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 A l'ombre des gyrophares

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Jarod Russel
Jarod Russel
Caméléon
ARRIVE(E) LE : 07/01/2017
LOCALISATION : Everywhere except at the Centre
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Message# Sujet: A l'ombre des gyrophares    A l'ombre des gyrophares  Icon_minitime1Ven 24 Juil - 12:13


A l'ombre des gyrophares


Ft James McCoy

Assis dans ce vieux fauteuil en cuir marron qu'il affectionnait tant, Jarod observait le soleil qui commençait à prendre ses quartiers dans le vaste horizon. Les rideaux ouverts, la salle de repos se voyait à présent pourvue de nouvelles couleurs chaudes venues se juxtaposer sur le blanc nacré des murs. Tout semblait si calme, trop pour que cela paraisse naturel. À cette heure, il était d'usage que l’un des camarades se pointe dans la salle pour se ruer vers la cuisine à l’américaine afin d’y enclencher la cafetière et parfumer les lieux de cette odeur si particulière et rassurante pour le commun des mortels, ou du moins, les membres de cette unité. Par réflexe, Jarod ouvrit un œil et ne put que constater l’absence de ses camarades qui étaient certainement en patrouille pendant qu’il achevait de se reposer. Mais ses traits creusés laissaient déjà entrevoir les stigmates d’une nuit sans sommeil. Le pompier posa alors son regard sur la table basse qui se trouvait à ses côtés, avant de saisir son portable pour y déverrouiller l’écran tactile et se défaire du « mode silencieux. » Au passage, il en profita pour s’enquérir des actualités et constata sans surprises, qu’il n’avait reçu aucun sms. Poussant un léger soupir, il tenta de se redresser, puis s’étira et délesta sa bouteille d’eau de quelques gorgées avant d’être arrêté dans son élan par son bipeur. D’autres collègues arrivèrent alors pour eux aussi se préparer « - Les gars c’est quoi un code blanc ? » demanda le caméléon circonspect avant que le plus jeune de l’équipe ne lui fasse savoir qu’ici cela voulait dire qu’il était question d’un ou plusieurs enfants. Ce qui raviva instantanément de mauvais souvenirs à Jarod qui songea aussitôt à sa propre histoire, avant de vite se reprendre.

Les pompiers se préparèrent pour l’intervention qui ne nécessitait pas un trop grand effectif, ni le camion, d’où le choix du SUV. À la radio, sur la route, on les briefa un peu plus sur l’affaire. Il était question d’un homme qui retenait captif sa femme et leur enfant. Armé et ivre, il représentait une menace telle, que des tireurs avaient été appelés en renfort, ainsi que la police, avec qui, les pompiers allaient devoir collaborer et attendre un dénouement que Jarod n’espérait pas funeste. « - Ça arrive souvent ? » osa-t-il demander lui qui n’était là que depuis peu. L’un de ses camarades, le bras droit de Tony de par son expérience, fit non de la tête « Mais ça arrive quand même. On n’est jamais vraiment préparé quand ce sont des enfants. » Un constat par le biais duquel l'intéressé acquiesça. « Je crois que c’est McCoy qui est sur place » enchéri le pompier visiblement au fait de plus de choses que son jeune camarade. « - Et, c’est bon signe que ça soit lui ? » Le pompier se contenta d’un « il est compétent » et n’alla pas plus loin dans son argumentation. Sur la route, la circulation était fluide, plus encore avec les gyrophares enclenchés. Ainsi, notre petite équipe arriva vite sur place, où déjà toute une foule de badauds se pressait devant une maison, alors que des cordons jaunes venaient pourtant d’être installés. Jarod récupéra un sac contenant tout ce qu’il fallait pour soigner des blessés par balles. Une ambulance venait également de faire son arrivée. « Ça, c’est dans le pire des cas » fit entendre l’autre pompier en désignant le véhicule. Jarod s’approcha alors des policiers. « - Bonjour, Jarod Russel. Alors qu’est-ce qui se passe ? » demanda-t-il au premier flic qui se présenta à lui, loin d’imaginer qu’il avait face à lui le fameux McCoy.


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Message# Sujet: Re: A l'ombre des gyrophares    A l'ombre des gyrophares  Icon_minitime1Sam 25 Juil - 21:14

James et Jarod
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Depuis que ma fille était devenue tétraplégique, je n’étais plus le même homme. La voir en fauteuil sans qu’elle ne puisse parler me fendait le coeur. Cet accident était arrivé très stupidement. Elle était en train de jouer sous la surveillance de sa nounou dans une place de jeux pour enfants. En grimpant sur le module elle a loupé la marche et elle est tombée. Ce jour restera à jamais dans ma mémoire. Je mettais un peu renfermé sur moi-même depuis. Les seules personnes à qui je parlais vraiment en dehors de mon épouse, c’était mon meilleur ami Eric et Julien le secrétaire du commissariat.

Ce jour-là, tout était calme. J’en profitais pour rattraper de la paperasse que j’avais laissé s’accumuler. J’étais devenu lieutenant et la paperasse faisait partie des points négatifs de cette promotion. Eric entra dans mon bureau. « James, je sais que tu es occupé mais on a un code blanc… C’est Flint, il a pété un plomb cette fois. » Je levais les yeux vers Eric, Flint était un père tout comme je l’étais mais lui, il avait toujours eu un mauvais penchant pour l’alcool. Je ne comprenais pas pourquoi. Il avait tout pour être heureux.

Je me levais de mon siège. « On y va tout de suite et on prend ta voiture. » J’allais avoir des coups de fils à passer sur le trajet. Je prenais mes meilleurs hommes avec moi, ainsi que Snow, et on y allait sans traîner. Dans ce genre de situation, chaque seconde comptait. On ne tardait pas à arriver sur place et les pompiers arrivèrent ensuite. J’allais parler avec le chef que je connaissais bien. L’un d’eux arriva vers moi et me demanda de quoi il s’agissait. J’haussais un sourcil. Son chef ne lui avait rien dit sur l’intervention.

