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 There are pretenders among us

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Jarod Russel
Jarod Russel
Caméléon
ARRIVE(E) LE : 07/01/2017
LOCALISATION : Everywhere except at the Centre
OREOS : 1478
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Message# Sujet: There are pretenders among us   There are pretenders among us Icon_minitime1Sam 25 Mai - 18:59


There are pretenders among us


BOSTON.

Aujourd'hui encore le soleil manquait à sa présence délestant les ruelles de leur panache habituel. Les flaques naissaient aux quatre coins des rues, tandis que de connivence avec la grisaille du ciel, la plupart des bâtiments revêtaient leurs habits de pluie. De part et d'autre, les gens courraient pour s'abriter, les plus chanceux parvenaient facilement à atteindre leur but sans être trop trempés, les prévoyants se félicitaient quant à eux d'avoir pris leur parapluie. Lunettes sur le bout du nez, valise dans la main, d'un pas certain, un homme avançait vers l'arrêt de bus. Il semblait pressé, assez pour espérer qu'aucun retard ne soit à déplorer sur le panneau d'affichage. Il avait laissé derrière lui, tel un Petit Poucet des temps modernes, quelques pierres, bien qu'à l'inverse du personnage fictif, Jarod ne désirait pas être retrouvé. C'était sa façon à lui de ne pas rompre le contact avec des amis d'autrefois, mais aussi ça façon à lui de faire entendre qu'il était bien décidé à réparer les erreurs du passé en s'octroyant la figure de l'Onysius. Et il n'était pas peu fier, en refermant son carnet rouge, d'être parvenu à rendre la vie de certaines personnes, plus agréable. C'est donc le cœur léger, malgré la surdose d'adrénaline engendrée quelques minutes plutôt par le crissement des pneus d'une berline noire, que notre caméléon entra dans le bus qui venait de faire une halte. Ne se souciant que très peu de la destination finale, il grimpa à l'intérieur, prenant grand soin de se mettre le plus au fond possible. Un à un, les passagers montèrent à leur tour, obligeant Jarod à rester attentif jusqu'au départ. S'il avait appris une chose depuis le retour de mademoiselle Parker, c'est qu'il ne fallait pas la sous-estimer et de ce fait, rester encore sur ses gardes, n'était pas une futilité ni la démonstration d'une paranoïa extrême. Par chance, la halte fut assez brève et très rapidement l'autobus reprit la route. Une fois encore, Jarod était donc parvenu à échapper au Centre.

NEW-YORK
Quelques jours plus tard.

Voilà un moment, déjà, que Jarod prévoyait de se rendre à New-York. Nombreuses furent les personnes qui lui parlèrent de « la Grosse Pomme » avec émerveillement. Les lumières de Times Square, les parcs, les restaurants, ce goût prononcé pour les pâtisseries, sa mixité et ouverture sur le monde. Les spectacles qui contribuaient à entretenir le mythe de la ville qui ne dort jamais. New-York, la terre promise d'immigrants venus croquer la pomme, mais plus encore, vivre le rêve américain. Sa première escapade le mena tout naturellement aux abords de la gare de Grand Central Terminal qu'il découvrit émerveillé. Jamais encore, il n'avait vu autant d'animation. Le Hall principal demeurait le cœur de la gare où malgré l'avènement de la technologie et l'armada de distributeurs automatiques, se trouvaient encore quelques guichets. Et comment ne pas voir l'imposante pendule à quatre faces au centre du Hall et des regards. Jarod, en fin observateur, observait tout, sans perdre une miette. D'ailleurs, il y venait presque tous les jours et s'amusait, carnet en main, à reproduire l'œuvre de Paul-César Helleu qui culminant à 38 mètres, ornait le plafond de la gare. Le caméléon observait aussi les visiteurs toujours pressés. Une animation qui était toute autre le week-end. Le caméléon aimait tellement ce lieu, qu'il parvint à se faire engager comme policier et ils étaient nombreux à patrouiller depuis les attentats. On lui confiant une zone et un binôme. Bon pour dire vrai, rien n'était le fruit du hasard. Certes, le fait d'apprécier son nouveau lieu de travail était un plus, mais Jarod était avant tout là pour jouer les Onysius et il ne ménageait donc pas ses efforts pour découvrir la vérité. Il était question d'une sombre histoire de viol durant un week-end somme tout banal. La demoiselle venait à peine de quitter l'hôpital et vivait recluse chez elle. Grand Central avait été le théâtre de ce crime sordide, toutefois vite classé par manque d'indices. Jarod s'était donc décidé à se faire engager comme policier, histoire de bénéficier de passe-droit et de pouvoir de ce fait avoir accès à tout ce qu'il lui faudrait pour trouver le ou les coupables.

Revenant d'une journée de recherche, le caméléon regagna le quartier de Manhattan. Par un ingénieux stratagème, il était parvenu, une fois encore, à soutirer de l'argent au Centre, qui finançait bien malgré lui, un confortable appartement à la mode new-yorkaise. Un petit plaisir que Jarod s'était octroyé, lui qui d'ordinaire, se contentait de bien peu de chose. Il commença dès lors à se préparer à manger tout en triant son dossier et les quelques articles de journal qui évoquant l'affaire sur laquelle il enquêtait. Il avait bien progressé, à tel point qu'il était parvenu à émettre une première liste de suspect. Laissant la sauce tomate cuir à ébullition, il retrouva la table sur laquelle était disposé son ordinateur. Il s'apprêtait à rechercher des informations sur l'un de ses suspects, quand une notification fit son apparition en bas de l'écran à droite. Le mail venait de la plateforme « Refuge » qu'il avait créé pour communiquer en toute sécurité. Pour l'heure, seul Sydney et Kassandra en connaissait son existence, il était donc fort à parier que le mail vienne d'un des deux et pourtant, à la grande surprise du caméléon, il s'agissait bien d'un interlocuteur inconnu.


