mais Tony est parti depuis à peine quelques jours et il me manque déjà et je n’arrive pas à penser à autre chose.

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Jarod Russel
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Message# Sujet: Re: Dernier hommage autour d'un verre   Dernier hommage autour d'un verre Icon_minitime1Mar 6 Aoû - 1:21




2024 – soirée – bar près de la caserne

Plusieurs jours s’étaient écoulés, mais le souvenir funeste de cette intervention restait gravé dans ma mémoire. Les images étaient claires et brutales, envahissant mes pensées dès que j’essayais de trouver un semblant de repos. Je pris une grande inspiration et avalai bruyamment ma salive, tentant de me recentrer. J’étais là, assis sur cet inconfortable divan de cuir qui grinçait à chaque mouvement. Le psy m’observait sans rien dire, griffonnant quelques notes sur son carnet avec une régularité mécanique. Je connaissais trop bien le procédé : les silences étaient censés instaurer une gêne qui pousserait le patient à parler pour briser l’inconfort. Il voulait que je parle, mais en avais-je envie ?

« Fais un effort, Jarod, ne sois pas si fermé ! » me dis-je à moi-même, tout en cessant de fixer le sol et les quelques diplômes trônant sur le mur. Je levai les yeux vers le cadran de ma montre, me rappelant soudain que j’étais attendu quelque part.

« — Je revois le sol se dérober sous nos pieds, je ressens l’intensité de la chaleur suffocante. Nous avions si peu de visibilité, peu d’accroches. Pourtant, nous nous étions entraînés un nombre incalculable de fois au cœur d’une fournaise fictive, mais au plus près des conditions réelles. »

Le psy semblait ravi de me voir me répandre en détail. Est-ce que ça me faisait du bien ? Non, mais au moins j’avais l’impression de ne pas être venu pour rien aujourd’hui. De plus, mon retour était conditionné aux appréciations de ce psy. Je ne pouvais donc pas rester taiseux ; il me fallait continuer.

« — Je revois le visage de Tony qui progressait devant moi et Buck qui nous suivait. Nous avions réussi à faire sortir la plupart des locataires de l’immeuble, mais il restait encore quelques personnes à sauver de cette fournaise. L’insalubrité de l’immeuble nous avait empêchés jusqu’alors de nous occuper de l’étage supérieur. Il restait encore une famille dans un appartement… Le sol s’était dérobé sous nos pieds, nous ramenant au plus près de l’enfer. Tony n’a pas hésité et a défoncé la porte… »

J’eus à peine le temps de développer que le psy m’interrompit, abandonnant sa rédaction. Il marqua un temps d’arrêt avant de me demander si j’en voulais à mon capitaine. Je restai interdit un instant, car, je l’avoue, je n’y avais pas pensé jusqu’alors.

« — Non, bien sûr que non. Il a sauvé une mère et ses deux enfants. Comment pourrais-je lui en vouloir ? » Je n’obtins qu’un « Hum… hum » en guise de réponse et, pour une raison que j’ignore, cette attitude m’horripile au plus haut point et m’incite à continuer, peut-être pour lui rabattre son caquet.

« — Tony a guidé la mère de famille dans le couloir où je me trouvais encore. Je me revois l’aider à monter sur l’échelle improvisée dans le trou du plafond. Buck n’était pas loin. En tant que capitaine, Tony insistait pour être le dernier à partir. C’était absurde, je n’avais personne, pas de femme, pas d’enfants, pas de famille, alors pourquoi devais-je partir avant lui ? Et puis Buck était plus jeune, donc hors de question qu’il prenne le moindre risque. Je revois Tony me pousser vers l’échelle alors que lui tombait un étage plus bas. Je voulais sauter pour aller le chercher. Je le lui devais, c’était mon ami… »

Je sens l’émotion me gagner, mais je parviens à m’arrêter au bon moment. Le psy esquisse un léger sourire avant de reprendre la rédaction dans son petit carnet. Je me sens vulnérable et incapable de savoir quoi faire à présent. Tony était bien plus que mon ami, il était mon sauveur, celui qui, le soir où je me suis évadé du Centre, a accepté sans broncher de me faire monter dans son pick-up pour me permettre de m’éloigner. Il n’a posé aucune question et m’a même offert le gîte et le couvert durant quelques jours. Je lui dois tellement.

