[fb] L'évadé

▻ **ARRIVE(E) LE** : 07/01/2017

L'évadé

Jarod & Anthony

The freedom and simple beauty is too good to pass up…

Son cœur battait la chamade à l'entente des premiers aboiements. L'alarme, quant à elle, résonnait depuis plusieurs minutes délestant le bâtiment de sa quiétude nocturne habituel. Il courrait encore comme un dératé, pendant que les équipes se formaient pour tenter de le retrouver. Le moniteur vidéo de la salle de contrôle peinait quant à lui à suivre la course folle de l'évadé au vu des interférences qui ébranlaient la plupart des écrans. « Mais enfin qu'est-ce qui se passe ? » fit entendre l'un des hommes en charge de la surveillance vidéo. L'homme était stressé et exhortait son collègue avec véhémence, de lui donner des réponses. « On va devoir rendre des comptes à Raines. » Et le simple fait de faire entendre ce nom, leur donna mutuellement la chair de poule. Pendant ce temps, Jarod continuait à courir dans les couloirs qu'il connaissait comme sa poche. Ce plan, il le travaillait depuis des années en silence et avec la méticulosité d'un orfèvre. Les sous-sols du Centre n'avaient eux aussi aucun secret pour lui et c'est aisément qu'il se faufila, par les escaliers, laissant l'ascenseur aux nettoyeurs. Il rejoignit ensuite ce qui ressemblait à la salle des machines. Il savait qu'à quelques encablures, se trouvaient une grille d'aération. Il savait aussi qu'Angelo avait fait le nécessaire pour faciliter la traversée, mais plus encore pour induire les chasseurs en erreur. C'est donc à quatre pattes, que le génie se faufila dans le tunnel et qu'il progressa à la force de ses bras. « - Dix mètres… » Il progressa « - Cinquante mètres ! » Il serra les dents, fit entendre, tous les dix mètres, la distance parcourue.

Il arriva enfin au bout et du bout du pied, parvint à faire tomber la grille qu'il avait déjà commencée à dévisser lors d'une précédente exploration. L'équipe de traqueurs commençait elle à regagner la surface par les ascenseurs, persuadée que le rat de laboratoire sortirait par l'avant du bâtiment. Jarod, le bras masquant une partie de son visage, longeait les égouts non sans dégoût. La liberté étant à portée de bras, il s'en accommoda et continua à progresser. Puis après quelques mètres, il se retrouva face à une autre grille, plus coriace à démettre cette fois. L'odeur n'en demeurait pas moins insoutenable, tellement qu'il dut prendre une grande inspiration avant de tenter de défoncer la grille. Au bout de cinq tentatives et en apnée, il parvint enfin à faire bouger cette foutue grille et au bout de la huitième tentative, essoufflé par l'effort qu'il venait de produire, le caméléon parvint à se débarrer de ce qui entravait sa liberté. Il se retrouvait alors confronté à la baie de Blue-Cove et à une dizaine de mètres de hauteur. « - Aller Jarod ! C'est ton jour de chance, saisit la ! » Fermant les yeux et prenant à nouveau une grande inspiration, le caméléon sauta de son plongeoir improvisé et se retrouva dans l'eau gelée tandis qu'au loin les aboiements se faisaient déjà entendre. Les mâchoires claquantes, il resta calme pour ne pas se noyer. Il prit sur lui et se concentra pour ensuite mettre en pratique ce qu'il avait appris aux cours de ces trois décennies de captivité. Non sans mal à cause du courant, il nagea jusqu'au rivage, il parvint à retrouver sans encombre la terre ferme, mais trempé jusqu'aux os.

Que restait-il à présent de toutes ces années ? Rien, si ce n'est l'ombre pesante d'un bâtiment qui à mesure qu'il s'éloignait, perdait de son emprise sur Jarod. Bien sûr, il pensa aux autres, à celles et ceux qu'il avait laissé derrière lui lors de cette course folle, mais le temps pressant et les aboiements redoublants en intensité, il ne put continuer à se répandre en culpabilité. Et c'est dégoulinant d'eau, qu'il traversa en courant un parc. Jamais encore, il ne s'était aventuré aussi loin du Centre et peinait de se fait à se repérer. Continuant sa course folle, il se retrouva rapidement sur une route qu'il pensait déserte, jusqu'à ce que des phares de voiture l'aveugle au point de le stopper net dans sa course. L'avait-on déjà retrouvé ?