« Je suis le lieutenant James McCoy, un père de famille retient sa femme et ses enfants et il a un fusil de chasse. Disons que la nouvelle du divorce lui est restée en travers de la gorge. Et vous êtes ? »

Snow alla doucement renifler la main de Jarod. Il ne le connaissait pas non plus. Une fois fait, il alla s’assoir à côté de moi. Je ne manquais jamais une intervention sans lui . Je lui avais mit son gilet par balle, on n’était jamais trop prudent. Beaucoup de chiens se faisaient tuer en intervention et Snow faisait parti de ma famille.


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Message# Sujet: Re: A l'ombre des gyrophares    A l'ombre des gyrophares  Icon_minitime1Lun 27 Juil - 16:08


A l'ombre des gyrophares


Ft James McCoy

« Ça concerne des enfants ! » Jarod semblait tout bonnement incapable d’oublier cette réplique et de faire abstraction de tout ce qui en découlait, à savoir sa propre expérience de la vie et de tout ce que le Centre lui avait infligé et ce bien malgré qu’il ait été un enfant. Et il savait qu’il n’était probablement pas le seul à avoir été impunément retiré à sa famille et à ses parents. Mais il fallait se reprendre, car déjà, le véhicule ralentissait sa course folle, la destination finale étant en approche. « Ça me fend toujours le cœur quand des gosses sont touchés » laissa entendre l’un des autres pompiers présents tout en prenant soin de récupérer ses affaires. Sur place, il y avait déjà quelques badauds. Qu’attendaient-ils ? Et pourquoi s’agglutiner de la sorte ? Ce n’était pas un spectacle pourtant, il n'y avait là personne à applaudir, ni aucune œuvre à célébrer si ce n’est la déchéance d’un homme entraînant avec lui sa famille dans un précipice sans fin. Ne se rendait-il pas compte de la chance qu’il avait d’avoir une famille ? Et pourquoi donc en arriver à de telles extrémités au risque de tout détruire ? Pourquoi, juste pourquoi ? N’ayant pas encore tous les arguments en sa possession, le caméléon demeurait incapable de comprendre, ni même d’amorcer une once d’empathie à l’égard de celui tout désigné comme étant le criminel.

Les pompiers en présence, prirent place, dans l’attente, car ils ne pouvaient rien faire eux qui n’étaient habilités qu’à sauver des vies et non jouer les justiciers armés. Et voilà que de nouveaux cordons furent installés pour contenir la foule, tandis que Jarod prenait la direction des officiers de police en présence pour s'enquérir de la situation. Il espérait ainsi glaner plus d’informations par la suite. Il remarqua alors la présence d’un chien aux pieds de l’homme qu’il venait d’accoster innocemment, loin de se douter qu’il faisait face au fameux « McCoy » d’ailleurs ses collègues restés en arrière, s’étaient bien gardés de le lui faire savoir, laissant ainsi la nouvelle recrue de Tony Black faire la connaissance du lieutenant fraîchement promu. L’homme se présenta rapidement avant d’énoncer à Jarod les grandes lignes. Ainsi, le preneur d’otages acceptait mal le divorce et retenait captif sa famille avec un fusil de chasse, qu’il possédait comme bon nombre d’Américains. L’homme devait certainement être désespéré pour agir de la sorte, ce qui le rendait encore plus dangereux. « - Je suis Jarod… Jarod Russel, la nouvelle recrue. » Un surnom dont toute l’unité l’avait affublé depuis son arrivée. Le chien à ses pieds, venait de lui renifler la main, un premier contact qui une fois terminé, exempta le chien de plus de familiarité. Jarod remarqua également le gilet pare-balles dont son propriétaire l’avait affublé. Une bien étrange pratique qui fascina le caméléon, mais pas au point de le déconcentrer. « - J’imagine qu’un négociateur a été envoyé comme le veut la procédure. » Une procédure qu’il connaissait parfaitement et pour cause, il avait déjà exercé la profession qui allait de pair avec. « - Il y a quatre personnes à l’intérieur, c’est ça ? L’homme, sa femme et deux enfants ? » demanda-t-il à présent pour s’assurer de la véracité des informations.


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Message# Sujet: Re: A l'ombre des gyrophares    A l'ombre des gyrophares  Icon_minitime1Mar 28 Juil - 0:21


James et Jarod
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Je n’avais encore jamais vu cet homme de ma vie et pour cause, il venait de se présenter à moi comme étant la nouvelle recrue. Je comprenais mieux sa ‘’maladresse ‘’. Je ne lui en voulais pas, il était curieux et peut-être qu’il n’était pas encore habitué à ce genre d’intervention délicate. Je ne connaissais pas son passif. « Bienvenue à vous Jarod. Je suis navré de vous rencontré dans de telle circonstance. » En même temps, quand la police travaillait avec les pompiers, ce n’était jamais bon signe. Nous aurions peut-être le loisir de nous recroiser en dehors du travail.

« Oui, c’est exact. J’espère qu’il ne va pas tarder à arriver d’ailleurs… Car je connais le père et je peux vous dire que non seulement il est instable, mais qu’il est du genre à agir sur une pulsion. » Flint n’avait pas un mauvais fond, mais il avait un peu le sang chaud. C’était tout à fait le genre de mec à cogner sur une personne et à poser les questions ensuite. C’était peut-être pour cette raison qu’il travaillait sur les chantiers. Il était tranquille dans son coin et personne ne venait l’ennuyer. Sa femme était adorable du peu que je la connaissais. Son fils avait le même âge que ma fille.