AVENGEDINCHAINS


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Message# Sujet: Re: There are pretenders among us   There are pretenders among us Icon_minitime1Ven 7 Juin - 18:52


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Sean & Jarod


Refuge, voilà un bon moyen pour contacter Jarod. Je connais ce réseau sécurisé grace à mon amie Kassandra une autre Caméléon évadée du Centre tout comme moi et Jarod. Il était grand temps que je rencontre le grand Caméléon dont tant de personne me vantent le mérite. J'ai donc utilisé ce réseau pour laisser un message ce matin même à Jarod lui annonçant la venue d'un "ami" chez lui. J'imagine qu'il sera sans doute méfiant, mais j'ai joins pas mal de documentation compromettante que j'ai moi même rassembler contre le Centre ainsi que mon dossier personnel du temps où j'étais leur petit rat de laboratoire ! Avec ça, je montre pour ainsi dire patte blanche à l'autre Caméléon. Je connais assez la vie de fugitif pour savoir que la confiance est une chose qui se gagne plus qu'elle ne se mérite.

La pluie contrairement à la plupart des gens, moi j'aime ça. J'adore entendre le clapotis des gouttes d'eaux qui s'écrasent sur le sol, sentir l'odeur unique que fait naître le temps pluvieux sur l'asphalte me fait plus rêver qu'un soleil éclatant ! J'ignore si c'est car j'ai vécu au Centre ou autre chose, mais je trouve la pluie bien plus fascinante que le beau temps. Les jours de pluies ont quelques chose de mystérieux que le beau temps n'a pas. Les cheveux mouillés par la pluie plaqué en arrière sur mon crâne, je déambule donc dans les rues de New-York. Je sais de source sûr que Jarod le premier Caméléon que le centre ait décelé est ici. Je suppose que son carnet rouge doit contenir une affaire qui requiert son intervention génial ! Moi je ne suis pas comme lui. Je l'admire de sauver la veuve et l'orphelin. Moi la seule personne que j'ai jamais sauvé c'est moi même. Il faut dire que depuis mon évasion du Centre et la mort de Gladys je n'accorde ma confiance à rien y personne si ce n’est mon père adoptif et ma très chère Lexie, la seule et unique personne à connaitre mon secret mise à part mon père adoptif bien-sur.

Manhattan ! Bien, bien, je vois que Monsieur ne se refuse rien. En même temps quand on se paye ce que l'on désir avec le fric du Centre pourquoi ne pas s'offrir le must du must ? Moi je préfère jouer aux courses et gagner ce qu'il me faut pour survivre que de dépenser l'argent pollué par la malhonnêteté et le sang d’innocents du Centre ! On dit que l'argent n'a ni couleur, ni odeur, mais moi je dis que tout cela dépend du nez qui le sent ! J'en sentirais la merde qui le recouvre même dans une parfumerie de luxe !

Voilà l’appartement. Je me poste donc face à la porte. Une petite caméra me fait face. Je fais un signe de main devant en guise de salue, puis enfin je parle : "Hello amigo. Si tu veux vraiment foutre une branlée au Centre et qu'il ne se relève pas, ouvre moi la porte et discutons. Il est temps d'unir nos forces !" Oui, seul on ne peut rien contre eux et cela malgré notre grand intellect. Leur tentacule sont implantée partout et si profondément cas peine on en coupe une que deux autres poussent ! J'en ai marre de frapper des coup dans l'eau. Il temps que mes attaques leur fassent véritablement du mal !


 
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Message# Sujet: Re: There are pretenders among us   There are pretenders among us Icon_minitime1Sam 29 Juin - 14:27


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Sean & Jarod




L'appartement qu'il possédait était des plus confortables. Jarod savait qu'il ne resterait pas longtemps, un mois tout au plus. Alors pourquoi ne pas se faire plaisir tout en pompant au Centre, l'argent qu'il ne méritait pas d'avoir. Bien sûr, on n'a rien sans rien et le caméléon savait que s'il ne prenait pas un minimum de précaution, l'on pourrait aisément remonter jusqu'à lui et ainsi le retrouver avant qu'il n'ait résolu l'enquête sur laquelle il travaillait. D'ailleurs, les quelques ouvrages qui traînaient mettaient en exergue les précautions prises en amont pour détourner l'argent du Centre en toute tranquillité. Et à n'en pas douter, d'ici peu, Mademoiselle Parker mobilisera ses équipes, direction « Los Angeles » victorieuse sur le papier, mais défaite lorsqu'elle se rendra compte que ce n'était qu'un leurre. Jarod se prépara donc à manger, avant de reprendre ses recherches. En somme une soirée normale pour le jeune homme, du moins c'est ce qu'il croyait.