(c) DΛNDELION

You are my greatest weakness.

Les amours impossibles sont ceux qui durent le plus longtemps, qui laissent les souvenirs les plus durables, qui blessent le plus profondément, et qui nous marquent à jamais. aeairiel

# Sujet: Re: [fb] L'évadé Sam 21 Mar - 21:51

L'évadé

Jarod & Anthony

The freedom and simple beauty is too good to pass up…

Ma journée turbulente est enfin terminée. Toute la journée nous avons été d’intervention en intervention avec mon équipe et je dois bien l'admettre je suis épuisé. Je sors de la douche, je me sèche et je met des vêtements propre. Je n'ai qu'une hâte à présent, rentrer chez moi, serrer ma femme dans mes bras et me blottir avec elle devant un bon film. Oui, après une journée remplie d'émotion comme j'ai vécu aujourd'hui j'ai besoin de la douceur de ma Lexa. Je salue mes collègues, je sors ensuite et je me dirige d'un pas tranquille vers ma voiture. Ce soir la nuit est plutôt sombre et fraîche et ça me donne encore plus envie de rentrer à la maison rejoindre les miens. Je grimpe dans ma voiture, je démarre et je file sur la route.

La route est calme. Personne ne s'est aventurer dehors ce soir et pour cause, la nuit porte un épais manteau glacé et la fine brume qui flotte dans l'air lui donne des airs encore plus menaçant. Le froid se faisant sentir même dans mon véhicule, je met un peu de chauffage et enfin mon corps se réchauffe. Les kilomètres défilent sur mon compteur et plus je me rapproche de chez moi, plus je me sens bien. Mon téléphone sur le tableau de bord sonne et j’aperçois la photo de ma femme. Je voudrais répondre, mais j'ai assez vue d'accidents de la route à cause des portables dans mon métier pour ne pas le faire. Je laisse donc sonner lorsque soudainement une ombre humaine se poste face à ma voiture. Je freine alors de toute mes forces et je fixe mon regard sur un homme qui semble aussi apeuré qu'un lapin face aux phares d'une voiture.

Alors que mon cœur bat la chamade, je respire profondément pour me reprendre un peu et voyant que l'homme ne bouge pas, je sors de la voiture et je me décide à aller voir si il va bien. "Vous allez bien ? Vous n'êtes pas blessé ? Je suis désolé je vous ai vue au dernier moment..." je me rends alors compte qu'il est trempé jusqu'aux os. Avec ce froid il va attraper la mort. "Vous êtes trempé. Vous avez eu un accident en mer ? Venez, montez avec moi je vais vous aider." Il semble apeuré, son visage dégage tant de détresse que ça me brise le coeur. "Vous n'avez rien à craindre je suis pompier, je suis même le capitaine des pompiers de Blue Cove alors vous êtes entre de bonnes mains avec moi." Puis je lui ouvre la porte passager en espérant qu'il entre pour se réchauffer.

(c) DΛNDELION

▻ **ARRIVE(E) LE** : 07/01/2017

L'évadé

Jarod & Anthony

The freedom and simple beauty is too good to pass up…

« Je n’espère rien. Je ne crains rien. Je suis libre »

Le cœur de Jarod tambourinait avec ardeur contre sa poitrine et les battements demeuraient si nombreux qu'il peinait à les compter. Il peinait également à respirer avec aisance à cause du point de côté qui venait de l'assaillir dans sa course folle. Il faut dire qu'il n'a pas été habitué à faire de l'exercice et que l'intensité de ses mouvements lui pompent beaucoup d'énergie et d'oxygène. Mais il découvre aussi l'adrénaline et se sent comme dépassé au point de surplomber la difficulté et les douleurs. Il peut le faire, il doit le faire, car la liberté n'a jamais été aussi proche et y renoncer maintenant n'était plus envisageable et ce qu'importe l'issue. Ne se rendant pas encore compte de sa véritable valeur aux yeux du Centre, Jarod était prêt à mourir, mais en homme libre. Par chance et puisque la fatalité semblait avoir pris congé, le caméléon bien que trempé jusqu'aux os, parvenait peu à peu à mettre de distance entre lui et l'enfer à coup de grandes foulées. La liberté n'était donc plus un doux songe, mais une réalité à portée de main s'il s'en donnait les moyens. Il n'en demeurait pas moins dégoulinant d'eau et de son uniforme ample grisonnant et terme, il ne restait pas grand-chose, si ce n'est un amas de tissu qui moulait son corps et mettait en exergue sa maigreur relative. Il marqua un arrêt, le premier. « - J'ai réussi ! » murmurait-t-il de peur d'être entendu, avant de commencer à sentir ses mâchoires claquées et de se rendre compte à quel point il faisait froid en cette nuit sombre de liberté. Mais le voilà dès lors confronté à une toute réalité, lui qui était resté captif plus de trois décennies. De ce monde extérieur qu'il côtoyait désormais, il ignorait tout et plus encore, il l'ignorait que l'hiver commençait à s'installer progressivement sur le tout Blue Cove.