Le temps passait bien trop lentement à mon goût et j’étais du genre à prendre sur moi. Mais je sentais que mon rythme cardiaque augmentait au fur et à mesure que le temps passait. « Excusez-moi un instant. » Je m’éloignais de Jarod pour passer un coup de fil.  « Oui, c’est le lieutenant McCoy, je peux savoir ce que vous foutez bordel ! Comment ça un accident de la route, vous vous foutez de moi où quoi ? Vous êtes dans une voiture de police démerdez-vous pour foncer dans le tas ! »

Je raccrochais et je me dirigeais vers Jarod. « Est-ce que vous êtes doué en négociation ? Car clairement, le mien est encore à l’autre bout de la terre et un drame à clairement le temps d’arriver... » Je préférais tout essayer. Certes, je ne le connaissais pas, mais cet homme m’inspirait drôlement confiance. Et puis, je n’avais pas le choix. Je n’étais pas doué pour les négociations et mes hommes non plus. Car si c’était le cas, je ne ferais pas appelle à une personne extérieure. D’ailleurs, comment pouvait-il être aussi mal organisé ce négociateur….
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Message# Sujet: Re: A l'ombre des gyrophares    A l'ombre des gyrophares  Icon_minitime1Jeu 30 Juil - 18:36


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Ft James McCoy

La maladresse de Jarod sembla amuser ses camarades qui étaient eux au fait du caractère peu avenant du lieutenant McCoy. Qui à l’inverse de ce qu’aurait pu croire les pompiers, se montra magnanime avec « la nouvelle recrue » allant même jusqu’à accepter la maladresse. « - Merci pour l’accueil. Et j'avoue que j'aurai moi aussi préféré une rencontre sous de meilleurs auspices. » Il tentait de dédramatiser, parce qu’il savait (par expérience) que ce genre de situation cristallisait beaucoup de tension et qu’un rien pouvait suffire à tout faire péter. Le caméléon avait néanmoins les pieds sur terre, assez pour s’enquérir presque aussitôt de la situation sous l’autorité du lieutenant de police toujours bien avisé à son encontre. « - Je pense et loin de l’idée d’être présomptueux, que la présence d’un négociateur n’est pas la meilleure des alternatives. Si comme vous le laisser entendre le type est instable, mieux vaut ne pas le confronter à un étranger. Plus encore s’il est susceptible d’agir sous une impulsion. Vous avez l’air de le connaitre un peu, je me trompe ? » Les autres pompiers, faute de mieux pour l’instant, s’approchèrent à leur tour pour s’enquérir de la situation. Mais le flic qui semblait tendu, s’éloigna alors sans rien ajouter. Jarod pouvait toutefois sentir la tension étreindre ce pauvre homme qui semblait être au téléphone. « On attend quoi ? » demanda l’un des pompiers à son collègue qui haussa les épaules avant que Jarod ne prenne le relais. « - Ils attendent un négociateur. Et de toute évidence on ne pourra rien faire tant qu'il ne sera pas là. »

Il ne quittait pas McCoy du regard, essayant non sans mal, de lire sur ses lèvres. Il était passablement agacé parce qu’on lui disait à l’autre bout du fil, ce qui n’augurait rien de bon. « Tu t’en sors bien avec lui pour une première. » « - Hum… Ah bah je ne le trouve pas si hostile. J’imagine qu’il faut juste prendre le temps de discuter. Pourquoi vous le redoutez ? « Non ce n’est pas qu’on le redoute. En fait, sa fille est tétraplégique et j’imagine que ça vous durcit ce genre d’épreuves. » A la Suite des déclarations de son camarade, Jarod posa à nouveau un regard sur McCoy toujours au téléphone. « - Parfois même les meilleurs se perdent en chemin » ajouta-t-il à l’intention de ses deux collègues alors que déjà McCoy revenait vers eux, plus soucieux que jamais. « - Tout va bien ? » demanda Jarod avant d’être confronté à une demande qui en surprit plus d’un, mais pas l’intéressé de toute évidence. « - Je pense avoir quelques bases en matière de négociation. » Il était trop modeste, mais ne pouvait se targuer d’avoir déjà été négociateur, au risque t’attirer l’attention sur lui. « - On n’a pas de temps à perdre, car vous l’avez dit vous-même, il est instable. Il me faudrait de quoi communiquer avec lui. Surtout pas de mégaphone. Je pense que le fait de savoir que notre conversation est entendue de tous, pourrait le mettre mal à l’aise. On devrait donc privilégier le téléphone portable. Mais avant, je dois avoir le plus d’informations possible sur lui. Il faut instaurer de la confiance et c’est pour ça, qu’il faut que vous soyez avec moi McCoy. Vous le connaissez n’est-ce pas ? »


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Message# Sujet: Re: A l'ombre des gyrophares    A l'ombre des gyrophares  Icon_minitime1Sam 1 Aoû - 20:58

James et Jarod
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Ce que disait Jarod n’était pas totalement idiot dans les faits. Je connaissais bien assez Flint mais de là à réussir à le raisonner… A l’école de police, on nous avait conforté à tout un tas de mises en situation. Mais la réalité est beaucoup plus compliquée et d’autant plus quand la personne en danger et quelqu’un que vous connaissez personnellement. Finalement, le fait que le négociateur se retrouve coincé était peut-être un signe. J’allais donc voir rapidement Jarod car je n’avais pas de temps à perdre. Il fallait faire vite et j’ n’avais pas le temps d’attendre qu’il se décide. Soit il acceptait, soit je le ferai moi-même.

« Oui, vous avez raison et je sais qu’il préférerait que ce soit moi. Mais pour tout vous dire, je suis bien trop impulsif et je ne voudrais pas en faire une affaire personnelle du fait que je le connais bien.  Alors, si vous le sentez, allez-y. »

Je posais mon portable dans sa main. Il avait juste à appuyé sur le bouton appel. Il avait raison au fond, c’était mieux de le faire par téléphone et non par mégaphone. Même si toute la ville connaissait très bien Flint, c’était plus prudent comme ça. « Oui je le connais, il n’est pas méchant mais il est très impulsif et par conséquent, le coup peut partir très vite… Je ne sais pas quoi vous dire de plus Jarod. Essayez de l’appeler et nous verrons ce que donne ce coup de file. C’est le fixe de la maison car s’il voit mon numéro s’afficher mais qu’il entend votre voix, j’ai peur que sa tourne mal. » J’avais deux portables, un pro et un perso. J’envoyais rapidement un message à mon collègue pour lui dire de laisser tomber le négociateur. Je ne voulais pas mettre la pression à Jarod, mais les cartes étaient dans ses mains à présent.