Il était là, face à l'écran de son ordinateur. La plateforme « Refuge » venait d'émettre une nouvelle notification, suite à la première, laissée sans réponse. Il s'agissait très probablement de Sydney ou de Kassandra, car eux seuls avaient connaissance de cette plateforme. Toutefois, avant de découvrir qu'il s'agissait d'un parfait inconnu, Jarod eut comme un mauvais pressentiment, qui ne l'incita pas à ouvrir le message tout de suite. De ce fait, il fixa la nouvelle notification qui lui faisait part de l'arrivée d'un autre message avant d'enfin se décider à ouvrir le mail. Effectivement, il ne s'agissait ni de Sydney, ni de la belle Kassandra. Qui était-il ? Un inconnu si l'on en croit l'appellation, mais un « ami » dans l'écrit. Un ami qui avait bien l'intention de lui rendre visite. Par réflexe, le caméléon bondit de sa chaise et s'approcha discrètement de sa fenêtre pour observer ce qui se tramait dans la rue. À première vue, aucun véhicule suspicieux n'était à dénombrer, ni d'hommes en costumes sombres. Revenant sur ses pas, le génie n'en demeurait pas moins anxieux, se demandant à qui il avait vraiment affaire. Et alors qu'il étayait sa suspicion, une flopée de documents en pièces jointes, lui furent envoyés. Curieux de nature, il ne résista pas bien longtemps à les ouvrir avant de se rendre compte médusé, qu'il s'agissait du dossier personnel d'un autre caméléon ainsi qu'une documentation on ne peut plus compromettante, le genre de celle que seul des personnes ayant un lien avec le Centre, peuvent avoir. Fasciné, Jarod prit le temps de tout lire. La nuit fut courte, car même si son interlocuteur semblait avoir montré patte blanche, il n'en demeurait pas moins méfiant, une vieille habitude sûrement. Il prit grand soin d'activité sa caméra avant de consentir à s'offrir quelques heures de sommeil.

La pluie continuait à tomber rendant les rues de Manhattan bien ternes. Les flaques d'eau devenues légions, nous obligeait presque à jouer à la marelle pour les éviter ou au moins se donner l'illusion de le faire. Cette fois, le caméléon ne prenait aucun plaisir à savourer les gouttes de pluie perlées sur son visage, il tâcha toutefois de ne pas ménager ses efforts pour se rendre utile avant de regagner son domicile loin de se douter que d'ici quelques minutes il ne serait plus seul. En attendant, tel un lion en cage, il faisait les cent pas d'un bout à l'autre de l'appartement. Un caméléon, autre que Kassandra, se baladait lui aussi dans les rues et en toute liberté. Depuis quand y était-il parvenu et comment, avec quelle aide ? Combien étaient-ils exactement libres et en captivité ? Jarod était perdu dans ses réflexions, tellement qu'il semblait ignorer la caméra, qui après avoir détecté du mouvement à l'extérieur, s'activa. Quelques secondes s'écoulèrent avant que le son ne se fasse entendre, sortant aussitôt Jarod de sa torpeur. Intrigué par le zigoto qui agitait les bras, il s'approcha de l'écran pour mieux le jauger. Il semblait plus jeune que lui, quelque peu marginal dans le style et familier dans l'approche. Prenant une grande inspiration, Jarod se décida enfin à franchir le pas, tout en demeurant légèrement méfiant, et ce, malgré la multitude de pièces jointes que son invité lui avait transmis en amont de cette rencontre.

Sean devrait encore faire ses preuves, n'en déplaise à ce dernier qui après avoir posé les premiers jalons d'une conversation à sens unique, cessa de s'agiter. Jarod se trouvait derrière la porte, à se demander si c'était une bonne idée de faire entrer un parfait inconnu, en lien avec le Centre. « - Et puis mince ! » Il avait pris sa décision et de peur de s'engluer à nouveau dans une impasse, il déverrouilla la porte faisant aussitôt face à son invité. « - Alors c'est toi Sean ? Je ne suis pas sûr d'avoir saisi tout ce que tu viens de dire, hormis peut-être le passage où tu parles d'unir nos force » Il se mit sur le côté pour qu'il puisse entrer et referma aussitôt la porte sur son passage. « - Désolé pour le temps d'attente. Je suis du genre méfiant lorsqu'il s'agit du Centre et pour ne rien te cacher, tu es avec Kassandra, le seul caméléon que j'ai eu la chance de rencontrer depuis mon départ. D'ailleurs, tu es bien un caméléon n'est-ce pas ? Depuis quand es-tu dehors ? » Les questions fusaient tel un interrogatoire. Jarod avait besoin de certitude, et même s'il n'approuvait pas le procédé et cette curiosité qui pourrait paraître excessive, il n'avait pas d'autre alternative pour mettre en veilleuse ses doutes et être sûr de savoir en face de qui il se trouvait vraiment.



 
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Message# Sujet: Re: There are pretenders among us   There are pretenders among us Icon_minitime1Ven 12 Juil - 14:34


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Sean & Jarod


Le Caméléon est long à m'ouvrir, mais je comprends sa méfiance. J'arrive comme cela comme un cheveux sur la soupe. Des tas de possibilités doivent passer dans sa tête. J'imagine bien qu'il doit imaginer des centaines de façons dont je pourrais le trahir, mais a t'il vraiment le choix que de me faire confiance ? Non, il n'a pas le choix car seul il sait très bien qu'il n'arrivera à rien. Le Centre a ses tentacules partout dans le monde y compris dans le Gouvernements Américain lui même ! Putains d'enfoirés ! On pourra dire tout ce que l'on veut d'eux, il n'en demeure pas moins qu'ils sont vraiment très intelligent ! Enfin, la porte s'ouvre sur Jarod. Il est moins grand que je croyais, mais il est tout aussi sexy que sur les photos.