« Vous avez le droit de lui en vouloir, Jarod. Il avait une famille. De cet acte héroïque, il résulte aussi un acte égoïste pour sa famille. »

Je suis perdu dans mes pensées, je revois les autres nous sortir, moi et Buck, ne nous laissant pas le choix. Je voulais pourtant y retourner, me laissant une chance de le sauver…

« — J’aurais pu… » laissai-je entendre dans un murmure avant de me prendre la tête entre les mains.

« Vous n’avez pas à culpabiliser. » Je lui lance un regard équivoque et me lève aussitôt en réajustant mon t-shirt. « — C’est facile à dire ! Vous avez déjà annoncé à une femme la mort de son époux ? À des enfants la mort de leur père ? » J’étais véhément comme jamais, ce qui me ressemblait peu, car d’ordinaire j’étais plutôt du genre amical et même acculé, j’essayais de faire montre d’un minimum de positif, sauf aujourd’hui de toute évidence.

« — Je crois bien que la séance est terminée non ? » Pour étayer mes dires, je fixais la pendule murale au grand désarroi du psy qui se leva à son tour pour me faire face et tendre une main que j’acceptais de serrer. Il me dispensait quelques devoirs-conseils que je n’écoutais que d’une oreille. J’étais déjà ailleurs et plus précisément là où je devais être, avec mes camarades pompiers.

Nous avions prévu de nous réunir dans l’un des bars où nous avions nos petites habitudes. Aujourd’hui, n’avait rien de festif, bien qu’il soit question de célébrer la mémoire de notre défunt capitaine. Comment aurions-nous pu fêter quoi que ce soit en de telles circonstances ? De l’extérieur, j’observais les lieux, reconnaissant au passage certains collègues qui pénétraient à l’intérieur du bar. « — Allez ! » m’encourageai-je en traversant la rue et en regagnant le bar à mon tour.

À l’intérieur, la lumière tamisée et le bourdonnement des conversations créaient une ambiance feutrée. Le bar était rempli, mais mon regard se fixa immédiatement sur une table où trônait un portrait de Tony, entouré de fleurs et de bougies. Je remarquai aussi une silhouette familière, légèrement à l’écart du groupe. Buck, dans sa bulle, le regard vide, semblait perdu. Je fis signe au barman et commandai un soda, n’étant pas un grand adorateur d’alcool, puis je m’approchai de celui que l’on se plaisait encore à appeler « Le Bleu. »

Je pris une grande inspiration avant de poser ma main sur l’épaule de Buck, espérant lui apporter un peu de réconfort dans cette épreuve.

« — Tu ne veux pas te mélanger aux autres ? » demandais-je pour lancer la conversation.







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Message# Sujet: Re: Dernier hommage autour d'un verre   Dernier hommage autour d'un verre Icon_minitime1Mer 11 Sep - 13:30




2024 – soirée – bar près de la caserne

Si les pensées les plus sombres envahissaient mon esprit, il n’y avait rien d’autre qui revenait plus en boucle de le souvenir de Tony qui me mettait une main sur l’épaule en me disant qu’il était fier de moi et de mon parcours. Oui, peut-être que je pouvais être fier du chemin accompli jusqu’à présent, mais clairement, je n’étais pas fier de la mission que l’on avait menée. Alors oui, l’on avait sauvé des vies, oui, l’on avait vaincu un incendie de plus, mais clairement, me retrouver ainsi dans ce bar à rendre hommage à mon capitaine, non, ça, clairement, je n’en étais pas fier.