Flint avait son fusil chargé et il regarda rapidement par la fenêtre. J’avais vu le rideau bougé. Ce n’était pas notre première intervention chez lui. Hors là, ce qui avait changé, c’est que ce dernier avait sorti son fusil. Il n’avait jamais été aussi loin auparavant. J’espérais que tout se finirait bien et que personne ne sortirait de la maison entre quatre planches. On pouvait entendre Hélène, la femme de Flint pleurer en serrant son petit dernier contre elle. Elle devait être tétanisée la pauvre femme.


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Message# Sujet: Re: A l'ombre des gyrophares    A l'ombre des gyrophares  Icon_minitime1Lun 3 Aoû - 19:36


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Ft James McCoy

L’ambiance devenait de plus en plus lourde. Tous étaient mobilisés, chacun à leur façon, mais tous étaient présents dans l’attente d’un dénouement heureux. Bien qu’en de telles circonstances, il soit difficile d’entrevoir une fin heureuse. C’est une famille entière qui était en train de se déchirer, avec en son centre un enfant. Était-il en colère face à cette réalité ? Ou avait-il peur de voir tout son monde basculer ? Jarod cherchait à s’identifier comme on le lui avait appris depuis tout petit. Il devait avant tout cesser d’exister par lui-même et tâchait de se mettre à la place de la personne à l’origine d’une situation donnée. Mais être l’enfant en de telles circonstances, ne lui servait à rien. S’il voulait sauver tout le monde, il devait comprendre la personne à l’origine de tout ce chaos, le père.

Le négociateur qui avait été mandaté, un type d’une soixantaine d’années, légèrement bedonnant et qui avait offert ses meilleures années à la police, demeurait bloqué dans sa voiture à cause d’une collision entre deux véhicules. Il savait bien malgré lui, qu’il ne pourrait se rendre là où il avait été appelé. Portable en main, il contacta donc le responsable, James McCoy et lui fit savoir, avec amertume qu’il n’aurait pas le temps de le rejoindre et qu’il était de ce fait impossible d’avoir un autre négociateur dans les plus brefs délais. Les perspectives de McCoy étaient dès lors réduites voire quasi inexistantes. Jarod lui continuait à analyser la situation. Le père était soumis à une telle tension, que le moindre petit rien, pouvait aisément le faire basculer. Il lui fallait donc un environnement sécurisé et des personnes en qui il pourrait avoir confiance. McCoy revint sur ses pas, il semblait contrarié et il avait de quoi l’être. La perspective de voir un négociateur débarqué était quasi nulle du moins en apparence. « - Dans mon ancienne caserne, nous avons été formés sur certains aspects psychologiques. » déclara Jarod après avoir accepté la proposition du flic de faire office de négociateur.

« - Vous allez me seconder McCoy, parce que j’ai quand même besoin de vous. Je vous l’ai dit, il faut le mettre en confiance et il sera plus à même de le faire avec une voix familière. » Aussitôt, il récupéra le portable qui venait de lui être confié puis se tourna vers ses deux collègues. « - Restez prêt d’accord ? Et il faudrait agrandir le périmètre » Il se tourna alors vers James. « - Il y a trop de policiers devant la maison. Je pense qu’il se sent oppressé. Il faut qu’on lui fasse comprendre qu’on ne le craint pas, que tout peut être réglé. Il faut qu’il ait l’impression d’avoir au moins une porte de sortie. » Les deux pompiers étaient surpris d’avoir dans leurs rangs un négociateur, mais ils se reprirent très vite pour ne pas se laisser déconcentrer. McCoy consentit alors à parler du preneur d'otages qui d’après ses dires, n’était pas méchant, mais impulsif. « -Je vais lui parler, ça va aller ! » Jarod lui-même n’en menait pas large, mais ne laissait rien paraître. Il prit alors une grande inspiration « - C’est Flint c’est ça ? » Il attendit la réponse du flic puis se lança tout en observant l’homme qui venait de soulever un rideau. Au bout de quatre tonalités, il décrocha enfin la voix tremblante, mais résolument prêt à se faire entendre.

« - Flint ? Bonjour, je m’appelle Jarod. » Il le coupa à plusieurs reprises avant d’abaisser le rideau, il était agité et en colère. « - Je ne suis pas de la police Flint, ni un négociateur. Je suis pompier. » L’on pouvait entendre les pleurs de l’épouse ainsi que ceux de leur enfant. « - Flint, ne vous approchez pas de la fenêtre ! Il y a sûrement des personnes qui vous ont dans le viseur. » Oui la méthode était peu orthodoxe, mais le caméléon devait impérativement gagner la confiance du preneur d’otages. « - Je suis avec James McCoy. Il s’inquiète pour vous. Si, je vous l’assure. Nous ne sommes pas là pour vous faire du mal. Ecoutez, j’aurai aisément pu utiliser un mégaphone pour m’adresser à vous. Mais non, j’ai choisi de vous appeler, pour que nous puissions discuter, juste vous et moi. Je vous assure qu’il ne vous sera fait aucun mal si vous laissez votre femme et votre fils sortir. » Le cœur de Jarod battait à s’en rompre à mesure qu’il conversait avec le dénommé Flint qui lui faisait part de sa situation. « - Ecoutez si vous relâchez tout le monde, je vous promets qu’avec McCoy on fera de notre mieux pour que vous puissiez sortir sans encombre. Je vous le promets. Vous voulez lui parler ? D'accord » Il tendit alors le portable au flic « - Il veut échanger avec vous je crois. »


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Message# Sujet: Re: A l'ombre des gyrophares    A l'ombre des gyrophares  Icon_minitime1Dim 9 Aoû - 22:02

James et Jarod
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Ce genre de situation était très compliquée à vivre pour un policier. Mais elle était encore bien plus dur quand elle touchait un ami. J’aimais bien Flint mais au fond de moi, j’avais peur pour lui, j’avais peur qu’il fasse une bêtise et qu’il finisse par atteindre un point de non retour. Je me passais nerveusement une main dans mes cheveux. Je ne savais pas comment cette histoire allait se terminer et d’une certaine manière, je n’avais pas vraiment hâte de connaître la fin. Mais j’étais soulagé que Jarod soit-là, ça me faisait un soutient supplémentaire et ce n’était pas négligeable.