Me voilà donc à l'intérieur. L'endroit est plutôt austère. Je m'attendais à plus de décoration. Mais sans doute Jarod ne juge t'il cela pas utile puisque il devra surement fuir ce lieux dés que le Centre aura à nouveau mis la main sur lui. Il faut dire qu'il leur laisse chaque fois des miettes à suivre avec ses carnets rouge. Il joue un jeu de chat et de souris dangereux, mais je suppose qu'il sait ce qu'il fait... Bon déjà il connait mon nom au moins une chose que je n'aurais pas à lui dire. Le réseau Refuge et Kass on bien fait leur travail. Puis il s'excuse du temps d'attente en me disant qu'à part Kassandra il ne fait connait pas d'autres Caméléons. Il enchaîne ensuite les questions à une vitesse alarmante. Je le laisse se taire, puis enfin je réponds : "Oui je suis un Caméléon et je suis dehors depuis plus de 20 ans. J'ai eu la chance de pouvoir échapper aux griffes du Centre grace à l'infirmière qui s'occupait de moi. Elle s’appelait Gladys Duprey. Sans elle et son courage je pourrirais encore dans leur geôle comme ce fut le cas pour toi avant ta fuite. D'ailleurs félicitation pour ton évasion ! Je dois dire que sans aide extérieur tu as quand même fait fort en réussissant à leur échapper comme tu l'as fait."

Puis je marche un peu dans le logement de Jarod, puis je lui demande si je peux m’asseoir et avoir un truc à boire. "Je peux m’asseoir ici et avoir un verre de ce que tu as de meilleur à boire s'il te plais ? J'ai la gorge toute sèche et c’est pas facile pour parler. Et dieu sait que nous en avons à nous dire toi et moi." Dis je en montrant le canapé.  


 
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Message# Sujet: Re: There are pretenders among us   There are pretenders among us Icon_minitime1Sam 13 Juil - 11:58


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Quand on a passé la moitié de sa vie au Centre, il est difficile d'imaginer l'extérieur peuplé d'autres choses, d'un nouveau monde et de nouvelles personnes. Dehors, tout semble démesuré, un peu comme les sont les attractions d'un grand parc de loisirs. Seulement, passé l'émerveillement, la réalité nous rattrape très vite, trop. Quand on a passé la moitié de sa vie au Centre, on peine à oublier nos habitudes, ces quelques automatismes imposés. L'on se contente d'un confort spartiate, alors que l'on pourrait prétendre à mieux. On ne dort jamais une nuit entière, car conditionné à se rendre disponible quelle que soit l'heure. Mais plus encore, l'on se méfie des personnes qui vous approchent et attendent quelque chose de vous. Les rencontres ne sont jamais le fruit du hasard au Centre, bonnes ou mauvaises d'ailleurs. La présence d'autrui est toujours motivée par quelque chose. Et bien qu'il ne soit plus au Centre, depuis presque un an, Jarod continuait à entretenir sa méfiance, plus encore depuis le retour d'une certaine mademoiselle Parker. Il jaugea donc le nouvel arrivant, pas vraiment conscient du malaise que cela pouvait susciter.

L'homme semblait jeune et peut-être l'était-il. Au fait de sa curiosité, Jarod toujours méfiant, alla de son petit interrogatoire. Il était impératif qu'il parvienne à faire taire le doute qui l'assaillait avant de continuer l'entrevue. Le jeune Sean, d'abord silencieux, pris ensuite le temps, sans en gagner davantage, de répondre une à une aux questions de son aîné qui à son tour se mura dans le silence pour mieux l'écouter avant de reprendre la parole. « - Depuis vingt ans ? Tu as eu plus de chance que moi et les autres alors. » L'évocation de Gladys Duprey, infirmière du Centre et sauveteuse de Sean, ne laissa pas le caméléon indifférent et pour cause. « - Je l'ai connu, Gladys » ajouta-t-il de peur de ne pas être compris. Et il est vrai qu'il avait connu l'infirmière, restée à son chevet, lorsqu'il fut « malade » adolescent. « - Elle s'est occupée de moi quelque temps. Officiellement, j'étais malade. » L'officieux resta dans le vide, la confiance n'étant pas encore de mise entre les deux caméléons. « - Les gens courageux ne sont pas légion au Centre. Comment va-t-elle ? Je ne l'ai pas revu depuis longtemps. » Il l'ignorait, mais l'infirmière n'était malheureusement plus de ce monde. « - Quant à l'évasion, c'est le fruit de plusieurs années d'observation et d'un système de sécurité aléatoire qui à cause de moi ne leur fait plus défaut maintenant. Et je m'en veux d'ailleurs. »

Invité à s'asseoir, Sean s'exécuta tandis que Jarod s'approchait de son frigo pour en ressortir deux cannettes de soda. « - Je n'ai que ça, je ne suis pas du genre à recevoir ni à faire de grandes courses. » Il se délesta d'une canette qu'il tendit à son invité avant de s'asseoir sur une chaise pour mieux lui faire face. « - Tu es avec Kassandra, le deuxième caméléon que je rencontre, mais le premier à être dehors depuis aussi longtemps. Comment est ta vie ? Est-ce qu'ils s'intéressent encore à toi ? »


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Message# Sujet: Re: There are pretenders among us   There are pretenders among us Icon_minitime1Mer 7 Aoû - 23:18