« - Aller Jarod… Avance ! » Il se frictionna les bras avec le peu de vitalité qu'il lui restait encore. Il devait impérativement éviter de laisser l'hypothermie mettre un terme à son grand rêve de liberté et il le savait pour l'avoir expérimenté lors d'une simulation, que l'immobilité en de telles circonstances, n'était pas la meilleure des solutions. Ajoutez à cela l'aboiement des bergers allemands et autres malinois qui redoublaient en intensité preuve que les molosses et leurs maîtres étaient en approche. Le caméléon reprit aussitôt la route se rendant compte qu'en plus de n'avoir rien sur lui hormis son uniforme trempé, il était également pieds nus. Un constat douloureux, plus encore lorsqu'il posa un pied sur la route gelée et pourvue de cailloux. La douleur s'instaura progressivement, le froid se jouant insidieusement des sensations. Puis tout s'enchaîna avec autant d'intensité que l'évasion. Le caméléon se retrouva aveuglé par les phares d'une voiture sortie de nulle part. Les freins crissèrent avec une intensité telle que Jay se demanda si le conducteur parviendrait à l'éviter. Toutefois, paralysé par la peur, notre génie ne parvint à bouger et comprit très vite qu'il ne mourrait pas ce soir, mais qu'il était fort à parier que ses rêves de liberté seraient mis à mal tant la probabilité de se faire prendre dans un périmètre aussi restreint, était grande. Une portière s'ouvrit, Jarod toujours sous l'emprise de la peur ne parvenait à bouger et se demandait pourquoi l'homme qui lui faisait face n'était pas armé et pourvu d'un costume sombre comme les autres. « - Vous n'êtes pas avec eux ? » Telles furent les premières paroles du caméléon surpris d'être confronté à une personne avenante et réellement inquiète pour lui. Toujours attentif, à ce qui l'entourait, notre caméléon vit sur le pare-brise un autocollant sur lequel était représenté le casque d'un pompier. Une information que l'intéressé confirma sans que Jarod n'ait à le demander. Les aboiements redoublèrent à nouveau en intensité faisant craindre le pire à l'évadé qui accepta de s'avancer vers le pompier qui venait de lui ouvrir la porte côté passager. Tremblant de tout son être, notre protagoniste se sentait déjà défaillir et mobilisa le peu d'énergie qu'il lui restait pour s'asseoir tandis que le pompier retrouvait sa place derrière le volant de l'imposant véhicule. Posant deux doigts sur son cou, le caméléon commença à compter avant de se tourner vers « son sauveur » pour lui annoncer presque avec détachement : « - Ma fréquence cardiaque avoisine les 210 pulsations par minute. Ceci couplé à l'effort physique que je viens d'accomplir, au facteur de stress et à une hypothermie naissante, laisse entrevoir l'éventualité d'une hospitalisation que nous devons éviter. Pouvez-vous également démarrer la voiture s'il vous plaît ? À une vitesse constante de 90 km/h, nous sortirons du périmètre de sécurité d'ici approximativement trois minutes et trente secondes. Ah et j'ai failli oublier, moi, c'est Jarod ! »

(c) DΛNDELION

You are my greatest weakness.