J’écoutais Jarod avec attention. Ce dernier m’expliquait que lors de a formation, on les avait formé à la négociation. Moi aussi ceci dit, mais je ne savais pas vraiment pourquoi, je n’avais jamais été très à l’aise avec ce genre de chose. On avait tous nos points forts et nos points faibles. La négociation était mon point faible , ma bête noire. Et c’était encore bien plus compliqué en sachant qu’il s’agissait d’une personne que je connaissais. «  Oui, aucun problème, vous pouvez compter sur moi. Je ne vais pas non plus vous abandonner et vous laisser tout seul le gérer. Je vais le faire avec vous. »

Je faisais ce qu’il me disait et je demandais à mes hommes d’agrandir le périmètre et de nous laisser seul. Flint ne devait voir personne à part nous deux. J’avais quand même mit des snipers sur le toit mais ça, Flint ne pourrait pas les voir. « Ouais c’est ça, c’est Flint. » Je restais à côté de lui et je regardais en direction de la fenêtre tout en écoutant Jarod. Il lui parlait avec calme et lui faisait bien comprendre qu’il était de son côté. Je le regardais surpris lorsqu’il me disait qu’il coulait me parler.

Je n’avais vraiment, mais vraiment aucune envie de lui parler. Je n’étais pas doué pour ça et je ne savais pas quoi lui dire pour le rassurer. Je ne savais pas mentir. Je secouais négativement la tête. « Alors ça, ça va pas être possible Jarod. Pour lui dire quoi franchement ? Que tout va bien se passer et qu’il ne fera pas de prison ? Je peux pas lui mentir... » J’avais parlé à voix basse car je ne voulais pas que Flint nous entende. Pour la première fois de ma carrière, j’étais en train de perdre mes moyens. Si Jarod n'avait pas réussi à le rassurer suffisamment, comment est-ce que j'allais y parvenir?


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Message# Sujet: Re: A l'ombre des gyrophares    A l'ombre des gyrophares  Icon_minitime1Lun 17 Aoû - 13:38


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Ft James McCoy

Le négociateur ne viendrait pas. Une fatalité qui n’en était pas une pour Jarod. Mais il fallait s’accommoder de la situation et garder son sang-froid. Car à l’instant où il avait accepté la proposition de McCoy, Jarod savait qu’il ne pouvait plus faire demi-tour. Désormais il était négociateur, rien de plus. La lueur des gyrophares se refléta sur son visage, laissant paraître à quiconque l’observait, tout le sérieux dont il pouvait faire preuve. Du temps, il en avait peu, il devait de ce fait réunir le plus rapidement possible toutes ses connaissances sur le domaine. Il savait aussi que ce n’était pas une simulation et qu’il n’avait de ce fait, pas le droit à l’erreur. Mais contrairement à une simulation, il n’était pas seul et les propos que venaient de faire entendre l’inspecteur à ses côtés – surprirent les pompiers tant ils n’étaient pas habitués à voir le flic se conduire de la sorte – achevèrent de rassurer le Caméléon qui l’affubla d’un léger sourire en guise de remerciement. Son aide serait précieuse et le fait de savoir qu’il était prêt à collaborer sans se poser de question, acheva de rassurer le nouveau négociateur. « -Super. C’est toujours mieux de fonctionner à deux dans ce genre de situation. Je serais l’interlocuteur et vous pourrez être son référent. »

Il dispensa ensuite ses conseils que McCoy transmis à ses hommes qui s’exécutèrent aussitôt et veillèrent de ce fait à agrandir le périmètre et à faire en sorte que seul le nouveau négociateur et James ne soit visible du preneur d’otages. Voulant humaniser le forcené – c’était primordial pour établir le premier contact – le pompier demanda au policier, le prénom de l’homme au centre des opérations. « -Flint, c’est noté. » Et il l’appela aussitôt, faisant montre d’un calme olympien qui en surpris plus d’un. Devant gagner la confiance du dénommé Flint, il l’incita à ne pas se mettre devant la fenêtre, au risque de devenir une cible de choix pour les snipers en faction. Et cela porta ses fruits puisque Flint sembla aussitôt moins véhément dans l'échange. « - Bien Flint ! Vous voyez, nous sommes dans l'échange vous et moi, il n'y a donc pas besoin de faire montre de violence, ni de votre côté, ni du mien. » Il évoqua à nouveau la présence de James que Flint semblait avoir en estime, allant même jusqu'à avoir envie de lui parler. Jay posa l'émetteur sur sa poitrine et fit par de la situation au policier qui refusa aussitôt. Il semblait mal à l'aise et incapable de mentir, ce que Jarod ne pouvait lui reprocher au contraire. Toutefois l'attitude du policier pourrait leur être préjudiciable. «- Ok. J'ai une idée. Éloignez-vous pour sortir du champ de vision. On va lui faire croire que vous allez nous commander quelque chose. Il faut que je continue à instaurer un semblant de conversation avec lui. Ça vous va? » Il attendit la réponse de James remit le téléphone près de son oreille. « - Hey Flint! James va aller nous prendre quelque chose à manger. Vous avez faim? »

L’homme avait répondu par l’affirmatif. Il voulait des pizzas du Bellagio. Jarod lui fit savoir, avant de raccrocher qu’il allait s’en occuper tout de suite. Une fois l’appel terminé, il effaça aussitôt son sourire de façade et s’approcha de James. « - Je crois qu’il commence à être en confiance. J’ai entendu des pleurs. Sa femme et son enfant sont sûrement dans la même pièce. On va lui obtenir ce qu’il demande, à savoir les pizzas. Il est en confiance, donc viendra ouvrir lorsqu’on sonnera à sa porte. Ça sera notre seule chance de le désarmer. Ok ? Ça vous va ? »


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Message# Sujet: Re: A l'ombre des gyrophares    A l'ombre des gyrophares  Icon_minitime1Sam 29 Aoû - 14:46

James et Jarod
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Je ne connaissais Jarod que depuis quelques minutes, mais je devais bien avouer que j’aimais bien sa façon de fonctionner. Il me demanda de m’occuper de Flint avec lui et en soit, comme je le connaissais, c’était une excellente idée. Il fallait absolument le mettre en confiance. On allait devoir la jouer fine et rapide. Comme s’était un ami, j’avais un peu de mal à jouer les policiers. C’était surtout pour cette raison que j’allais avoir besoin de Jarod. Quand ce sont des personnes que vous connaissez bien, c’est toujours plus délicat. En tout cas, j’aimerai bien que Jarod travaille avec nous pour la suite. Mais ce ne serait pas très cavalier de ma part de débaucher un pompier.