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Oui, j'ai eu de la chance comparé à certains de mes compagnons. Angelo, Kyle et Jarod bien sur qui eux sont resté enfermé après mon départ comme des rats et ont encore été exploité comme des rats de laboratoire par le Centre. Ma chère Gladys, la seule mère que je me souviens d'avoir jamais eu m'a sauvée et elle en a payée le prix. Cette pensée m'attriste encore aujourd’hui et cela malgré les années qui se sont écoulées. Comment pourrais-je un jour oublié les horreurs que le Centre m'a fait subir ? Je veux plus que tout les détruire et à présent avec Jarod j'en aurais la possibilité ! Il a connu ma Gladys et rien que ce fait me fait sourire. Elle était un ange pour nous tous et plus encore pour moi. Il veut savoir si elle va bien. J'imagine que d'apprendre sa mort lui brisera à lu aussi le cœur. "C'était un ange qui marchait en enfer. Elle m'a sauvée et y a perdue la vie... Sa force et son courage n'ont pas été récompensé hélas. Mais je ne vais pas l'oublier ! Sois en sûr ! C'est pour les gens courageux et démunie face au Centre que j'agis aussi. Pour tous ces gens qui ont perdus leur vie pour sauver des enfants exploiter et mal traité par le Centre. Catherine Parker en était elle aussi le parfait exemple." Oui, elle fut la première a perdre la vie pour son engagement à vouloir protéger et sauver les enfants. Les sacrifices de ce genre de personne ne doivent pas être oubliés.

Il me parle ensuite de sa propre évasion et je suis admiratif, même si lui semble minimiser les faits. Il a une véritable force de caractère. Je lui souris et je lui dit alors : "Tu es une force de la nature Jarod. Ne l'oublie jamais. Tu es un être exceptionnel, une source d'inspiration pour moi et beaucoup d'autres. Sache que c'est toi qui m'a donner le courage d'affronter le Centre ! Je pensais être seul au monde contre eux, puis j'ai appris pour toi et ton évasion et j'ai repris confiance. Ensemble nous pouvons y arriver je le sais."

Puis il me dit en me tendant une canette de soda que je suis le second Caméléon à avoir réussi à m'échapper. En l’occurrence pour moi ce n’est pas totalement rai puisque on m'a aidé à fuir, alors que les deux autres l'ont fait par eux même. "En parlant de Caméléons..." Je soupire en m'asseyant sur le canapé en tout en ouvrant ma canette et en le remerciant de la tête. "Il faut que je te parle d'un jeune Caméléon que je voudrais que Kass et toi m'aidiez à faire sortir du Centre. Il s'appelle Cael. J'ai pris contact avec lui par message dans ses repas et il me semble être prêt pour la liberté. Si tu as bien lu les dossiers que je t'ai envoyé, tu trouveras le siens."
 
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Message# Sujet: Re: There are pretenders among us   There are pretenders among us Icon_minitime1Jeu 15 Aoû - 18:54


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L'appréhension de cette rencontre se dissipa rapidement. Sean semblait si jeune et il l'était sûrement comparé à un vieux briscard comme Jarod, qui n'en demeurait pas moins ravi d'être face à quelqu'un de plus jeune et qui jouissait d'une liberté plus longue que la sienne. À n'en pas douter, le jeune garçon aurait des choses à lui apprendre et il s'en réjouissait déjà. Il était comme ça notre Jarod, un rien suffisait à embellir sa journée. L'évocation de Gladys, qu'il avait lui aussi connu et qui travaillait en binôme avec Mr Arnold, le premier mari d'Elizabeth Fitzgerald, raviva quelques souvenirs, bons comme mauvais, mais qui laissait transparaître une bondé d'âme sans faille. Jarod ignorait cependant la triste réalité et senti son cœur se contracter lorsque Sean, avec ses mots et une attitude qui lui était propre, annonça le décès de celle à qui il devait sa liberté. « - Le Centre est un trou béant qui emporte tout sur son passage » Le regard pétillant et enfantin du caméléon s'était instantanément transformé pour laisser paraître une froideur presque déconcertante tant le changement était radical. « - Oui Gladys et Catherine Parker se ressemblaient, elles étaient trop bienveillantes pour eux. Une lumière qu'il fallait éteindre, pour ne susciter aucun espoir, mais nous sommes là aujourd'hui, dehors, libre, en partie grâce à elles. On ne les oubliera pas, sois en sûr, j'y veillerai. » Il posa un regard bienveillant sur son cadet avant d'évoquer son évasion, un sujet qu'il n'avait évoqué qu'à de très rares reprises et qui lui rappela bien malgré-lui qu'il avait laissé d'autres caméléons sur le carreau pour parvenir à s'enfuir. « - Non Sean ! Je ne suis pas un exemple à suivre. J'ai abandonné Kassandra, Alex, Angelo et bien d'autres derrière-moi. J'aurais dû faire plus, j'aurai dû faire mieux. Je me console quand même en me disant que désormais Kassandra est dehors. Je ne veux pas être un exemple, tu comprends ? C'est une notion qui me dépasse, je crois. Quand on a été conditionné toute sa vie à jouer les caméléons, l'individualité nous fait vite défaut. Je ne veux pas être un héros, ni un exemple, je veux juste réparer tout le mal perpétré impunément par le Centre depuis trop longtemps. »