La soudaine pression sur mon épaule me rappela à la réalité et en même temps me rappelait le fameux geste que Tony avait l’habitude de faire sur moi. Je relevais les yeux vers l’homme qui se tenait à côté de moi, presque espérant que c’était finalement lui qui revenait d’entre les morts pour me soulager et me dire qu’il était toujours fier de moi. Mais non, ce n’était pas Tony. Je n’étais pas mécontent non plus de voir Jarod à mes côtés, mais le sourire fut de courte durée sur mes lèvres. Comme un sourire de façade que j’avais offert toute la journée avant de reprendre quelques grignotages :

« Nan… »

Je mange quelques cacahuètes et bois une gorgée avant de m’étendre sur le sujet :

« J’arrive pas à penser à autre chose qu’à ce jour-là… »

Mon regard est perdu entre le comptoir et mon verre que je bouge presque machinalement entre mes doigts… Je n’arrive pas à penser à autre chose et les visions qui s’imposent à mon esprit me rendent presque fou. Je me souviens alors du pourquoi du retard de Jarod. Il avait rendez-vous avec le psy. Personnellement, j’avais royalement ignoré le premier entretien. Je ne voulais pas y aller avant l’inhumation. J’irai demain sans doute. De toute manière, il n’y aurait pas de reprise pour moi tant que je ne l’aurais pas vu alors…  

« C’était utile …. Ton rendez-vous ? … ça a réellement servi à quelque chose de parler de ce jour-là avec un inconnu qui n’y connait que dalle en pompier ou en incendies. »

Je suis aigri, p’tet même sur la défensive. Ce n'était pas mon habitude et mon tempérament, mais la situation n’était pas habituelle non plus. Mais soudainement mes yeux se relevèrent vers Jarod. Lui l’avait vu tomber… Lui avait hurlé son prénom alors que je le tirais à moi pour qu'il ne tombe pas à son tour. À mon tour, je glisse ma main sur son avant-bras :

« Désolé Jarod… j’suis pas dans mon assiette…. Désolé, je n'aurais pas dû… C’est juste que j’arrête pas de me dire qu’on aurait pu survivre tous les trois…. Ou que j’aurais dû être à sa place… il avait une famille bordel… C’est pas juste… »

J’ai les larmes aux yeux, mais je ravale tout pour que rien ne coule sur mes joues. Je finis mon verre cul sec avant de faire signe au serveur pour un autre verre – ce coup-ci sans alcool… J’ai déjà pas mal abusé…

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Message# Sujet: Re: Dernier hommage autour d'un verre   Dernier hommage autour d'un verre Icon_minitime1Dim 6 Oct - 1:25




2024 – soirée – bar près de la caserne

Je pris une profonde inspiration en écoutant Buck. Ses mots étaient empreints d’une lourdeur que je comprenais trop bien. Le poids de la culpabilité, du regret. Je le ressentais aussi, même si je n’avais pas envie de l’admettre. Pendant un moment, je restai silencieux, observant son visage marqué par la tristesse. Il jouait avec son verre, et je pouvais presque voir les images défiler dans sa tête, comme elles le faisaient dans la mienne. Tony, le sol qui se dérobe, l’enfer tout autour de nous, et puis ce silence oppressant qui suivait.

Mes doigts, toujours posés sur l’épaule de Danny, se resserrèrent légèrement, dans un geste de réconfort maladroit. Je ne savais pas vraiment quoi dire. Il avait raison, bien sûr. Comment pourrais-je le contredire alors que j’étais moi-même noyé dans ces mêmes pensées ? On aurait dû survivre tous les trois. Mais la réalité nous avait frappés comme un coup de poing en pleine poitrine, et maintenant, il ne restait que des regrets.

« — Ouais… Je sais, » murmurais-je finalement, ma voix basse, presque inaudible dans le brouhaha du bar.

Je retirai ma main de son épaule et croisai les bras, me reculant légèrement. Mon regard s’attarda sur le portrait de Tony, entouré de bougies. Un hommage silencieux à un homme qui avait sacrifié plus que nous ne pouvions comprendre. Le poids de ce sacrifice pesait sur nous tous, mais Buck le vivait d’une manière différente. Peut-être parce qu’il était plus jeune, ou peut-être parce que Tony avait été comme un père pour lui. Je ne savais pas vraiment, mais je pouvais sentir sa détresse.