« Oui, je suis bien d’accord avec vous. » J’étais vraiment incapable de parler avec Flint. Je savais que j’allais être montré du doigt pour mon comportement. Car un lieutenant qui n’arrive pas à garder son sang froid, ce n’est pas très pro. Mais je ne pouvais pas revenir en arrière de toute façon. Jarod ne se démonta pas du tout et continua de parler avec Flint en prétextant que j’étais parti acheter des pizzas. Je faisais un signe de tête positif à Jarod et je m’éloignais en passant une main dans mes cheveux. Il avait eu une très bonne idée encore une fois. Pendant que Jarod continuait de parler, je demandais à un de mes hommes d’aller chercher les pizza et j’appelais Lexa pour lui expliquer qu’elle allait vraiment devoir faire vite. Je raccrochais et je m’approchais de Jarod.

« Oui, mes hommes sont partis les chercher et j’ai prévenu Lexa de la situation. Je suis tout à fait d’accord avec vous. Par contre, je ne vais pas y aller avec mon arme. Je ne veux pas qu’il pense que je suis contre lui j’ai trop peur qu’il fasse une bêtise. Je vais juste garder mon oreillette pour communiquer avec mes hommes en cas de souci. »

Il fallut une vingtaine de minutes pour que les pizzas soient-là. Le temps m’avait vraiment semblé long mais on aurait pas pu les avoir plus vite de toute façon. Je prenais les trois cartons dans mes mains et je me tournais vers Jarod. « Vous êtes prêt ? » Je faisais signe à mes hommes de ne pas bouger sans mon accord et on e dirigeait vers la porte de Flint.



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Message# Sujet: Re: A l'ombre des gyrophares    A l'ombre des gyrophares  Icon_minitime1Mar 8 Sep - 16:54


A l'ombre des gyrophares


Ft James McCoy

« C’est toujours difficile de rester professionnel lorsqu’une personne que l’on connaît personnellement est mêlée à une affaire. » Un constat fait par Jarod dans un coin de sa tête en observant James McCoy et son attitude à l’encontre de l’assaillant. Il voyait bien à son regard et à la façon qu’il avait de s’exprimer, qu’en de telles circonstances, il ne pouvait se résoudre à abandonner son rôle de policier pour n’être assimilé qu’au rôle de connaissance de Flint. Et c’est ce qui allait se produire si le caméléon insistait pour que le flic converse avec le preneur d’otages. Il ne pouvait l’obliger à quoi que ce soit et ce malgré le fait que cela aurait peut-être aidé Flint à se sentir plus à l’aise.

Il arbora donc son visage le plus compatissant et fit abstraction de la situation pour se focaliser entièrement sur le preneur d’otages. Son acte était désespéré et certainement espérait-il attirer l’attention. Jarod devait donc lui faire comprendre qu’il avait de l’importance et qu’ils étaient présents pour l’écouter, voire même prêts à lui octroyer quelques faveurs, comme des pizzas par exemple. De ce fait, il avait donc prétexté auprès de Flint, le départ du lieutenant McCoy qui s’en était allé chercher des pizzas. Une fois l’appel coupé, le caméléon se rapprocha de James qui avait passé commande au Bellagio, comme convenu. McCoy de son côté, informa Jarod du fait que ses hommes étaient sur la route pour aller chercher les fameuses pizzas.

« - Super, ça nous fait gagner quelques minutes. Il fallait une coupure, sinon je crois qu’on aurait perdu son attention. Il n’a pas l’air méchant, mais désespéré. Et dans un tel état on peut, faire pas mal de conneries malheureusement. » James sembla acquiescer à ceci près, qu’il fit savoir au pompier qu’il souhaitait se délester de son arme de peur que le preneur d’otages ne se sente trahi. « - Oui je peux comprendre, même si j’imagine que ce n’est pas dans la procédure. » Il observa les autres flics en présence qui se tenaient à quelques mètres d’eux. « - On va garder ça entre nous. Pour ce qui est de l’oreillette, c’est une bonne idée. On n’est jamais trop prudent. »

Il fallait dès lors se montrer patient et attendre l’arrivée des pizzas avant de lancer ce qui sur le papier, ressemblait à une offensive. Jarod conversa une dernière fois avec les autres pompiers en présence. « - Il faudra être réactif en cas de blessure ok ? » Après avoir eu leur aval, il se tourna vers James qui tenait en ses mains les trois cartons contenant des pizzas. « - Oui je suis prêt. Mais de vous à moi, j’aurais préféré déguster des pizzas dans d’autres circonstances. »

Ils se dirigèrent alors vers la porte d’entrée, laissant leurs camarades à l’arrière. Le caméléon regarda Jack une dernière fois avant de presser la sonnerie qui se trouvait près de lui. Un bruit de pas se fit alors entendre, cette fois, ils ne pouvaient plus faire demi-tour. « - C’est nous Flint ! Avec Jack on vous a apporté des pizzas. Nous ne sommes pas armés. » McCoy tenait les boîtes contre lui et n’avait de ce fait pas les mains libres. Le caméléon n’aurait pas d’autre choix que de se jeter sur l’assaillant pour le désarmer.