Il semblait légèrement, mal à l'aise, car pas habitué aux compliments et arborait la même expression à chaque fois que l'on s'y risquait. Ça le désolait de ressentir cela, car ça lui rappelait encore l'influence que pouvait avoir le Centre sur lui et sur son quotidien. Il servit donc une cannette à son invité espérant ne pas l'avoir mis mal à l'aise en retour. De toute évidence, non, car le jeune intrépide venait de rebondir habillement sur le sujet attirant aussitôt toute l'attention de son aîné. « - Attends ... Oui effectivement, mais je pensais qu'il y avait une erreur dans la notation. C'est un gamin. Cela voudrait dire qu'ils continuent à enlever des enfants à leur famille. Je pensais naïvement que cela ne se faisait plus avec l'émergence de leur fichu institue. Est-ce qu'il est seul ? J'ai besoin de tout savoir pour que l'on puisse concevoir un plan précis. » Car oui, sans même se poser la moindre question, Jarod était prêt à signer et ferait tout ce qui en son pouvoir pour libérer l'un des siens. Il espérait ainsi se défaire de la culpabilité qu'il éprouvait à l'égard de Kassandra. « - Si tu as réussi à prendre contact avec lui, j'en déduis que tu es déjà infiltré sur place, je me trompe ? »


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Message# Sujet: Re: There are pretenders among us   There are pretenders among us Icon_minitime1Mer 27 Nov - 21:23


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Sean & Jarod


Jarod semble se détendre à mesure qu'il m'entends parler et j'en suis ravi. La confiance doit s'installer assez rapidement entre nous car nous avons du travail à faire et nous avons d'être unies les uns avec les autres pour avancer et réussir à faire tomber le Centre une fois pour toute ! C'est un but que je me suis fixé il y a bien longtemps de cela et ensemble je sais que nous y arriverons. Marche par marche comme on dit. Il ne faut pas non plus vouloir sauter des étapes. Nous avons peut-être l'intellect de notre coté, mais le Centre a son réseau tentaculaire pour lui. Ses dirigeants sont retords et leur relations tout autant ! Quand il parle de Gladys et la compare à la merveilleuse Catherine Parker des larmes me montent aux yeux. Oui elles étaient toutes les deux des lumières dans ce monde. Des êtres beaux et courageux dans un monde monstrueux et sombre ! "Oui le courage elles l'avaient et l'ont toutes les deux payé de leur vie. Jarod il n'y a pas un jour qui passe sans que je revois le visage de ma sauveuse et son corps sans vie... Ils doivent payer pour ce qu'ils ont fait d'une façon ou d'une autre. Trop de mal a été fait. A nous, mais pas seulement."

Il me dit ensuite qu'il n'est pas un exemple et je secoue la tête. Oui il en a abandonné en cours de route en s'évadant, mais il nous a à tous donné de l'espoir. L'espoir de pouvoir avoir un jour une vie meilleure. Il nous a prouvé que le Centre n'est pas imbattable et qu'uni nous pourrions y arriver ! "Jarod que tu le veuille ou non tu es un héros pour nous tous. Tu nous a prouvé à tous qu'on pouvait être plus que ce pour quoi le Centre nous a conditionner toute notre vie. Ils voulaient faire de nous des être sans pensées individuel et ils ont échoué ! Tu as sauvé beaucoup de monde et lors de ton évasion tu as sauvé le seul que tu pouvais sauver toi même ! Je sais que si tu avais pu tous les sauver tu l'aurais fait. Mais à ce moment là ce n'était pas possible. Mais Kass est libre à présent et nous allons être réunis ! Tu sais ça a toujours été leur peur de nous voir unis les uns avec les autres. Tu te souviens qu'ils nous mettaient bien souvent en compétition les uns avec les autres. Ils n'ont jamais voulu qu'on soit des amis et qu'on noue des liens. Nous devions ruser et aujourd'hui c'est eux qui tremblent de nous savoir hors de leur contrôle. La peur fait commettre des erreurs et nous exploiterons chacune d'entre elles !"

Jarod semble sidéré que le Centre enlève encore des enfants à leur famille et pourtant ils le font depuis toujours. C'est leur marque de fabrique et pourquoi auraient ils arrêté puisque ça fonctionne ? "Oui c'est un enfant, enfin un adolescent. Il a été placé dans mon ancienne cellule. Il est seul pour le moment. J'ai pu lui envoyé des mots de codes dans ses repas et il m'a répondu. Je crois qu'il pense encore que c’est un test du Centre. Et oui, je suis infiltré au Centre dans la section scientifique qui s'occupe des petits génies. Leur institut Parker pour les enfants surdoués. Quelle belle vitrine ne trouve tu pas ?" Dis-je avec ironie à mon nouvel ami.  
 
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Message# Sujet: Re: There are pretenders among us   There are pretenders among us Icon_minitime1Jeu 2 Jan - 23:45


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« Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé. »
— Genèse IX:6