Je soupirai, détournant les yeux du portrait pour les fixer sur mon propre verre. Le soda faisait des bulles en remontant à la surface, et je restai là, hypnotisé par ce mouvement répétitif. C’était si simple, si insignifiant, et pourtant cela me semblait plus facile à gérer que les pensées qui tourbillonnaient dans ma tête.

« — Le psy… » Je marquai une pause, cherchant mes mots avec soin. « — Je sais, ce n’est pas facile. J’ai aussi eu l’impression au début que ça ne servait à rien, que parler n’allait rien changer. Mais… en fait, ça aide. Pas tout d’un coup, pas comme une solution miracle. Mais au moins, ça permet de mettre des mots sur ce qu’on ressent. Parfois, juste dire les choses à voix haute, ça permet de faire un peu de place dans la tête, de rendre le poids un peu moins lourd. »

Je regardai Danny, cherchant à capter son attention. « — C’est vrai qu’il n’a pas vu ce qu’on a vu, qu’il ne peut pas vraiment comprendre ce qu’on a vécu ce jour-là. Mais je ne pense pas que ce soit son rôle de comprendre exactement. Il est là pour t’écouter, pour te donner les outils qui peuvent t’aider à gérer. Et franchement, c’est déjà pas mal. Parce que tout garder en soi, ça finit par nous détruire de l’intérieur. »

Je pris une grande inspiration, laissant mes paroles s’enfoncer dans le silence avant de reprendre d’une voix plus calme. « — Si le psy peut nous aider, même un peu, je crois que ça vaut le coup d’essayer. Pas pour oublier, mais pour apprendre à vivre avec. »

Je relevai les yeux vers lui, essayant de capter son regard. Peut-être que ça l’aiderait, peut-être pas. Mais au moins, je n’étais pas seul dans cette salle remplie de souvenirs et de chagrin. Pas seul à porter ce fardeau.

« — Tu sais, j’ai pensé la même chose que toi. J’aurais dû être à sa place. Je n’ai personne, pas de famille… Et lui, il avait tout. Une femme, des enfants… Je me dis que c’est moi qui aurais dû tomber à sa place. » Mon ton était amer, une confession que je n’avais faite à personne jusque-là. Mais avec Danny, je pouvais être honnête, parce que je savais qu’il comprenait.

Je pris une gorgée de mon soda, laissant le silence s’installer entre nous un instant. Le bruit ambiant du bar semblait s’estomper, comme si le monde autour de nous devenait flou. Je repensais à ce jour-là, à Tony qui m’avait poussé vers cette foutue échelle, à Buck qui tirait sur mon bras pour m’éloigner du danger. Et Tony, qui disparaissait dans les flammes.

« — Ce n’est pas juste, » répétai-je finalement, écho à ses propres mots. « — Mais on ne peut pas changer ça. Ce qui est fait est fait, et maintenant… il faut vivre avec. Même si ça fait mal. »

Je me redressai un peu, jetant un coup d’œil aux autres pompiers qui, eux aussi, semblaient pris dans leurs pensées sombres. Le bar, habituellement un lieu de rires et de camaraderie, était devenu un sanctuaire de douleur partagée. Et moi, je n’étais qu’un spectateur impuissant de cette souffrance collective.

« — On a tous nos démons, » ajoutai-je d’une voix plus douce, presque murmurée. « — Mais on est encore là, toi et moi. Et si l’on est encore là, c’est qu’on a une raison. On doit continuer pour Tony, pour ceux qu’on a sauvés ce jour-là. Parce que lui, il aurait voulu qu’on avance. »

Mes mots me parurent creux, comme si j’essayais de me convaincre moi-même. Mais c’était tout ce que j’avais à offrir pour l’instant. Le poids de la perte ne disparaîtrait jamais vraiment, mais peut-être qu’avec le temps, il deviendrait plus facile à porter.

Je pris une autre gorgée de mon soda et lançai un regard vers le barman, puis vers la porte. Un instant, je me demandai ce que Tony aurait dit s’il avait été là, assis à nos côtés. Peut-être qu’il nous aurait ri au nez, nous disant de ne pas être des idiots, que la vie continue. Mais Tony n’était pas là. C’était à nous de trouver un moyen d’avancer sans lui.








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