Les amours impossibles sont ceux qui durent le plus longtemps, qui laissent les souvenirs les plus durables, qui blessent le plus profondément, et qui nous marquent à jamais. aeairiel

# Sujet: Re: [fb] L'évadé Mer 22 Avr - 0:14

L'évadé

Jarod & Anthony

The freedom and simple beauty is too good to pass up…

J'ignore à quoi il pense, mais moi je ne pense qu'à une chose au froid qu'il fait et que si il n'entre pas sur le champ dans ma voiture il va y laisser sa peau ! Il me demande si je ne suis pas avec eux et j'avoue que j'ai du mal à comprendre. Avec qui au juste ? De quoi parle t'il ? "Vous êtes en hypothermie. Il faut vous réchauffer sur le champ. Entrez dans ma voiture je vous en pris. Nous discuterons mais à l'intérieur. Détendez vous je ne sais pas qui vous en veut, mais je vous assure que je ne vous veux aucun mal." J'imagine que n'importe qui lui voudrait du mal dirait la même chose. Mais que puis-je dire d'autre ? J'entends au loin des chiens qui aboient et je comprends alors qu'il s'est surement enfuis de quelques part. Mais d'où ? La prison de Blue Cove est bien loin d'où nous sommes et il n'a pas vraiment l'air d'être une menace. Mon instinct me hurle que c'est à lui qu'on en veut et que je dois lui venir en aide. Je dois me faire confiance comme je l'ai toujours fait. Mon instinct a toujours été de bon conseils et ça ne risque pas de changer.

Le voilà qui entre finalement à mon grand soulagement dans mon véhicule alors que des lueurs de lampes de poches se font déjà voir au loin et que je sens presque le souffle des chiens dans l'air. Je démarre alors tout phares éteins alors que l'homme commence à faire lui même les gestes de premiers secours en me fournissant ses contentes : son pouls et son rythme cardiaque la totale. Il a de bonnes connaissances médicales ça c'est sur. Je roule sur plus d'1km, puis enfin je rallume mes phares. Bon il est temps de poser des questions à mon passager. "Vous êtes médecin ? Ou sauveteur peut-être ? Vue votre langage on le dirait bien en tout cas. Vous êtes précis et vous employez les bons termes médicaux." Il tremble encore. J'ajoute alors en lui tendant mon thermos de café : "Tenez, buvez un peu de café et prenez une couverture dans mon coffre. Soulevez la plage arrière vous pourrez en atteindre une facilement. J'en ai toujours au cas où dans mon coffre. Dans mon métier on voit tellement d'accident que du coup je prends toujours des précautions."

(c) DΛNDELION

▻ **ARRIVE(E) LE** : 07/01/2017

L'évadé

Jarod & Anthony

The freedom and simple beauty is too good to pass up…

Son cœur cognait contre sa poitrine, sa respiration traduisait elle aussi un effort intense. Mais que pouvait-il y faire ? Son corps n’était rien de plus qu’une infâme machinerie qui en plus de trahir sa fuite, mettait en exergue sa peur, un sentiment qui dominait encore son existence, alors qu’il était désormais si proche de s'en affranchir par la liberté. Elle était à portée de main s’il consentait à s’adapter à son « nouveau » milieu. Car oui, bien qu’il ait déjà mis le nez dehors, grâce à Sydney, c’était bien la première fois que le caméléon se retrouvait hors du Centre sans protocole, ni l’objectif inquisiteur d’une caméra pointé sur lui, scrutant chacun de ses mouvements. Il était à présent livré à lui-même et face à un inconnu qui plus est. Il ne portait aucun costume, aucun badge et jamais encore Jarod ne l’avait vu aux abords des salles qu’on l’autorisait à occuper lors des simulations. Et puis, l’homme ne faisait montre d’aucune hostilité si l’on se fiait à son langage corporel. « - Vous tenez un discours rationnel bien qu’en matière de statistique, de nombreux agresseurs emplois à ceci près le même type de champ lexical sécuritaire. » Malgré le froid, les tremblements et la situation « compliquée » le caméléon continuait d’analyser tâchant de comprendre ce qui lui était donné de voir et d’entendre.