La voix de Sydney résonnait encore dans sa tête. Comme toujours, pour ne pas brusquer le petit garçon qu'il était à cette époque, la psychiatre faisait montre d'une douceur et d'une patience qui mettait à mal celle de Raines. Il voulait des résultats et rapidement qui plus est. Face au jeune garçon, l'image d'un condamné à mort était projetée au mûr. Pourvu de quelques informations transmises avant que l'enregistrement commence, le caméléon silencieux, observait les quelques clichés d'un prisonnier, résident du couloir de la mort depuis qu'il avait été jugé coupable pour s'être fait justice lui-même, dix années auparavant. « - Cet homme n'était pas un criminel et il ne l'aurait pas été s'il n'avait pas estimé que la Justice eut été trop clémente avec le véritable criminel. Les faits sont là Sydney, le meurtrier a été reconnu coupable, mais à cause d'un vice de procédure, il s'est retrouvé dehors. C'est injustice ! On a pris à cet homme, l'amour de sa vie. On l'a privé du bonheur qu'il méritait. Je crois que sa colère était légitime » Sydney coupa Jarod presque aussitôt, lui demandant si la colère et le sentiment d'avoir été bafoué, devaient justifier le passage à l'acte. Le jeune Jarod serra alors la mâchoire, conscient de n'avoir pas pris en compte tous les paramètres. « - Certains considèrent qu'une personne qui a tué mérite la mort. Mais ce sont des motivations qui se soustrait à la Justice. » Le jeune garçon se mit alors à soupire longuement, tout lui semblât encore plus clair lorsqu'il cita Victor Hugo, qu'il avait lu en amont « - Que dit la loi ? Tu ne tueras pas ! Comment le dit-elle ? En tuant ! C'est un cycle perpétuel alors ? » Le pauvre adolescent semblait désemparé « - Alors vous pensez qu'il aurait fallu que cet homme réprime sa colère ? Mais si on ne peut pas ? Lui ne pouvait réprimer colère, on lui a tout pris, c'était tout ce qu'il avait pour se faire entendre. »

Le Jarod adulte revint à lui et se défit peu à peu du souvenir de cette simulation, qui en plus de questionner bien des notions de droit, questionnait aussi l'intégrité d'un homme avant de sombrer. « - Oui, ils doivent payer, mais pas au prix d'une vie, cela sera ma seule limite Sean et il est primordial pour moi de le faire entendre dès à présent. Et cela ne serait pas rendre justice à Catherine Parker et à Gladys que de faire entendre la loi du Talion. » Pour Jarod, et ce, malgré la colère qui l'animait contre le Centre et ses dirigeants, leur vie n'en demeurait pas moins précieuse. « - Mais on peut tuer le Centre sans verser le sang. C'est une certitude qui m'anime depuis mon évasion. Il faut juste lever le voile sur leurs activités. La vérité a fait tombé bien des empires non ? » Il parlait bien, comme toujours, mais il ignorait encore l'étendue de cette capacité et l'aura qui émanait de lui. Jouer les leaders et les héros n'était aucunement son objectif de vie. Lui se voyait juste comme quelqu'un mettant ses capacités à profit pour rééquilibrer les choses et permettre à l'injustice de cesser de s'accroître. Mais aujourd'hui, dans les yeux de Sean, le caméléon semblait se pourvoir, bien malgré lui, d'un tout autre rôle. « - Sean, je ne me suis pas évadé pour jouer les héros. Je voulais avant tout retrouver ma famille pour savoir qui je suis et d'où je viens. » Un objectif qu'il n'était toujours pas parvenu à atteindre. « - Mes motivations étaient égoïstes avant que je comprenne à quel point le Centre a fait du mal. » Mais Sean parlait avec conviction et semblait bien décidé à faire entendre à son aîné, toute l'admiration qu'il éprouvait à son égard.

Le sentiment de gêne s'atténua lorsque le plus petit génie fit entendre à son camarade, que le Centre continuait à enlever des enfants à leur famille. Le regard de Jarod se fit plus dur et ses mâchoires se contractèrent presque aussitôt « - Sydney m'avait pourtant dit que c'était terminé, qu'ils avaient mis un terme au programme. » Il se sentait floué et ce n'était pas la première fois qu'il avait l'impression qu'on se jouait de lui, mais venant de Sydney cela faisait mal. Il y avait sûrement une explication, elle devait, elle aussi ignorée ce qui se tramait. « - Parle-moi de lui ! » Ce que Sean s'employa à faire. « - Le Centre n'est que manipulation, encore et toujours. J'ai entendu parlé de cet institut. C'est assez courant de créer des sociétés écrans pour dissimuler les véritables activités d'une entreprise privée de cet acabit. On s'attaquera à cette maille plus tard, mais pour le moment, on doit s'occuper du « projet Caméléon » Il nous faut un plan et un effectif. On s'attaquera à cette maille plus tard, mais pour le moment, on doit s'occuper du « projet Caméléon » Il nous faut un plan et un effectif. Est-ce que tu as des contacts pour que nous puissions monter une équipe ? »

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Message# Sujet: Re: There are pretenders among us   There are pretenders among us Icon_minitime1Mar 14 Avr - 23:06


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La lois du Talion. Je suis bien éloigné de ce credo là. Je me contenterai de voir s’effondrer le Centre morceau par morceau. Une fois tout l'édifice en pièce il ne restera plus qu'à donner le coup final au cafards qui en sortiront. "Je t'assure qu'il n’est question de tuer personne. La mort serait trop douce pour eux de toute façon. Ce qu'il nous faut c'est les faire tomber petit à petit. Je le sais cela prendra du temps mais ensemble nous en aurons la force. Je suis prêt à me battre contre eux mais seul c'est voué à l'échec et c'est pour cela que je fais appel à toi." Briser leur image et révéler au grand publique leur actions ça sera notre plus belle revanche ! "Oui Jarod sans faire couler le sang. On est bien assez intelligent pour y parvenir. Il est hors de question de se rabaisser à leur niveau ! Nous vallons mieux que cela."