La serrure se déverrouilla alors avant que le hoquet ne bouge et qu’un homme armé d’un fusil ne se présente. Jarod, sans réfléchir, se jeta sur Flint pour le désarmer. « - Nous ne sommes pas là pour vous faire du mal Flint ! » Il le plaqua contre le mur, laissant ainsi la possibilité à Jack de récupérer l’arme. « - C’est fini ! Jack je vous le laisse. Je dois aller m’assurer que sa femme et son enfant vont bien. » Jack avait sûrement une paire de menottes sur lui. Jarod se rendit donc dans la cuisine et y découvrit un enfant terrifié qui se tenait près de sa mère en pleurs et le visage tuméfié. le pompier prit sur lui et arbora son visage le plus bienveillant.

Quelques minutes plus tard, il quitta la maison à son tour et confia la femme de Flint à ses collègues, ainsi que le petit garçon. Le caméléon retrouva ensuite Jack qui avait fait coffré le preneur d'otages qui se trouvait dès lors, à l’arrière d’un véhicule de police. « - C’était tendu n’est-ce pas ? » Il remarqua les trois boîtes de pizzas indemnes à en juger par leur apparence. « - J’ai un petit creux pas vous ? Ça vous tente une bière et de la pizza à la caserne ? »


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Message# Sujet: Re: A l'ombre des gyrophares    A l'ombre des gyrophares  Icon_minitime1Jeu 17 Sep - 0:30

James et Jarod
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« Oui, je suis bien d’accord avec vous. Mais je ne suis pas censé le montrer en tant que lieutenant. Je devrais traiter cette affaire comme si je ne le connaissais pas. Le truc, c’est que c’est beaucoup plus compliqué que ce que je pensais. » Je n’étais pas le genre de personne à mentir. Je vivais avec bien assez de pression sur les épaules et parfois, j’avais besoin d’évacuer. Je ne connaissais pas Jarod mais il m’inspirait vraiment confiance et je devais bien avouer que me confier à lui me faisait vraiment le plus grand bien. Je ne voulais pas que cette histoire se termine dans un bain de sang.

Le coup des pizzas étaient vraiment une excellente idée. Jarod était vraiment très réactif et je le voyais vraiment mieux négociateur dans mon service que pompier. Mais je ce n’était ni le moment, ni l’endroit pour parler de ça. Nous allions d’abord devoir terminer de régler cette affaire avant de passer à autre chose. Je savais que mes hommes ne traîneraient pas et que Lexa ferait aussi son possible pour que la commande soit rapide. Elle avait du certainement comprendre au ton de ma voix que ce n’était pas des pizzas pour notre pause dej.

« Non, je ne suis pas censé me séparer de mon arme, mais nous sommes entouré par mes hommes et je sais que si, malheureusement, nous devons en arriver là, ils seront bien assez réactif pour l’abattre. » Un frisson me parcouru, je ne voulais pas en arriver là, mais comme venait de souligner Jarod, quand on est désespéré, on fait des choses que l’on regrette par la suite. Les pizzas arrivèrent, j’allais donc donner mes dernières directives à mes hommes. Ils ne devraient tirer uniquement si j’en donnais l’ordre. Je ne voulais pas tuer Flint.

« Oui je suis bien d’accord avec vous… Ceci dit, je suis certains que nous aurons l’occasion de nous revoir dans des circonstances un peu plus joyeuse. » Une fois prêt, j’allais me positionner avec Jarod et je réglais une dernières fois mon oreillette. Il fallait que cette dernière fonctionne correctement et que je sois certain qu’ils m’entendent bien. Je laissais Jarod parler en premier. Flint commençait à avoir confiance en lui. Je portais les pizzas et je n’avais plus mon arme. Je voulais lui montrer que je ne voulais vraiment pas lui faire de mal comme il devait le penser.

Jarod sonna et je reconnaissais les pas familier de Flint qui avait encore poussé une gueulante sur sa femme. Je pouvais aussi entendre ses enfants pleurer. Ca me fendait le coeur, ils ne devaient pas comprendre pourquoi leur père agissait ainsi. Dans la plupart des familles, le père et le héros de ses enfants. Mais il était clair que là, ce n’était pas du tout le cas. Je ne montrais pas la nervosité que je ressentais. Je priais intérieurement pour que Flint ne fasse pas le con et pour que cette histoire se termine avec un happy end.

Tout se passa ensuite très vite, Jarod se jeta sur lui et je lâchais les pizzas pour aller l’aider. Je sortis les menottes et je me mis sur Flint. « Ouais vas-y je m’en occupe. » Il en pestait l’alcool à des kilomètres. « Putain McCoy lâche moi ! » Il essayait de me dégager mais je connaissais bien les prises pour le maintenir au sol sans avoir besoin d’utiliser la force. Je parlais ensuite dans mon oreillette. « Il est maitrisé vous pouvez venir le chercher. » Je renvoyer mes autres hommes au commissariat et je ne gardais que le nombre dont j’avais besoin. Un de mes hommes arriva et je le laissais partir avec Flint. Ma journée était loin d’être terminée.

Flint fut mit dans une voiture et j’attendais que Jarod sorte de la maison. Je lui tendais la main. « Ouais mais vous avez vraiment assuré. Si une place dans la police vous intéresse, vous savez où me trouver. » Je secouais négativement la tête. « J’adorerai ça mais je ne peux pas tout de suite, je dois aller l’interroger et j’ai aussi la déposition de sa femme à prendre. Je dois aussi trouver un endroit pour la mettre à l’abri. Encore Bravo et merci Jarod.»



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Message# Sujet: Re: A l'ombre des gyrophares    A l'ombre des gyrophares  Icon_minitime1Ven 18 Sep - 14:36


A l'ombre des gyrophares


Ft James McCoy

C’était une affaire difficile et il n’était nullement question de faire montre de modestie pour flatter l’ego de personne. Un négociateur avait été appelé à la rescousse, ce n’était pas rien. La menace était réelle, il ne fallait de ce fait, pas sous-estimer le preneur d’otages et ne le considérer que comme un forcené. Il fallait prendre le temps de l’écouter, de lui montrer de la disponibilité. Il fallait aussi prendre en considération, le fait que l’inspecteur aux côtés de Jarod, ne veuille point, dans un premier temps s’immiscer dans l’échange. Ce qu’avait compris le caméléon après coup.