« - Mais vous porter une alliance, preuve d’un attachement. Il y a sur le capot de votre véhicule l’insigne d’un pompier il me semble et votre langage corporel prône une ouverture. Vous êtes sûrement un altruiste. Je peux vous faire confiance » annonça-t-il ensuite en acceptant de suivre son interlocuteur alors qu’au loin les aboiements redoublaient en intensité. Une fois à l’intérieur, Jarod fut surprit par le confort de son siège, lui qui, lors de sa dernière sortie dans le monde extérieur, s’était retrouvé à l’arrière d’un forgeron, comme un mal propre, caché à la vue de tous. Mais son cœur s’emballa à nouveau lorsque dans le bois en face, il aperçut la lueur de plusieurs lampes de poche. « - Ils arrivent ! » Tel un enfant encore sous l'effet d'un cauchemar, il était effrayé et supplia Tony du regard. L’homme semblait calme malgré tout et consentit à démarrer phares éteint, alors que déjà Jarod se concentrait sur ses constances. Il était évident qu'il cherchait à se rassurer en se raccrochant à des choses concrètes, comme Sydney le lui avait appris à ses débuts au Centre lorsqu'il n'était pas à même de comprendre ce qui lui arrivé. La voiture démarra donc emportant avec elle, un bien inestimable pour le Centre qui s'éloignait peu à peu. Le regard rivé sur le rétroviseur, Jarod n'en perdait rien et voyait ainsi l'enfer se fondre dans les ténèbres de la nuit. Il était libre, enfin !

Un monde nouveau prenait vie sous le regard naïf de cet homme privé de liberté depuis plus de trente ans. Le premier kilomètre avalé, Tony ralluma les phares et le silence qui berçait jusqu'alors les lieux, prit fin sous l'impulsion des interrogations que le pompier était en droit de se poser. Jarod revint à lui presque aussitôt se rendant compte des risques qu'il avait fait prendre à cet homme qui se demandait, à juste titre s'il était en compagnie d'un pompier, ou même d'un sauveteur. « - Ni l'un, ni l'autre. » laissa-t-il entendre sans chercher à mentir. Les tremblements reprenaient preuve que sa température corporelle était encore trop basse. Tony lui tendit alors un bien étrange objet, que Jarod ne parvint à identifier, mais il s'en saisit toutefois avant d'approcher sa bouche de la petite fente prévue à cet effet. Il grimaça presque aussitôt en sentant le café se perdre sur son palais. « - C'est très amer ! » Il s'exécuta ensuite et souleva la plage arrière pour se saisir d'une couverture qu'il enroula autour de lui pour se réchauffer. « - Je m'appelle Jarod et vous ? »

(c) DΛNDELION

You are my greatest weakness.

Les amours impossibles sont ceux qui durent le plus longtemps, qui laissent les souvenirs les plus durables, qui blessent le plus profondément, et qui nous marquent à jamais. aeairiel

# Sujet: Re: [fb] L'évadé Jeu 18 Juin - 22:43

L'évadé

Jarod & Anthony

The freedom and simple beauty is too good to pass up…

Je ne sais pas sur qui je suis tombé mais il est bien étrange en tout cas. Mon dieu je ne connais personne qui parle comme lui. On le dirait tout droit sortie d'un livre étrange et fascinant à la fois. Comme-ci il était d'ici et pas d'ici à la fois. C'est tellement bizarre. Il me scrute avec un regard aiguisé en tout cas et je ne sais quoi penser. Il a l'air de s'être calmé un peu. Il est agit toujours étrangement mais nous avons enfin pu partir pour nous, enfin le mettre en sécurité c'est déjà ça. Il parle peu, mais accepte de suivre mes instructions en prenant une couverture et en buvant un peu de café.

Il n'est ni sauveteur ni médecin. J'en suis fortement surpris. Tiens je me trompe rarement autant sur les gens. Ce type est une énigme à lui seul. Il trouve le café amer et je souris comme un gamin quant j’aperçois la grimace sur son visage en buvant la première gorgée. "Vous avez jamais bu de café c’est ça ?" Je farfouille alors dans ma boite à gant je lui lance de petit sachets de sucre en poudre. "Moi je le prends noir. Mais ma femme elle avec du sucre alors j'en ai toujours de coté. Verser le sucre et re goûtez je suis sur que ça sera bien meilleur comme ça."

Je continue ensuite à conduire en silence puis je me rends compte que je ne sais pas du tout où je vais. "Dites, vous avez un endroit où allez ? Car je roule depuis un bon quart d'heure et ça serait bien d'avoir un point de chute vous ne croyez pas ?" J’attends sa réponse et si il n'a nul part ou aller, je le mènerais à vieil entrepôts que j'ai sur les docks. Il y aura des vêtements propre pour lui et surtout un endroit où dormir en attendant de lui trouver mieux...

(c) DΛNDELION

# Sujet: Re: [fb] L'évadé