Je souris quand il dit encore ne pas être un héros et pourtant il nous insuffle la force et l'envie d'être meilleur. "Je le sais bien que tu ne voulais pas l'être et tout comme toi moi aussi j'ai longtemps agi en sale égoïste ! Mais aujourd'hui je veux être fort pour moi et pour tous ceux qui comme nous avons souffert des actions du Centre !" Retrouver ma famille, ma véritable famille. Oui, parfois j'y pense aussi. Et dans ces moments là c'est une odeur de pizza qui me monte au nez. C'est peut-être pour cela que je les aimes autant ? Je l'ignore mais un jour je le découvrirais. Un jour je retrouverais ma véritable famille et mes questions trouveront des réponses, c'est tout ce que j'espère. "Retrouver ma famille. C’est un rêve qui m'a longtemps parut lointain, mais plus aujourd'hui. Une fois le Centre tombé, je m’attellerai à retrouver mes véritable origine. J'ai déjà des pistes à creuser, mais avant je veux les affaiblir assez pour qu'il n'y ait pas de représailles envers ma famille biologique."  

Evidemment il veut que je lui parle du petit et je vais le faire sans plus tarder. Plus il en sera sur lui, plus il sera motivé pour le sauver. "Il a 15 ou 16 ans. Il s'appel Cael. C’est un Caméléon prodigieux ! Il est surement à ta hauteur ça je n'en doute pas. Il est pour le moment sous la protection de Stanley Goodman, mais Raines le voudrait bien pour ses sales petites expériences ! Il faut vraiment qu'il sorte de là Jarod." J'espère sortir le petit de là le plus rapidement possible pour enfin qu'il est une vie normale. Je ferais tout pour cela !  


 
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Message# Sujet: Re: There are pretenders among us   There are pretenders among us Icon_minitime1Ven 8 Mai - 19:09


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— Genèse IX:6

Jarod ne pouvait demeurer insensible aux arguments de son jeune camarade. Il savait que s’il se la jouait individuel, ni l’un ni l’autre ne parviendraient à mener à bien une future offensive contre le Centre. Et puis Sean avait l’avantage d’être dehors depuis bien plus longtemps que son aîné. Une expérience que Jarod ne pouvait ignorer. Voilà donc pourquoi il avait entrepris de l’écouter quasi religieusement. D'ailleurs, il n’avait pas l’attention d’imposer quoi que ce soit, ni de se laisser porter par le mouvement. Tout n’était qu’une question de collaboration. Et il savait, pour l'avoir expérimenté au Centre, que le travail collectif était bien plus prolifique que les initiatives individuelles. « - Je dis tout ça parce que je ne suis pas un adepte de la violence et cela serait leur donner raison que d’agir comme eux. » Pourtant Miss Parker agissait de la sorte et ça il ne pouvait décemment l’oublier. Tout comme il ne pouvait oublier le simple fait qu’ils se trouvaient désormais l’un contre l’autre, œuvrant pour des intérêts divergents. Et même s’il continuait à rejeter la violence, l’ancien pensionnaire ne pouvait ignorer la guerre qui venait de s’amorcer.

« - Oui, nous valons mieux ! » répétait-il à la suite de Sean pour tâcher de s’en convaincre. « - C’est quand on est enfant, que l’on rêve d’être un héros, du moins c’est ce que l’on m’a dit. » L’amertume l’envahit à nouveau lorsqu’il songea à tout ce dont on l’avait privé enfant. « - Parfois, il m’arrive de me demander quels genres de rêves j’aurais pu faire si j’avais été un petit garçon comme les autres. » Il marqua alors un silence, comme si tout d’un coup, il ressentait le besoin d’y songer, ici et maintenant. Mais puisque rien ne lui vint en mémoire, il reprit la parole presque aussitôt. « - On ne peut pas priver un enfant de tout ça, tout comme on ne peut priver un enfant d’une famille. » Se sentant en confiance, il sortit de sa poche, le seul cliché qu’il avait de sa mère et le tendit presque fièrement à son camarade. « - Sydney me l’a donné un jour, à l’abri des caméras. J’ignore tout d’elle, si ce n’est qu’elle s’appelle Margareth. Je ne désespère pas de la retrouver un jour, d’ailleurs j’ai commencé des recherches, mais elles n’ont rien donné pour l’instant. Mais je ne perds pas espoir, jamais. » Il laissa paraître un léger sourire tout en rangeant la photo que Sean venait de lui rendre.

« - Bon… » lança-t-il en se redressant pour aborder à nouveau le Centre et cette jeune recrue entre leurs mains avides de pouvoir. Le jeune O’Hare reprit la parole faisant un bref descriptif de la « cible » mais nul besoin de grands discours entre ses deux-là. « - Ah oui Stanley » Il fut comme rassuré à l’entente de ce prénom. Mr Goodman était un précepteur, de la même trempe que Sydney. Il mettait un point d’honneur à bien traiter les sujets qui lui étaient confiés, quitte à prendre quelques risques parfois. « - C’est un type bien, trop pour cet endroit. Il s’est occupé de Kassandra quand elle était au Centre. » Le souvenir de Kassandra raviva presque instantanément la culpabilité du trentenaire, mais il ne pouvait l’ignorer, tout comme il ne pouvait ignorer une fois encore son amie. « - Kassandra pourrait nous être utile elle aussi si l’on décide d’aller libérer Cael. Même si de toi à moi, je ne veux pas lui imposer ça. Elle est sortie depuis peu… » Et méritait – autant que lui ou quiconque ayant subi tout ce que le Centre leur avait fait subir – d’avoir ne serait-ce qu’un semblant de vie normale. « - Je vais essayer d’en discuter avec elle dans de bonnes conditions… Qu’en dis-tu ? »


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