Ils avaient donc opté pour l’approche et mirent assez en confiance l’homme pour qu’il consente à faire entendre ce dont il avait envie dans l’immédiat. Par chance, ce n’était rien de grandiloquant. Des pizzas et pas n’importe lesquelles. Pour y avoir mangé à plusieurs reprises, Jarod savait à quel point celles du Bellagio étaient délicieuses assez pour rivaliser avec les plus grands. Et il fallait au moins ça, pour calmer les ardeurs d’un homme quasi désespéré.

Le plan était simple, avancer avec les pizzas jusqu’à la porte et se jeter aussitôt sur l’homme pour le désarmer et mettre un terme à cette crise. Jamais encore Jarod n’avait été confronté à une telle situation, mais il ne voulait rien laisser paraître et tâchait de se montrer serein jusqu’à ce qu’ils arrivent lui et James au niveau de la porte d’entrée. Dès qu’il eut sonné, il savait que plus aucun retour en arrière ne serait possible. Les deux hommes devaient se tenir prêts et ne penser à rien d’autre que de désarmer Flint pour s’épargner un drame.

Le bruit de la sonnette résonnait encore dans les oreilles de Jarod, tout comme les pleurs des enfants. Cela devait finir et vite pour épargner un traumatisme trop profond à des enfants qui n’avaient rien demandé. Ensuite tout se passa si vite, si bien qu’aucun calcul n’était permis. Il fallait foncer, plaquer ce type et ne lui laissait aucune possibilité de repli. Il fallait aussi et surtout le désarmer pour n’avoir aucun blesser à dénombrer ce soir.

Délesté des pizzas, McCoy œuvra rapidement et sortit ses menottes pour que l’assaillant n’ait plus aucune liberté de mouvement, tandis que le pompier s’éloignait pour aller s’enquérir de l’état des autres habitants de cette maison. Par chance, les blessures étaient sommaires. Très rapidement toutefois, la petite famille fut prise en charge par les collègues de Jarod qui retrouva quelques minutes plus tard son compère d’un soir.

« - J’ai été flic… dans une autre vie, c’est peut-être pour ça que je me sens à l’aise. » Il proposa ensuite à James une petite part de pizza et la bière qui allait avec, mais le policier ne pouvait faire abstraction de la procédure. « - Ah oui effectivement, ça en fait des choses à penser. Ah ! mais j’y pense, mon supérieur Tony, le mari de Lexa Black en l’occurrence, gère un foyer pour jeunes. Peut-être que la femme de Flint et leurs enfants, pourraient y aller cette nuit, le temps de trouver un endroit plus sûr. En tout cas, pour la prochaine fois, quand vous aurez des disponibilités, je vous l’offrirais cette bière. N’hésitez pas à passer par la caserne. Et puis de vous à moi, ça permettra à mes très chers collègues de voir que vous n’êtes pas si rustre. En tout cas ce fut un honneur de vous rencontrer James. Je suis sûr que nous serons amenés à nous recroiser. » Et il lui sera la main une dernière fois, avant de s’éloigner retrouver son unité.


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Message# Sujet: Re: A l'ombre des gyrophares    A l'ombre des gyrophares  Icon_minitime1Ven 18 Sep - 18:48

James et Jarod
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Je considérais que j’avais vraiment mal commencé cette mission. Je m’étais vraiment laissé aveuglé par mes sentiments personnel. Quand il s’agit d’une personne que l’on connaît, c’est toujours plus délicat et sans le sang froid de Jarod, j’aurai très bien pu tout foutre par terre. Mais heureusement, cette histoire se terminait bien. Il n’y avait pas eu de coups de feu ni une seule goutte de sang. Juste une très grosse frayeur. Mais mon travail ne s’arrêtait pas là. Je savais que je ne serai pas prêt de rentrer chez moi. Je devais encore m’occuper de la famille de Flint.

Heureusement, les revendications de Flint n’avaient pas été énorme. Il n’avait pas demandé de l’argent ou un hélicoptère ou encore une voiture pour pouvoir filer en douce. Non, il avait demandé quelque chose à manger. Et c’était tant mieux quand j’y pensais, car les pizzas seraient beaucoup plus facile et plus rapide à faire venir. J’avais donc décidé de retirer mon arme pour l’intervention. Oui, je sais, c’était vraiment loin d’être prudent. Mais je me devais de montrer à Flint que je ne voulais pas lui faire de mal et qu’il n’était pas n’importe qui pour moi. C’était un ami.

Tout s’était passé très vite et sans encombre. Jarod avait fait preuve d’un sang froid vraiment incroyable quand on y pensait. J’avais vraiment été très impressionné. Je me rendais donc vers lui le temps que ses collègues s’occupent un peu de la petite famille qui devaient aller à l’hôpital. Flint était déjà en route pour le commissariat. J’irai l’interrogé lorsque la pression serait redescendue. C’était dans ce genre de moment que l’on se rendait compte de ce que l’on venait de faire.

« Ouais sans nul doute ! Parfait, je vais y penser merci beaucoup Jarod. Franchement, avec un immense plaisir. Je suis vraiment ravi d’avoir collaboré avec vous. Je vous appellerai avant de passer. »

Je lui rendais son serrage de main et je prenais ma voiture direction le commissariat. J’espérais ne pas avoir à finir trop tard car j’avais envie d’embrasser ma fille avant qu’elle ne s’endorme. Je ne la voyais plus trop ces derniers temps et je me doutais que je devais lui manquer. Sa santé était stable pour le moment et j’espérais que ça allait continuer ainsi. Depuis que nous étions arrivé dans cette ville, j’avais vraiment l’impression qu’elle se sentait plus en forme qu’avant et tant mieux.



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Message# Sujet: Re: A l'ombre des gyrophares    A l'ombre des gyrophares  Icon_minitime1

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